Escorter, est-ce une solution ?

**Athenodora Volturi**

La souffrance te prouve que tu vis... Accepte-la !

Nous voilà sous une nouvelle nuit recouverte d'un joli rideau de poussière luminescent, que j'aime contempler ce ciel de nuit étoilé, qui fait rêve plus d'un homme. Mais, aujourd'hui je ne vais pas bien longtemps les observer, ces merveilles de la nature. Aujourd'hui, je préfère réfléchir à notamment plein de choses concernant la Cullen qui est ici, à Volterra... Je sais, toutes ces choses ne me concerne pas, mais il faut bien que j'y songe. Et puis, Caïus me parle tellement des Cullens, qui pour lui, ce clan de végétarien est un vrai mystère, c'est donc pour cela que je commence aussi à avoir une fascination pour ce clan. Il me semble, qu'il y a aussi un autre clan du même genre que les Cullen d'après mon amour, les Denalis. Apparemment, ils prétendent être les cousins des Cullens. Enfin, je ne vois quand même pas pourquoi des êtres si décevant intéressent, les fondateurs ? A cause de leur Don ? Rien que ça ? Je dois en parler avec Sulpicia.

Souvent, Sulpicia est à mes côtés dans la tour, quand nos maris sont à la salle du trône pour un jugement ou quelque chose dans le genre. Mais pas aujourd'hui, je ne sais pas où elle est passée, mais je vais aller à sa recherche. Oui, cela voudrait dire, que je quitterai mes quartier sans Caïus, mais en ce moment c'est plus fort que moi... J'ai besoin de parler avec ma meilleure amie. Cela, fait un moment que je tourne en rond, ne sachant quoi choisir, à me mettre et comme si ce n'était pas assez, je ne me suis toujours pas décidée, de quitter ou pas la tour, seule du moins. Bon c'est vrai qu'il y a les gardes devant ma porte, mais eux ils sont juste là pour m'empêcher de sortir. Mais, j'y pense... Je pourrai les semer, si je me mettais à courir à la vitesse vampirique, je suis de loin plus vieille qu'eux, pas vrai ? Je plaisante, bien sûr. C'est vrai que ce serait marrant d'essayer, mais Caïus ne serait pas content et je n'aime pas pousser à bout mon bébé. De plus, comme je l'ai dit, je n'aime pas trop sortir seule.

Donc, j'ai eu la simple idée demander à une des gardes des lieux d'aller me chercher une des gardes royales, sous l'autorisation de mon mari, pour que je puisse aller rejoindre Sulpicia où qu'elle soit. En ce qui concerne les vêtements que je porte, comme à mon habitude... Je porte du sombre sur moi, pas de robe ce n'est pas mon genre, j'aime être libre de mes mouvements sans avoir peur de montrer mes petits dessous. Ou de déchirer le vêtement en question, bon bien sûr parfois je n'ai pas le choix, comme je remplace Caïus sur le trône en son absence. Je dois avoir une certaine image de royauté pour les fidèles, c'est ainsi. Bon je ne vais pas dire que je suis un garçon manqué, mais ça s'en rapproche et sans compter que j'ai un sale caractère. Tout à l'heure je parlais d'étoiles dans le ciel, je me demande combien l'univers en est-il rempli. Je suis plus qu'intriguée par les mystère de l'univers, son histoire, ses secrets, la naissance des hommes et la naissance de la race vampire. Oui...

D'où viennent les vampires ? Quels sont ses origines ?

Quoi ? Ne me dites pas que vous ne vous êtes jamais posés la question ? Les humains ont, eux trouvées une stupide excuse, ils viennent de « Dieu » qui créa Adam et Eve. Je ne peux que rire à cette Arrogance de leur part, je suppose que pour nous, ces pitres humains nous associent à Satan ?! Comme, je l'ai dit on ne peut que rire à leur arrogance de se croire meilleur que quiconque, alors qu'ils sont, en réalité que du bétail à cultiver soigneusement. Cela, fait déjà un moment que je tourne en rond, faisant les cent pas, si je n'étais pas patiente, j'aurai déjà perdu mon sang froid... Si je puis parler de sang dans mon cas. J'ouvre la porte de mes quartiers pour demander à une des gardes, s'il avait bien fait transporter mon message à Caïus. Celui-ci me répond qu'il eut effectivement rapporté ma demande au Fondateur, mais qu'il n'eut pas de réponse en retour. Ce qui boucla m'a conversation avec le garde. Finalement, ce n'est peut-être pas une mauvaise idée de pousser un peu à bout mon bébé... Je plaisante bien sûr.

**Jane Volturi**

Déplorables créatures qu'étaient les humains. Alors que Jane et deux autres gardes rentraient de mission, ils étaient tombés sur une petite bande d'humains. Ou devrait-on dire, les humains leur étaient tombés dessus ? Quelle impertinence. Certes, pour arriver au château, il fallait passer par les ruelles de Volterra. Et, visiblement, ces jeunes étaient en vacances. Alors, s'étant saoulés comme le savait si bien le faire l'espèce humaine, en voyant trois personnes avec des capes se promener ilss'étaient décidés à aller voir ça de plus près. Alors, n'étais-ce pas là de la simple stupidité ? Il y avait en tout cinq jeunes. N'étant pas d'humeur, Jane ne s'était pas gênée à enlever sa capuche. Ce n'est pas comme si elle les laisserait s'en sortir après lui être littéralement rentré dedans. Il n'avait tenu bon que du fait qu'elle soit une vampire pour ne pas tomber avec l'abruti qui lui était tombé dessus.

Donc, en passant ce petit repas improvisé, les trois Volturi arrivèrent enfin au château. Ils se dirigèrent immédiatement vers la salle des trônes pour faire leur rapport. Si seulement la mission avait duré un peu plus longtemps. Jane savait qu’il n’y avait rien à faire, aucun prisonnier à exécuter. Aucune raison d’user de son don, de pouvoir ne pas penser. Et la simple idée de devoir simplement être présente dans la salle de trône ne lui plaisait pas non plus. Si elle demandait à Aro de la laisser rejoindre ses appartements, il ne lui dirait pas non. Déjà réjouit de son idée, Jane se dirigea à vitesse vampirique à la salle des trônes. Pour y trouver plein de monde, sauf son frère. Et si Alec n’était pas ici, il n’y avait aucun intérêt à demander congés. Étais-ce mal de se démoraliser de la sorte ? Sans doute. Prenant la parole, Jane explique aux trois vampires qu’ils s’étaient bel et bien occupés du vampire qui avait semé la zizanie en Allemagne en se nourrissant dans un hôpital. Bien sûr, elle s’était bien contenue de dire à Aro qu’ils avaient également tué des jeunes dans une des ruelles. On ne peut chasser dans Volterra. Mais, ce qu’Aro ignore ne peut pas lui faire de tort.

Jane ne mentait pas, elle se permettait simplement d’omettre certaines choses. Alors qu’elle s’installa à sa place habituelle, entre le trône d’Aro et de Caïus, un garde entre dans la salle. Il venait par le biais d’Athénodora, qui voudrait quitter sa prison. Quartiers, ou appartement. Heureusement, Jane savait tenir sa langue. Elle respectait les épouses des rois, mais non, elle n’acceptait pas le fait que celles-ci soient carrément des prisonnières. Malgré tout le respect qu’elle avait pour les rois et leurs épouses, si un seul être au monde devait essayer de contrôler sa vie d’une telle manière, il le regretterait. Caïus semblait hésiter et renvoya le garde. Après quelques minutes de réflexion, il demanda à Jane d’accompagner Athénodora. Et Jane failli lui sauter dessus pour l’embrasser. Sauvé de l’ennui. Sauvé des pensées. Sortant avec grâce de la salle des trônes, Jane fît le reste du chemin à vitesse vampiriques, sautant presque de joie dans les couloirs du château.

C’est en arrivant à la tour que Jane retrouva son calme et lissa brièvement de ses mains sa cape. Elle ne l’avait toujours pas enlevé, au cas où Athénodora voudrait sortir du château. Son pendentif pendait le long de son cou, par-dessus sa cape alors que son regard se posa sur les deux gardes posté à une porte. Vous voyez ? Si ça ce n’était pas une prison, qu’étais-ce alors ! La jeune fille leur lança un regard vidé d’émotions et d’intérêt, ce qui suffit à les rendre mal à l’aise. Appelez la comme étant sadique, mais elle adorait savoir l’effet qu’elle avait sur certains êtres. Bien qu’elle pouvait se souhaiter heureuse de faire partie de la garde royale. Être toute la journée devant une porte ? Jane serait du genre à tuer la personne qu’elle garde pour ne plus devoir l’être, justement. Par simple politesse, Jane toqua à la porte, attendant l’autorisation d’Athénodora pour l’ouvrir. Et dès que cette dernière lui dit d’entrer, Jane ouvra la porte. Une des choses qui rendait Athénodora spécial ? À part le fait qu’elle était mariée à Caïus et que personne ne savait comment elle faisait pour le supporter ? Et bien, c’était qu’en temps normal, elle n’était pas habillée formellement, Jane ne pouvant se retenir d’être un tintinet jalouse en voyant la reine Volturi avec un pantalon. Un pantalon ! Si seulement Jane pouvait se rappeler la dernière fois où elle en avait porté un. Bref, on s’éloigne du sujet. Jane offrit un sourire amical à Athénodora, qui le méritait vu qu’elle l’avait littéralement sauvé de la salle des trônes.

« Bonsoir, ma reine. Les Fondateurs m’ont envoyé pour vous escorter, où que vous le souhaitez. »

Le début de phrase aurait été amusant si seulement Jane ne le dirait pas parce qu’elle avait perdu un pari. Il y a très longtemps de cela, il ne lui serait jamais venu à l’esprit de s’adresser ainsi à Sulpicia ou Athénodora. Félix lui avait lancé un défi, si elle perdait elle devait s’adresser aux épouses comme étant des reines. C’est étrange comme elle n’avait aucun mal à dire qu’Aron, Marcus et Caïus étaient les ‘rois’ mais qu’elle avait toutes les difficultés du monde à dire que leurs épouses étaient ‘les reines’. Peut-être que Félix lui avait lancé ce défi pour l’aider, d’une certaine manière. Non pas qu’elle ne se soit pas vengée par après. Et le fait que la fin de sa phrase était plus au moins un mensonge n’apparut même pas sur son visage. On lui avait dit d’escorter Athénodora, jamais ne lui avait-on dit qu’il y avait des endroits où elle ne pouvait aller.

**Athenodora Volturi**

Le regard d'une femme enrager, peut plier à sa volonté à même le plus sombre des hommes...

Plongée dans mon lit avec une légère colère... Non, vert de rage était plus approprié pour me décrire sur l'instant. Je vais devoir passer une soirée avec moi-même, alors que j'ai tant à dire à ma meilleure amie. Il n'a même pas daigné répondre à mon message, moi sa femme, comment ose-t-il ? Eh bien soit... On verra si tout à l'heure, je vais daigner répondre à ses besoins de mâle reproducteur. Bien évidemment, à cause de ma colère, j'ai mis la chambre dans un état pitoyable. Bien qu'entendant le boucan, les gardes eurent la sage idée de ne pas me déranger dans ma frustration. Les fenêtres de ma chambre étaient, un tantinet trop étroites pour que j'y passe et puis casser le mur ne ferait qu'alarmer les gardes à l'entrer. Donc, je n'avais plus qu'à semer les gardes à l'entrer, ce que bien sûr je n'ai pas fait, non par crainte de mon mari... Mais, parce que je ne tenais pas à ce que les gardes reçoivent un châtiment par ma faute, bien qu'en réalité leur sort m'importe peu.

De nouveau dans mon lit, attendant que la solitude me tue, ou que l'ennui m'achève en premier. Le silence dans la pièce, plongée dans l'obscurité. La violence dans j'ai fait preuve, a brisé ceux qui me servaient d'éclairage. Dans mon lit, inerte, mon sentiment de colère, avait fait place à un sentiment de peine. Si mon corps pouvait me permettre de verser des larmes, en ce moment même j'en aurai versé une bonne quantité. Une des gardes frappa à la porte et me demanda si elle pouvait faire envoyer les domestiques, pour nettoyer et remettre dans l'ordre mes quartiers. Je répondis aux gardes d'un simple silence, néanmoins je l'entendis quitter les lieux sûrement pour aller chercher les domestiques en question. Après quelques minutes, le garde revint avec les domestiques qui se chargèrent seulement par politesse à mon égare, de ramasser des fragments tranchent de verres brisés, puis repartir aussitôt. Plusieurs minutes plus tard, la porte frappa à nouveau et la colère revinrent aussitôt.

« ENTRE ! »

Ai-je dit avec fureur... Ce n'est pas suffisant de me garder ici, il fallait qu'on dérange ma solitude tous les cinq minutes. Je veux désormais simplement être seule, au calme et ne plus avoir affaire à qui que ce soit en ce moment. Non, même ça, on ne me l'autorise pas. Je vais vraiment casser ce mur, si cela continue. Je ne suis pas une broutille à absolument garder dans une vitrine ou un coffre fort, je ne suis qu'une femme, bon oui d'accord, une reine pour d'autre et alors ? Bref, je me retourne pour voir qui est celui ou celle qui a encore eu l'audace de me déranger. Espérant, qu'il eut une excellente raison parce que, cela risquerait fortement de ne pas lui plaire, ce que je lui réserverai. Et après un bref moment à scruter l'inconnu, je m'aperçois qu'il s'agissait de la ravissante Jane, la protégée d'Aro. Je suis complètement perdue sur le coup, qu'est-ce que la plus redoutable des gardes royales, fait ici, dans ma chambre ? Caïus aurait-il pas assez confiance en sa femme, de ce fait il envoie Jane pour me clouer à mes quartiers ?

