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Rencontre fatidique ?

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MessageSujet: Rencontre fatidique ? Rencontre fatidique ? I_icon_minitimeLun 6 Aoû - 10:12
En journée les températures sont bien trop hautes, 30°C c'est beaucoup trop pour s'agiter. Et pourtant les gens vont et viennent dans les rues de la petite ville de Forks sans s'en soucier. Rare sont ceux qui semblent dérangé par ce climat. Ils traînent souvent en bande ou alors, lorsqu'ils sont isolés, se dirigent vers les superettes. Aucun d'eux ne prend le temps de se poser. Cette ambiance est fatiguante, ils ont pourtant toute la vie devant eux.
Le temps passe et bientôt le soleil se couche, les rues se vident petit à petit et à onze heures il n'y a plus personne. Je me sens ainsi soulagé, il en aura fallu du temps. Je sors alors de ma ruelle et rejoins la place du centre-ville. Là, un mendiant est couché sur un banc avec une bouteille d'alcool, en train de ronfler comme un gros porc. Je m'y dirige calmement, met mon pied sur ce banc, près de sa tête, et m'accroupis. Je me racle alors la gorge pour le réveiller en vain puis prend la parole en espérant le secouer.

    « Vous ne devriez pas dormir ici, monsieur, des personnes dangereuses pourraient vous faire du mal. »


Il ronchonne puis se tourne, m'ignorant totalement. Je soupire, cet homme me fait vraiment pitié. J'imagine déjà toute sa vie : des parents rarement présentsentrainant de mauvais résultats, un je-m'en-foutisme l'amenant à rater le collège et il fut refusé au lycée. Peut-être qu'il tenta un bac pro mais il le rata également et se dit qu'il allait se rebeller contre cette société injuste. Puis voilà ce qu'il est devenu. Je me lève et le pousse du bout de ma chaussure puis voyant que ça n'a absolument aucun effet je décide de lui donner un vrai coup de pied et cette fois il se lève en un grand cri, probablement surpris d'être arraché à son sommeil de cette manière-là. Je saute du banc afin de pouvoir le regarder en face et note l'incompréhension dans son regard. Il doit être en train de se demander ce que je lui veux.

    « Vous êtes qui vous ?
    - Un bienfaiteur venu mettre fin à tes souffrances ? Un tortionnaire venu t'arracher à tes simples plaisirs ? Un ignorant suivant ses propres idées...?
    - Un déglingué du ciboulet plutôt... »


Et c'est lui qui dit ça ? J'affiche un petit sourire et décide de ne pas m'en offusquer, non pas que je trouve que ce soit me rabaissé : je n'aime juste pas vraiment le conflit. Je m'assois alors à ses côtés et il me toised'un regard étrange se demandant sûrement ce que je lui veux. La réponse est simple pourtant, je cherche juste à trouver une raison valable pour ensuite le tuer. Contrairement à ces assoiffés de sang je garde une conscience et je préfère tuer quelqu'un de pourrit qui ne vaut rien plutôt que quelqu'un de tout blanc.
Je décide alors de lui poser la question directement :

    « Tu as des regrets dans ta vie ? »


Il doute une fraction de seconde puis commence à déblatérer sans jamais sembler pouvoir s'arrêter. Je décroche dès le début puis dès qu'il s'arrête enfin de me casser les oreilles je sors la phrase que je préparais depuis le début.

    « Tu ne peux t'en prendre qu'à toi-même. Tu as été un lâche, un bon à rien, un paresseux. Tu n'as rien fait pour empêcher cette situation. Tu n'es vraiment qu'un incapable qui ne mérite même pas de mourir sous mes crocs. Piètre humain ! »


