B.B a fermé ses portes. Bye |
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| Une balade perturbée. [PV- Elena Calcker] | |
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| Sujet: Une balade perturbée. [PV- Elena Calcker] Lun 6 Fév - 22:46 | Ce matin là je fus réveillé par les rayons du soleil qui s'infiltraient dans la pièce par les grandes baies vitrées de ma chambre. Je ne m'étais toujours pas habitué à cela. Un grand lit pour moi tout seul, je n'avais jamais connu ça. Avec Huilen, nous vivions dehors, au jour le jour. Je n'avais jamais eu de chambre ni de maison. C'était une grande première pour moi. Je ne m'en plaignais cependant pas. Au contraire, c'était la belle vie. Malgré le grand confort que m'apportait le lit, je décidai de me lever. Ni une, ni deux, je sautai de mon lit et pris le chemin de la salle de bain. je mis à couler l'eau dans la baignoire et allai m'allonger dedans. Le temps me paraissait bien long, tout me paraissait long en ce moment. Après m'être bien laver, je m'habillai avec les affaires que j'avais prise avant de venir. Comme à l'accoutumée, c'était un jean simple avec un tee-shirt simple lui aussi.
A peine eus-je franchi le seuil de la salle de bain que mon ventre se mit à se faire entendre. Il fallait absolument que je descende manger quelque chose. Une seconde plus tard je me trouvais déjà devant le frigo. Je l'ouvris précipitamment et l'examinai de fond en comble. Quelqu'un était passer par-là, j'en étais sur. Sans doute Jacob, il venait souvent se ravitailler ici, mais la dernière fois que je l'avais vu dans la villa c'était il y a au moins trois semaines. Il n'était pas venu seul. Il était venu accompagné d'une magnifique jeune fille. Il avait absolument voulu présenter la famille cullen à "sa nouvelle recrue". C'était la seule information que j'avais sur cette jeune fille. Cette dernière m'avait ouvertement dévisagée, je n'avais et je n'ai toujours pas très bien compris pourquoi. Je le saurais peut-être un jour, si on se revoyait, et je l'espérais. Secouant la tête pour me remettre les idées en place, je repris ma recherche de nourriture. En m'étant concentré, j'arrivai à trouver du lait auquel j'ajoutai du chocolat. En accompagnement, je pris la brioche qu'il restait avec du nutella. Avec tout ça je me mis donc à table et entrepris de tout engloutir. Il faut l'avouer, je suis très gourmand.
Après avoir fini de déguster mon petit déjeuné, je remontai dans ma chambre pour aller lire un petit peu. Mais je m'aperçus qu'au bout de cinq minutes je n'avais toujours pas finis ma page. J'étais complétement ailleurs. Je devais me bouger, depuis un mois je n'avais rien fait, j'étais resté vautré dans le canapé du salon à regarder la télé, ou bien dans ma chambre à écouter de la musique. Une idée avait germée dans ma tête depuis quelques jours. Pourquoi ne m'inscrirai-je pas au lycée de Forks, cela occuperait mes journées. Il fallait que j'en parle à Carlisle. Pour le moment, il fallait que je trouve quelque chose à faire. Il faisait beau dehors. Pourquoi ne pas profiter du soleil pour aller en forêt. Je trouverais peut-être une ou deux proies avec un peu de chance.
Je mis donc des chaussure rapidement et partit en marchant doucement vers la forêt. Sans prendre d'élan, je sautai par dessus le cours d'eau derrière la maison et ensuite je me mis à courir. Tout en courant, je pensais à mon idée de commencer à aller au lycée.
* En serais-je capable? Serais-je bien accepté? *
Plein de questions se bousculaient dans ma tête. Mais je n'avais de réponse pour aucune. Le problème est que je n'avais pas assez confiance en moi. C'était un gros problème et je ne savais pas comment le résoudre. Je décidai alors de reporter ce sujet à une autre fois et de me concentrer sur ma balade. Et miraculeusement, je sentis une odeur de proie, un élan si je ne me trompais pas. Pourquoi ne pas aller aiguiser mes crocs? Je réfléchis quelques instants mais une autre odeur vint perturber ma petite partie de chasse. Cette odeur était complétement différente de la proie que j'avais ultérieurement humée. D'un côté j'avais envie d'aller vers cette odeur, mais d'un autre côté, mon instinct de chasseur me disait de ne pas y aller. Que devais je faire? Pourquoi ne pas tenter? Si les choses ne tournaient pas bien, je pouvais toujours me défendre en utilisant mon don. Je décidai alors d'aller vers cette odeur.
Plus je me rapprochais d'elle, plus j'avais envie mon instinct me disait de fuir. Mais pour une fois je décidai de ne pas l'écouter. Après tout, il ne m'avait pas toujours aidé. La foi où une vampire avait tenté de me séduire, mon instinct m'avait ordonné de l'écouter et résultat, j'avais failli mourir. Cette fois-ci, je ne l'écouterai pas. Puis soudain, je stoppai net mon avancée. L'odeur n'était plus devant moi mais derrière moi. J'hésitai à me retourner pour voir ce que c'était. Je restais alors debout face à un rocher en attendant que la source de l'odeur face quelque chose. J'avais préparé mentalement mon bouclier, si je sentais que j'étais en grave danger, j'étais prêt à l'utiliser.