« Bonsoir, ma reine. Les Fondateurs m’ont envoyé pour vous escorter, où que vous le souhaitez. »

Silence totale dans la pièce, j'analyse chaque parcelle des mots qui venaient d'être énoncés par la demoiselle. Alors, comme ça mon mari m'a accordé une faveur, je n'ai pas l'air idiote avec la chambre en désordre, et Jane en face de moi l'air de rien. La colère vient subitement d'être remplacée par la joie, le bonheur, que sais-je encore... Néanmoins, un petit détail très important à régler, un point que je ne peux pas laisser passer. Je me redresse hors de mon lit à nouveau, pour faire face à mon interlocutrice. Je ne suis pas très grande du haut de mes 1,55m et donc pas très impressionnante pour mes fidèles, contrairement à Caïus. Cependant, mon regard fixait celui de Jane, avec une envie de meurtre et je peux vous assurer que même Caïus détourne son regarde à la simple vu de ce regard noir et froid. Les gens se demandent comment je fais pour supporter mon mari, mais la véritable question est... Comment Caïus fait pour me supporter moi ?

« Jane, c'est cela ? Tu devrais faire attention, aux mots qui sortent de ta bouche ! »

Mon mari aura dû user d'une force mentale et d'une volonté qui va bien haut-delà de ses limites, pour prendre la décision de me laisser m'émouvoir dans le château sans lui. Alors, me dire que les fondateurs l'ont envoyé m'escorter « où que je le souhaitais »... C'est ce foutre de moi ! Et je n'aime pas qu'on se joue de moi, me rabaisser ainsi, il fallait que je lui fasse payer. J'affiche alors, un sourire en coin sur mon visage plus que soupçonneux à l'idée qui me traversa l'esprit. Imaginer la situation suivante, mon mari découvre que j'ai quitté le château un moment... A votre avis, sur qui il va passer sa colère, sa femme chérie qui sait le calmer rien qu'avec un baiser, ou sur une petite menteuse à qui il a confié une tâche importante ? Oui en effet, je prends un malin plaisir à voir les autres souffrir... Est-ce, de ma faute ? Peut-être que oui, qui sait... Je regarde Jane cette fois-ci avec un visage amusé et je lui dis ceci d'une voix ironique...

« Tu sais, il serait vraiment dommage que malencontreusement nous soyons séparées une fois hors du château, pas vrai Jane ? »

**Jane Volturi**

Alors qu’Athénodora semblait analyser les paroles de Jane, cette dernière laissa vaguement son regard parcourir la chambre. Combien de temps Athénodora et Sulpicia passaient-elles dans de telles pièces ? Vous voyez, Jane considérait bien les épouse des reines. Mais n’étaient-elles pas traiter comme de vulgaires prisonnières ? Peut-être devrait-on employer un autre terme ici. Celle de femmes acceptant leur sort. Si c’était pour leur protection ou non. Rien n’y personne ne devrait tolérer cela. Après tout, elles devraient avoir au moins le droit de venir librement dans le reste du château. Il y a avait des Volturi partout, des gardes à beaucoup de portes. La salle des trônes était généralement remplie de gardes qui ne faisaient rien. Ou quand les gardes royales n’avaient rien à faire, pourquoi ne pas les désigner aux côtés des reines, pour qu’elles sachent sortir de cette satanée tour. Sûr, ils auraient encore moins de temps libre. Mais ce n’est pas le temps qui manque à un vampire, alors quelle importance.
Bien que la jeune vampire manque d’empathie, elle pouvait s’imaginer l’existence des deux reines. Une pure horreur, d’après elle. D’ailleurs, en vue de l’état où se trouvait la chambre, Athénodora devait avoir une mauvaise journée. Mais au point de saccager sa chambre ? Ah, regardez donc qui le dit. Mais c’est quand la reine se leva que Jane reposa son regard sur cette dernière. Elle n’était pas très grande, mais qu’importe. Athénodora et Jane avaient plus au moins la même grandeur, bien qu’aujourd’hui Jane porte des talons la faisant grandir de quelques malheureux centimètres. Car si la reine n’était pas très grande, il n’en ressort que aucun garde ne penserait une seule seconde à ne pas exécuter un de ses ordres. Sa taille n’avait aucune importance. Chez Jane, le fait qu’elle ait le physique d’une adolescente et qu’elle ne soit pas plus haute que trois pommes ne lui avait que porté préjudice. Mais les autres gardes avaient bien appris leur leçon depuis. Son don leur avait rappelé leur place. Non pas qu’à la fin cela ne soit lassant. Jane aimait bien rencontrer de la résistance de temps en temps.

C’est pour ça que quand la reine la fixa dans les yeux avec un regard meurtrier, Jane soutenu son regard. Par habitude, Jane avait le regard vide, un regard froid. Et le regard d’Athénodora ne lui faisait pas peur. Même si dans un sens ça devrait être le cas. Après tout, connaissant Caïus… Puis, qui sait ce que la reine irait lui dire. Non pas que Jane avait fait quelque chose de mal, n’est-ce pas ?

« Jane, c'est cela ? Tu devrais faire attention, aux mots qui sortent de ta bouche ! »

Jane plissa les yeux. Elle n’aimait pas qu’on lui parle comme si elle n’était qu’une vulgaire vampire de passage. D’ailleurs, elle n’aimait pas qu’on ne la respecte pas, tout simplement. Et pour elle, la phrase de la reine n’avait rien de bien respectueux. Mais elle ne pouvait user de son don sur cette dernière, alors elle se contenta d’attendre la suite. Et c’est quand la reine afficha un visage amusé que la jeune fille comprit.

« Tu sais, il serait vraiment dommage que malencontreusement nous soyons séparées une fois hors du château, pas vrai Jane ? »

Trouvait-elle cela drôle ? Voilà ce qu’on vous donne quand on montre son bon cœur. Alors que Jane afficha toujours une expression ne dévoilant aucune colère, aucune peur ou aucun amusement, elle failli user de son don sur la reine. Son regard la trahi, dévoilant son amusement. Elle n’aimait peut-être pas qu’on lui parle ainsi, mais comme dit précédemment, parfois elle voulait trouver quelqu’un qui ose lui dire ses quatre vérités. Ou qui ose simplement lui répondre. Alors, affichant à son tour un sourire au coin des lèvres, ce sourire qu’elle adressa si bien à ses victimes, la jeune fille se décida de répondre.

« Ma très chère reine, quand l’on m’a donné l’ordre de vous escorter, il me semble que quiconque ai oublié de préciser si vous aviez le droit de quitter le château ou non. J’en ai tiré mes propres conclusions, certes. Mais, croyez-moi, Si vous devriez malencontreusement essayer de me fuir, il serait passible que, -malencontreusement-, je sois obligé de vous arrêter. »

Une menace ? Non. Jane offrait la possibilité à Athénodora de voir quelque chose d’autre que ses quatre murs, si ça ne lui plaisait pas, tant pis. Jane n’avait peur de personne, ce qui était peut-être une mauvaise chose. Elle n’avait peur ni d’Aro, ni de Caïus et certainement pas de son épouse. Comment elle avait réussi à rester aussi respectueuse, elle n’en avait aucune idée.

« Bien sûr, je peux toujours retourner à la salle des trônes et annoncer aux Fondateurs que vous préfériez rester dans vos quartiers, si c’est là ce que vous souhaitez. »

Impertinence. Réellement, à force de jouer avec le feu on se brûle. Alec aurait-il été présent que la jeune fille ne se permettrait pas de prendre temps de liberté. Mais il n’était pas là pour la calmer, alors Athénodora devra faire avec. Elles allaient peut-être finir par s’entre tuer avant la fin de la nuit, mais aucune des deux n’avait l’air de vouloir descendre de son piédestal.

**Athenodora Volturi**

L'amour se doit avant tout passer par la souffrance... Retenez-le !

« Ma très chère reine, quand l’on m’a donné l’ordre de vous escorter, il me semble que quiconque ai oublié de préciser si vous aviez le droit de quitter le château ou non. J’en ai tiré mes propres conclusions, certes. Mais, croyez-moi, Si vous devriez malencontreusement essayer de me fuir, il serait passible que, -malencontreusement-, je sois obligé de vous arrêter. »

Ces derniers mots, quelle insolence, une arrogance et confiance en elle, quelque peu extravaguant... Elle ne montre aucune émotion dans ces derniers propos, mise à par le même sourire sadique que le mien en coin de bouche. Elle ne craint pas ma réaction, non, en réalité elle s'en fiche, donc en gros cette gamine... Me plaît ! Je suis bizarre je sais, je devrais être plus qu'en colère en temps normal... Mais, en réalité c'est la première fois quand me répond, sans craindre des représailles. Quoi vous croyez que j'apprécie le fait d'être traitée en Reine et rester enfermer ici, ben étrangement oui... Pourtant, ça ne devrait pas l'être. Cette fille est intéressante, plus que je ne pouvais l'imaginer de cette tour.

« Bien sûr, je peux toujours retourner à la salle des trônes et annoncer aux Fondateurs que vous préfériez rester dans vos quartiers, si c’est là ce que vous souhaitez. »

Cette fille n'a pas peur de me défier, je vous l'accorde... Cependant, n'est-il pas évident qu'elle ne me considère pas à ma juste valeur ? A ses yeux, je doute être sa reine, bien sûr c'est ce que je pense, après, je peux me tromper. J'ai mis ma cape pour me préparer à sortir de la pièce, silencieusement, la laissant penser que ses derniers mots avaient suffi pour me calmer et me faire fermer mon clapait de raine. La vérité était que j'allais l'emmener dans un endroit ou personne ne pourrait entendre de cris, ainsi je pourrais mettre les choses aux claires avec la nymphette décolorée et arrogante. Je suis sortie de la chambre sans mot à dire, me rendant au rez-de-chausser, puis au sous-sol à la suite. Ici, c'était sûrement les cachots où on y torturait des vampires qui ont mal tourné, l'atmosphère était assez sombre.

Il n'y a personne aux alentours mise à par moi et Jane, qui doit sûrement se questionner, du moins je suppose. Mais il me semble qu'elle ne peut pas vraiment dire quoi que ce soit, étant donné que je peux aller où je veux, d'après elle, non ? Si ? Eh ben, alors ? On s'en fout, non ? J'ouvre une des cellules et entre à l'intérieur, je scrute la pièce. Je suppose que celle-ci ne laisse pas le Son sortir de la pièce... Donc aucune chance qu'une garde ou un fondateur entende les cris de douleur d'une quelconque personne, impossible qu'ils entendent mes cris. Je me retourne ordonnant à Jane de fermer la porte de la cellule d'un simple geste et je lui dis...

« Vas-y ! Utilise ton Don sur moi, c'est un ordre ! Je sais que tu en as envie, alors fais-le ! »

**Jane Volturi**

Le silence n’était que très rarement un bon signe. Alors, sceptique, Jane ne se permettait pas de croire quoique ce soit. Elle ne comprenait pas d’abord pourquoi un tel silence régnait. Mais elle n’allait en aucun cas se poser des questions. Les choses étaient comme elles étaient. Et pourquoi donc chercher des ennuis là où il n’y en a pas.

Jane regarda la reine prendre sa cape et quitté la pièce. Elle n’était pas stupide. Elle devait avoir quelque chose en tête. Mon dieu, la voilà déjà en train d’imaginer des choses ! Si elle veut courir vers Caïus, qu’elle fasse. Et pourtant, ce n’est pas ce qu’elle fit. La jeune fille suivait la reine, restant au moins à cinq mètres d’elle pour ne pas l’étouffer. C’est ce que Jane détestait le plus, quand on demandait à des gardes de vous surveiller, ils vous collaient à la peau. Alors, elle laissa un peu d’espace à la reine. Celle-ci alla d’abord vers les rez-de-chaussée. Jane ne comprenait pas trop pourquoi, ni où la reine s’aventurait. Mais une nouvelle fois, elle ne se posa de questions. Certes, c’est quand Athénodora décida de prendre le chemin vers les sous-sols que la vampire s’arrêta pendant quelques secondes.

Mais qu’est-ce qu’elle avait perdu ici ? Reprenant son chemin, suivant la reine, cette fois-ci, Jane laissa libre cours à ses questions. Voulait-elle peut-être lui faire peur ? Non, Athénodora n’était sans doute pas de ce genre, on laisserait de telles stupidités à Félix. D’ailleurs, en parlant de Félix, espérons pour lui qu’elle ne le voit pas. D’un, parce que elle était énervé et qu’il avait le don de l’énerver encore plus. Et de deux.. Parce qu’il lui avait menti. Ne lui avait-il pas un jour dit quelque chose dans le genre, que les reines étaient sympathiques ou pas très sociales ? C’est sûr, quand elle le voit, elle va lui faire avaler ses mots. Athénodora était bizarre, voilà tout. On lui laisse le choix et la liberté de sortir de sa prison en verre, et madame se dirige vers les cachots ! Il faut le vouloir. À moins qu’elle voulait torturer quelqu’un ? Lançant un bref regard autour d’elle, Jane aperçu qu’il n’y avait personne. Ah, oui, sauf la reine et elle. Son regard se posa sur Athénodora, se demandant si la reine était réellement assez stupide pour croire qu’elle pourrait même avoir une chance de lui faire du mal ?

