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Un malheur n'arrive jamais seul. [Collin]

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MessageSujet: Un malheur n'arrive jamais seul. [Collin] Un malheur n'arrive jamais seul. [Collin] I_icon_minitimeSam 18 Aoû - 10:11
Une nouvelle fois, elle se sentait désarmée face à la situation. Sentiment qu'elle détestait. Devoir se plier aux forces de la nature était inacceptable pour elle. C'était clair : il fallait qu'elle trouve une solution pour se sortir de ce piège. Seule au beau milieu d'une forêt, voiture en panne, vêtements de fortune sur le dos... Elle était vulnérable et en était consciente. Pourquoi avait-elle toujours le don de se mettre dans des situations inconfortables ? Peut-être qu'au fond elle aimait ça. Sentir l'adrénaline parcourir tout son corps, se demander si oui on non on va s'en sortir, frôler le danger du bout des doigts... Son excitation était dissimulée derrière des traits fermés, concentrés. Ceux d'une jeune femme égarée au beau milieu d'une forêt sous un ciel noir qui menaçait d'exploser à tout moment. Un frisson parcouru son dos, remontant jusqu'à sa nuque. Elle venait d'entendre un bruit cinglant. Une espèce de hurlement glaçant le sang qui en ferait trembler plus d'un. Bien évidemment, elle ne faisait pas exception à la règle. Cependant elle tachait de se contenir et de garder son sang froid.
Cette fille avait le don de se mettre dans des situations inconfortables.

Quelques heures plus tôt, elle avait troqué ses vêtements d'étudiante en droit pour un malheureux survêtement et un débardeur, avec une légère veste sur le dos. Elle avait décidé d'aller se promener dans la forêt de Forks avec Spyk, son fidèle compagnon depuis plus de quatre ans maintenant. Non, ce n'était pas un homme. Etrangement, cette espèce ne restait jamais plus d'un an en sa compagnie. Son caractère était sûrement dû à ce manque de stabilité au niveau de sa vie affective, mais elle s'en fichait royalement. Ce fidèle compagnon n'était autre que son jeune chien, aussi fou et vagabond qu'elle. Avec une différence : elle tachait un minimum de le cacher aux autres et de se montrer respectable. Ainsi, elle avait décidé d'emmener son chien se balader dans la forêt, qui se trouvait tout de même à une vingtaine de minutes en voiture de la petite maison où elle habitait avec sa mère et son frère.
Ne dites pas que ce chien n'est pas dressé, Keira risquerait de vous envoyer un regard noir comme elle sait très bien le faire. En réalité, Spyk s'était juste échappé en voyant un lapin, s'enfonçant à travers la forêt et s'amusant secrètement de sa maîtresse qui courait éperdument derrière lui avant de trébucher fatalement contre une racine mal placée. Ce n'était décidément pas sa journée.

Après plus d'une heure de recherche, elle avait fini par retrouver son véhicule, mais n'avait pas retrouvé Spyk. Comme si cela ne suffisait pas, le véhicula refusa d''obtempérer et ne démarrait plus. Et nous en revenons à ce hurlement strident.

- Qui est là ?!, dit-elle d'un ton à la fois agacé et anxieux.

Scrutant l'horizon malgré la pénombre qui s'immisçait de plus en plus dans cette immense forêt, Keira tenta d'apercevoir l'origine de ces bruits étranges et frissonnants. Elle se faisait un énorme scénario dans sa tête, pensa à diverses bêtes qui pourraient la déchiqueter en moins d'une minute. Soupirant de désespoir de n'avoir pris ni son téléphone portable et de ne connaître pas la moindre bricole en mécanique, la brunette ne voyait qu'une solution : trouver la sortie de ce labyrinthe forestier à pied. Drôle d'idée quand on sait que la forêt n'est pas le lieu le plus sûr de Forks et surtout lorsqu'on entend les vieilles histoires que l'on y raconte à son sujet... Mais elle avait ce côté intrépide et imprévu qui lui donnait du courage pour affronter l'inconnu. Du moins tant qu'elle ne l'avait pas rencontré...

S'avançant ainsi parmi les branches, à la lueur seule de la lune qui avait maintenant chassé les quelques rayons de soleils persistants encore, la brunette laissait sa main traîner contre les arbres comme pour chercher un appui en cas de chute, en cas de danger. Elle n'était pas pleinement rassurée, son regard fuyait d'ailleurs dans tous les sens afin de trouver un indice qui l'aiderait à trouver la lisière de cette forêt. Puis son sang se glaça, une fois de plus. Tout son corps se figea, sa respiration se coupa. Cette ombre furtive qu'elle venait d'apercevoir ne lui présageait rien de bon. Elle pouvait tomber sur n'importe quoi : une bête folle et acharnée comme un être humain ravagé qui voudrait la violer ou même la tuer. Le scénario dans sa tête s'agrandissait et lui faisait peu à peu perdre toute once de raison. La jeune fille ne savait plus quoi faire, alors elle resta figée à fixer cette ombre qui ne s'éloignait pas. Instinctivement, elle réussit à avoir le courage de sortir sa clé de voiture, comme si cela allait faire fuir le plus grand des prédateurs ou le plus fou des humains. Elle était inconsciente, c'était certain...

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MessageSujet: Re: Un malheur n'arrive jamais seul. [Collin] Un malheur n'arrive jamais seul. [Collin] I_icon_minitimeSam 18 Aoû - 21:20
Ma journée avait été assez éprouvante, certes je ne me sentais pas fatigué mais elle avait été éprouvante dans le sens où plusieurs fois dans la journée j'avais été en compagnie de nombreux humains plus alléchants les uns que les autres. En effet, tard dans la soirée de la veille, Aro m'avait donné pour mission d'aller espionner les Cullen pous savoir si ils étaient toujours dans leur villa à attendre que nous leur fassions passer un second message ou si ils étaient partis, soit pour nous soit pour autre chose. J'avais accepté directement et ceux pour plusieurs raisons, la première était que cela faisait un petit moment que je n'étais pas sortis du château et par conséquent de Volterra et la seconde était que tout comme mon mentor, j'éprouvais pour ce clan une réel admiration. Tout comme Aro, j'étais fasciné par les dons que possédaient cette famille, mais à la différence de mon Roi, je trouvais qu'ils étaient très courageux de faire ce qu'ils faisaient. Se priver de sang humains pour avoir la conscience tranquille c'était incroyable, une chose était sure, je n'aurais jamais ce courage. J'étais donc avec Aro, un des seuls Volturi à voir en les Cullen des vampires bons. Aro savait très bien cela mais il savait aussi que je lui était très fidèle et que pour rien au monde je ne quitterais ses rangs. Il avait donc eu confiance en moi et m'avait laissé aller à Forks sans hésitation. Malheureusement pour aller dans cette petite bourgade, j'avais du prendre l'avion. En soi cela ne me dérangeait pas mais le problème était que dans cette avion se trouvait plus de deux cents humains qui pour certains dégageaient une odeur irrésistible. J'avais donc du rester concentré toute la durée du trajet pour ne pas succomber à l'envie.

Après plusieurs heures de vol, j'avais pu enfin poser les pieds sur la terre ferme et je ne me suis pas fait prier pour sortir de l'avion. Heureusement pour moi je n'étais pas un très jeune vampire. Je n'avais que 340 ans et ces années m'eurent permis de réussir à me retenir de boire le sang des humains présent autour de moi. A peine étais-je sortis de l'avion que je m'étais mis à courir loin de Seattle à l'abri du regards des humains. J'avais ensuite passé la plus clair partit de mon temps à espionner ces vampires qui intéressait tant mon les trois grands. J'avais préféré, pour cela prendre l'odeur de l'homme qui était assis à côté de moi dans l'avion. Mon don, qui était pour le moins particulier fonctionnait que grâce à une forte concentration. Il fallait que j'ai senti l'odeur que je voulais emprunter au moins une fois dans ma vie. Même si cela remontait à plus de trois siècle, l'odeur en serait intact. Il fallait ensuite que je me concentre afin de me sentir recouvrir d'un voile invisible qui serait l'odeur empruntée. Aujourd'hui je sentais une odeur boisée accompagné d'un léger soupçon exotique, le sang de cet humains devait vraiment avoir bon goût. Peut-être pourrais-je en profiter au retour si je le voyais. A la suite de cela, je fus fin prêt pour remplir à bien ma mission.