Immédiatement après la fin de ma phrase je me transforme en loup, c'est fichtrement désagréable de se transformer. On sent ses os et ses muscles se modifier et le temps paraître horriblement long. Je suis tellement concentré sur ma transformation que j'ai à peine le temps de voir l'expression de stupeur du mendiant se transformer en terreur, j'aime pourtant tellement ce moment-là ! Je vois dans ses pupilles le reflet de mon apparence. Que je suis beau ainsi vêtu de ma fourrure blanche... J'affiche alors un énorme sourire qui donne quelque chose d'assez effrayant sous ma forme canine et poursuit l'homme qui s'est mis à courir. Contrairement à lui qui hurle comme un dératé je le poursuis dans un silence absolu, comme la mort. Ha ha !!
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MessageSujet: Re: Rencontre fatidique ? Rencontre fatidique ? I_icon_minitimeLun 6 Aoû - 17:04
La Maladie dirigea ma vie
Rayan et Elanwë

Autre chose à dire ?



La jeune femme marchait tranquillement dans les rues désertes de Forks comme une âme en peine, plusieurs personnes se retournaient sur son chemin à cause de son physique mais aussi de son style vestimentaire. Son visage était blanc comme de la neige, fantomatique, ces yeux sans éclats faisait peur, si sa poitrine ne se soulevait pas au rythme de son cœur on aurait pu croire qu’elle était morte. Elanwë circulait dans rues déserte, ses jambes commençait à trembler et son cœur battait beaucoup trop vite, elle senti une crise qui allait bientôt arriver. Elle plongeait sa main dans son sac vert métallisé en bandoulière et sortie une boite de médicament et une bouteille d’eau. La malade piochait quatre médicaments qui allaient la calmer pendant un moment, de toute façon, elle avait décidé que c’était la dernière fois qu’elle se soignait. La jeune fille en avait tellement marre de cela, donc, elle avait pris la décision d’arrêter son traitement et de mourir plus tôt, beaucoup plus tôt. Mais … au pire, personne ne serait là le jour de sa mort, elle n’a plus aucun ami ni plus aucune famille alors … .


Mademoiselle Millow commençait à circuler dans les rues désertes de Forks, il était onze heure du soir et à cette heure-ci tout le monde et dedans normalement. Sauf elle, qui continue à errer comme ça dans les rues désertes. La jeune femme poussait un dernier profond soupir avant d’attraper son iPod, elle posait délicatement son casque sur ces oreilles et mis une de ces musiques préférées en route, « Decode » du groupe Paramore, la jeune femme marchait en rythme avec la musique et au milieu de la place de la ville se mit en danser, elle faisait virevolter ces cheveux de droit à gauche en bougeant sa tête en rythme avec la musique, après ce fut le tour de son corps, ces chaussures avec ces talons de douze centimètres faisait du bruit sur le pavé de la place, ces chaussures à talon était complètement ouvert, des sortes d’escarpin. Un nœud bleu tenait fermement les chaussures, ensuite, elle avait des collant de couleur cappuccino qui arrivait à mi-cuisse et pour couronner sa tenue qui était assez disjonctée, un short en jean assez cour agrémenté d’un t-shirt liberty et d’une veste blanche avec un chapeau sur sa tête. Ces cheveux chocolat descendaient en cascade sur ces frêles épaules. Elanwë continuait à danser au rythme de la musique, ces hanches bougeaient sensuellement au rythme de la musique. Ela’ avait les bras vers le ciel est les balancé de droite à gauche en écoutant les pulsations de la musique, une immense sourire se dessinait sur ces lèvres d’un rose très pales. Dans la danse et la musique, la malade oublié qu’elle allait mourir bientôt, tous ces soucis et ses peines s’évacuait d’un coup. Elle ne faisait pas attention à ce qu’ils se passaient autour d’elle, non, elle n’en avait rien à faire, tout ce qu’il l’intéressait en ce moment même c’était la musique et ces pas de danse. Mademoiselle Millow continuait encore à rêver complètement, elle tournait sur elle-même, les bras grand écartés, la tête vers le ciel, elle tournoyait de plus en plus, un immense rire sorti de sa bouche, un rire joyeux, un rire cristallin, un rire à vous faire rire ou pleurer. La jeune femme était enfin heureuse, cela ne lui était pas arrivé depuis tellement longtemps, elle n’avait pas ri comme ça et sourit aussi depuis des éternités. Au moment où elle allait s’arrêter de danser, sa tête commencé à tourner beaucoup à cause d’avoir tourné sur elle-même, elle fut percuter de plein fouet par un vieillard puant l’alcool à des kilomètres de la ronde. « Non mais oooohhh …. – commençais Elanwë – ça va pas la tête ? Vous pouvez pas regarder ou vous al .. – poursuivit la jeune femme mais, elle ne put pas finir sa phrase car le vieillard lui avait attrapé sa main et commençait déjà à courir en la trainant – »

