30 lignes minimum Au travers de l'immense douleur que j'éprouvais à la suite de cette morsure, je retraçais toute ma vie. Une vie d'échecs lamentables qui c'était terminée plaquait contre un arbre alors que mon innocence me quittait au bon vouloir d'un monstre.
Je revoyais toute ma vie défiler devant mes yeux. Ma naissance, ce vingt et un janvier quatre-vingt dix-sept. Je ne savais même pas que j'avais encore ce souvenir. Ma mère couchée sur un lit d’hôpital, moi contre elle ou alors dans le berceau juste à côté. Il manqué une présence. Celle d'une figure masculine. Mais comme je le saurais plus tard, cet homme ne voulait pas de moi. Il voulait continuer à vivre sa vie de parfait gentleman. Et pour ça pas pas besoin d'un enfant. Alors bien sur quand ma mère lui avait annoncé qu'il allait avoir un enfant, il s'en était allé.
Je revoyais aussi mes premiers pas. Ma mère se débrouillant avec ses propres moyens pour m'offrir toujours ce que je souhaitais. Mais ce que je ne savais pas, ou que je ne comprenais pas à l'époque, c'était que pour m'obtenir tout cela, ma mère devait s'endetter. Et bien entendue avec ses faibles revenues, elle avait beaucoup de mal à rembourser. Alors en secret elle devait se vendre.
Mais ça ne dura qu'un temps. Disons que bientôt elle n'attira plus grand monde. Alors elle commença à me faire faire la même chose pour rembourser. Elle me présentait ses créanciers comme des amis cools qui avaient besoin d'un coup de main pour telle ou telle tâche. Alors moi jeune naïf j'aidais ces personnes. Je portais, du haut de mes six ans des colis d'un points A à un points B. J'en reprenais un autre pour le point C et rentrais chez moi.
C'est aussi à cette époque que je me découvrais une véritable passion pour la danse. Et surtout les danses de rues comme le Hip-hop ou la breakdance. Et d'après ceux qui m'entrainaient, car maman m'avait trouvé un cours, j'étais un véritable génie. Dans le bar de ma mère, je faisais des petits spectacles en échange de partie de billard. Un jeu pour lequel je commençais à être très brillant à l'âge de onze ans. C'est en même temps que je rentrais dans les "grandes" classes que les gens commencèrent à se moquer de moi. Mes occupations étranges et surtout la danse leur faisait dire que j'étais gay. Moqueries sur moqueries, je me refermais sur moi même, me faisant de plus en plus discret et distant avec les autres.
Les seuls moments ou je lâchais tous ce que j'avais en moi c'était dans l'arène ou je dansais. J'en étais le roi incontesté. Le plus puissant et brillant danseur. Chaque soir je gagnais et rapportais de l'argent à maman. Mais malgré cela ça ne suffisait toujours pas. Les dépenses étaient toujours plus grandes que les revenues.
De part mes activités sportives, je développais mon corps. Il était fin, sec et musclé. J'avais un beau visage. Des cheveux toujours soigneusement coiffés en bataille, des yeux amandes d'un bleu resplendissant. Bref autant dire que si certaines rumeurs n'avaient pas courues sur mon compte, j'aurais eu des filles a mes pieds. Mais c'est à cause de ce physique que j'allais me précipiter dans la gueule du loup. Ou que du moins le loup allait s'en prendre à moi le pauvre agneau sans défense.
Un soir peu après mes quinze ans, ma mère me présenta à un monsieur étrange. Mais cet homme semblait gentil et autant dire persuasif. Ma mère me dit que je devais lui rendre service comme d'habitude avec les autres. L'homme me transmit un colis. Je devais le porter à l’entrepôt sur le quai. Je m'y rendais donc mais à ma grande surprise, j'y trouvais la même personne. Mais ce coup-ci il y avait comme une aura froide autour de lui. Il me demanda d'approcher mais je posais le colis et m'enfuyais. Je ne savais pourquoi mais je sentais qu'il fallait que je le fasse.
Cependant alors que je tournais au coin je me retrouvais face à lui. Puis plus rien. Le trou noir. Quand je me réveillais je l'entendait rire. Je sentais le froid, l'humidité sur mes vêtements. J'ouvrais les yeux et me retrouvais entouré d'arbres. L'homme me souleva d'une main et me plaqua contre l'arbre le plus proche. Le reste, j'aurais préféré l'oublier lors de ma transformation.
Je croyais mourir après cette morsure horriblement douloureuse. Je sentais mon corps se plier de spasmes alors que la vie me quittait. Puis ce fût le trou noir. Quand je me réveillais, j'étais seul avec pour seul vêtement un chemise déchiré et un caleçon. Une soif immense me tenant la gorge.
Flavien ♣ Age : Secret ♣ Sexe : M ♣ Comment as tu connu le forum ? En surfant sur le net ♣ Autres choses ? Je vous aime ♣
Exemple de Rp
Spoiler:
Les ordres avaient été clairs, nets et précis. Nous devions venger Poséidon de l'affront qui lui avait été fait par un maudit chevalier d'Odin. J'avais entendu parlé de cette mission mais je ne pensais pas que le Légat m'offrirais la chance de me montrer digne de cette scale de sitôt. Au contraire je me voyais déjà rester au Sanctuaire sous-marin pour le protéger d'une potentielle attaque. Mais non. Je partirais pour les royaumes nordiques en compagnie d'Arion, le marina de la sterne.
Je le rejoignais donc au point de rendez-vous puis nous retournions sur terre par l'un de fabuleux tourbillons créés par le Seigneur Poséidon. Nous arrivions dans une zone où la neige, la glace et le froid régnaient en maître absolue. La buée qui s'échappait de notre bouche à chaque respiration devenait vite glace. Le froid saisissait nos poumons. J'avais l'impression de très mal respirer.
Bientôt nous arrivons devant un homme dans une épaisse armure, monté sur un destrier étrange. Il devait être le cardinal d'Arès qui devait nous prêter main forte. Ou bien était-ce nous qui devions lui prêter main forte. Enfin bref pas bien grave de toute façon. Nous étions la pour la même chose. Faire comprendre à ces maudits Ases que l'on ne s'en prend pas à nos factions sans que représailles ne viennent bientôt frapper à leur porte. Je faisait la route au sol avec le cardinal. J'en profitas donc pour me présenter avec toute l'étiquette nécessaire.
Quelques minutes plus tard, trois hommes stoppèrent notre avancée. Arion se mit à ma gauche alors que Guerre se plaçait devant nous, formant ainsi un triangle. Il pointa un doigt sur le seer et une énorme et longue épée apparue dans sa main. Son cosmos se fît alors sentir. Un cosmos inquiétant, puissant, colérique. Ce cardinal portait bien son nom. Arion aussi parla quelque peu, disant que nous étions ici pour relever le défi qui nous avait été lancé. Moi je me contentais de sortir ma lance et de la pointer sur le seer d'Odin :
"Vous allez payer votre affront au seigneur Poséidon seer d'Odin. Votre sang tachant cette terre en sera la plus belle preuve."