J'avais commencé par aller à l'hôpital pour vois si le docteur y était mais mon odorat m'appris qu'il n'y avait pas été dans la journée. En revanche, au lycée, l'odeur de la jeune hybride y était forte, elle devait sans doute être en cours à l'heure où j'y avais été. J'avais fini par aller dans la forêt située autour de chez eux et sans nul doutes que les Cullen étaient chez eux. Le grand costaud avait été dans la forêt dans la matinée et si je suivais la trace qu'il avait laissé, je me serais retrouvé nez à nez avec lui. Je dus cependant rebrousser chemin une heure après car je sentais que mon voile invisible disparaissait. Cela me permettrait de chasser un petit avant de reprendre mon espionnage. J'avais donc été vers Port Angeles où la population y était plus abondante et je m'étais contenté d'un SDF âgé d'à peine trente qui était sur le point de mourir de démence. Je préférais ne pas trop consommer par ici de peur d'attirer l'attention des Cullen. J'étais ensuite revenu à Forks pour attendre le lendemain afin de terminer ma petite enquête mais ce qui suivit n'était pas prévu...

Alors que je grimpais à un arbre certes trop rapidement, je vis une fille, à peine plus de 16 ans qui passait par-là, je ne sais pas ce qu'elle faisait seule en pleine nuit dans cette forêt mais c'était très déconseillé, surtout quand j'étais dans les parages. Il n'y avait plus qu'une solution, je ne pouvais la laisser partir après ce qu'elle venait de voir. Sans me poser de questions, je changeai à nouveau d'odeur et parti sans attendre derrière la jeune fille. Avant même qu'elle n'ait pu faire trente mètres, je l'arrêtai d'une main, la mis face à moi et plongeai sur son cou. C'est à ce moment précis qu'elle émis un cri strident qui fut stoppé par son manque de sang. Les Cullen ne serait sûrement pas très heureux d'apprendre que quelqu'un est chassé sur le territoire mais valait mieux ça plutôt que la fille dise à tout le monde ce qu'elle avait vu. Alors que j'allais reprendre ma place dans l'arbre j'entendis une voix féminine crier:


"- Qui est là ?!

Sous l'élan de la soif, mais surtout de la curiosité, je décidai d'aller à la rencontre de cette jeune fille. Je sus de suite par où me diriger, le vent venait de souffler vers moi et je ne pus ignorer cet arôme si envoûtant. Elle dégageait un arôme floral entre la rose et une fleur exotique avec une touche de sucré. A partir de cet instant ce ne fut plus la curiosité qui me poussait à avancer vers la fille mais la soif, ma gorge me brûlait comme jamais. Quelques instant plus tard, je la vis, elle était brune aux yeux tout aussi foncés, ses joues étaient blanches, cela était sans doute du à la lune qui l'éclairait intensément. Puis, elle tourna la tête, de peur qu'elle me voit avant que je la tue, je m'enfui vite dans la noirceur de la forêt attendant quelques instants. Mais alors que ma soif me disait de m'abreuver de son sang, une autre force que je ne connaissais pas m'en empêchai. Je ne savais pas ce que je devais faire, n'y tenant plus, je décidai de m'approcher, je verrai ce que je ferai plus tard. Je vins par sa droite et lui dit d'une voix involontairement séduisante:

- C'est vous qui venez de crier de cette façon? Qu'est-ce que vous avez vu? Vous en faites une tête... "

Cette idée m'était venue instinctivement et je décidai de continuer sur ce terrain avant de prendre une décision à son sujet. J'étais désormais à deux mètres et je pouvais entendre son coeur battre ainsi que son sang couler dans ses veines, je me retins cependant pour le moment..
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MessageSujet: Re: Un malheur n'arrive jamais seul. [Collin] Un malheur n'arrive jamais seul. [Collin] I_icon_minitimeSam 18 Aoû - 22:20

L'ombre menaçante devint bientôt une silhouette nette et précise. La carrure d'un homme devint alors de plus en plus nette aux yeux de Keira. Il dégageait quelque chose de dominant et à la fois attirant. Eclairé par la lune, la brunette découvrit au fur et à mesure les traits de l'humain qui lui faisait face. Alors, cette ombre qui la faisait trembler quelques secondes plus tôt se transforma en un réel faisceau flamboyant. Non pas qu'il brillait, mais cet homme dégageait tant de charme que c'en était renversant pour la jeune femme. Elle ne bougeait toujours pas, à la fois ébahie de découvrir la perfection de chaque trait de l'homme qui se présentait à elle. C'était peut-être un dangereux psychopathe, un fou évadé de prison... Quoi qu'il en soit, il la fascinait déjà. Elle avait dans son caractère cette part d'intrépidité qui la rendait parfois insouciante. Et elle baignait pleinement dedans en ce moment même.

Son souffle se faisait court mais son coeur s'emballait à chaque pas que l'homme faisait vers elle. A la fois curieuse et anxieuse, Keira attendait sans dire un mot. Elle attendait un signal, un mouvement. Quelque chose qui la ferait fuir à toute allure ou, au contraire, rester de marbre. C'est alors qu'une voix à la fois sensuelle et rassurante fendit l'atmosphère stressante de cette forêt. La brunette tourna aussitôt sa tête en direction de son interlocuteur, et fut ébahie de l'aura qu'il dégageait. C'était mystique, c'était plaisant. Elle qui avait décidé de ne plus s'attirer d'ennuis avec les hommes, car "ils étaient tous pareils, tous aussi incapables les uns que les autres de la comprendre", elle commençait à rompre ses bonnes résolutions avec l'arrivée de celui-ci. Ses yeux se fixèrent sur le visage étrangement parfait de l'homme qui se tenait face à elle. Il avait l'air tellement à l'aise par rapport à elle que c'était presque rassurant. Comme s'il ne pouvait rien lui arriver maintenant qu'il se trouvait à ses côtés. Mais ces égarements voyageant dans les pensées de Keira n'étaient peut-être que de la naïveté pure et simple.

Il lui demanda si elle était originaire de ces cris, lui dit qu'elle faisait une drôle de tête. Cette dernière remarque fit reprendre vie à la Keira ordinaire. La brunette fronça les sourcils, tachant de reprendre le dessus sur ses émotions et son admiration étrange pour cet inconnu. Elle fit bouger peu à peu chaque partie de son corps pour faire face à cet homme, avec un air à la fois provocateur et intrigué. Elle ne voulait pas tomber dans un piège. S'il s'avérait que cet inconnu était un dangereux, il fallait qu'elle soit consciente, non pas qu'elle divague et se laisse transporter par la beauté aveuglante qu'il diffusait. Pourtant, elle n'avait réellement jamais vu quelqu'un d'aussi charmant.. Agacée par elle-même, elle se mordit la lèvre en fixant son interlocuteur avant de lui répondre d'une voix qui se voulait neutre, afin de cacher son anxiété par rapport aux cris stridents qu'elle avait entendu quelques minutes auparavant.

- Je ne sais pas ce qui vous a attiré ici, mais il se passe des choses étranges dans cette forêt. Vous feriez mieux de partir.