Et bien, non. Elle n’était pas stupide.

« Vas-y ! Utilise ton Don sur moi, c'est un ordre ! Je sais que tu en as envie, alors fais-le ! »

Heureusement que Jane sait rester posé. Car sinon, elle ressemblerait à un poisson. Elle serait la bouche grande ouverte et les yeux écarquillés, avec un air hébété. Mais il n’en était rien. La seule chose qui dévoila son choc fût son regard. Athénodora devait être folle ou totalement ignorante. Jane finit par ouvrir la bouche pour dire quelque chose mais la referma d’aussi tôt. Alors qu’elle avait été sceptique, elle ne savait plus quoi penser maintenant. Direz-vous, où est le problème. Mais on ne parlait pas de n’importe qui. User de son don sur une des épouses serait comme user de son don sur un des Fondateurs, non pas qu’elle n’avait pas déjà fait cela. Sous la demande d’Aro. Qui avait eu la patience de la convaincre, faut-il ajouter.

« Mais.. Ma reine, avez-vous bien idée du don que j’ai ? »

Nan, nan, juste au cas où elle se trompe de personne. Ou si elle est tombée sur la tête. Sur un vampire, ça ne change rien, mais le regard que Jane portait à Athénodora était digne de celui d’un humain qui découvrait l’existence des vampires. Ou voulait-elle que Jane use de son don sur elle pour aller ensuite le dire aux Fondateurs ? Et Aro voyant les pensées, pourrait voir que c’est vrai.

**Athenodora Volturi**

Une mère têtue, pour une fille au coeur perdu...

Apparemment, le temps n'était plus à l'arrogance, l'expression de la jeune fille changea radicalement, ses yeux la trahissaient. Mais j'en avais que faire, ce n'était pas vraiment à cette conclusion où je voulais en arriver. Le monde est d'une cruelle vérité, malgré toutes ces lois, ces justices, la loi du plus fort n'a pas disparu au contraire, elle n'en est que plus fortifiée. Que ce soit chez les hommes, où dans le monde vampirique et surtout dans le monde vampirique. Je dois donc prouver à Jane que je ne suis point la faible qu'en protège sans arrêt, je dois lui montrer ma vraie force. Ne croyez pas que je la déteste, je vous mentirais si je disais que c'était le cas. Tous les Volturis sont comme mes enfants et même si, miss Jane ne me montre pas le respect qui met dû, elle reste ma fille qu'elle veuille ou non... Je dois, alors lui montrer ce qu'une mère est capable d'endurer pour avoir l'amour et le respect de ses enfants.

« Mais.. Ma reine, avez-vous bien idée du don que j’ai ?

- Y aurait-il donc plusieurs Jane à Volterra ? Je sais très bien à quoi j'ai à faire ! »

Ai-je dit d'un air plus que saouler par la situation, il est trop tard pour me faire changer d'avis. Si Jane veut un jour me faire sortir de cette cellule, ce sera pas avant qu'elle mette fait subir le même supplice qu'aux condamnés de Volterra. Oui, peut-être me prenez-vous pour une cinglée sadique, qui veut simplement souffrir par le simple plaisir. Cependant, la vérité est tout autre, ce que je veux est bien plus important que le plaisir de subir la douleur. Voyons que le silence c'était installé et qui devenait d'une tension réellement insupportable, je soupirai aussi fort que le vent faisait grondait l'atmosphère. A la suite, mon visage avait changé d'expression, il n'était plus aussi l'air de rien que tout à l'heure. Non, cette fois, il affichait une émotion d'amour et de peine mélanger. Je m'approche de Jane et une fois en face d'elle, je lui attrape des deux mains délicatement et avec douceur son visage, ou plus précisément ses joues.

« Laisse-moi comprendre ta souffrance, Jane ! »

Je ne savais pas si elle allait comprendre ce message, dans tous les cas j'espérai qu'elle le comprenne. Je connais l'histoire de Jane et Alec, je sais qu'ils furent sauvés du bûcher et que mon beau-frère dû les transformer pour ne pas qu'ils périssent. Personne ne sais ce qu'avaient endurés les deux jumeaux, du moins les personnes encore vivantes et c'est là où je voulais en arriver. Le coeur de Jane n'a pas oublié sa douleur au moment où elle était sur le bûcher, son pouvoir en est la preuve. Aujourd'hui, ce qui pour d'autre est une simple torture est pour moi la souffrance qu'avait subi Jane avant sa transformation. Si je voulais un jour comprendre le coeur de Jane, je devais subir ce qu'elle avait subi à l'époque. Pourquoi ? Comme je l'ai dit auparavant... Si je veux gagner l'amour et le respect de mes enfants, je dois comprendre le coeur, même s'il en coûte de passer par le grand précipice.

« Fais-le ! Et vas-y de ta véritable force ! »

**Jane Volturi**

- Y aurait-il donc plusieurs Jane à Volterra ? Je sais très bien à quoi j'ai à faire ! »

Perdu dans toutes sortes de pensées, Jane restait là, sans rien faire. Son esprit allait une nouvelle fois trop vite pour elle. Toutes sortes d’idées, toutes sortes de questions et de possibilités. Oh, elle pouvait comprendre la curiosité de certain. Oui, quand un don était le sujet d’une conversation, qui n’en était pas curieux ? Bien sûr, on pouvait comprendre. Bien sûr, Jane pouvait comprendre Athénodora. Simple curiosité. Jane avait ainsi un jour demandé à Corin d’user de son don sur elle. Elle avait même testé le don de Démétri, bien qu’il s’agisse là plus d’un jeu du chat et de la souris. Jane avait même demandé à Collin d’user de son don sur elle. Mais il était rare qu’on lui retournait la demande. Ce qui était compréhensible, après tout. Et aussi curieuse Jane pouvait-elle être, quand un don faisait du mal elle ne demanda pas qu’on l’essaye sur elle. Non pas parce que elle avait peur, mais à cause de son caractère. Même si elle en aurait fait la demande, l’envie de se venger serait trop grande et elle le sait.

Jane opta alors pour le vide, vidé sa tête de toute question et de toute pensée. Elle se contenta de regarder la reine, lui suppliant presque du regard d’arrêter de dire des sottises. Beaucoup de choses pouvaient être dites, peut-être que la jeune fille ne voyait en Athénodora que l’épouse de Caïus. Mais de telles demandes étaient presque une torture pour elle. C’est comme quand Aro l’avait fait. Alors que Jane se dit qu’ils ne sont que ‘les autres Volturi’ à ses yeux, elle tient plus à eux qu’elle ne veut l’avouer. Certes, si-là était vraiment le souhait d’Athénodora, alors elle s’exécutera. La seule personne au monde sur qui elle n’userait jamais, jamais de son don était Alec. Les autres..

« Laisse-moi comprendre ta souffrance, Jane ! »

À force d’être perdu dans ses pensées, Jane en avait oublié d’observer la reine. Cette dernière était à présent près d’elle, trop près d’elle. Le fait qu’Athénodora affichait de l’amour et de la peine était choquant. Compréhensible, mais choquant. Cependant, Jane n’était pas du genre à s’adoucir quand on lui adressa de tels sentiments. À l’exception d’Alec. Non, en fait, c’était tout l’inverse. Elle détestait qu’on lui donne une telle expression, qu’on lui montre de la peine pour ce qui avait sans doute été son enfer en tant qu’humaine. La raison pour laquelle elle détestait les humains était la même. Elle ne voulait pas que l’on fasse comme si on comprenait sa peine, sa douleur ou sa haine. S’avez-vous ce qu’est le sentiment de sentir les flammes lécher votre corps ? De sentir votre chair brûler, de sentir la douleur immense qu’est la chaleur d’un feu ?

« Fais-le ! Et vas-y de ta véritable force ! »

Peut-être Athénodora n’aurait-elle pas dû faire allégeance à l’époque humaine de Jane. Il s’agissait là d’un terrain dangereux ou personne ne voudrait s’aventurer. Oh, oui, maintenant Jane pouvait concevoir que torturer quelqu’un d’autres était amusant, que ce qui lui était arrivé n’avait rien été en comparaison avec d’autres. Mais en attendant, dans ses jeunes années humaines elle avait ressenti de la peine, elle avait connu la peur de ressentir encore et encore de la douleur. Insoutenable douleur. Non pas seulement la sienne, mais aussi celle de son jumeau. Alors, se libérant de l’emprise d’Athénodora, Jane fit deux pas en arrière. Elle ne prendrait aucun plaisir à torturé Athénodora, aucun sourire n’éclairerait son visage. Elle se contenta d’imaginer qu’Athénodora aurait été sa mère, sa réelle mère. La chose qui les avait abandonnés en enfer, Alec et elle.

« Croyez-moi, ma reine, ça ne vous suffira pas à comprendre. »

Qu’étais-ce quelques secondes de tortures ? Rien. Mais si ça pouvait lui faire plaisir, aussi folle soit cette demande, alors ainsi soit-il. Alors que Jane fixa le mur derrière la reine, elle senti en elle toute cette haine qu’elle avait accumulé en tant qu’humaine. Elle ne torturerait pas Athénodora pendant plus d’une dizaine de secondes. Elle ne laisserait pas son pouvoir prendre le temps de devenir de plus en plus puissant, laissant sa victime sentir la douleur devenir plus forte. Elle laissa libre court à la plus grande vague de douleur qu’elle pouvait donner. Jane savait que les hurlements de la reine allaient se perdre dans les cachots. Jane espérait qu’elle pourrait arrêter à temps pour ne pas non plus s’attirer les foudres d’Athénodora. Dix petites secondes de tortures. Seulement dix.

« Pardonnez-moi, Athénodora. »

Toujours mieux que son mot habituel. Souffrance. Et c’est ainsi qu’elle fixa finalement l’épouse de Caïus, laissant libre court à son don de souffrance.

**Athenodora Volturi**

Vivre pour mourir, mourir pour vivre...

Assise au sol, dos collé contre le mur aussi froid que moi... Jane silencieuse en face de moi, je crois que de nombreuses minutes se sont écoulées depuis que la douleur a cessé de me frapper. Je n'ai toujours pas la force, de me lever, bien que, le malaise n'est duré que dix petites secondes. Je n'ai rien dit, depuis que mes cris ont cessé. J'ai simplement envie de verser des larmes, pas pour ma propre souffrance, mais pour celle de Jane et d'Alec. Jane m'a bien fait comprendre que ça ne suffirait pas à comprendre, cela veut dire que la douleur que, les jumeaux ont subi est bien plus grande, bien trop grande pour quiconque puisse à même imaginer. Néanmoins, ce que j'ai ressentis à ce moment, plus qu'une souffrance, c'est l'émotion de colère de Jane que j'ai senti me tirailler les entrailles. J'avais l'impression de brûler de l'intérieur, même en ce moment, j'ai à peine la volonté de bouger, ni même exprimer un mot...

« Je... J'ai... »

J'ai soif... Mes pupilles devaient sûrement être d'un noir néant, obscure dévorant la lumière. Je ne sais pas si c'est dû aux dix petites secondes de plaisir avec Jane, qui m'a autant affaibli, mais le résulta est là. Ma gorge était en feu, tout comme mes entrailles. J'ai l'impression d'être broyée en ce moment, est-ce donc cela qui effraie les Volturis ? Cette douleur ? Je regarde Jane en face de moi, ma main posée contre ma gorge en feu. Et moi ce que je voyais en face de moi, n'était en aucun cas une personne en qui, on devrait avoir peur. Non je vois là une enfant, arrogante par moment, mais une enfant qui garde en soit un mauvais, souvenir de son passé. Je veux savoir comment elle voit la femme devant elle, assise misérablement contre un mur essayant tant bien que de mal à récupérer ses forces... Je suis sûrement à ses yeux une folle qui voulait tenter le diable et qui a réussi à le trouver, ne dites pas le contraire.

« Co... Co... »

Bon sang, je n'ai même plus de voix, je voudrais lui dire... Comment pourrais-je être encore Reine, si je suis incapable de comprendre mes fidèles ? Je caresse ma gorge, je me sens sale et honteuse d'avoir forcé Jane à faire ceci, même je ne le regrette pas vraiment. Pour moi, je sais que j'ai compris une partie de la douleur de Jane. Mais, un homme savait déjà, bien avant moi ce que pouvait ressentir les deux jumeaux, ce n'est autre que Aro qui les sauva ce jour-là. Je regarde silencieusement la jeune Volturi en face de moi, sans mot à dire... De toutes les façons, que puis-je dire, ma voix est brisée par ma gorge en feu. C'est triste ce qui lui est arrivée et puis ce n'est pas tout, la façon dont elle m'avait regard avant d'user de son don sur moi... Elle semblait y voir une personne à travers moi, mais qui ? Est-ce une personne particulière qu'elle détestait ? Je ne suis que plus torturer par cette idée, ce dont je ne souhaite surtout pas parmi de perdre mon mari, c'est d'être détesté de mes semblables.

