C’était une nuit bien étoilée et silencieuse. Ça faisait plus d’une heure que je marchais dans la forêt sur deux pieds sentant l’odeur des bois et écoutant les bruits que font mes pieds lors de mon déplacement sur l’herbe. Me trouver dans l’endroit le plus sombre me rendais encore plus heureux. La forêt était ma seule distraction et le seul lieu qui me relaxait et me permettait de ne pas faire sortir "ma rage".
En réalité, je rentrais de chez Rachel après avoir passé avec elle une de mes meilleures soirées. Mais je ne peux m’empêcher de passer près d’un endroit extraordinaire comme la forêt sans y mettre les pieds et goûter à ce mélange d’herbe, de bois et d’animaux discrets. Le silence de la forêt me disait que personne ne se trouvait par là. Au moins pour les humains. J’étais plus que sûr de me trouver seul face à ces arbres immobiles et parlant leur propre langage incompris par moi bien sûr.
En marchant dans les lieux, toujours enchanté par l'air qui caressait mes cheveux avec douceur en me donnant des petits frissons, je levais ma tête pour regarder le ciel et la lune qui rendait le lieu assez éclairé a mes yeux. J’ai pensé un moment :
- Que faire dans une maison ou l’on se sent enfermé et privé d’une vue aussi extraordinaire ? pourquoi ne pas rester ici encore plus ?
Je me suis allongé dans un coin de la forêt ou les arbres étaient assez écartés pour me laisser admirer les étoiles. J’ai mis mes mains derrière ma tête, l’herbe mouillée ne me dérangeais pas.
J’ai regardé la lune, je l’ai fixée un bon moment pour finalement voir le visage de mon amour Rachel. C’était elle qui me tenait en vie, c’était elle ma seule raison de vivre, avoir une femme comme elle a mes côtés me donnait plus de force pour la protéger a jamais. Son visage et son sourire rendaient la lune encore plus brillante. Je fermais mes yeux en souriant pour me rappeler de chaque moment passé avec elle, de notre première rencontre...
J’ouvrai les yeux puis je les cachais en même temps.
- Qu’est ce que je fais la ? Merde...
Le soleil m’envoyait ses rayons qui ne me laissaient même pas la chance d'ouvrir les yeux. C'étais déjà le matin, je me levais donc pressé et filais directement chez moi.