Alors, prenant son courage à deux mains, la jeune femme décida de marcher dans le sens opposé à cet homme qui l'attirait pourtant d'une étrange manière. Elle ne voulait pas céder à une tentation qu'elle n'avait jamais éprouvé d'une façon aussi forte. C'était pour elle inacceptable de se laisser guider par ses émotions, signe de faiblesse qu'il ne fallait pas montrer. Elle tenta alors de faire quelques pas dans une direction inconnue, fixant son regard droit devant mais son entrain ne fit pas long feu. Cette fois, un grognement effrayant raisonna dans ses tempes, glaçant son sang jusqu'à sa tête dont les yeux s'écarquillèrent aussitôt. Elle fit deux, trois puis quatre pas maladroits et violents en arrière avant de se cogner à ce qui lui paraissait être un bloc de pierre froide. Tombant dans les feuilles en lâchant un cri en un souffle dans sa chute, Keira leva instinctivement les yeux en l'air et ne vit que cet inconnu qui aurait pu lui faire obstacle. Gênée par sa maladresse et sa nervosité, elle tenta de se redresser seule tant bien que mal, essuya furtivement ses vêtements puis ses cheveux avant de replonger ses yeux dans ceux de son inconnu. Chose qu'elle n'aurait jamais dû faire. Car, en effet, il y avait de nouveau tout qui se bousculait en elle. Son sang monta à ses joues qui devinrent rosées, tandis qu'elle tenta à nouveau de parler.

- Désolée. En fait, si vous pouviez m'aider à sortir d'ici ça m'arrangerait.

Elle attendit désormais un signe de son interlocuteur. En soit, il n'avait pas l'air d'un fou qui pourrait lui faire du mal. S'il fallait lui donner un rôle dans un film, il serait d'ailleurs sûrement le super-héros : imposant mais rassurant, beau et raisonné. Enfin, ça, c'était dans ses rêves les plus secrets. D'ordinaire, la brunette était d'une méfiance indigeste envers les hommes. Elle les repoussait même, écoeurée d'avoir goûté à trop d'aventures amères à leurs côtés. Mais celui-ci la privait de son "système immunitaire". Elle se sentait désarmée face à lui, comme une proie facile pouvant voler en éclat à tout moment.

Tandis que les deux silhouettes dialoguaient, d'autres bruits inquiétants se fondaient dans l'atmosphère stressant de ce lieu lugubre. Keira n'avait qu'une hâte : sortir de cette forêt qui semblait bien trop la dominer. Cela ne lui plaisait pas, elle était plutôt du genre à vouloir avoir les cartes en main.

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MessageSujet: Re: Un malheur n'arrive jamais seul. [Collin] Un malheur n'arrive jamais seul. [Collin] I_icon_minitimeDim 19 Aoû - 0:02
La jeune femme n'était guère rassuré à l'instant présent. Il faut dire qu'elle se trouvait avec l'un des prédateurs les plus dangereux sur Terre. Cependant ça elle ne le savait pas et je ne comptais pas lui dire. Il devait y avoir autre chose qui était la cause de l'accélération des battements de son coeur. Son souffle se faisait de plus en plus court et j'avais peur qu'elle fasse un arrêt cardiaque. Certes, je pourrais en profiter pour boire tout son sang mais je n'étais pas venu ici pour faire du tort aux Cullen. Mais c'est alors que je compris que c'était bien moi qui la mettait dans ces états là. La jeune femme avait tourné la tête dans ma direction et je vis dans ses yeux qu'elle était en quelques sortes fascinée par moi, quand à moi j'étais encore partagé entre la soif et cette force invisible, j'étais réellement dérouté, je n'avais jusqu'alors jamais ressenti ça et je ne savais comment réagir. D'un côté il y avait cette soif qui me brûlait la gorge bien que je me sois déjà nourris de deux humains et de l'autre il y avait comme ... ma raison qui me disait de ne pas le faire, que c'était le mauvais choix. Une chose était sure, si je ne m'étais pas nourris récemment je n'aurais écouté que ma soif mais là c'était différent.

Lorsque je lui fis la remarque qu'elle en faisait un tête, elle se ressaisit de suite en fronçant ses sourcils pour au final me faire face. Je découvris alors que pour une humaine elle était étrangement belle et cela ne pouvait qu'être vrai quand on avait une odeur aussi exquise. Je continuai à la fixer en quête de réponse de sa part mais cette dernière se faisait attendre. Peut-être lui faisais-je trop peur pour qu'elle puisse ouvrir la bouche. Puis enfin, je vs sa bouche s'animer, tout d'abord pour se mordre la lèvre inférieure et ensuite pour prendre la parole.


- Je ne sais pas ce qui vous a attiré ici, mais il se passe des choses étranges dans cette forêt. Vous feriez mieux de partir.

Elle n'avait pas tout a fait tort. Elle avait raison sur le fait que dans cette forêt il se passait des choses étranges, il y avait par exemple des jeunes filles qui se faisaient vider de leur sang par un être sanguinaire assoiffée de sang. En revanche sur le second point elle ne disait pas des choses très censées, ce devrait plutôt être à elle de partir, je n'étais pas infaillible. Il suffisait qu'elle se coupe en tombant pour que je cède à la tentation.Et à mon grand regret, comme si elle avait lu mes pensées, elle fit demi tour et se dirigea vers la fin fond de la forêt. Je ne sais pas si son but était de rentrer le plus profondément dans cette forêt peuplée de créatures surnaturelles mais si c'était le cas elle le faisait très bien.

C'est à cet instant que j'entendis des pas lourds se poser sur le sol terreux de l'environnement. Un souffle rauque s'échappait de a gueule de la chose, sûrement une bête vu la puanteur à moins que ce ne soit.. les modificateurs. Je me rappelais de ces derniers, ils s'étaient alliés aux Cullen lorsque nous étions venus pour nous occuper de Renesmée. Et si c'était eux, je n'étais pas en bonne posture, certes, il ne tenteraient sûrement rien pendant que je serais avec la jeune femme. Je remarquai dés lors que je ne savais pas son nom. Et pour certifier ce que je pensais, un grognement peu commun sortit des bois en face de nous. Finalement, la jolie brune avait peut-être eu raison en me disant que je devrais partir. Tout cela étant que je n'avais pas vu cette dernière reculer et tomber à la renverse en me heurtant. Ce contact eu le don de réveiller mes talents de chasseur et je dus faire appel à toute la volonté du monde pour ne pas succomber à la tentation du sang. Je n'osai pas bouger et je préférai donc attendre qu'elle se relève par ses propres moyens. Une fois que cela fut fait, elle me regarda droit dans les yeux avant de prendre la parole d'une vois moins assurée que précédemment:


- Désolée. En fait, si vous pouviez m'aider à sortir d'ici ça m'arrangerait.

Je remarquai qu'en disant cela la jeune fille avait rougit. Et ce sang qui s'accumulait dans ce visage déjà magnifique ne fit qu'augmenter la soif. Cela pourrait m'éloigner de l'animal qui nous guettait depuis quelques minutes et qui à mon avis était un de mes ennemis. Je répondis donc au plus vite:

- Je vais essayer de vous ramener sur la route pour que vous puissiez rentrer en stop, à moins que vous ayez une voiture. Cela vous empêcherait de tomber sur des gens mal intentionnés.

Après lui avoir fait un rapide sourire je lui indiquai la direction à prendre et c'est côte à côte que nous entamâmes le chemin invisible menant à la route. En marchant j'évitai soigneusement tout contact avec elle de peur que ça déclenche en moi des pulsions irréversibles et c'est sans mots dires que nous progressions dans cette végétation abondante. Mais le silence commençait à peser, une fois de plus ma raison me poussa à me renseigner sur la personne que je guidai et sans hésitation je me lançai:

- Puis-je vous demander, si ce n'est pas trop indiscret, ce que vous faisiez dans la forêt en pleine nuit et seule en plus? Me rappelant que ni elle ni moi ne connaissions le nom de l'autre j'ajoutai: J'en oublie les bonnes manières, je me prénomme Collin, Collin Thomas.