**Jane Volturi**

Devrait-elle se sentir coupable d’avoir ainsi torturé Athénodora ? Oui. Pourtant, elle ne ressentait rien. Bien que réticente à employer de son don sur la reine, elle n’allait pas se sentir mal après l’avoir fait. Avant de le faire, oui, mais pas après. Il était trop tard pour retourner dans le passé, même si ce n’est que dans les quelques dernières minutes.

« Je... J'ai... »

Le regard de la jeune vampire n’avait pas quitté un seul instant l’épouse de Caïus. Attendant peut-être un regard empli de peur, d’effroi à l’idée de ressentir une nouvelle fois la douleur. Pourtant, au-delà du regard, Jane pu voir de la tristesse. Ou peut-être même un tantinet de compréhension. La seule chose à ne pas ignorer, par contre, c’était la couleur qu’avaient pris les iris de la reine. Aussi noir qu’une nuit sans étoiles, aussi noir que la cape qu’elle portait.

« Co... Co... »

Ce qu’Athénodora voulait dire n’avait aucune importance pour le moment. Voyez-vous, le don de Jane à un effet différent sur les gens. Cela dépend sans doute en grande partie de la haine que Jane laissa traverser son esprit quand elle en faisait usage. Mais aussi de la personne en question. Athénodora ne risquait rien ici, c’est pour cela que Jane se permettrait de la laisser seule pour aller lui chercher un humain. En temps normal, elle n’en aurait rien eu à faire. Que sa victime, même si c’était un autre Volturi ou quelqu’un qui le lui avait demandé, ai soif ou non.

« Je reviens. »

Disparaissant alors de la cellule, Jane se dirigea à vitesse vampirique vers des cachots bien plus éloigné de l’endroit où la reine et elle se trouvaient. Parcourant un de ces cachot du regard, elle y aperçu un homme d’une trentaine d’année. Peut-être avait-il vu ses proches mourir, car il ne réagit même pas quand Jane s’approcha de lui et le jeta par-dessus son épaule. Et elle reparti d’aussi tôt vers la cellule où se trouvait Athénodora. Jane se rappelait le commentaire qu’Alec lui avait une fois fait. Comme il était drôle de la voir, du haut de ses 1,57m, porter un homme adulte comme si de rien n’était. La réponse de Jane ? Il lui semble qu’elle lui avait tiré la langue. Geste enfantin mais entre eux, quelle importance.

Arrivé près d’Athénodora, elle jeta littéralement l’homme devant la reine. Une nouvelle fois, rien de bien respectueux. Mais cette fois-ci, c’était pour le simple fait que.. Et bien, toucher un humain répugnait Jane. Pour se nourrir, il fallait bien, sinon, elle ne le ferait pas non plus. Un seul humain ne serait peut-être pas suffisant ? Ah, qu’importe ! La jeune fille se laissa aller vers le mur à l’opposé de celui ou la reine était. Elle s’adossa contre celui-ci, trouvant d’un seul coup un intérêt soudain au sol. Soupirant, elle finit par regarder une nouvelle fois la reine. Qu’elle garde ferait-elle si elle ne surveillait pas cette dernière ? Au vue où c’était elle qu’il l’avait mis dans un tel état, cette pensée était ridicule.

**Athenodora Volturi**

Faire souffrir est de loin plus aisé, que de montrer ses émotions...

« Je reviens. »

Ce fut les derniers mots de la Volturi, avant qu'elle ne disparaisse à travers la porte. J'essayais, bien entendu de me redresser pour sortir aussi, mais comme si mes nerfs étaient rompus, mon corps ne me répondait plus. Être seul dans ce cachot non éclairé et humide, était peut-être tout ce que je méritais au fond. Ou mes pensées me font un peu défauts en ce moment, je me vois perdre la raison. Sûrement dû à la faim, le simple fait de réfléchir n'arrange pas mon état... Oui, peut-être devrais-je juste fermer les yeux et attendre... Si Caïus me voyait dans cet état, il en deviendrait fout de rage et je vous avoue que je doute de pouvoir le calmer. Non, je crois que le mieux c'est de rester sagement ici, et de prier pour que personne à par Jane me trouve ici. Jane... Et dire qu'en début de soirée, je voulais à plusieurs reprises le lui faire avaler sa langue, voilà qu'elle est dans toutes mes pensées. Après un moment, j'entendis un coeur, battre. Un humain approchait dans ma direction, un humain ?

Jane revint vers moi avec un humain à l'épaule, elle me le balança d'assez près pour que je puisse m'agripper à la pauvre chose, qui allait me revitaliser juste un petit peu. Je ne me fais pas prier et ma victime semblait consentante, comme si elle-même attendait que j'en finisse au plus vite. Je n'avais jamais eu autant faim de ma longue existence, c'est bien la première fois que je me jette sur un humain avec fougue. Je fus surprise à la fin, de l'état dans laquelle j'avais mis cette créature. Je l'avais décapité sans me rendre compte, en rongeant sa chaire et ses os. Cela n'était pas gracieux de ma part je le conçois, mais je ne l'avais certes pas fait vraiment ceci exprès, il faut le dire. Dès que j'ai enfin de nouveau la force, de me relever loin d'être rassasiée, mes yeux se reposent à nouveau sur Jane. Je la fixe un bon moment dans le silence, mes lèvres, mes joues, mon menton tâchés par le sang de ma victime désormais en morceau.

« Allons-y ! »

Ai-je dis en sortant la première de la pièce, mon visage et peut-être mes vêtements étaient toujours tâchés de sang humain. Après quelque minute de marche, on pouvait voir qu'en réalité je ne faisais que tourner en rond et la raison est que je ne voulais pas remonter au rez-de-chausser tant que j'étais aussi sale. Et puis l'odeur du sang mélanger à la mienne, parviendrai aisément à la sensible odorat de Caïus, ce qui deviendrait un soucis pour moi. Je marche sans rien dire, sans rien faire, je ne cherchais même pas à me nettoyer. En réalité je suis plongée dans mes pensées, comprendre Jane... Comprendre Jane ! Voilà ce qui me traversait l'esprit, ce qui en quelque mot m'agace. Mais, voilà, je ne peux contrôler ma conscience et je suis obligée de songer à-elle. J'essaye encore d'imaginer sa souffrance, essayant de comprendre pourquoi la torture n'avait pas suffi à comprendre et soudain, je m'arrête et me retourne, en face d'elle.

« C'était de voir ton frère souffrir à tes côtés, ta plus grande souffrance... N'est-ce pas ? »

**Jane Volturi**

La soif d’Athénodora lui semblait si facile à comprendre. Tout comme avec Esmée, Jane montrait de la compréhension mais ne ressentait aucune culpabilité. Elle se rappelait très bien comment elle était partie chercher la Cullen. Elle l’avait bel et bien torturé pour que cette dernière n’ai ni l’énergie, ni l’envie de fuir. Bien qu’Aro lui ait dit de ne pas exagérer avec Esmée, cela n’avait en aucun cas retenu Jane. Pourquoi elle n’aimait pas cette Cullen ? Elle n’aimait aucun Cullen. Certains avaient simplement le truc pour agrandir cette haine. Isabella, car madame résistait aux dons des jumeaux et c’était inacceptable. Esmée.. Parce que elle était la mère de famille, ou se prenait tout pour.

Jane n’avait jamais connu de mère. Ha. Elle n’avait jamais vraiment connu l’amour qu’un parent donnerait à son enfant. C’était tout comme si son frère et elle étaient leur famille. Le père, la mère et le frère et la sœur. Le fait qu’ils étaient jumeaux n’avait en rien aidé le tout. L’homme que Jane avait ramené à la reine était dans un piteux état. C’était la une nature vampirique. Après tout, ils étaient presque aussi proches des monstres dans les histoires. C’est pour cela que les jeunes, avec leur culte de vampire, faisaient rire Jane. Croyaient-ils vraiment que leurs idées sur les vampires étaient réelles ? Qu’un vampire s’amuserait à faire copain-copain avec eux ? La plupart des vampires ne le feraient certainement pas, à l’exception des végétariens. Mais eux, s’ils ne pouvaient montrer leurs atouts en tant que tel, personne ne les croirait. Les végétariens avaient les yeux dorés. Ah, quelle idée. Il devrait même être interdit d’en avoir. C’était contre tout instinct, contre toute normalité.

La scène devant elle ne la dérangeait pas, ni le fait que la reine sois couverte de sang. Jane contrôlait sa soif, s’étant nourrie quelques heures plus tôt lui permettait d’ailleurs de ne même pas ressentir la moindre brûlure.

« Allons-y ! »

Une nouvelle fois, ne cherchons pas les ennuis là où il n’y en a pas. Même si Jane contrôlait sa soif, rester dans une pièce ou l’odeur du sang était plus que présente n’était pas une bonne idée. Alors, elle se mit à suivre Athénodora une nouvelle fois. Et bien que la reine tournait quelque peu en rond, Jane ne dit rien et se contenta de la suivre. Jusqu’à ce qu’Athénodora s’arrête brusquement et se tourne vers elle. Tiens, pourquoi Jane n’aimait-elle pas ça ?

« C'était de voir ton frère souffrir à tes côtés, ta plus grande souffrance... N'est-ce pas ? »

Allait-elle vraiment risquer sa peau à continuer sur ce sujet ? Vraisemblablement, oui. Jane ne cacha pas son agacement tant qu’à la persévérance de la reine. Mais elle ne dénierait pas non plus qu’au fond, elle était contente que quelqu’un d’autre qu’Alec ou Aro lui demande quelque chose à ce propos. Aro avait tout vu dans son esprit, et Alec.. Avait été là, pas besoin d’en parler.

« Oui. »

Aucune raison de ne pas l’avouer. Tout le monde savait que les jumeaux étaient comme le Yin et le Yang, jamais l’un sans l’autre. Tout le monde savait que si un jour, un seul des deux voulait quitter les Volturi, l’autre suivrait. Non pas que ça risquait d’arriver. Mais c’était bien là la preuve qu’ils étaient inséparables. Soupirant, Jane abandonna quelque peu, se permettant de poser une question à Athénodora.

« J’ai pu concevoir votre curiosité quant à mon don, ma reine. Mais pourquoi me poser une telle question ? Ma vie humaine est lointaine et totalement futile. Ainsi, il n’y a aucun intérêt à en parler. Vous avez la possibilité de sortir de votre tour, profitez-en. »

**Athenodora Volturi**

Le silence, signifie la fin...

Oui, avait-elle répondu. De voir son frère souffrir, je ne pouvais pas ressentir sa douleur, néanmoins je pouvais la comprendre. Je la regarde de nouveau sans mot à dire, que pouvais-je dire à sa réponse si bref. Que pouvais-je faire, la prendre dans mes bras, une chose que j'aurai très certainement fait si Jane était sensible à ce genre de choses. De plus tout ce qu'elle voulait, c'était juste de me surveiller par ordre de mon mari. Donc, je vais arrêter là pour aujourd'hui, avant que je la pousse à bout et qu'elle me tue avec son don. J'ai beau être plus âgée qu'elle, cette fille est de loin plus forte que moi et je pense qu'elle le sait. D'autant plus que je ne sais absolument pas me défendre seul, ce qui n'est pas vraiment de ma faute. Le visage de Jane montrait pleinement l'agacement ce qui confirma mes dires. Mes yeux ne regardent plus la jeune Volturi, comme la gamine qui m'a dérangée de ma solitude et m'a sorti un mensonge des nôtres première rencontre.

« J’ai pu concevoir votre curiosité quant à mon don, ma reine. Mais pourquoi me poser une telle question ? Ma vie humaine est lointaine et totalement futile. Ainsi, il n’y a aucun intérêt à en parler. Vous avez la possibilité de sortir de votre tour, profitez-en.

- Pour moi, il y a un grand intérêt à en parler... Pour moi, il y a un grand intérêt à comprendre le coeur de mes enfants en ces lieux, plus important que de sortir d'une tour. »

Je crois, que c'est la première fois depuis notre rencontre, que je lui parle avec un coeur maternel. Je crois que c'est la première fois, que j'emploie le mot « enfant » la désignant ainsi que les autres Volturis en face d'elle. Il est vrai qu'il était important de comprendre Jane, mais je devais aussi penser à elle. Après, je ne suis pas non plus dans la bonne marche à suivre, à cause de moi Jane est sûrement en train de ressasser son passé, qu'elle eut tant bien que de mal à effacer de sa mémoire. Je m'approche d'elle, avant de m'arrêter soudainement, à quoi bon lui montrer mon amour maternel pour elle, si elle ne l'apprécie pas. Je veux juste, qu'elle sache que, je suis là pour elle et qu'elle peut m'accorder sa confiance. Mais bon, je pense que le mieux, c'est qu'elle le comprenne seule, pas vrai ? Je vais me poser à nouveau contre un mur, je ne puis faire que cela pour l'instant, le temps que le sang sèche et que l'odeur s'atténue au moins un petit peu.

« Tu as d'autres questions à me poser ? »

Ai-je dis sans vraiment la regarder, les questions, elle devait sûrement en avoir à poser. Après ce que je lui ai dit, j'ai dû soulever des interrogations, bien que les interrogations j'ai dû les soulever au moment où je lui ai demandé d'user de son don sur ma chaire. Je retire ma cape, pour me débarrasser de la puanteur du mortel et je repose mon dos contre le mur. Je me demandais combien de temps avons-nous passé ici, dans les sous-sols ? Ce qui est plus important, je me demande ce que Jane pense de moi sur le moment, j'aimerais qu'elle s'exprime franchement comme elle la fait il y a quelques secondes. Je voudrais, qu'elle me dise mes quatre vérités, car pour avoir fait ressasser son terrible passé, je le mérite. Si elle pouvait oublier mon rang un moment, si elle pouvait m'insulter, ce serait plus supportable que le silence. Un silence étouffant l'atmosphère venant d'une personne, c'est comme, recevoir une lame en plein coeur, alors... Dis-moi quelques choses, Jane !

