Que vous dire sur mon histoire personnelle ? Alors pour commencer je suis née dans une famille d'origine Asiatique vivant au Japon. Mon père Gin Fang est né à Tokyo au Japon alors que ma mère Eiko Okawa est née à Séoul en Corée. Rien ne destinait à ce qu'ils se rencontre et rien ne destinait à ce que mon frère et moi vienne agrandir le peuple asiatique. Ils se sont rencontrés à une cérémonie entre noble. Par la suite est venu mon grand-frère Tatsuki A. Fang. Il est de deux ans mon ainé. Je suis donc arrivé après, je suis née à l'hôpital de Séoul le 11 janvier 1845. Mes parents m'ont nommé Ayumi Hanae Fang, deux prénoms qui me viennent de mes grands-mères maternelles.

Que vous dire de plus sur ma vie ? J'ai grandi entre les murs d'une grande maison que je surnomme continuellement prison. Pour moi c'était une prison, je ne pouvais pas explorer le monde au-delà des murs de la maison, tout comme mon frère. Sauf que lui, il faisait le mur et que moi je ne pouvais pas avec le garde du corps qui me suivait continuellement. Je pense même qu'ils ont mis des systèmes bizarres dans ma salle de bains pour me surveiller. Ahhhhhhhh, ignoble quand on y repense. Heureusement qu'ils sont tous mort aujourd'hui.

Vers l’âge de 18 ans, mon père homme haut placé dans ce pays, voulait me marier de force à un homme que je ne connaissais pas et qui avec le peu de chance que j’avais serait en âge d’être de mon père. Seulement mon frère ainé m’avait promis qu’il ne laisserait pas père faire cela et il a tenu promesse, je ne voulais pas savoir comment il s’était débrouillé et je ne tenais pas à le savoir. Mais je sais une chose, je suis très reconnaissante envers mon frère et je serais toujours là pour lui en cas de besoin. Arrivé à l’âge de 19 ans, j’ai décidé de m’affirmer et de dire à mon père ses quatre vérités, j’aurais pu y laisser ma peau le connaissant. Mais maintenant c’était finis, je quitterais cette demeure avec ou sans son accord. C’est tout naturellement que Tatsuki m’a suivi sans savoir où est-ce que je me rendais. Moi-même je n’avais aucune idée de ma destination finale. J’aimerais fortement parcourir le monde après tous je n’avais rien vu pendant 19 ans, il était temps d’y remédier.

J’avais enfin un sourire continuel à mes lèvres et l’impression d’exister. Avec mon frère, nous avions visité tous les pays qui se situaient à l’ouest de la Corée. Actuellement, j’avais 22 ans et dans quelques jours j’aurais 23 ans, nous étions en Italie, certes je ne comprends rien à leur langue, mais je la trouve belle à écouter. Heureusement que mon frère maîtrise un peu et qu’on puisse discuter en anglais sinon on serait dans une vraie galère. Mais le jour de mes 23 ans, on peut dire que ma vie a pris un véritable tournant. C’était la première fois que je le voyais, mais je le trouvais drôlement mignon et j’avais bien envi de tenter l’expérience avec lui. Seul petit problème il avait les yeux rouges, j’en avais parlé à mon frère et celui-ci m’a dit que c’était sans doute une maladie rare qui n’avait jamais atteint notre pays. Personnellement les yeux rouges de ce garçon ne me dérangeait pas trop, j’aimais bien sa personne, mais il avait la peau drôlement froide pour un être humain. C’est vrai lorsque je fais un câlin à mon frère celui-ci ressemble presque à une bouilloire.

Puis un beau jour, Fabian me proposa une chose vraiment étrange comme sortie d’un livre. Je m’en souviens encore comme si c’était hier. « Et si je t’offrais la vie éternelle que dirais-tu ? » Je ne sais pas trop pourquoi, mais le seul mot que j’ai sortis à ce moment fut oui. Une vie éternelle avec lui, je ne serais pas contre. Après tout, il n’y a plus rien qui ne me retient ici à part mon frère bien sûr. Alors c’est inconsciemment que j’avais rajouté. « Si tu l’offres aussi à mon frère. » Il m’a d’abord regardé d’un air réprobateur, mais il s’avait que je ne lâcherais pas ma condition alors il a finis par acquiescer. Plusieurs jours sont passés, j’avais discuté avec mon frère de ce que Fabian m’avait proposé, il avait d’abords cru que je devenais folle et il avait finis par hausser les épaules. Je n’ai pas cherché à revenir sur le sujet, puis au final j’ai cru que Fabian ne faisait que de me jouer un tour, c’est vrai comment il aurait pu ? Et pour couronner le tout, il avait disparu depuis trois jours. J’aurais dû écouter mon frère et on aurait dû partir de l’Italie au bout d’une semaine et ne pas rester plus d’un mois.

