Aujourd’hui est l’un des rares jours ou Aro n’a pas besoin de moi, je pus donc me détendre un peu !
J’allais dans ma chambre lire mon livre que je n’avais toujours pas fini depuis un bout de temps avec mon manque de temps libre.
C’était Félix qui me l’avait offert il y a de ça 100 ans, ce cadeaux m’avait fait très plaisir car je n’avais pas beaucoup d’occupations à part mes balades dans le château ce qui devient très vite monotone.
En passant les doigts sur la couverture de cuir je me souvenais que ce livre ressembler beaucoup au livre que ma mère m’avait offert la dernière fois que je l’avais vu.
Maman…
En repensant à elle, je me remémorais ma rencontre avec Aro.
A ce moment je n’espérais plus rien de ma vie, ma mère était sur le point de mourir à cause de sa maladie et je n’étais qu’une jeune fille fragile qui ne trouverait jamais de mari.
Les feuilles crissaient sous mes pieds, c’était un magnifique automne et la forêt ce coloré de toute sorte de couleur, allant du jaune au brun chaud. J’avais passé mon pardessus car malgré ces couleurs chaudes un vent du nord soufflait et il faisait très froid.
Je me dirigeais vers Salerne voir ma mère malade qui était chez une guérisseuse. J’avais croisé un bel homme lors de ma traversée de cette forêt. Il était accompagné d’un autre homme, tous aussi beau. Ils avaient tous les deux les yeux d’une couleur qui s’apparenté au…rouge ? Je ne m’étais pas attardé sur ces détails car je m’étais dit que je ne reverrais certainement pas ces hommes dans ma vie.
Le soir je m’étais arrêté dans une auberge pour pouvoir me reposer. Cette nuit là devait être ma dernière…
Vers le milieu de la nuit je m’étais réveillé par le craquement du parquet. L’Homme que j’avais croisé dans la forêt était là dans ma chambre.
Après une présentation très courtoise il me tien un discours qui me fit frémir.
Il m’expliqua qu’il pouvait me rendre immortel et immensément riche. Je n’étais pas très attiré par la richesse mais s’il me disait comme devenir immortel je pourrais peut-être le refaire pour ma mère. J’acceptais donc.
Il s’était approché de moi et s’était penché au-dessus de moi, il m‘avait mordu au cou, la douleur avait été fulgurante, il me retenait en me plaquant contre le lit, quand il s’était relevé, il avait la bouche plaine de sang. J’hoquetais, et je n’en pouvais déjà plus, mais il s’était dirigé vers un de mes poignets et avait aspiré mon sang. Mes forces me quittaient mais il avait continué. Au bout d’un certain temps il m’avait incorporé un liquide visqueux dans les veines en me mordant un peu partout, je cru mourir pendant un instant me je n’étais pas au bout de mes peines, un feu se propagea a l’intérieur de mon corps, comme une flamme qui entame une bûche. Cette sensation avait continué jusqu’à atteindre mes poumons pour m’asphyxié et mon cœur qui ne lui avait pas résisté, avait cessé de battre…
A ce souvenir je frémis ce moment avait été le plus désagréable de ma vie de vampire, après celui de la mort de ma mère…