Elanwë ne pipait mot tellement surprise, ce vieillard était un clochard et en plus il puait, dès qu’elle rentre faut qu’elle se désinfecte les mains et vraiment bien ! C’est une puanteur … La jeune femme essayait en vain de se détachait du vieillard mais celui lui tenait fermement la main et courait vite, la jeune femme faisait tout son possible pour le suivre, son instinct de survie c’était mis en place. Elle était en danger et le vieillard aussi. Les talons de la jeune femme faisait un bruit pas possible sur le pavé de la jeune femme et pour couronner le tout, Elanwë avait énormément de mal pour respirer et son cœur n’allait pas tenir longtemps. Au bout de quelques minutes de course, la jeune femme qui n’en pouvait plus, s’étalait de tout son long sur le pavé en se tenant la poitrine et le cœur, elle plongeait la main dans son sac à la recherche de ces médicament, au moment où elle allait mettre la main dans son sac, celui-ci fut projetée de plusieurs mettre de la ou elle se trouvait. Le clochard qui se trouvait à côté d’elle se mit à pousser un gémissement de peur et en courageux qu’il l’était se plaçait derrière la jeune femme qui se trouvait assise à même le sol. La vue de la jeune femme se mit à se brouiller considérablement, elle ne voyait presque plus rien, sa tête commençait à tourner horriblement et son cœur commençait à battre très lentement ce qui lui faisait atrocement mal. Un cri de douleur sortie de sa bouche, son visage redevint impassible en même pas quelques secondes. Il fallait à tout prix qu’elle attrape son sac. Au moment où elle se penchait pour attraper celui-ci, elle sentit un souffle chaud près de son cou, cela ne prévoyait rien de bon. Elle relevait doucement la tête et se retrouvait en face d’une imposante créature, cela ressemblait à un loup mais ce n’était pas un loup ce n’était pas possible. Elanwë se mit à le regarder droit dans ces yeux, son visage demeurait froid et blême, elle ne laissait rien voir, ni sa douleur ni sa peine. Elle ne voyait presque rien, la jeune Millow avait quand même deviné que c’était un loup. La russe, ne bougeait pas d’un poil et attrapais la main du vieillard, elle voulait lui faire comprendre de ne surtout pas bouger. Ce loup allait peut-être les attaquer, même, ça en était sur mais au pire, dans tous les cas elle allait mourir d’une minutes à l’autre. « Bonjour beau gosse – dit la jeune femme d’une voix faible et mélodieuse – Tu vas nous tuer n’est-ce-pas ? - poursuivis la jeune femme sur le même ton, aucune peur ne sortait d’elle – Tu as faim je me trompe pas ? Tu peux me tuer si tu veux, j’accueille la mort à bras grand ouvert, mais, laisse ce vieillard en vie, il ne mérite pas de mourir entre très crocs – continuait-elle toujours sur le même ton – Les loups sont des animaux fiers et magnifique, ce sont les rois mais pas les rois de la mort … Tu es blanc comme de la neige si je me trompe pas ? Désolé de te poser une question comme ça, mais, je ne vois pas super bien là … - poursuivis la russe avec une pointe de très forte faiblesse dans la voix – Tu sais, on n’est pas les maîtres de notre destin ni de notre mort, on est maître de rien et toi aussi. J’ai toujours dis que les humains et les animaux était sur la même ligne, mais, je pense que tu n’es pas un simple animal n’est-ce-pas ? – dit la jeune fille, son cœur battant de plus en plus lentement – J’ai deux choses à te dire, faut que tu saches bien que dans la vie, on ne choisit pas qui va nous tuer ou ce qui va nous tuer, non, c’est le destin. On ne dirige pas la mort ou le destin malheureusement, loup, faut que tu sache bien si ton destin te dit de me tuer et de tuer ce clochard qui ne mérite quand même pas la mort. Dans ce monde, personne ne mérite de mourir même si il l’a fait quelque chose d’horrible, tout le monde mérite de vivre. Réfléchis bien si ton destin est de nous tuer, j’accueille la mort à bras grands ouverts. Mon cher loup, maintenant, écoute bien ce qui va suivre. Un jour, la roue va tourner du bon côté, un jour tu vas payer pour tous les meurtres que tu as commis, tu peux en être sûr. Peut-être dans deux ans, quatre ans ou même plus. Mon cher loup, un jour, la roue va tourner – en disant cela, l’accent russe de la jeune femme était de plus en plus fort, un sourire carnassier se dessinait sur ses lèvres bleu, elle commençait à manquer d’air. Elle pressait doucement la main du vieillard qui se tenait derrière elle pour lui donnait espoir – » Le regard de la jeune femme commençait se voiler de plus en plus, elle devait prendre ces médicaments, la douleur était si intense, la jeune femme ne put se retenir plus longtemps et se mit à hurler de douleur. Son cri retentie comme un écho dans les ténèbres de la nuit, cela en était insupportable tellement c’était horrible à entendre. La jeune femme se tenait le cœur, son visage restait quand même blême, elle essayait de tout son être de retenir l’autre cri qui la transperçait mais cela en était impossible tellement la douleur en était insupportable, le vieillard la regardait, les yeux grand écarquillaient. Il se rapprochait de la jeune femme essayant de la calmer, il ne savait pas quoi faire. Il se mit à regarder vers le loup.