Je n'avais pas voulu lui dire mon vrai nom de famille et avait préféré lui donner mon second prénom à la place. Il aurait juste suffit qu'elle connaisse un cullen et que volontairement ou pas elle laisse échapper qu'un Volturi était venu à Forks et ma mission ne devenait plus secrète. J'attendis alors qu'elle me réponde pensant que nous marchions inlassablement.
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MessageSujet: Re: Un malheur n'arrive jamais seul. [Collin] Un malheur n'arrive jamais seul. [Collin] I_icon_minitimeDim 19 Aoû - 10:57
Tandis que les bruits se faisaient de plus en plus pressants, la voix rassurante et attirante du jeune homme vint briser le silence oppressant. Il dégageait quelque chose de protecteur, comme si sa compagnie permettrait à Keira d'aller au bout du monde sans embûche. Ce serait le comble pour elle qui avait le don de se mettre dans des situations ennuyeuses. Alors, quand il la rassura en lui disant qu'il la ramènerait à bon port, un sourire se dessina sur ses lèvres rosées et une onde de bien être parcouru son corps. Elle se sentait bien, paradoxalement, dans cette forêt lugubre en compagnie de cet inconnu. N'importe quelle jeune femme, à sa place, aurait pu prendre peur et partir en courant par crainte de se faire agresser ou même violer. Mais Keira, dans sa méfiance envers le monde, avait pourtant accordé une étrange part de confiance à cet inconnu... Ce n'était pas dans ses habitudes, mais son instinct la guidait sur le chemin de l'entente, de la complicité.

Ils se mirent à avancer dans une direction complètement inconnue à ses yeux, elle marchait comme une aveugle se laisse guider par son fidèle chien. Repensant un instant à Spyk, elle avait l'habitude qu'il s'échappe et de le retrouver plusieurs heures ou jours plus tard chez elle, tranquillement allongé sur le canapé, faisant comme si de rien n'était. Elle espérait donc que ce serait la surprise qu'elle retrouverait en arrivant chez elle. Car, désormais, en compagnie de cet homme, elle était persuadée d'arriver à destination. C'était son guide, son maître du jeu. Elle s'était laissée prendre les cartes des mains par un inconnu qui l'attirait avec une démesure déconcertante. Cependant, la brunette gardait une certaine retenue pour ne pas montrer ses émotions. Hormis les regards qu'elle lui jetait du coin de l'oeil pendant qu'ils marchaient, Keira ne s'était pas jetée sur lui comme une jeune femme mal élevée. Combien aurait pu résister à la tentation ? A ce charme et cet aura si inexplicable qui se dégageait de cet inconnu ? Pour l'instant, la brunette se maîtrisait. Elle commençait à divaguer dans ses pensées quand son inconnu se remit à parler. Nouveaux frissons dans le corps de la brunette, elle tourna curieusement la tête dans sa direction puis l'entendit demander ce qu'elle faisait dans cette forêt. Il était vrai que se balader dans une forêt seule et à la nuit tombée pouvait paraître étrange. Puis le jeune homme se présenta. Collin, c'était donc son nom. Elle pouvait désormais rendre plus réel cet être qui lui paraissait pourtant hors du commun. Elle aimait sa façon de faire les choses en douceur, sans presser. Il ne lui avait pas sauté dessus pour lui demander son nom, son âge, si elle avait quelqu'un.. Comme la plupart des garçons sans gênes qu'elle rencontrait dans cette bourgade. Enfin quelqu'un de socialement correct. Alors, laissant un sourire quelque peu involontaire se dessiner sur ses lèvres, la brunette répondit à son interlocuteur d'une voix légère.

- Enchantée, Collin. Moi c'est Keira.

Elle marqua une pause, ne se souciant désormais plus des bruits étranges, du froid qui s'emparait de son corps qui frissonnait pourtant, ni même de l'atmosphère stressante qui régnait dans cette forêt. Elle se sentait bien, prête à dévoiler quelques bribes de sa vie à cet inconnu attirant. C'était peu être inconscient, mais elle aimait prendre des risques. Cela faisait monter en elle une dose d'adrénaline et d'excitation qu'elle n'abandonnerait pour rien au monde.

- J'ai eu la bonne idée de venir promener mon chien fugitif dans cette forêt. Bien évidemment, il est parti sans moi. Et comme je suis très chanceuse, ma voiture est tombée en panne. Enfin, je n'y connais rien en mécanique... ,dit-elle en esquissant un petit sourire gêné.

Reprenant un rythme normal, qui se voulait pourtant plus lent qu'à l'ordinaire, comme si elle voulait prolonger ce moment, comme si elle ne voulait pas laisser s'échapper cet inconnu. Car, une fois à la lisière de la forêt, elle perdrait sans doute toute trace de lui. Elle ne reverrait peut-être plus ses yeux éblouissant et son visage tellement parfait. Un noeud noua sa gorge tandis qu'elle lança un regard désormais inquiet à Collin. Elle aurait voulu comprendre les raisons de son attachement absurde à cette personne, et en même temps elle s'en voulait d'être aussi émue par un inconnu. Il était certain qu'un lien étrange s'était formé. Du moins, dans un sens qui serait sûrement unique. La brunette soupira, évitant désormais le regard du garçon. Elle ne voulait pas qu'il la trouve agaçante ni même naïve. Naïve de croire qu'un tel homme pourrait porter une attention quelconque à une simple étudiante en droit. D'ailleurs, que faisait-il dans la vie ? Elle s'imaginait de nombreuses choses, toutes un peu plus farfelues les unes que les autres. Se disant qu'au fond, elle n'avait qu'une vie, elle préféra demander clairement au risque de paraître indiscrète. C'était sa forme d'arrogance, sa part aventurière. Se confronter à l'inconnu, prendre les devants un instant.

- Et vous, qu'est-ce que vous faites à part venir aider de pauvres filles perdues ?

Cette question n'était pas sans intérêt. D'une part, cela lui permettrait d'en connaître davantage sur la vie de son inconnu dont elle ne connaissait que le nom. Et, d'autre part, elle serait éclairée sur son caractère. S'il s'avérait être un de ces Don Juan qui saute sur toutes les jolies filles qu'il voit, elle saurait à quoi s'en tenir. Peut-être serait-ils plus subtil que cela. Une chose était sûre, avec la beauté qui se dégageait de lui, il devait avoir une côte extraordinaire. Pendant que des interrogations apparaissaient dans l'esprit de la brunette, un danger qu'elle n'avait pas même eu le temps de voir s'était rapproché des deux jeunes gens. Un nouveau grognement, des craquements de branches puis un hurlement bestial. La brunette se figea en se collant instinctivement à Collin. Comme s'il ne lui arriverait rien en étant à ses côtés. Elle était si infaillible à côté de sa carrure, de tout ce qu'il dégageait. Son souffle s'accélérait, son sang se glaça. Et si c'était une horde de loups affamés ? Ou bien des ours ? Des sangliers ? Une tonne d'images défilaient dans la tête de la brunette tandis que l'ombre noire venait droit sur eux. Il n'y avait désormais plus que le destin pour faire en sorte qu'ils s'en sortent vivant. Une question de pile ou face.

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MessageSujet: Re: Un malheur n'arrive jamais seul. [Collin] Un malheur n'arrive jamais seul. [Collin] I_icon_minitimeDim 19 Aoû - 19:59
Tout en attendant qu'elle me réponde, je me permis de la détailler une fois de plus. Certes cela me mettait dans une posture plus ou moins inconfortable mais il m'était tout aussi plaisant de faire divaguer mon esprit en l'imaginant tout prêt de moi afin que je puisse m'abreuver de son sang. Je commençai donc par ses cheveux qui, à chaque fois qu'elle tournait la tête, frottaient dans son dos en m'envoyant toutes les belles fragrances de sa personne. Je descendais ensuite au niveau de son visage, ses yeux trahissait un certain un plaisir à être ici. Elle semblait concentrée sur une chose que j'ignorai encore mais que je ne tarderai à savoir, du moins je l'espérais. Je glissai ensuite mon regard sur son nez qui frémissait au rythme de respiration, je jetai un regard à ses lèvres qui était restées immobiles depuis qu'elle m'avait demandé de la ramener. Je finis mon inspection par son cou, non que je ne voulait pas continuer mais à cette vue, ma soif se fit ressentir plus intensément et je compris vite que plus je m'attarderai à la détailler plus mon envie de la dévorer serait grande et puissante. Fort heureusement pour moi, elle ne me regardait pas à cet instant, car elle aurait vu l'éclat rouge sang qui avait parcouru mes yeux. Jusque là, ils étaient masqué par l'ombre des arbres mais qu'en serait-il lorsque nous ne serons plus protéger par ces derniers? Mais je ne pus répondre à cet question, pour le moment car elle m'avait répondu en me faisant d'abord par de son prénom. Keira. Elle marqua une courte pause avant de reprendre ses explications.