**Jane Volturi**

- Pour moi, il y a un grand intérêt à en parler... Pour moi, il y a un grand intérêt à comprendre le cœur de mes enfants en ces lieux, plus important que de sortir d'une tour. »

Savait-elle donc que certains gardes n’avaient simplement pas de cœur ? Car il fallait ne pas en avoir parfois. Ils détruisaient ceux qu’on leur ordonnait de détruire. Risquaient à chaque mission de peut-être se faire détruire par une bande détestant les Volturi. Même dans leur propre clan ils n’étaient pas à l’abri. Bien qu’il s’agisse là sans doute d’un détail que seuls les gardes connaissaient. Et Aro. Pour finir, avoir quelqu’un qui sait lire chacune de vos pensées était assez embêtant.

Pourtant, les paroles d’Athénodora lui faisaient un drôle d’effet. Elle se sentait en sécurité, non pas la sécurité qu’elle pouvait se permettre de ressentir vu son don ou son rang. Mais le même genre de sécurité qu’elle ressentait en présence de son jumeau. Et il s’agissait là d’une chose assez rare. Athénodora s’approcha, mais s’arrêta. Jane se contenta de la regarder sans laisser une seule émotion dévoiler ses pensées. Quand la reine reparti s’adosser à un mur, Jane fut presque déçue que cette dernière ne la prenne pas dans ses bras. Et c’est sur cette pensée que la jeune fille faille se coller une baffe. La voilà en train de rechercher un certain confort auprès d’une des reines Volturi, qu’elle n’avait rencontré qu’il y a quelques heures. Malgré les longues années qu’elle avait déjà passées en tant que Volturi, jamais la jeune fille n’avait réellement adressé la parole à Athénodora. Pourquoi ? Car les reines étaient mieux gardées que le président d’Amérique.

« Tu as d'autres questions à me poser ? »

En avait-elle ? Oui. Voulait-elle les poser ? Non.

« Il est étrange que vous vouliez comprendre le cœur de vos enfants, alors que nous ne vous voyons qu’une fois tous les six lustres. »

Jane, apprend à te taire, même si le pire n’a pas encore été dit. Mais c’était là la vérité. Non pas un reproche à Sulpicia ou Athénodora, plutôt aux Fondateurs. Ne fallait-il pas avoir un minimum de connaissances des noms et des situations des gardes pour même oser parler d’eux en tant que ses enfants ? Jane prenait peut-être ses hauts chevaux. Mais comme on l’avait déjà dit, comme elle le savait. Elle n’avait jamais connu un seul ‘adulte’ qui se préoccupe de son cas. Elle avait laissé Aro hors de cela, car il avait lis ces pensées et voilà tout. Jane ne pouvait sinon concevoir qu’on voulait connaître son passé, ou sa douleur. Venant d’un ‘adulte’, venant de quelqu’un d’autre que son frère, cela cachait certainement quelque chose. Et en même temps, la Volturi ne croyait pas que c’était là le but d’Athénodora.

Les poings de la jeune fille étaient à présent fermé, si son regard aurait pu tuer, -ce qui n’était pas impossible-, toute personne autour des deux Volturi serait déjà morte.

« Il est presque hilarant de savoir que vous voulez comprendre le cœur de vos enfants ! Si ça vous amuse, allez chez les autres gardes, ça ne les dérangerait peut-être pas, eux ! Je ne suis l’enfant de personne. Personne ne s’est jamais soucier de notre sort, ni à Alec, ni à moi. Nous avons été brûlé vif sur un bûcher, et vous parler de comprendre nos cœurs ? Je vais vous le dire, j’ai peut-être encore un cœur, mais il est hors de question que j’accepte que la première personne venue me fasse croire qu’elle tient à me comprendre. Vous me faites pensée à quelqu’un qui voudrait soudainement jouer la gentille mère de famille ! »

Gah ! Alec, où est Alec quand on a besoin de lui ? Il était le seul à pouvoir calmer Jane, le seul avec qui elle se laissait aller dans ce qui auraient pu être des sanglots. La preuve qu’elle était bipolaire et lunatique. Alors qu’elle avait été prise d’une certaine rage mais avait continué de parler sur un ton normal, la situation chavira tout à fait. Elle laissa ses bras entouré son corps, comme pour se protéger du monde. Et prononcé dans un soupir suivit un simple mensonge. Même elle ni croirait pas si on lui parlait sur le même ton, mais on peut toujours essayer de duper l’audience. Le fait qu’elle réagisse ainsi devant quelqu’un d’autre qu’Alec la m’était hors d’elle, mais pas dans le sens de la colère. Tous les problèmes qu’elle avait ses derniers temps lui remontaient à la tête, ajouté à cela son passé et elle serait prête à être en larmes, si elle le pouvait, ou à tuer les reste du monde, si on la laissait.

« Je n’ai pas besoin de votre pitié, je n’ai pas besoin d’avoir une mère. »

Elle voulait dire tant de choses en plus, mais s’en retrouva incapable. Elle aurait voulu lui dire qu’elle n’avait pas besoin qu’une femme plus âgé, ‘adulte’, tiennent à elle ou essaye de la comprendre. Cela se rapprochait trop près d’une mère qui voulait rassurer ses enfants. Elle devait se reprendre, Jane Volturi n’éclata pas dans un semblable de sanglots, certainement pas devant une des deux reines. Mais voilà, non seulement en était-elle incapable, mais en plus elle venait de jeter un coup de gueule à Athénodora. Ah, pour s’attirer les problèmes elle n’avait pas perdu la main.

**Athenodora Volturi**

La chose la plus précieuse à mes yeux...

« Il est étrange que vous vouliez comprendre le cœur de vos enfants, alors que nous ne vous voyons qu’une fois tous les six lustres. »

Peut-être était-ce justement pour cela que je tenais à comprendre le coeur de mes enfants, je connais tous les noms des gardes qui constituent les rangs des Volturis. Cependant, parmi ces noms pour certains, je n'ai pas de visage à leur attribuer. Je ne dis pas le contraire, mais le simple fait de connaître leur histoire et leur loyauté à leur clan me suffit à être pour les considérer à leur juste valeur. Je n'ai malheureusement jamais eu le bonheur de donner vie à un enfant et cela pendant, 1500 ans d'existence. En face des hommes je suis un monstre qui n'a que pour envie donner la mort et c'est la stricte vérité, mais ce monstre en question à des émotions des faiblesses. J'aurai beau expliquer à Jane, ce que j'ai dans le coeur qu'elle me rirait au nez, car pour elle un vampire, ne devrait pas penser de la sorte. Peut-être qu'elle a raison, pourquoi me fatiguerai-je à transmettre mon amour, l'amour que d'autre n'en sûrement jamais reçu à des vampire tel que les Volturi. J'ai envie de dire que si même mon mari est capable de sentiment, pourquoi pas d'autre ? Je me suis sûrement trompée, Jane n'a pas besoin de mon amour, elle ne désire pas cette amour et c'est ce qui me rend triste.

« Il est presque hilarant de savoir que vous voulez comprendre le cœur de vos enfants ! Si ça vous amuse, allez chez les autres gardes, ça ne les dérangerait peut-être pas, eux ! Je ne suis l’enfant de personne. Personne ne s’est jamais soucier de notre sort, ni à Alec, ni à moi. Nous avons été brûlé vif sur un bûcher, et vous parler de comprendre nos cœurs ? Je vais vous le dire, j’ai peut-être encore un cœur, mais il est hors de question que j’accepte que la première personne venue me fasse croire qu’elle tient à me comprendre. Vous me faites pensée à quelqu’un qui voudrait soudainement jouer la gentille mère de famille ! »

Je regarde Jane sans cacher mon étonnement, me serais-je trompée ? J'aurai beau essayer de cacher mon étonnement que c'est impossible. Je crois, j'ai blessé Jane bien plus que, je pouvais moi-même l'imaginer. Elle a dit qu'elle n'était l'enfant de personne, que personne ne s'était jamais souciée de leur sort en parlant d'Alec et d'elle... Jane et Alec n'ont donc, jamais connu leur parent ? Cela veut dire qu'ils n'eurent jamais le bonheur de connaître l'amour d'une mère et d'un père ? Je ne suis pas humaine, je suis une vampire... Pourtant, pourquoi je ressens une pression désagréable au niveau d'où est censé être le coeur ? Jane pense que je lui mens, Jane pense que je veux simplement lui faire croire une chose, la chose qui pour moi est plus qu'importante. Je regarde Jane sans rien dire toujours l'air choqué, d'un côté je suis tellement heureuse qu'elle vienne enfin à sortir de sa carapace et me montrer sa véritable personne. Et sur sa dernière phrase je me lève et cette fois je m'avance vers elle, sans m'arrêter.

Une fois face d'elle je la fixe, je voulais voir de mes propres yeux si cette fois ce qu'elle disait elle pensait réellement. Et dans ses yeux, je la vis elle, cette petite fille fragile cherchant ce qu'elle n'a jamais reçu et bien que s'était l'une des choses elle avait le plus besoin. Et ce dont elle a encore besoin en ce moment, je l'ai prise dans mes bras la serrant contre ma poitrine, comme si elle était la chose la plus précieuse à mes yeux.

« C'est faux, je ne te crois pas Jane... Tu as besoin d'une mère, tout comme j'ai besoin de l'amour d'un enfant ! Je n'essaye pas de te faire croire que j'essaye de te comprendre, car je t'ai déjà comprise. Si mon cœur battait, en ce moment il ne battrait que pour toi, ma chérie et je ne suis pas du genre à mentir à mes enfants... »

Je crois, que c'est le cas... Jane est devenue la chose la plus précieuse à mes yeux, en comptant Caïus... !

**Jane Volturi**

C’était un de ses moments où Jane aurait pu s’arracher les cheveux. Elle se sentait frustré, idiote, faible et pathétique. Montrer de la faiblesse était pathétique. Mais c’était de sa propre faute, la jeune fille le savait. Quand elle avait été humaine, elle n’avait jamais pleuré. Parfois, des larmes avaient coulés sur ses joues. Mais elle n’avait jamais pleuré au point d’avoir les yeux rouges et lourds. Au point de tremper la veste de son frère qui l’aurait pris dans ses bras, sans poser de questions. Non. Elle s’était tenue forte, toujours. Et dès qu’elle était devenue un vampire, elle s’était sentie puissante, incapable de ressentir de la douleur. Oh, qu’elle s’était trompé. Car avec les années, l’esprit doit s’occuper. Se rappeler de son passé en faisait partie.
Non, Jane n’aimait pas se rappeler de son passé. Voilà pourquoi même quand ils ‘n’avaient rien à faire, les jumeaux se trouvaient une occupation. Sinon, leur pensées divaguaient dans un passé lointain et douloureux. Alors, ils s’occupaient. Alec lui lisait un livre et elle l’écouta. Jane lui racontait avec joie comment elle avait tué quelqu’un, il l’écouta. Ils partaient se promener ensemble, parlant parfois de choses totalement stupides. Et quand ils ne se disaient rien, restant ensemble dans un silence confortable, ils pensaient à ce qu’ils feraient le jour suivant. S’il y avait un moment de faiblesse, il venait sans doute plus souvent de Jane. Ayant un caractère difficile, voire mauvais caractère, son frère était toujours là pour la calmer, la défendre. Alec était impassible. Il pouvait rester tellement calme parfois que ça énervait sa jumelle, ce qui ne résultait qu’à l’amuser. Jane était volatile. Tant de choses lui passaient par la tête parfois. Et elle ne se gênait nullement à laisser sa colère la contrôler. Si elle savait torturer quelqu’un par la suite, ça en restait là. Mais sinon, dès qu’elle se calmait et si elle se retrouvait en présence de son jumeau elle se senti presque mélancolique.

Mais aujourd’hui, c’était quelque chose d’autre. Le fait qu’Athénodora agissait de la sorte, qu’elle lui porte un intérêt, à elle, à son passé, à sa douleur. Qu’elle la comprenne. Peu de gens comprenaient que ce qui avait fait souffrir le plus les jumeaux n’était autre que leur autre moitié. Et c’était pour ça que certaines choses ne savaient être dites entre les jumeaux. Aujourd’hui, Jane évitait le touché d’Aro à cause du don de ce dernier. Aujourd’hui, Jane ressentait le manque quotidien de ne pas avoir Jayden près d’elle. Sa colère envers Aro pour les avoir séparé. Ajouté à cela le manque d’une figure maternel, qu’Athénodora voulait soudainement bien remplir, et c’était la goutte qui faisait déborder le vase. La Volturi n’avait pas l’envie ou le courage de comprendre l’expression choqué de la reine. Qu’elle pense seulement qu’elle soit faible, qu’elle le dise à quiconque et elle lui fera passer l’envie de remettre un seul pied hors de sa tour ! Toutes ses pensées disparaissaient dès qu’Athénodora la serra dans ses bras.