« Que lui avait vous fait ?! – se mit à hurler le vieillard à moitié saoul, le regardant droit dans les yeux – »

La jeune femme hurlait une dernière fois, avant de ne plus bouger, complètement inerte. Chaque jour, chaque heures, chaque minutes et chaque secondes dans sa vie, la maladie la dirige et l’anéanti. Chaque crise sont de plus en plus fortes, chaque crise l’anéanti de plus en plus. Qu’allait faire le magnifique loup ? Ce faire un magnifique plaisir de les tuer ?
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MessageSujet: Re: Rencontre fatidique ? Rencontre fatidique ? I_icon_minitimeMer 8 Aoû - 13:57
Le pauvre homme courrait aussi vite qu'il le pouvait et je n'avais pourtant aucun mal à le suivre, une seule de mes foulées correspondait à dix des siennes. Lui soufflait comme un veau tandis que je ne fournissais absolument aucun effort à le suivre ainsi. Nos différences sont trop importantes, il est déjà perdu. Il sort soudain des ruelles et bondit sur une place que je n'avais pas remarqué, attrapant une jeune fille avec lui. S'il ne l'avait pas attrapé j'aurai été sérieusement embêté : j'aurai dû tuer les deux.Tout en les poursuivant, je m'intéressai à la jeune femme. Elle était brune, plus petite que moi et assez jolie, ses talons claquaient sur le sol. Ce ne devait pas être facile de courir avec ça, elle soufflait encore plus fort que l'homme. Plus elle courrait plus sa respiration m'étonnait, j'avais rarement vu quelqu'un souffler aussi fort elle n'est pas très sportive. Puis soudain elle s'étale de tout son long et je m'arrête, j'aurai pu lui bondir dessus mais ç'aurait été trop rapide et je n'aurai pas vu la terreur dans ses yeux. Je la vois alors fouiller dans son sac et crains le pire : que ce soit une arme ou une simple bombe anti-agression ça ne me ferait pas du bien et je ne compte pas la laisser faire. D'un violent coup de patte je l'envoie voler hors de sa portée puis je la fixe avec calme. Mon apparence à elle-même est bien assez suffisante pour lui faire peur et je n'ai pas besoin de grogner. De toute manière elle sait déjà qu'elle est en danger de mort, ça se voit dans ses yeux. Puis sans même que je la touche elle pousse un cri de douleur qui m'aurait sûrement fait sursauter si j'avais été sous ma forme humaine, qu'est-ce qu'il lui prend ? Elle veut faire semblant d'être morte ?
Je la regarde sans comprendre, elle a immédiatement refermé son visage après avoir crié, elle prend un regard déterminé et tente de récupérer son sac. Je ne compte pas la laisser faire, elle ne m'a pas encore remarqué, ça ne me convient pas. J'approche alors ma truffe très près d'elle et pousse un grognement très léger. Dans cinq secondes tu es morte.