- J'ai eu la bonne idée de venir promener mon chien fugitif dans cette forêt. Bien évidemment, il est parti sans moi. Et comme je suis très chanceuse, ma voiture est tombée en panne. Enfin, je n'y connais rien en mécanique...

Quoi de plus bête qu'un chien, ces êtres dotés de quatre pattes juste bons à aboyer chaque fois qu'il voyait quelque chose. Restant poli, je préférai ne pas exprimer mon jugement et me concentrer sur la deuxième partie de son discours. Keira avait eu le soucis de la panne, c'était là le défaut de ces véhicules, rien ne valait la course en elle même, c'était le moyen de transport que je préférai. Mais ça c'était sans doute parce que j'étais un vampire et que ma vitesse dépassait aisément celle de n'importe qu'elle véhicule classique. Je ne sais pas si une voiture sportive ferait une bonne adversaire mais ce n'était pas le moment de penser à cela. Pour l'instant je devais me préoccuper de trouver cette voiture mais peut-être devrais-je lui demander où elle se trouvait avant de la trouver. Elle se poserait sûrement des questions. A l'instant où j'ouvris la bouche pour le lui demander Keira parla et je décidai de me taire pour l'écouter.

- Et vous, qu'est-ce que vous faites à part venir aider de pauvres filles perdues ?

Sa question me désarçonna, je n'avais pas prévu qu'elle me retourne ma question à laquelle je ne pouvais lui dire la vérité. Mais ce n'est pas seulement la question qui me fit cet effet, je fus tout aussi étonné de la tournure de sa question. J'avais l'impression qu'elle m'en demandait plus mais je n'arrivais à cerner quoi. Les rouages de mon cerveau se mirent en route afin de trouver le sens caché de sa question. Malheureusement, au bout de trois minutes je ne trouvai rien de très concluant et il fallait que je réponde à toutes ses questions. J'entends par-là que je devais rapidement trouvé un mensonge qui pouvait tenir la route, ceci ne fut pas trop dur, en quelques secondes je sus ce que j'allais dire. Mais une fois de plus je fus interrompus mais cette fois-ci par une personne tout autre que la petite humaine. C'était ce maudit loup qui nous épiait depuis que je m'étais approché de Keira mais cette fois ci il fit preuve de plus de conviction, il émit un grognement rauque qui éveilla mes sens de guerrier. Si je n'avais pas été accompagné, cela se serait certainement terminé par un combat acharné mais je devais me contenir et ne pas sauter sur le monstre. Quand à Keira, elle éveilla une autre partie de mon être: ma soif. Le bruit lui avait fait très peur et elle n'avait pu s'empêcher de se blottir contre moi. En espérant qu'elle ne percevrait pas la froideur de ma peau à travers les tissus qui me couvraient, je me plaçai devant elle d'un air protecteur et contre ma volonté un grognement sorti de ma gorge. Je lançai un regard glacial, à l'instar de ma peau, sur la bête dont je discernais les contours et me retournait vers ma protégée du moment, à moins que ce ne soit mon futur repas. Bien que sur ce dernier point j'en étais de moins en moins sur, plus je passai du temps avec elle, moins mon envie de m'abreuver d'elle était. Puis je lui dit:

- Excusez-moi, j'ai tendance à... très vite m'énerver. Nous devrions partir d'ici, les lieux ne sont pas surs. Pourriez vous me dire où se trouve votre voiture, peut-être que je pourrais la réparer, avec un peu de chance ce n'est rien de trop grave.

Remarquant qu'elle semblait paralyser, je craignais l'avoir traumatisé, à moins que ce ne soit l'autre chien. Son état m'inquiétait réellement. De plus, le loup allait sûrement venir plus prêt si il voyait que l'humaine ne bougeait plus ou ne parlait plus. Prenant mon courage à deux mains, j'attrapai son poignet, me mettant en contact direct avec sa peau, et la forçai à me suivre tout en gardant une vitesse raisonnablement humaine. Je ferai passer ma froideur par la température de l'air qui n'était pas chaude pour un humain. Nous marchâmes ainsi pendant plusieurs minutes jusqu'à ce que je vis enfin la lisière de la forêt et je freinais mon allure jusqu'à m'arrêter complètement. Je lui lâchai la main et me mis face à elle pour lui parler une nouvelle fois:

- Bien maintenant je vais répondre à votre question. Je suis ici pour, comme vous, faire une balade. J'ai eu une journée difficile, j'ai pris mon avion depuis l'Europe pour aller voir des amis et je reprendrai l'avion demain soir. Vous comprenez bien que ces voyages m'épuisent et que cette balade en forêt me permet de me ressourcer. Maintenant, si vous pouvez me dire par où se trouve votre voiture histoire que je puisse voir cette panne.

Je la regardai en attendant qu'elle réponde à mes questions. A la réflexion, je lui avais presque pas menti, cette balade m'avait bien ressourcée. Mais je ne sus pas pourquoi, je ressenti comme une pointe là où mon coeur aurait du être lorsque je pensai à mon retour à Volterra. J'aimerais mieux connaitre Keira, certes, je voulais la dévorer mais mon autre moi voulait en apprendre plus sur elle.
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MessageSujet: Re: Un malheur n'arrive jamais seul. [Collin] Un malheur n'arrive jamais seul. [Collin] I_icon_minitimeJeu 30 Aoû - 17:00
Les choses prenaient une drôle de tournure. D'abord ce loup, aux aguets depuis que la brunette avait croisé le jeune homme. Puis cette façon si étrange qu'avait Collin de faire fuir le prédateur. Keira l'observait bouche bée, perdue entre l'étonnement et la curiosité. En effet, le garçon ne semblait pas être la proie face au loup comme elle l'était. A côté de lui, elle semblait être une misérable mouche que l'on écrase d'un revers de main. Il était différent, cela se sentait. Lui jetant un regard curieux, les sourcils froncés, la brunette l'analysait. Sa posture était assurée, son regard perçant et menaçant face à la bête inconnue. On aurait dit qu'il était prêt à bondir. Puis, vivement, il se plaça devant elle avec cet air protecteur qui rassurait Keira. Mais le grognement qui s'ensuivit la refroidie aussitôt. Reculant instinctivement, ne sachant plus qui était la bête de l'homme, la brunette s'efforça de se concentrer afin de comprendre la situation. Mais son esprit s'égarait, se faisant une multitude de scénarii à tort et à travers, elle fut vite coupée par les paroles de cette voix rassurante qui émanait son inconnu. Elle le dévisageait tout en l'écoutant attentivement. Elle l'écouta se justifier et se contenta de sa maigre explication à son comportement pour le moins hors du commun. Elle n'avait pas pour habitude de grogner face à un danger, et à vrai dire elle n'avait jamais vu quelqu'un faire ce genre de chose en sa présence.

Laissant un soupir s'échapper, elle pensa qu'il valait mieux ne pas comprendre certains comportements mais resta figée pour autant. Ce n'est qu'un choc thermique qui réveilla tous ses sens. La sensation désagréable d'un glaçon posé contre la peau après avoir reçu un coup se fit ressentir à son poignet, alors même que Collin le lui prenait. Son coeur s'était accéléré, à la fois par le choc provoqué par ce rapprochement mais aussi par la froideur qui émanait de l'être lui faisant face. C'était étrange, mais trop peu pour attiser la curiosité de Keira qui commençait à s'habituer aux situations inhabituelles en la présence de Collin. Elle le suivit ainsi, se laissant mener par ce guide inconnu dont le charme la fascinait.