« C'est faux, je ne te crois pas Jane... Tu as besoin d'une mère, tout comme j'ai besoin de l'amour d'un enfant ! Je n'essaye pas de te faire croire que j'essaye de te comprendre, car je t'ai déjà comprise. Si mon cœur battait, en ce moment il ne battrait que pour toi, ma chérie et je ne suis pas du genre à mentir à mes enfants... »

Non, non, non et renon. Jane voulait se libérer des bras qui l’entouraient. Et aussi pitoyable que cela est, courir trouver son frère. Mais elle n’en avait la force. D’ailleurs, elle tremblait à cause de sanglots invisible. Oui, elle était devenue pathétique. Foutu saut d’humeur. Normalement, elle se reprendrait aussi vite que la mélancolie lui serait venu. Normalement. Alors qu’elle s’était d’abord figée quand Athénodora l’avait serré dans ses bras, Jane se laissa aller. Profitant du réconfort qu’Athénodora lui donna. Et inconsciemment, elle rendait l’entreinte que lui offrait Athénodora. Combien de temps les deux Volturi restaient-elles ainsi ? Sans doute que quelques minutes, mais ces quelques minutes semblaient être des heures pour Jane. Des minutes qu’elle avait besoin. Reprenant petite à petite ses esprits, elle se calma et arrêta de trembler, repoussant ses sanglots dans un coin lointain de sa tête. Mais la tristesse était toujours là.

« Et moi qui croyais être une bonne menteuse. »

Elle ne dit cela sans doute que pour d’étendre l’atmosphère. Elle avait voulu prononcé cette phrase sur un ton amusée. C’était tout sauf un ton amusé. Sa voix était à peine audible, le ton de sa voix se brisa d’ailleurs à plusieurs reprises, alors qu’elle n’avait prononcé que huit malheureux mots. Tout comme un humain qui aurait pleuré des heures et qui aurait mal à la gorge. C’était à peine maintenant que Jane se réalisa qu’elle serrait elle aussi Athénodora dans ses bras. Ou devrait-on plutôt dire qu’elle tenait la reine comme si sa vie en dépendait ? Alors, par un autre saut d’humeur, la jeune fille retrouva tous ses esprits et laisse ses bras retombé à ses côtés. Aurait-elle pu rougir, aurait-elle été aussi rouge qu’une tomate. Ce n’était pas dans ses habitudes de prendre les gens dans ses bras, ou d’être pris dans les bras d’ailleurs.

**Athenodora Volturi**

Maintenant, entends-tu la mélodie qu'émet ton coeur ?

Vous ne pouvez pas imaginer à quel point cela peut me faire du bien de sentir Jane dans mes bras, d'imaginer qu'il s'agisse de l'enfant que j'aurai moi-même mis au monde. La pression au niveau du coeur n'a fait que s'accroître, je me sens juste, tellement bien. Alors, imaginer mon bonheur quand Jane me rendit tendrement mon câlin. Et je ne pouvais le sentir d'après la force quel exercer pour m'enlacer, que c'est une chose qu'elle ne voulait absolument pas perdre, maintenant que ceci est à porter de mains. Au début, quand je l'ai prise dans mes bras, je la sentais se débattre, au début dû moins. Je ne voulais pas la lâcher, l'abandonner, car pour moi aussi, je venais de trouver la chose que j'ai toujours souhaité avoir, mais qui n'était autre qu'un rêve impossible. Donc, je ne pouvais la lâcher et même si elle utiliserait son don sur moi à nouveau, je m'agripperai encore à elle... Maintenant, vous savez que les vampires ne sont pas privés d'émotions au contraire.

J'enlace Jane, de façon à ce qu'elle comprenne sans que, j'ai à lui dire... « Je t'aime ma fille » tout comme j'aime, le reste de mes enfants, je vous connais tous, vos histoires et vos douleurs, alors comme ne pas vous considérer comme mes bébés après cela. Oui, vous ne me verrez pas enlacer tout le monde, Jane est l'exception... La grande exception qui confirme la règle et je sais que je dois aussi être une exception pour Jane. Et pourquoi ? Quand j'étais encore humaine et jeune, je souhaite avoir un enfant, plus précisément une fille qui me ressemblerait. Caïus apparue dans ma vie et me transforma, je fus consentante... Mais, quand il me révéla qu'un vampire ne pouvait avoir d'enfant, je fus à jamais, bouleversée. Voilà, pourquoi Jane ne serait à mes yeux pas comme les autres Volturi, car elle est l'enfant que j'ai toujours voulu avoir. Jane et moi sommes pareilles, on se ressemble niveau caractère, sans compter la taille.

« Et moi qui croyais être une bonne menteuse.

- Oh crois-moi, tu l'es chérie... ! »

Ai-je dit pour détendre l'atmosphère aussi, mais ma voix était aussi brisée que celle de Jane... Je ne me sens pas idiote là, je maudis mon état de non-morts, car verser des larmes peuvent être parfois si bon. Du moins c'est ce que mon esprit me donne l'impression, peut-être que je me trompe. Cela fait tellement longtemps, que je ne me souviens pas de l'effet que cela fait de pleurer un bon coup. Je me demande même si j'ai déjà pleuré de mon vivant, j'en doute fort connaissant mon caractère. C'est avec beaucoup de force et d'hésitation que je me décide, à desserrer mon étreinte sur Jane.

« Et si on y on allait, histoire de me changer... L'odeur de cet homme commence un tantinet à me piquer le nez ! »

Je me retourne délicatement et m'en vais ramasser ma cape et la remettre à la suite...

**Jane Volturi**

Il était bien de savoir que maintenant, Athénodora comptait parmi les quelques personne que Jane aimait tout particulièrement. Tout comme Jane recherchait une figure maternelle, Athénodora recherchait un enfant. Et après ce moment, ce câlin, Jane savait qu’elle pouvait faire confiance à la reine. C’était là sans doute le début d’un nouveau chapitre pour la Volturi. Pour finir, elle remercierait peut-être Félix. Oui, elle lui dirait merci, un sourire au coin des lèvres et partirait. Il la trouvera totalement bizarre, dira peut-être même à Alec qu’elle avait perdu la tête, mais c’était là le but. Elle fut quelque peu soulagée qu’Athénodora essayait-elle aussi de d’étendre l’atmosphère.

« Et si on y on allait, histoire de me changer... L'odeur de cet homme commence un tantinet à me piquer le nez ! »

Jane fut aussi heureuse que, malgré leur merveilleux câlin et moment digne d’un film à mouchoirs, il n’y avait pas de silence inconfortable entre elles. Ou qu’elles ne continuaient pas cette conversation. Bien que l’heure ait été aux confidences, tout dévoiler d’un seul coup n’avait pas ses charmes. Et puis, Jane en serait incapable. La prochaine fois d’ailleurs, elle posera elle-même des questions à Athénodora en rapport avec sa vie humaine. Si la reine connaissait son passé, alors pourquoi pas l’inverse ?
La première chose que Jane ferait en retournant vers ses quartiers était probablement trouver Alec. Cette discussion avec Athénodora avait été révélatrice. Elle ne pouvait ne rien dire à son jumeau. Il n’était pas dupe, elle ne voulait pas le laisser dans l’ignorance. Tant pis pour lui s’il n’aime pas Jayden, il va entendre Jane en parler et il aurait intérêt à écouter. Bien que, à voir si Jane finirait par faire ce qu’elle voulait faire. Elle se sentait bien d’humeur à donner un câlin à quelqu’un, de préférence Alec. Si elle devrait en donner un à Félix, là, elle lui ferait vraiment peur. Il semblerait que la reine lui ai passé l’envie de donner des câlins, mon dieu, c’est contagieux.

« Bonne idée. »

Quand on vous parle de sauts d’humeurs. Alors qu’elle venait d’être à moitié déprimée, elle était redevenue joyeuse. Aussi joyeuse que Jane pouvait l’être, cela va de soi. Mais en attendant, elle devait encore escorter Athénodora. La tâche lui semblait bien plus amusante.

**Athenodora Volturi**

Mère-fille, le lien qui nous unira à jamais...

Vous allez peut-être me prendre réellement pour une toquée, mais passer un moment dans les sous-sols, était l'un des meilleurs moments de ma non-vie... Beaucoup de révélation et bien entendu, j'en parlerai plus tard à Caïus de cette histoire. Je lui demanderais qu'il permette à Jane de passer me voir quand elle le désirera, pendant ses temps libres. A présent il fallait sortir d'ici, d'autant que cet endroit n'est pas vraiment approprier pour une personne de mon rang. Oui et c'est maintenant que tu le dis ? N'est-ce pas ce que vous pensez ? Avouez... Bref, après avoir enfilé la cape, l'odeur du sang était déjà moins présente et... Mais attend, pourquoi je chercherais à me justifier ? J'ai cas dire que j'avais une petite faim et que j'avais besoin de me revitaliser. Ne surtout pas dire que j'avais une grosse faim, ce qui éveillerait des soupçons... Moi et Sulpicia ne manquant pas vraiment de nourriture, alors si je dis que j'avais une grosse faim...

J'ai mis Jane dans une situation désavantageuse par ma faute, je devais immédiatement arranger cela. Remonter dans ma tour, me changer et retrouver Sulpicia comme prévu. Le touché d'Aro... Je connais mon beau-frère, même s'il voyait dans mon esprit et celui de Jane, que celle-ci m'a torturé, il verra qu'elle l'a fait sous mon ordre. Je sais que mon beau-frère considère aussi Jane comme sa fille, donc il ne va sûrement pas la condamner en disant à Caïus ce qui s'est passé. Mais au cas où, il serait préférable d'éviter son toucher. Nous remontons les escaliers pour le rez-de-chausser, une odeur qui ne m'était pas étrangère, vint me titiller mon odorat. Je suis certaine qu'il s'agissait de l'odeur de cette « charmante » invitée végétarienne, oui, cette invitée reconvertie au régime traditionnel par Aro. L'odeur est encore partout dans l'air, cela veut dire qu'elle vient tout juste de passer par ici, tout juste...

L'odeur semble se diriger vers la salle du trône, si elle se trouve bien dans la direction à laquelle je pense... Dans tous les cas, je reprends la route en direction de ma tour, que je l'apprécie cette tour... Moi et elle avant, partager beaucoup de choses, on est devenue de grandes amies. Après tout il n'y a qu'une amie pour accepter de vous revoir après avoir saccagé son domaine. Bon je commence à reperdre la raison, il vaudrait mieux qu'on se taise. D'ailleurs, moi et Jane sommes assez silencieuses depuis notre... Notre, comment dire en restant dans le langage Volturienne ? Hum... Notre moment riche en éducation... Et je vais aller me pendre maintenant, bien que la corde risque d'avoir du soucis. Ouais, j'ai un sens de l'humour, Caïus en un aussi, sadique certes, mais il en a un au moins. D'ailleurs, Jane aussi à un humour noir et ça, c'est plutôt facile à le deviner. Quand on arrive à mes quartiers, les gardes m'ouvrirent la porte sans leur avoir donné l'ordre.

« Jane entre aussi, veux-tu. »

Ai-je dit, pour ne pas qu'elle ne patiente à l'extérieur. Concernant ma chambre, par ma plus grande satisfaction, était redevenue neuve. Nous avions dû resté un sacré moment dans les sous-sols, pour que les domestiques eurent assez de temps pour la remettre en état. Après que les gardes refermèrent la porte derrière eux, je fonce directement et sans perdre de temps vers l'armoire. Je me déshabille pour me débarrasser des vêtements sales, jeans de couleur bleue nuit, haut noir, une nouvelle cape et sans oublier le pendentif Volturi. Je regarde Jane et je lui souris en lui sortant un paquet de vêtement... Robe, pantalon et haut de grande marque, tout y est.

« Qu'est-ce qui te ferait plaisir, choisi ! »

**Jane Volturi**

Alors que la reine renfila sa cape, Jane se demandait ce qu’elle allait bien dire, une fois qu’elle serait de retour dans la salle des trônes. Ce n’est pas comme si Aro allait lire ses pensées pour avoir été chez la reine. C’était là déjà la chose la plus rassurante de la soirée. Enfin, la jeune fille n’ayant tenu compte du temps qui était passé, il était peut-être déjà matin maintenant. Ah, les autres vampires avaient-ils aussi parfois l’envie de dormir ? De reconnaître le bonheur de se coucher et de fermé les yeux, se laissant emporter dans un autre monde. Celui du sommeil. Sans doute. Pourtant, en y repensant, Jane n’avait pas vraiment de quoi vouloir une telle chose. Humaine, elle n’avait jamais réellement rêvé de quoique ce soit. Peut-être était-elle trop réaliste pour ça, pas assez rêveuse. Elle ne se rappelait pas non plus la joie de se coucher dans un lit bien douillet. De sentir la chaleur de sa couette. Le confort de son oreiller. Ou quand le matin venait, de ne pas vouloir sortir de son lit, de vouloir se tourner et dormir encore un peu. Elle ne se rappelle qu’avoir connu des lits en bois, avec à peine un fin tissu qui lui servait de couverture. Elle ne se rappelle pas rêver, mais simplement le néant quand elle fermait les yeux.