    « Bonjour beau goss. »


Que... quoi ? Je pointe mes oreilles vers elle, totalement attentif. Si je m'attendais à cette réaction... Une nouvelle fois je me demande ce qui lui passe par la tête. Cette fille est suicidaire ?
Je continue de l'écouter, complètement sous le choque voir même le charme de cette fille au caractère bien trempé. Elle est vraiment calme dans cette situation, puis par la suite je découvre qu'elle n'est pas seulement courageuse mais également intelligente. Elle me livre ses belles paroles dans une argumentation très flatteuse et je ne peux m'empêcher de ressentir une pointe de respect.

    « Tu vas nous tuer n’est-ce-pas ? Tu as faim je me trompe pas ? Tu peux me tuer si tu veux, j’accueille la mort à bras grand ouvert, mais, laisse ce vieillard en vie, il ne mérite pas de mourir entre très crocs. Les loups sont des animaux fiers et magnifique, ce sont les rois mais pas les rois de la mort … Tu es blanc comme de la neige si je me trompe pas ? Désolé de te poser une question comme ça, mais, je ne vois pas super bien là … »


J'entends presque une pointe d'humour dans sa voix, toute ma rage intérieure s'est calmé en un instant. C'est encore plus flagrant que lorsque Serena tente de m'apaiser. Non, ce n'est même pas comparable. Je bois ses paroles comme si rater l'un de ses mots pouvaient anéantir ma vie entière. Étrangement, je sens même mon coeur battre plus vite, pas beaucoup mais suffisement pour que cela soit anormal. Je sens mon sang circuler avec force et battre même dans mes temps, je rougis sûrement sous mes poils. Qui est-elle pour me faire cet effet-là ? Elle parle de destin et je l'écoute avec respect, il y a de cela une semaine j'ai eu un discours avec une femme qui pensait pouvoir choisir de mourir ou non vis-à-vis de moi. Je n'ai absolument pas accepté ses paroles mais celle-la est en train de me dire la même chose avec beaucoup plus de modestie. Elle fait intervenir le destin. Vraiment intelligente, je l'avais dit. J'accepte immédiatement ses mots et me sens même changer de point de vue sur tout cela. Je m'interroge même : que me dicte mon destin ? Que dois-je faire ? Je ressens des fourmis mais rien ne semble s'éclaircir, en temps normal je me serai énervé contre cette humaine, énervé d'être tombé dans son piège, j'aurai voulu la tuer immédiatement pour avoir essayé de me duper. Rien n'y fit, je fus simplement dévaster par les mots qui suivirent :

    « J’accueille la mort à bras grands ouverts. »