L'atmosphère pesante de la forêt n'était rien aux côtés de cet homme. C'était d'abord de là qu'était venue la fascination de la brunette. Sa capacité à faire disparaître toute forme d'appréhension dans un milieu inconnu, alors qu'il n'était lui aussi qu'un inconnu aux yeux de Keira... Cela relevait de l'inconscience. Pour certains, du moins. Concernant Keira, elle voyait en cette confiance aveugle, en cette attirance incomprise, une sorte de destins croisés. C'était ainsi, elle se devait de le rencontrer. Tout n'était pas un hasard, du moins c'était son sentiment. Elle se mit un instant à divaguer, quand la voix gracieuse de son inconnu vint bousculer sa sérénité. D'abord le contact de sa main sur son poignet se rompit, ce fit lever les yeux de la brunette sur ceux de Collin. Il se mit face à elle et lui annonça ensuite qu'il repartait le lendemain en avion pour l'Europe. La respiration de Keira se coupa, comme instinctivement, choquée par cette annonce et par sa propre réaction. En tant normal, elle n'aurait prêté aucune attention à un homme rencontré le jour même qui serait parti aussitôt. Elle n'aurait pas même cillé ni changé d'attitude. C'était tout à fait l'inverse avec Collin. Cet homme l'avait bouleversée, elle ne savait pas encore pourquoi mais elle ne pouvait combattre ce qui se passait à l'intérieur de son être.

Déglutissant difficilement, elle essayait tant bien que mal de paraître à l'aise, heureuse. Ce n'était pas le cas. Elle aurait voulu prolonger cette rencontre, cette connaissance, sa vision de cet être attirant. Soudain, des centaines de pensées envahirent son esprit. Elle ne le reverrait plus. Il repartirait faire sa vie, l'oublierait et elle retrouverait les gars du quartier, tous aussi méprisables les uns que les autres. Elle ne voulait pas de ce destin amer. Alors, voulant forcer un peu le destin, elle laissa son esprit joueur se développer. Il voulait qu'elle lui montrer où était sa voiture, n'est-ce-pas ? Et bien, qu'il la suive. Elle ne le laisserait pas partir sans en connaître plus sur lui, il était bien trop fascinant pour cela. Chassant toute pensée négative de son esprit, un léger sourire vint se dessiner sur ses lèvres rosées avant que ses yeux ne se posent dans ceux du garçon. Un frisson parcouru sa nuque en voyant ce regard si vif, et la brunette se mit à parler d'une voix douce.

- En fait, elle est perdue au beau milieu de cette forêt. Nous pourrions retourner dans cet endroit angoissant, ou bien marcher ensemble jusqu'à la civilisation.

Un nouveau sourire vint embellir son visage. Elle essayait de prolonger au maximum l'instant en compagnie de cet homme. Il fallait qu'il se rende également compte que leurs destins étaient croisés. C'était désormais ancré dans l'esprit de Keira : elle voulait qu'il s'intéresse à elle autant qu'elle s'intéressait à lui. C'était son esprit fugace qui lui permettait d'espérer de telles folies. Qu'un être aussi appréciable que Collin s'intéresse à elle.

- Pourquoi ne pas prolonger votre séjour ici ?


La question était sortie toute seule, si bien que les joues de la jeune fille rosirent violemment. Mais puisque c'était dit, il ne fallait pas faire marche arrière. Alors, elle emboita le pas au jeune homme tout en le regardant, attendant sa réponse et faisant mine d'avoir posé une question naturelle. Cela trahissait cependant son envie qu'elle avait d'apprendre à le connaître encore et toujours plus. Dès qu'elle posait ses yeux sur lui, une chaleur parcourait son corps. Ce genre de chaleur qui procure des sensations de bien être et de bonheur. Voilà longtemps qu'elle n'avait pas ressenti cela. Il ne fallait pas laisser s'échapper quelqu'un qui vous rend heureux, quelqu'un qui vous fait du bien rien que par sa présence. Collin ne le savait pas encore, mais il était devenu une source de plaisir pour Keira. Elle se sentait bien en sa compagnie. Insouciante et souriante, elle marchait à ses côtés ne s'intéressant désormais qu'à sa seule présence. Elle faisait abstraction du reste, afin de capter toute son attention sans pour autant paraître étouffante.
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MessageSujet: Re: Un malheur n'arrive jamais seul. [Collin] Un malheur n'arrive jamais seul. [Collin] I_icon_minitimeJeu 30 Aoû - 21:59
En repensant aux dernière minutes écoulées, je remarquai je n'avais peut-être pas été très .. humain. J'en connaissais peu qui grognait contre des loups et encore moins d'autres qui avait une température glaciale. Mais peut-être qu'avec chance, Keira n'avait ni vu le loup, ni senti la température de mon corps. Jamais je ne le saurais à mon plus grand regret, j'aurais aimé passer quelques heures de plus en sa compagnie, c'était plus fort que moi. Je décidai donc de reporter ce dilemme à plu tard, ou du moins de faire en sorte que ce ne soit pas le seul sujet dans ma tête. Mon statut de vampire me le permettait, je pouvais penser à plusieurs choses en même temps ce qui pouvait être bien pratique en ce cas. Pratique certes, mais parfois ce n'était pas le cas. En effet, une chose hantait mon esprit depuis quelques minutes, ce loup qui nous avait épié sans relâche, la colère avait été à deux doigt de passer en première position et si ça avait été le cas, je serais inévitablement passé en mode chasseur et la jeune humaine qui était avec moi en ce moment ne l'aurait peut-être plus été.

Me bornant à penser à autre chose je la regardai une fois de plus dans les yeux de Keira mais j'avais oublié que la lumière était plus vive et que par conséquent, elle verrait mes yeux de couleur rouge cramoisi. Elle ne sembla pas le remarquer contrairement à tout à l'heure, à moins qu'elle ne se soit habituée à cette lueur présente dans mes yeux. Bien au contraire, elle changea du tout au tout. Au lieu de continuer à être calme et plutôt réservée, elle me lança un sourire légèrement provocateur, qui me fit à mon tour sourire mais alors que je croyais qu'elle s'était habituée à mon regard, un autre frisson parcouru son corps lorsqu'elle que nos yeux se rencontrèrent. J'hésitai à partir, il en serait sûrement mieux pour elle mais malheureusement, je ne savais pas si c'était ce qu'elle voulait. Mais avant que je n'ai pu prendre un choix, elle ouvrit la bouche pour répondre à ma question:


- En fait, elle est perdue au beau milieu de cette forêt. Nous pourrions retourner dans cet endroit angoissant, ou bien marcher ensemble jusqu'à la civilisation.

Était-ce une invitation? je n'en savais rien. Je ne pouvais me résoudre à penser qu'elle se plaisait en ma compagnie, c'était mauvais pour elle, il ne fallait pas qu'elle s'attache à moi. Que se passerait-il quand je devrais partir pour Volterra? J'avais de plus en plus de mal à réfléchir et je dus me calmer quelques instants, les sentiments vampirique été comme tout amplifié suite à la transformation et en ce moment mon sentiment de doute était très fort. Après quelques secondes, je réussis enfin à réfléchir convenablement. Je la regardais et elle ne semblait pas avoir remarquer tout ce qu'il s'était passé dans mon cerveau et avant que je ne réponde à sa question, elle en posa une seconde:

- Pourquoi ne pas prolonger votre séjour ici ?