Mais rien ne l’empêchait de se rappeler que le sommeil avait été son échappatoire. Tout comme maintenant, la torture lui permettait de ne pas trop penser. Après tout, chacun son truc hein. Une nouvelle fois, Jane suivait Athénodora comme une ombre. Il est vrai que quand les deux Volturi étaient au rez-de-chaussée et que l’odeur de la Cullen leur parvint, Jane ne pu s’empêcher de faire le rapprochement entre Athénodora et Esmée. Peut-être étais-ce pour cette bonne raison qu’Esmée avait eu tant le droit au don de Jane. Car Esmée était la ‘mère’ des Cullen. Celle qui considérait les autres comme des enfants. Envieuse, jalouse ou simplement en colère qu’une telle chose puisse exister, Jane avait torturé la végétarienne comme il se devait.

Arrivée à la tour, plus exactement aux appartements d’Athénodora, Jane s’arrêta. Elle comprenait que la reine devait se changer. Courir ainsi dans les couloirs avec son statut serait déplacé. Et elle remarqua aussi le regard que les deux gardes se partagèrent dès qu’Athénodora était rentré dans sa chambre. L’invitant soudainement à la rentrer, d’ailleurs.

« Jane entre aussi, veux-tu. »

Jane ne se le laissa pas demander deux fois. Elle jeta un bref regard aux gardes, un regard qui ne promettait rien de bon et ils semblaient le savoir. Tant mieux. Dès que la porte ce soit refermé par contre, elle se contenta de ne plus trop afficher une seule émotion, ne fusse qu’une légère pointe de curiosité quand Athénodora sortit un paquet de vêtements.

« Qu'est-ce qui te ferait plaisir, choisi ! »

La reine aurait-elle demandé à Jane d’user de son don sur elle une nouvelle fois, la réaction aurait été la même. Jane regarda Athénodora avec sceptisme. La voilà déjà en train de lui dire qu’elle pouvait choisir un vêtement ? Ce ne serait pas de refus, en même temps. Jane avait beau savoir elle aussi comment faire les magasins, elle ne portait que des couleurs sombres. Et par là, on parle de ses vêtements de gardes. Tout comme aujourd’hui, qui ne consistaient que d’une cape noir recouvrant une robe, elle aussi noire. La seule chose qui était bien ? Elle pouvait aller à un enterrement sans ce changé. Ha ha ha. Si seulement elle pouvait se rappeler du nom de l’idiot qui lui avait un jour dit ça. Ou l’avait-elle détruit ? Elle ne le savait plus.

Son regard se posa cependant sur le pantalon. Elle avait bien quelque part dans son armoire. Le problème ? Elle n’en avait pas mis depuis des lustres. Donc, ils étaient démodés, non ? Les Volturi avaient de l’argent assez, les humains n’avaient pas idée du nombre de sous qu’ils perdaient à la nourriture. Et chaque garde Volturi avait assez d’argent pour se permettre quoique ce soit. Alors, acheté des nouveaux vêtements tous les mois n’était pas choses impossible. Le truc, c’est qu’il fallait encore avoir le temps de le faire, chose raté pour Jane. Et puis, à quoi bon acheter des pantalons si on ne les mets jamais ? Demain, elle mettrait le pantalon qu’Athénodora lui donnait. Si elle pouvait le prendre, cela va s’en dire. Aro n’avait qu’à intérêt à ne pas l’envoyer en mission. Et puis, tout comme une gamine qui recevait sa première poupée, Jane laissa un petit cri de joie avant de prendre le pantalon et de le tenir devant elle, pour voir si il lui plaisait. Chose faite, elle fit un grand sourire à Athénodora.

« Je peux l’avoir ? »

Oui, bon, folle de joie, elle semblait avoir oublié les paroles précédentes de la reine. Chose à noter, les deux Volturi devraient une fois faire les magasins ensembles !

**Athenodora Volturi**

Ce qui te fais plaisir, me fait plaisir...

J'observe Jane silencieusement sur mon lit tandis, qu'elle a d'yeux que pour la chose qu'elle eut entre ses mains. Elle aime les pantalons au moins, enfin techniquement parlent, elle aime le pantalon qu'elle tient entre ses mains. Je l'observe elle, elle et son bonheur qui suffisent pour moi, à me rendre heureuse. Un vampire je suis, mais ai-je le bon comportement avec mon entourage ? Ne suis-je pas là, en train de créer une faiblesse à mes enfants ? Si je suis ici, enfermée dans cette tour, c'est justement parce que je suis la faiblesse de mon mari. C'est pourquoi, tandis que j'observe Jane, je me demande dans un moment d'égarement, s'il est bon de créer une faiblesse dans le coeur de mes enfants, dans le coeur principalement de Jane. Pourquoi ? Tout comme la réaction de mon mari, si je disparaissais enlever ou si je mourais... Jane pourra-t-elle le supporter ? Ah ! Peu importe, l'essentielle pour l'instant, est que tout va pour le mieux, pas vrai ?

« Je peux l’avoir ?

- Bien sûr ma chérie, prends ! Prends tout ce qui te plaît... »

Prends tout ce que tu veux, ça me fait plaisir... Cela me rend heureuse, d'avoir une fille et de la gâter de belle chose. J'ai envie de lui faire plaisir, car moi qui comprend son traumatisme, je peux aussi comprendre ce qui lui manque et ce dont elle a besoin... Dont, l'amour d'une mère en première liste... Jane est une fille et les filles aiment valoriser ce qu'elles portent, peu importe la marque, la valeur de mode... Jane n'y fait pas exception, je savais que les vêtements pour Jane à tout de même une importance, certes pas capitale, mais néanmoins importante... C'est comme le Shopping. Pendant que la petite Jane, s'amusait de son côté, je fus attirée de mon côté vers la fenêtre et pour cause... Les étoiles ! Les étoiles, quelles choses si magnifiques, des merveilles de l'existence, ce que j'aimerais voir ces merveilles hors de ces quatre murs... Mais... Ce n'est pas impossible, n'est-ce pas ? Je me retourne vers Jane toujours émerveiller sur son pantalon.

« Jane, j'ai envie de voir les étoiles de plus près, avant que le jour ne se lève ! Accompagne-moi hors du château, s'il te plait ! »

Sans attendre sa réponse je fonce dans l'armoire, j'en ressors un sac d'où j'y mets mes plus beaux soutiens-gorges et autres dessous, neuve et non utilisée. J'y rajoute aussi des robes de couleur assez sombre, mais qui mettent les formes en valeurs et je donne le tout à Jane, désormais ma fille chérie. Des vêtements que je n'ai jamais utilisés, à quoi bon que je les garde, je préfère les donner à Jane. Des vêtements que plus d'une rêverait d'avoir attention, ce n'est pas, des vêtements trouvés dans les boutiques du coin. Je fais signe à Jane que tout ceci est pour elle et qu'elle pouvait y mettre son pantalon aussi avec le reste des vêtements dans le sac. J'étais d'une humeur bienfaitrice en cette heure, ce qui me va plutôt bien. Je passe le sac à Jane toute fière, comme si je venais de fête le premier anniversaire de mon tout premier bébé et sans que j'y fasse attention, un baiser maternel venait de se poser sur l'une des joues de Jane... Mon baiser.

Je ne m'en étais pas rendue, compte sur le coup et je n'ai même pas fait attention à la réaction de Jane, à vrai dire j'étais moi-même perdue dans mon esprit... Dans le bon sens du terme. Une fois toutes les deux prêtent de nouveaux à partir, nous quittâmes la pièce. Je ne prêtais pas attention aux gardes à l'entrer et continua mon chemin... Descendre de la tour une nouvelle fois, je n'aurai jamais cru cela aussi amusant. Je me dirigeais vers la sortie, dieu merci d'avoir donné aux vampires une mémoire d'éléphant, car avec toutes ces années enfermé, j'ai eu peur d'oublier le recoin du château. Néanmoins, j'arrive à atteindre la sortie sans me faire repérer, enfin ça j'en suis moins sûr, j'ai enfilé ma capuche pour pas que les gardes de ces lieux-là, me reconnaissent après concernant l'odeur, c'est une autre histoire. Ils savent à quoi je ressemble et ils savent que je ne suis pas censée être ici, alors encore moins sortir du château, pas vrai ? Une fois loin du château, bien sûr toujours à Volterra, je me découvre et admire les étoiles.

« Regarde ça Jane, n'est-ce pas féerique ? »

Dis-je en désignant la multitude de merveilles dans ce ciel sans nuages et parsemer de flocons luminescentes. Je pouvais rester ainsi des heures à contempler, la nature sous toutes ses formes... C'est juste magnifique. Je me retourne soudainement vers un des bâtiments menant sur une ruelle sombre, l'odeur du sang humain est plus que présent sans compter l'approche de quelqu'un. Non, pas un, mes plusieurs... Des personnes n'ayant pas une odeur humaine et mon instinct ne me joua pas, des tours. Cinq vampires venaient de montrer le bout de leur nez, des vampires ne portant aucune cape, même pas le pendentif Volturi. A ce moment-là, j'aurai peut-être dû d'abord me confier à Jane avant de m'exprimer à la bande de vampire, cela nous aurait peut-être évité les problèmes. Oui et la question est... Mais quel genre de problèmes ? Ben voyons, non, cette question n'est pas appropriée... Non, la question est ; « Pourquoi sur le coup, moi, madame Athenodore Volturi épouse de Caïus Volturi aurait dû fermer son clapet ? »

« Hey, vous ! Bande de pauvres jeunes vampires, la chasse est proscrite à Volterra... Je suis Reine de ces terres et mon mari, qui n'est autre que Caïus Volturi entendra parler de vous ! »

Jane... Me pardonneras-tu un jour ? Pas à cause de ce que j'eus dit à ce moment-là, mais à cause du fait, de mettre stupidement laisser capturer, pendant que tu étais occupée à combattre les quelques vampires à tes pieds... Je sais, je n'ai pas l'air idiote avec mon sourire gêner en coin, qui veut dire "sauve-moi"... Quelle mère terrible je fais, shame on me !

**Jane Volturi**

- Bien sûr ma chérie, prends ! Prends tout ce qui te plaît... »

Elle ne s’habituerait jamais au surnom, mais n’en laissa rien paraitre. Elle considérait déjà Athénodora comme une seconde mère, mais ne se l’avouerait jamais. C’était là dans son caractère. Les deux seules choses qu’elle semblait réellement avouer c’était qu’elle était jalouse de l’attention qu’Aro pouvait porter à un vampire talentueux. Ou encore s’il s’agissait de quelque chose concernant son frère. Mais sinon, il était dans ses habitudes de ne pas montrer ce qu’elle pensait ou ressentait. Ou d’au moins faire une tentative. Là, malgré tout, c’était une partie d’elle qui n’avait sans doute qu’attendu que ça. Car il lui était impossible de ne pas être toute joyeuse à l’idée de recevoir un pantalon. Bref, son sadisme était peut-être accompagné d’une certaine folie. Folie enfantine. Imaginez là donc un nounours aux bras en torturant quelqu’un. Oula, elle divaguait, encore.

« Jane, j'ai envie de voir les étoiles de plus près, avant que le jour ne se lève ! Accompagne-moi hors du château, s'il te plait ! »

Sortit de ses pensées, Jane acquiesça. Après tout, elle devait escorter Athénodora, où qu’elle aille. Et ce n’était pas Jane qui empêcherait la reine de sortir un peu de sa tour ou de ce château. Mais ce fût alors qu’elle vu Athénodora, en train de jeté toute sortes de vêtements dans un sac. Se demandant d’abord ce qu’elle faisait, la Volturi se contenta de l’observer. Et quand la reine lui fit comprendre que tout était pour elle, Jane regarda le sac comme si on venait de lui dire qu’il était hanté. Comment étaient-elles passées d’une simple discussion à ceci ? Plaçant le pantalon dans le sac en question, Jane le fit plus.. Automatiquement. Elle n’y pensa pas vraiment. Mais c’est alors qu’elle se réveilla quelque peu de son état semi-choqué, quand la reine lui fit un baiser sur la joue. Maintenant, elle était choquée. Un câlin, d’accord. Mais Jane n’arrivait pas à suivre l’enthousiaste de la reine. Cette dernière ne semblait même pas avoir remarqué quoique ce soit. Non, elle n’avait simplement pas pensé en agissant. Si Jane n’avait pas été un vampire, son sac ce serait retrouvé par terre. Mais elle décida de faire comme Athénodora, ignoré la chose en étant enthousiaste. Chose plus facile à dire qu’à faire pour Jane. Elle déposa le sac sur une chaise et suivi la reine pour sortir du château. Elle avait déjà plusieurs fois remarqué la façon dont Athénodora regardait le ciel rempli d’étoiler. Ça devait être son échappatoire. Dans la tour après tout, il ne devait pas y avoir beaucoup à faire.

« Regarde ça Jane, n'est-ce pas féerique ? »

Jane leva la tête et regarda les cieux. Elle pouvait comprendre qu’on y voyait quelque chose de féerique.. Mais en même temps, elle ne ressentait rien ou ne pouvait s’imaginer d’avoir de telles pensées. D’ailleurs, elle ne pouvait que remarquer l’odeur du sang. Tout comme Athénodora, elle se tourna brusquement en posant son regard sur l’entrée d’une ruelle entre plusieurs bâtiments. Cinq vampires firent bientôt leur apparition. Aucun deux ne flancha d’un seul centimètre en voyant les deux vampires. En voyant les pendentifs des Volturi. Ce qui ne pouvait vouloir dire une seule chose ; ils savaient très bien à qui ils avaient à faire. L’idée ne plut pas à Jane. Surtout pas en sachant qu’elle était avec Athénodora. Mais, après tout, reine ou non elle était un vampire. Elle aurait bien l’instinct de survie, ou encore l’instinct de se défendre le temps que Jane fasse goûté de son don au cinq imbéciles. Alors que Jane allait dire quelque chose, la reine la devança.