Qui aurait cru qu’au final, mon Fabian serait revenu ava nt de la fin de la semaine avec une femme, une femme avec des yeux rouges. Etaient-ils de la même famille ? Avaient-ils la même maladie ? Je n’avais jamais osé aborder ce sujet avec lui. Ce n’était pas une chose à faire. J’avais regardé la jeune femme et Fabian pendant un moment avant que celui que je trouvais vraiment magnifique ne finissent par me prendre à part pour me parler doucement. « C’est aujourd’hui que tu vas l’obtenir. Cela risque de te faire un peu mal, après tout le venin est dangereux. Mais n’est pas peur lorsque tu te réveilleras nous pourront rester ensemble pour toujours ». J’avais absorbé ces paroles et tout ce que j’ai fait c’est un hochement de tête. Pourquoi est-ce quand il me disait une chose, je n’avais pas peur, j’avais une grande confiance en moi et que ce qu’il me disait était forcément bien. Comme-ci il agissait sur moi une sorte de pression. Je n’ai jamais su vraiment, mais je me souviens juste de son mouvement de tête, de cette fille nommé Lucrézia qui c’était rapproché de moi rapidement, peut-être un peu trop, de sa petite présentation et du mot vampire sorti de sa bouche. Ensuite ses crocs planté dans mon bras, je suis sûr qu’elle les aurait plantés dans mon cou sans problème mais Fabian avait dû être contre. Pour le reste c’est le noir complet, je ne me souviens de rien, sauf qu’à mon réveil j’avais des yeux rouges comme Fabian et Lucrézia. J’avais aussi appris de la bouche de Fabian que Lucrézia avait bien voulu transformer mon frère aussi. Et pour cela je lui étais reconnaissante. Grâce à elle et Fabian, je pourrais enfin avoir une nouvelle vie beaucoup plus épanouissante que celle d’avant. Je suis morte le 24 janvier 1867, mais je suis aussi née le 24 janvier 1867.

Lucrézia n’est pas restée bien longtemps avec nous, mais elle venait de temps en temps voir ce que l’on devenait. Mais une question existentielle revenait sans arrêt dans ma tête ? Devait-on tuer pour boire du sang ? Mais la soif était tellement incontrôlable que je vidais toutes mes victimes jusqu’à la dernière goutte. Avec le temps, j’ai appris à me contrôler un peu et découvrir que j’avais comme Fabian le mentionnait un don. Je ne savais pas encore comment il fonctionnait, mais Tatsuki avait dit qu’il serait là pour m’épauler dans cette épreuve tout comme Fabian.

Une bonne cinquantaine d’année se sont écoulées et maintenant j’arrive à maitriser mon don comme s’il avait toujours fait partie de moi. Je peux persuader les personnes humaines ou vampires de faire une chose. Bon pour en faire usage, je dois bien sûr être en très bon état physique et me concentrer sur la personne, celui-ci agit par la pensée. Je n’arrive pas encore à le déployer sur plusieurs personnes où je n’en ai simplement pas envie. Cependant mon don ne fonctionne pas sur les vampires ayant un don mental. En ce qui concerne mon régime alimentaire, j’ai finis par boire du sang animal et du sang humain, ce n’est pas courant de se nourrir des deux. Mais c’est mon choix et mes deux compagnons le respectent. Pour le sang humain, il m’arrive de faire appel à mon don pour persuader ces humains que ce n’est qu’une petite prise de sang inoffensif et j’ai aussi pris l’habitude de ne plus les vider de leur sang. Sauf pour les méchants humains bien sûr. Je reste avant tout un prédateur.

Histoire terminé il me semble.