Montre-moi comment tu fais pour mentir, tu t’améliores tout le temps. Montre-moi ta vision du monde, qu’est-ce donc que cette civilisation prête à croire tout ce qu’on lui dit ? Tu m’aides à m’échapper de mon passé, un court et bref instant juste le temps de pouvoir savourer la vie mais qui es-tu ? Il y a quelque chose d’étrange dans cette amitié qui m’échappe.


L’air était humide, les rayons du soleil ne savaient pas percer l’épaisse couche de nuages qui s’étaient installée au dessus de nos têtes, à travers les dernières branches que je traversais pour rejoindre ce petit point clair de verdure, le monde préférait rester en ville mais j’avais bien envie de découvrir le reste des alentours, seule ou accompagnée, il fallait que je vois ce qui entourait ma nouvelle vie, que je vois ce qui se passait autour de moi en ce moment. Les gens de la ville étaient discrets, normale, ils n’allaient tout de même pas adresser la parole à la petite nouvelle ! L’humanité, stupide et parfois cruelle, j’en ai fait l’expérience et quelque fois je me dis que rejoindre mon père serait la meilleure des solutions, pour moi et ma famille rongée par le remord de m’avoir caché certaines choses, ce qui ne m’étonnerait pas serait qu’encore d’autres choses m’auraient été cachées. Briser tout contact avec ma famille fut la meilleure chose que j’ai faite et m’installer ici fut encore mieux.

Ma ballade dans ces bois me faisait le plus grand bien, la verdure était abondante et en s’éloignant des sentiers cette même nature présentait une beauté encore plus merveilleuse. J’étais simplement vêtue, des converses noires, un jeans et une veste kaki ouverte sur un tee-shirt blanc. Mes cheveux lâchés dans mon dos je continuais ma découverte des environs. La petite clairière était simplement magnifique, les couleurs me donnait mal de tête tellement c’était éclairé malgré le ciel gris et l’humidité qui se trouvait dans l’air, cet endroit m’inspirait une note de magie. Je m’assis un instant, me demandant si je ne m’étais pas perdue à forcer de couper à travers bois, oh et puis tant pis, le moment n’était pas vraiment choisi pour penser à cela. Je m’allongeais dans l’herbe humide, laissant mes boucles dorées ramasser les gouttes d’eau qui résidaient sur les brins d’herbe, je m’en trouvais mouillée mais je m’en moquais bien, l’endroit était magnifique. Après un moment, je finis tout de même par me relever, assise dans cet endroit qui semblait irréel, vraiment superbe.
On y entendait seulement le chant des quelques oiseaux qui chantaient dans la forêt, le bruissement des feuilles bercées par une petite brise et le craquement de l’écorce sur laquelle on marche …

Les oiseaux s’arrêtèrent de chanter et je vis un de leur petit groupe s’élever dans le ciel, ils étaient au nombre de cinq mais ils avaient l’air paniqués. Je fronçais les sourcils et m’attendait à voir quelqu’un, toujours assise au milieu de la clairière et tant pis si je me montrais stupide à être complètement mouillée par l’herbe humide. Assise en tailleur je regardais toujours autour de moi, attendant la venue de quelqu’un ou d’un animal peut être.

Cela faisait a peu près une heure que je me contemplais dans le miroir de ma chambre à fixer mes pupilles. Elles étaient d'une couleur noire très profonde. Je mourrais de faim et je ne pouvais me nourrir à Forks car Waren nous l'avait interdit en prétextant ne pas vouloir se frotter au loups et Cullen pour le moment. Ce qui était stupide vu que les Volturi nous serait venue en aide sans hésiter et nous aurions gagner sans la moindre difficulté. Puis une idée fit irruption dans mes pensées. Si je buvais le sang d'un sans abri, personne ne pourrait remarquer qu'il a disparut ? Ou encore des randonneur qui aurait pus se perdre en foret et se faire malheureusement attaqué par une mystérieuse bête sauvage ? Un sourire satisfait s'étala sur mon visage et je me leva pour me diriger vers la porte d'entré. Ma gorge me brûlait énormément ce qui me fit serrer les dents. Je tomba sur Joshua qui se doutait de ce que j'allais faire mais me demanda comme même ola raison de ma sortie. Je lui répliqua que j'avais envie de faire les magasins. Ce qui est faux, car je l'ai fait toujours avec sa soeur, Rosaleen, qui est aussi ma meilleure amie voir même ma soeur. Mais il ne dit rien et me laissa passer. Je pense être la meilleure menteuse de se monde. J'ai tellement d'année d’expérience...

J'étais donc à l’extérieur et regarda le ciel en me demandant si j'allais attaquer en ville ou en foret ? Les nuages cachais le soleil, mais on pouvait apercevoir quelques reflet vers le centre ville. Tans pis, j'irais las-bas à la nuit tombé ! Je commença donc à courir en vitesse vampirique en direction de la clairière en espérant qu'il y ai des randonneurs, si possible en groupe car j'ai vraiment les crocs ! En arrivant enfin à destination, une odeur humaine me parvînt au narine et ma gorge me brûla un peu plus. Mais cette odeur me disait quelque chose... Je la connaissais bien. Voir trop bien. La seule humaine que j’appréciais était la seule qui se trouvait dans cette clairière ! C'est d'ailleurs la seule humaine que j'aime bien. Je la trouve fascinante, son côté obscur m'amuse beaucoup . Je remit mes cheveux en place et cessa de respirer, si je ne lui sautais pas dessus se serait vraiment un exploit ! M'approchant d'elle doucement, j'entendais son rythme cardiaque et une seule chose m’obsédais, son sang ! Je me ressaisi et arriva derrière elle.

- Nina ? Mais que fais-tu ici ?