« Hey, vous ! Bande de pauvres jeunes vampires, la chasse est proscrite à Volterra... Je suis Reine de ces terres et mon mari, qui n'est autre que Caïus Volturi entendra parler de vous ! »

Une chose était certaine ; c’était bien là la dernière chose à laquelle Jane s’était attendue. Les autres vampires aussi, d’ailleurs. En même temps qu’eux, Jane regarda Athénodora, bouche bée. D’accord, peut-être que la reine n’était pas aussi informé du reste du monde, mais à ce point. Se positionnant alors en position de combat, Jane usa de son don sur le premier vampire. Mais les autres leurs sautaient alors dessus. Protéger la reine, ainsi qu’elle-même. En voilà une chose amusante. Noté le sarcasme.
Alors qu’un de cinq vampires se retrouvait déjà terre grâce à son don, un autre vampire s’avança vers elle, tentant tant bien que mal à attraper son bras. D’un mouvement sec, Jane évita l’emprise de ce dernier et le fixa quelque seconde, avant de recevoir un violent coup aux côtes. C’est ce qui la plongea dans une colère noir. Elle n’avait pas l’habitude de se battre. Son don lui épargnait de telle chose, tout comme la présence d’autres gardes qui se chargeaient de ça pour elle. Néanmoins, elle savait se battre, comme tout garde Volturi. Laissant un sifflement lui passer entre les dents, elle évita un deuxième coup et donna un coup de pieds au vampire déjà à terre. Sa petite taille lui était fort utile maintenant. Elle évitait tous les coups qu’elle pouvait, ayant à un certain moment enfin la possibilité d’attraper la tête d’un des vampires et de le la lui arracher des épaules. Elle arriva à propulser un des vampires contre le mur d’un bâtiment, mur qui s’écroule d’aussi tôt. Un des deux vampires près d’elle eu droit à son don alors qu’elle démembrait le quatrième. C’est alors qu’elle su porter un regard à la reine qui était prisonnière d’un des vampires en question. Ignorant le sourire, qui se voulait sans doute innocent, de la reine, Jane usa de son don sur l’idiot tenant Athénodora tout en laissant un grondement sourd échapper de ses lèvres. Ça devrait être suffisant pour qu’il la lâche et qu’Athénodora partent très loin. Ou qu’elle lui en colle une, enfin. Jane aurait bien voulu torturé plus longtemps cet abruti, mais un des vampires à terre lui attrapa le pied et la fit tomber.

Encore trois à faire. C’était là sa seule pensée alors qu’elle entra dans une colère noire. Pourquoi ? Parce que après s’être occupé du vampire l’ayant fait tomber, un des deux autres vampires qui s’acharnaient sur elle lui fonça dedans, l’envoyant valser au moins dix mètres plus loin. Se relevant, elle esquiva à peine le nouveau-né lui fonçant dessus, laissant son bras rencontrer la tête de ce dernier et l’arracher d’un seul mouvement. Furieuse, elle ne pensa même plus à user de son don sur le prochain vampire l’attaquant. Il restait le vampire avec Athénodora et celui-ci, les autres étant déjà en morceaux. Alors, n’usant de son don ils en vinrent aux mains. En espérant que la reine s’en soit sortie, plus au moins indemne.

**Athenodora Volturi**

Athe & Nodora...

* A quoi joue-tu ? Essaye-tu de nous faire tuer avec tes bêtises ? *

Je regarde la scène, Jane usant de son Don sur le premier vampire qu'elle toise du regard. Pourquoi c'est vampire nous attaque-t-il ? Ils me doivent le respect, ont-ils peut-être peur des représailles de leurs actions ? Non, j'en doute, sinon pourquoi nous attaqueraient-ils, alors que je viens de leur dire que j'étais l'épouse Caïus, moi Athenodora ? Le château n'est même pas visible de là où nous sommes moi et Jane. Je songe à plein de choses à la fois, trop de choses à la fois... Que faire dans une telle situation, dois-je me battre aussi ou dois-je aller prévenir les gardes à l'entrer du château ? Mais si je fais cela, je laisserai Jane seule et il en est hors de question ! Un des vampire donne un sérieux coup de pied dans les côtes de Jane, ce qui me fit sortir immédiatement de mes pensées. Encore une fois je regarde autour de moi, comme pour chercher une idée brillante qui me traverserait l'esprit. Rien. Je ne sais pas me battre, vais-je servir à quelque chose ?

* Tu es minable, laisse donc cette fille et fuis... *

Un des vampire me surprend par derrière et me traîne avec lui, loin de Jane... Celui-ci me sert la gorge terriblement fort, il n'essaye pas de me kidnapper... Je sens ma gorge, me faire de plus en plus mal, pourtant je souris comme une idiote.

* Fais quelques choses idiote, il essaye de te décapiter... De nous décapiter ! *

Soudainement, la douleur s'arrête brusquement, le vampire se tord de douleur et moi je me laisse tomber au sol, sur mes genoux... Mes yeux sont clos, je ne fais plus aucun geste...

* Voilà, c'est ça laisse-moi faire, je suis plus compétente que toi pour ces choses. *

******************

Je suis née de ta colère Athenodora, je suis la chose que ton esprit et ta solitude ont créé. Tu mérites bien mieux que de vivre dans une tour, tu devrais me laisser faire... Je vais te libérer moi, car après tout, je suis toi !

******************

Je lève la tête, je regarde autour de moi, la fille fait face un dernier vampire. Je me relève en les fixant, le vampire à mes pieds, ne se tortille apparemment plus de douleur, celui-ci se relève et me fait face. Il a un problème ?

« Cette fois, il n'y a personne pour te... »

Dit-il avant que sa tête tombe au sol et roule sous la poussière...

« Ath est quelque peu absente en ce moment, veillez ne point laisse de message... »

Il ne m'a fallu qu'un geste vif de main pour lui tranche le cou, une force digne d'un vampire de 1500 ans... Qu'est-ce qu'Ath a du mal à comprendre en cela ? L'autre blonde se débarrasse du vampire, tandis que je me retourne vers la ruelle d'où, venaient les vampires. Sortir regarder les étoiles, tu me fais gerber Ath, faire un câlin, ainsi qu'un bisou c'est juste à en faire gerber des momies. Autrefois, tu étais libre et tu m'acceptais tel que je suis, tel que tu es... Enfermer dans cette tour, tu es devenue faible tu t'es débarrassée de ta vraie personnalité qui n'est autre que moi, me condamnant dans le noir et pourquoi ? Pour accepter d'être enfermer dans une tour sans broncher. Alors, tu sais quoi... Reste donc endormi ma très chère, moi, je vais prendre ta place un petit moment... Voyant que l'autre-là avait fini avec le dernier vampire, je lui lance d'un ton merdique, froid et sec...

« Hey, si t'as fini, on bouge ! »

Pourquoi serais-je sympathique avec elle, c'est l'autre faible d'Ath qui la considère comme sa fille... Je vais gerber avec les momies plus tard, que penserait Caïus de cela ? Idiote suicidaire... Je me retourne vers la ruelle et me dirige vers celle-ci, pour aller retrouver les corps des humains, que ces petites merdes en dû laisser derrière eux. Cinq vampires, hein ? Pourtant, une odeur, non, une puante odeur de nouveau né continue d'émouvoir dans l'air, cela tombe bien... J'ai besoin de m'amuser. Sourire en coin et je pars en direction de l'odeur de sang mélangé à celui des autres non mort... La fille m'escorte. Est-ce une solution, d'escorte un démon ?

PS:

**Jane Volturi**

Athénodora semblait s’être occupée du vampire la tenant, tant mieux. Jane avait également terrassé le dernier vampire, le réduisant en miette. Elle rassembla à vitesse vampirique les autres et les jeta sur un tas, sortant une boite d’allumette de sa poche, sous sa cape. Allumant une allumette, elle regarda un court instant la flamme. Le feu. C’était une source de chaleur, à son époque. Ou aussi la façon la plus amusante de voir mourir quelqu’un, sur un bucher. Pourtant, alors qu’elle devrait ne pas l’aimer, ce feu, elle l’appréciait à sa juste valeur. Destructeur et impardonnable. Certes.

Elle laissa l’allumette lui glisser des doigts pour tomber sur les restes des vampires. Aurait-elle été avec Félix ou Démétri, les aurait-elle ramenés au château. Pour leur faire passer l’envie de l’attaquer ainsi. Pour les détruire. Tout bonnement après quelques heures de succulente torture.

« Hey, si t'as fini, on bouge ! »

Athénodora la sortit de ses pensées, cependant, Jane regarda la reine comme si cette dernière venait de lui dire Jérusalem. Pardon ? Que venait-elle de lui dire ? Quelque chose dans son ton, quelque chose dans ses paroles dérangea la vampire. Sans dire un mot, Jane suivi Athénodora. Ne comprenant pas trop le changement de caractère.. D’attitude. De toute façon, qui avait-il à comprendre. Quand les Fondateurs allaient savoir qu’Athénodora avait failli y passer, Jane allait avoir dès leur nouvelles. Non pas qu’ils oseraient trop l’énerver ou lui mettre tout à dos. C’était ça, la chose pratique à faire partie de la garde royale. D’être la préférée d’Aro ou d’être avec son jumeau deux des plus dangereux vampires grâce à leur don. Mais Jane n’était pas dupe, alors elle se concentra sur la situation actuelle. Les problèmes savent attendre pour plus tard. L’odeur d’un nouveau-né, peut-être même de plusieurs était bien présente dans la ruelle, ainsi que l’odeur du sang. Comment avaient-ils osé chasser à Volterra. Comment cela se faisait-il qu’ils n’étaient tombés sur aucun autre Volturi précédemment ? Et qu’avait Athénodora ?

« Et vous êtes ? »

Ne lui demandez pas d'où sortait cette question. Jane avait presque 400 ans. Chez les humains, comme chez les vampires, elle avait vu des choses qu’on ne croirait possible. Il ne lui restait donc plus qu’une explication à la réaction d’Athénodora. Ce serait assez.. Étrange, venant de la reine. Mais une nouvelle fois, pas incompréhensible. Et puis, au pire, elle aurait l’air d’une vraie idiote. Au pire.

**Athenodora Volturi**

Nodora le démon de minuit...

Je me demande, s'ils sont nombreux, j'espère qu'ils sont nombreux. Je me demande, s'ils vont m'amuser, j'espère qu'ils vont m'amuser. Je me demande, s'ils sont forts, j'espère qu'ils sont forts, s'ils ne le sont pas, ils ne vont pas m'amuser et donc le nombre n'aura plus de valeur. Vous voyez ce que je veux dire... ? Non, vous êtes trop con... Je ne vois pas l'intérêt de vous en dire plus, surtout à des bandes cons, mais je vais faire l'effort quand même. Je veux, de la violence, je veux du combat et je veux souffrir, car j'aime ça contrairement à Ath. Je ne suis pas faite pour rester dans une tour à chier la vie pendant toute une existence. Moi je suis faite pour être sur le terrain, dans les arènes, les camps des Nazis. J'admire les Nazis, j'admire le fait qu'ils ont réduit toute une population, à leur merci, nous, puissantes créatures que nous sommes, nous devrions faire pareil. J'ai envie de me battre, mais si c'est pour rencontrer des faibles comme l'autre gigolo là... Je m'arrête à cette pensée...

« Et vous êtes ? »

Mes yeux ténébreux viens se poser sur ceux de la gamine, c'est à moi qu'elle s'est adressée à l'instant ? Qui d'autre sinon ? Nous sommes seules... Aurait-elle deviner que je n'étais pas celle avec qui elle a partagé ces moments pathétiques dignes d'un film... Non pardon, je veux dire ces moments pathétiques, dignes d'un téléfilm de merde sur la romance. J'ai envie d'envoyer chier le monde quand je vois ce qu'Ath fait, son attitude est inacceptable. Et puis la gamine est une des gardes royales, comme si elle avait le temps pour toutes ces sottises maternelles... Minute... La gamine, c'est vrai qu'elle fait partie de la garde royale ! Cela veut donc dire qu'elle est forte, pas vrai ? Assez forte pour m'amuser longtemps, pas vrai ? Un sourire illumine mon visage mon visage dans l'obscurité, laissant apparaître la blancheur de mes dents et le rouge écarlate de mes yeux. Je me retourne complètement face à la gamine et d'une voix qui déborde d'excitation, je dis.

« Hey gamine ! J'ai envie de jouer... Alors, alors ? Tu veux jouer avec maman... ? »

Je ris tellement fort dans mon esprit, j'ai envie de dire « Hey Ath regarde ce que je vais faire à notre sois-disant gamine décoloré ». Mon esprit, voir tout mon être tremble d'excitation, elle a faim, faim de combat. Je regarde la gamine, avec ce regard de prédateur et je laisse échapper un léger grognement, vous savez comme le font ces félins quand ils se préparent à se jeter sur le proie. Plus qu'une chose à dire, Fight !

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» Parfois l'isolement est une bonne solution pour réfléchir PV: Tanya

Escorter, est-ce une solution ?

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