Comment...? Elle ne pouvait pas faire cela, elle ne doit pas mourir... pourquoi ne doit-elle pas mourir ? Dévasté est un mot bien faible pour décrire ce que je ressentis à ce moment-là, mon coeur était si serré et battait si fort à la fois que j'avais l'impression qu'il allait explosé. Je laisse échapper un petit gémissement de douleur, une véritable apocalypse était en moi. Je ne comprends plus rien !! Qui est-elle donc bordel ?
La magie de l'instant retomba en une fraction de seconde, je ressentis comme une pique dans mon coeur et la voit soudain hurler. Ce crianéantissa tout en moi, tout ce que je croyais jusqu'à maintenant, tout ce que je pensais, voyais, sentais, j'oublie tout pour ne laisser place qu'à elle. Mon cerveau semble au bord de l'explosion et il en est de même pour tous les organes de mon corps. Mes sens sont comme désactivés, je ne vois plus rien d'autre qu'elle, je n'entends plus rien d'autre qu'elle, je ne sens plus rien d'autre qu'elle. Toute mon attention est uniquement posée sur elle : ses sourcils froncés, son nez plissé, ses cheveux qui retombent devant son visage, sa main crispée sur son coeur, son dos légèrement courbée en cet instant. Puis je réalise : tous ces détails sont plus que minime et je sais que je suis le seul à les voir aussi fortement, elle souffre. Pourquoi souffre-t-elle ? Comment puis-je l'aider ? Pourquoi ai-je envie de l'aider ? Non besoin de l'aider. Le sac ? Et s'il y avait quelque chose dans le sac ? En cet instant je désire me retransformer en homme pour lui poser ces questions à elle.
Je suis violemment extirpé de mon monde par le clochard qui me hurle de sa puante voix d'ivrogne :

    « Que lui avait vous fait ?! »


Que lui ai-JE fais ? Ne voulait-il pas dire que m'a-t-ELLE fait ? Je ne sais pas par quel maléfice j'ai été touché mais je ne semble plus avoir de volonté propre. Je suis d'ailleurs horriblement souffrant à l'instant présent, mon souffle est court comme si l'on était en train de m'arracher une partie de mon coeur. Voir mon coeur tout entier.
Je pose calmement mes yeux sur la femme à mes pattes et approche d'elle ma gueule. Tout se joue maintenant : la tuer ?
Je ne peux m'y résoudre, mon instinct me hurle de la sauver. Sauf qu'il ne me dit pas comment faire, il ne me dit pas non plus ses raisons. Je jette un regard vers le sac, y mettant tous mes espoirs. Sa vie s'y trouve-t-elle ? Je ne peux rien faire sous cette forme.
Je plante un regard déterminé dans le clochar qui semble comprendre immédiatemment mes intentions. Il reste cependant immobile et je suis obligé d'émettre un terrible grognement afin qu'il daigne partir en courant. Je le suis alors puis, une fois à l'abris, lui bondit dessus gueule ouverte. Je ne l'ai pas tué, je suis trop plein d'émotion actuellement pour en être vraiment capable, je me suis contenté de l'assomer et il en a pour un bon moment. Je me transforme alors en homme et enlève ses vêtements : une vieille troué avec des carreaux bleus ainsi qu'un pantalon en toile trop large vert. Pas terrible mais c'est mieux qu'être nu comme un vers. Je les enfile en vitesse et lui jette un dernier regard : puisqu'il a juste son caleçon et une veste il saura qu'il n'a pas rêvé mais de toute manière personne ne croirait un clodo.
Je me détourne bien rapidement de lui et part en courant le plus vite possible vers la jeune fille, espérant de tout mon coeur ne pas arriver trop tard. Bien vite je commence à avoir des difficultés à respirer mais j'ignore complètement mon asthme qui me fait juste penser à elle et accélère encore plus. Je la vois toujours allongée au sol et me jette sur son sac puis sur elle. Je reprends vite ma respiration et la secoue un petit peu.

    « Mademoiselle ? Vous allez bien ? Dois-je appeler une ambulance ? »


Si elle me parle d'un loup je lui parlerais d'hallucination, si elle me parle de ma température corporel je lui dirais que je suis malade, si elle me parle de mort je lui redonnerait l'envie de vivre.
Vraiment, je ne comprends pas ce qu'il m'arrive. Je n'arrive pas à enlever cet air affreusement inquiet de mon visage, je meurs d'envie d'appeler immédiatemment l'ambulance mais ne possède pas de téléphone, elle doit sûrement en avoir un dans son sac. J'ouvre et commence à fouiller : on ne doit jamais fouiller dans les affaires des femmes mais je pense que ce cas-là est une exception.

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