Cette question eut le don de me désarçonner. Je n'avais pensé à aucun moment que la jeune femme me dirait ça. Nonobstant, cela eut le don de m'éclaircir sur ce à quoi je pensai ultérieurement. J'étais fixé désormais, elle aimait ma compagnie, à son plus grand malheur, jamais je ne pourrai la rendre heureuse. Elle ne le savait pas mais j'étais tout ce qu'il y avait de pire, je pouvais la tuer rien qu'en l’effleurant de mes doigts, j'étais bien pire que le loup qui nous avait épié durant notre ... balade dans la forêt. Mais comment devais-je le lui dire? Devais-je simplement lui dire? Non, je ne pense pas, je ne devais pas enfreindre les lois, Aro ne le tolèrerait pas. Je ne savais quoi lui répondre et comme si elle avait lu dans mes pensées, elle m'épargna cela, elle m'emboita le pas en direction de la "civilisation", c'était ainsi qu'elle l'avait nommée. Une pensée surgit dés lors dans mon esprit, pourvu que la ville ne soit pas très près. Je fus tellement surpris que j'en fus abasourdis, c'était inquiétant pour un vampire. Mais je me ressaisit rapidement afin de répondre à sa question mais une fois de plus je cru entendre une autre personne que moi:

- Oh!! Sachez Keira que ce n'est pas l'envie qui me manque mais malheureusement, je n'ai pas réellement le choix, ma famille m'attends en Europe.

A ces mots, je ne pus m'empêcher d'arracher une grimace qu'elle ne put inévitablement voir. Je ne savais pas ce qui me poussait à réagir ainsi, ni pourquoi j'étais tant attaché à cette petite humaine que à l'origine aurait du apaiser le feu de ma gorge qui ne s'était pas fait sentir depuis un bon moment. Et comment réagirait-elle suite à cela, peut-être le prendrait-elle mal, ce qui serait sûrement normal. Je décidai donc de me rattraper

- Mais si je savais où vous retrouver peut-être que je reviendrai à Forks, après tout, je suis majeur, je peux voyager comme je le sens.

A vrai dire, c'était un peu plus compliqué que cela, Aro ne m'empêcherait pas de revenir à Forks mais il n'aimerait sûrement pas savoir ce qui me poussait à revenir ici aussi souvent. Je devrais sans doute en parler avec Alec, récemment il lui était arrivé la même chose avec une humaine à Volterra. Je verrai ça à mon retour. Pour l'instant je devais profiter de cet instant et je voulais que Keira ne soit pas trop vexée de ce que je venais de lui dire. Je lui jetai u regard d'excuse lorsque je vis ses yeux se poser sur moi et toujours en marchant je lui dis:

- Puisque nous sommes censés marcher pendant quelques kilomètres, vous pourriez peut-être me parler un peu plus de vous. Bien évidemment, je comprendrait que vous ne vouliez pas m'en dire plus étant donné que je suis un simple inconnu mais je serais heureux d'en savoir plus sur vous.

Je lui lançai un sourire en coin auquel elle ne pourrait sans doute pas résister et jetai de nouveau un regard sur la route où nous avancions.
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MessageSujet: Re: Un malheur n'arrive jamais seul. [Collin] Un malheur n'arrive jamais seul. [Collin] I_icon_minitimeVen 31 Aoû - 21:24
Suite à sa question, le jeune homme eut une toute autre attitude qu'à l'ordinaire. Keira l'observait, ce changement de comportement titillait ses sens, sa curiosité. Peut-être avait-elle touché un point intéressant ? Peut-être, qu'après tout, Collin finirait par s'intéresser de plus en plus à elle et à son tempérament intrépide ? Seul le destin le dira, mais une intime conviction flottait dans le coeur de la brunette. Elle sentait que les choses prenaient une tournure spéciale, sans pour autant pouvoir décrire cela. Elle comprit vite les choses lorsque le beau visage de son inconnu se déforma par une grimace, après qu'il lui eut annoncé que son retour était obligatoire étant donné qu'il avait de la famille en Europe. Se mordant intérieurement les joues, Keira fit mine de ne pas réagir. Elle ne voulait pas lui montrer sa déception, ce serait une preuve de faiblesse. Pourtant, elle éprouvait une sorte de chagrin étrange à l'entente de ces mots. Repartir, rentrer. Les choses ne jouaient peut-être pas en sa faveur, finalement. Des doutes s'installèrent dans l'esprit de la jeune fille, ne sachant que dire ni que faire. Il était inévitable qu'il retourne en Europe, c'était chez lui comme Forks était chez elle. Deux corps séparés par de lointaines frontières. Elle était attirée par tout son être, son esprit, sa carrure, son aura. Pourtant il repartirait aussitôt qu'il était arrivé, et Keira était totalement impuissante face à la situation. Elle détestait cela, devoir se résigner à un destin qui la ronge de l'intérieur. Sa conviction qu'il était fait pour elle, que cet être était si spécial et si précieux à la fois... Il lui était impossible qu'elle le laisse s'échapper. Pourtant, elle n'avait aucun moyen de le retenir...

Puis une once d'espoir fit briller ses yeux, dès lors qu'elle entendit la voix douce et mielleuse de son inconnu. Il venait de lui annoncer qu'il pourrait revenir en sachant où la trouver. Le coeur de la brunette s'emballa, ce qui la fit rougir involontairement. Elle ne voulait pas qu'il découvre ses émotions, elle ne voulait pas être percée à jour comme on lit dans un livre ouvert. Alors, reprenant son sang froid, la jeune fille inspira tout en regardant dans ces yeux qu'elle appréciait tant. A chaque fois qu'elle voyait son visage, un frisson parcourait son corps tant il lui paraissait magnifique. Le simple espoir qu'il revienne un jour la voir, rien qu'elle, était déjà réconfortant pour Keira. C'était pourtant difficile à croire. Sa méfiance reprenant le dessus, la brunette songea à cette drôle de situation. Il venait à peine de la rencontrer, pourtant il lui annonçait qu'il pourrait revenir la voir à quelques milliers de kilomètres de chez lui. Son coeur eut un sursaut. S'il disait vrai, il devait s'être intéressé suffisamment à elle pour avoir envie de la connaître davantage. Sinon, il pouvait lui mentir afin qu'elle le laisse tranquille. Partagée entre ces deux options, la brunette essaya de trouver la réponse dans le regard de Collin. Mais elle n'avait plus l'impression de contrôler quoi que ce soit dès lors qu'elle le regardait. Ses émotions, ses pensées, ses mouvements. Tout devenait flou et maladroit. Comme une proie face à son agresseur.

Puis, une nouvelle fois, la voix gracieuse de Collin vint rompre le silence. Avec cette élégance et cette politesse qui lui était propre, il demanda à Keira des renseignements sur sa vie. Elle haussa un sourcil, signe d'un léger étonnement, puis un sourire se glissa sur ses lèvres. Il s'intéressait donc un minimum à elle. Ou alors il voulait simplement passer le temps pour ne pas s'ennuyer... Tel ange et démon, les pensées dans l'esprit de la brunette s'affrontaient afin de déterminer la personnalité de cet inconnu qui semblait si parfait.

- J'ai une vie assez banale. J'étudie le droit, je rencontre des tas de mecs un peu plus insignifiants les uns que les autres. Et, parfois, je tombe sur des gens agréables, déclara-t-elle en souriant.

Sa réponse pourrait paraître quelque peu déconcertante. Elle avait pour habitude de parler avec nonchalance, comme si elle était détachée de la réalité. Pas très optimiste ni idéaliste d'ordinaire, elle avait décrit sa vie qui lui semblait monotone. Sa dernière phrase était ainsi destinée à Collin. C'était une tournure dédiée à le remercier de sa gentillesse, notamment de l'avoir sorti de ce pétrin dans cette forêt. Puis, resongeant aux paroles du garçon concernant son retour possible à Forks, la brunette rajouta quelques mots en le regardant.

- Je serai ravie de vous offrir quelque chose à boire, vous pourriez alors savoir où me retrouver si l'envie vous prenez.

Un autre sourire se dessina sur ses lèvres, tandis que ses yeux pétillaient la bonne humeur. Elle était heureuse d'être en sa compagnie, et son comportement osé l'éclairerait sûrement davantage sur les intentions de Collin. S'ils allaient tous les deux boire un coup chez elle et qu'il repartait le lendemain, il ne pourrait pas nier si jamais il ne revenait plus lui rendre visite. Elle aurait alors une partie des cartes en main, une idée qui lui était assez plaisante. Elle rajouta quelque chose,instinctivement, comme pour ne pas laisser s'échapper une occasion d'en connaître plus sur cet inconnu.

- J'aimerais en savoir plus sur vous, également.


Puis, reposant son regard devant elle, elle laissa ses pensées diverger tandis que la lune faisait place au soleil couchant. L'atmosphère se rafraîchissait, les bruits étaient moins courants mais plus oppressants. Il marchaient près du bitume en direction de la civilisation. De temps à autre, quelques phares de voitures venaient éclairer leurs pas entremêlés, et Keira se sentait tellement bien qu'elle aurait voulu que cette soirée dure une éternité.
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MessageSujet: Re: Un malheur n'arrive jamais seul. [Collin] Un malheur n'arrive jamais seul. [Collin] I_icon_minitimeSam 1 Sep - 0:06
J'avais bien l'impression que la situation m'échappait, et cela me mettait mal à l'aise, jamais je n'avais connu ça. Depuis que j'étais vampire, j'étais toujours maître de la situation et tout s'était bousculé en à peine quelques minutes. Chaque fois que quelque chose commençait à mal tourner, mon cerveau qui était beaucoup plus évolué que celui d'un humain trouvait plusieurs issus mais là c'était tout à fait différent. Je ne gérais plus aucunes de mes actions, même la soif avait pour l'instant disparu, je n'avais jamais eu si peu envie de me nourrir d'une humaine. Non que je ne fusse pas attiré par la fragrance qu'elle dégageait mais parce que je ne pouvais la voir comme une proie. Je pensais à tout cela en marchant sur le bitume dégageant une odeur de pluie froide. Tout cela me rendait perplexe et j'avais pour la première fois du mal à trouver des issus et je pris donc une situation qui me surpris moi même. J'allais me laisser dicter par mes instincts.

Ces derniers me lancèrent plusieurs idées en quelques instants. Je m'imaginai d'abord aller jusqu'à chez elle pour ensuite lui révéler toute la vérité, mais bien vite je me ressaisi en me rappelant que jamais Aro n'accepterait cela. Je me vis ensuite à Volterra aux côtés de Keira, et quand celle ci releva la tête, ce ne fut pas des yeux bruns qui le regardait mais des yeux rouges vermillons. Je ne pouvais m'imaginer ça, tout d'abord, je ne voulais pas qu'elle devienne une vampire, il était hors de question que je lui inflige cela. De plus, elle ne serait sûrement pas pour ce changement. J'intimai donc à mes instincts d'être plus raisonnables et de raisonner légèrement. Évitant de trop m'engager dans mes réflexions, je jetai un regard vers la jeune femme. Elle semblait... heureuse mais je ne pus savoir pourquoi, qu'est-ce qui pouvait bien la mettre dans des états pareils? Elle avait un sourire qui devenait de plus en plus joli à force qu'elle comprenait ce que je disais et je compris à mon tout ce qu'elle avais compris, et ce que j'avais inconsciemment pensé. En effet, j'avais envie de revenir pour la retrouver. Là, j'étais vraiment bouleversé. Une voix me permit enfin de reprendre mes esprit, cette voix, sa voix.


- J'ai une vie assez banale. J'étudie le droit, je rencontre des tas de mecs un peu plus insignifiants les uns que les autres. Et, parfois, je tombe sur des gens agréables.

Elle me fit un de ses beau sourires et je compris qu'elle ne voulait pas en rajouter. Je commençai donc à décrypter ses paroles, et je ne pus m'empêcher de sourire au fait qu'elle étudiait le droit. On avait un point commun, moi j'aidais mes Rois à faire appliquer les lois vampiriques. En revanche, à mon grand étonnement la suite e me plut guère, elle avait suggérer qu'elle était courtisé et un nouveau sentiment surgit en moi, un sentiment que je ne connaissais pas, et je ne pus retenir un léger grognement. J'espérais qu'elle ne m'entendrait pas mais cela m'étonnerait. En revanche, la fin de sa réplique me fit sourire, ces gens agréables, je devais en faire partie, c'était plaisant d'entendre ça et mon sourire ne cessa de grandir quand elle reprit la parole, elle m'invitait à se rendre chez elle. Ainsi, mon premier instinct était en train de se concrétiser. Mais inévitablement, elle ne put s'empêcher de poser la question suivante:

- J'aimerais en savoir plus sur vous, également.

C'était à la fois normal qu'elle pose cette question mais aussi extrêmement dérangeant pour moi. Je ne pouvais lui dire la vérité, il était évident qu'elle partirai en courant quand elle saurait que j'étais une créature issue des mythes qui aurait pu la dévorer. Mais bien sur j'élaborai vite un mensonge en essayant de ne pas trop m'éloigner de la réalité. J'avais envisagé de lui dire que je faisais partie d'une famille royale mais il aurait suffit qu'elle connaisse un peu l'histoire d'Italie pour savoir que les familles royales n'étaient plus d'actualité et je préférai inventer un nouveau mensonge et pour paraître humain, je m'arrêtai pour lui parler:

- Eh bien.. mon histoire est très longue. J'ai été arraché de ma famille alors que j'étais très jeune et je ne me souviens que très peu d'eux. Depuis, une nouvelle famille m'a recueilli dans laquelle je me sens vraiment moi. Ils m'ont appris à devenir une personne censée et moi aussi je m'intéresse beaucoup au droit mais je ne sais pas si je pourrais un jour en faire mon métier, pour l'instant, j'en recherche un..

Je n'étais pas peu fier de mon mensonge, il reflétait de près ma vraie vie. J'avais certes omis que j'avais était par une famille vampirique depuis plus de trois-cents ans et que j'étais resté figé dans mes vingt-quatre ans. Je me rappelai alors qu'elle avait rajouté certains détails après s'être présentée. Elle avait parlé de ... ses relations. Devais-je lui dire que j'avais réellement profité de mon statut d'homme en ayant plusieurs conquêtes? Il ne valait mieux pas, car pour moi ces femmes n'avaient eu aucune importance à mes yeux. Jamais je n'avais ressenti ce qu'on appelle l'amour, et je n'aurais su dire ce que ça faisait. Mais peut-être qu'un jour j'en serais apte peut-être même que ça arriverait plus tôt que prévu. Alors 'ajoutai ce qu'elle était sûrement impatiente d'attendre:

- Et, je un peu comme vous sur le sujet des relations. Je rencontre énormément de femmes qui ne voit qu'une seule chose dans la vie alors que d'autres sont beaucoup plus ouvertes, mystérieuse, impressionnantes et .. je pense que c'est tout. Peut-être que le terme agréable devrait suffire.

Je m'étais surpris à voir dans cette description la jeune femme. Mais je n'avais réussi à me contenir que par justesse, j'aurais bien rajoutée succulente mais ç'aurait été très déplacé. Toutes ces révélations avaient tendu l'atmosphère et je ne savais pas vraiment comment la détendre. Me revint alors sa proposition de boire un verre chez elle, en fait, je n'avais jamais bu de boisson humaine malgré que je sus que ça ne me ferait aucun mal. J'allais donc me forcer, car évidemment j'avais envie d'aller chez elle pour passer plus de temps avec une femme qui avait faille être ma proie. Je lui dis alors:

- J'accepterai volontiers votre invitation à boire quelque chose chez vous. Surtout que nous allons sans doute marcher des kilomètres.

Je lui refis un sourire en coin avant de repartir en direction de la ville et de croiser une voiture. Je remarquai que l'homme assis dans la voiture nous dévisageait d'une façon très particulière, il devait sans doute se demander ce que deux jeunes personnes faisaient dehors à cette heure. C'était sûrement ce que s'étaient posés tout les automobilistes. Mais peu importait, j'étais bien en ce moment même et le regard des autres m'était égal.
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