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| Sujet: Re: Une balade perturbée. [PV- Elena Calcker] Mar 7 Fév - 9:19 | Voilà une journée bien banale qui se résumait facilement à lycée et patrouille. Comme tous les matins j'étais en retard, me préparant alors rapidement je partis en courant en prenant bien soin de prendre avec moi une brioche. Seth n'était pas là, il avait patrouiller toute la nuit de la veille et quand c'était son tour sa mère l'autorisait à prendre une journée de repos. J'étais donc seule ... Enfin pas vraiment, j'avais toujours mes quelques amis, mais sans mon cousin c'était différent. J'étais donc en cours au lycée de La Push, et je fis ce que je faisais depuis des jours : je rêvassais ... Ou devais-je dire fantasmer ? Mon état devenait grave, il n'y avait pas une minute sans que je ne pense à lui. Je repensais sans cesse à ma rencontre avec ce jeune homme sans nom. Et s'il y avait une chose que je désirais ardemment c'était de le revoir. J'avais essayé à maintes reprises de venir à la villa Cullen, mais ma timidité et mes craintes m'en empêchèrent. De plus, je ne savais pas si l'hybride était au courant de ce qui c'était passer à notre rencontre. J'avais demandé à Jacob, et il m'a dit qu'il en avait informé Carlisle et que c'était à moi de le dire au jeune homme ... Sursautant, quand la prof me hurla dessus, je sortis rapidement de mes pensées en soupirant de tristesse et d'agacement à la fois. Le cours se termina finalement assez vite, puis je pris une décision : sécher.
Sortant alors du lycée, et marchant vers le centre de la réserve, je voyais tous ses loups collaient à leurs imprégnées. Quand je voyais ça, ça me froissait énormément. J'étais jalouse de Jacob, de Jared, de Quil, ... ! Pourquoi je ne pouvais pas être auprès de celui qui détenait toutes mes pensées ? Un loup après imprégnation ne pouvait plus vivre sans son imprégnée car c'était devenu son monde. Je devais assouvir un besoin inconditionnel et surtout incontrôlable. J'avais besoin de le voir tout simplement. C'est là que je pris la décision ferme d'aller à la villa et de ne plus reculer. Je devais d'abord lui expliquer, même si je pensais qu'il connaissait un peu le système grâce à Jacob et Renesmée. Par la suite, c'est lui qui déciderait. Je pouvais devenir celle qu'il voudrait que je sois. Une simple amie, une confidente, une sœur, une aman ... Je me refusais de pensée à la dernière situation. Pourquoi ? Tout simplement parce que c'était inimaginable. Je ne le connaissais pas, et vu le manque de chance que j'avais je pouvais même penser qu'il avait déjà une petite amie. Je pouvais être celle qu'il voulait, mais surtout pas un boulet qui le gênerait. Partant alors dans la forêt pour aller à la villa, je ne courais pas. La peur au ventre m'empêchait d'aller vite. M'enfonçant toujours un peu plus dans cette mer verte, je sentis alors une odeur qui m'était bizarrement familière. Je connaissais cette odeur. Elle était imprégnée dans mon esprit, et sans que je le veuille mon cœur se mit à battre à tout rompre.
C'était lui, il était là. Mes jambes bougèrent alors d'elle-même comme si mon corps savait qu'il était là, tout près, et qu'il voulait le toucher. Puis je le vis dos à moi, il était juste en face, sous mes yeux. Mon cœur battait de plus en plus vite. Debout comme un pique, j'hésitais. Je savais qu'il savait que j'étais là. Vous me suivez ? Si je ne pouvais pas bouger, je devais au moins dire quelque chose. Je cherchais rapidement dans mon esprit ce que je pouvais bien lui dire. Réfléchis ! Mais c'était impossible. Je n'avais plus la capacité de réfléchir en le voyant et la seule chose qui sortis de ma bouche fut :
▬ C'est dangereux de rester seul ici. Hier, des vampires nomades trainaient dans le coin.
A partir du moment où je l'avais vu, je ne regardais plus que lui. Même de dos il était beau. Après mon imprégnation j'étais devenue une voyeuse ! Les rayons du soleil traversaient aisément les arbres. Bizarrement il faisait beau ce qui était rare dans cette région des États-Unis. De toute manière, même quand il faisait extrêmement froid je ne le ressentais pas, je pouvais me balader en t-shirt ça ne changeait rien. Cependant, j'étais habillée d'une robe blanche en laine (cf avatar), coiffée d'un simple chignon.
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| Sujet: Re: Une balade perturbée. [PV- Elena Calcker] Mar 7 Fév - 14:02 | Rien ne se passait. L'attente était de plus en plus longue et je m'impatientais. Fallait-il que ça soit moi qui me retourne? La réponse à ma question ne se fit pas attendre. J'entendis l'être derrière moi bouger, un tout petit geste, mais j'entendis des vêtements frotter contre un corps. C'était donc quelqu'un d'humain. Pourtant, je sentais quelque chose de félin, comme un tigre ou un loup. Un loup. C'était ça, j'en étais sur maintenant, cela n'était pas très bon signe. Dans quel meute ce loup appartenait-il? Soudain, une voix retentit dans la forêt. C'était une voix de femme.
▬ C'est dangereux de rester seul ici. Hier, des vampires nomades trainaient dans le coin.
Qu'insinuait-elle par là? Je devais peut-être faire attention aux autres vampires. Je ne savais pas qu'il y en avait d'autre par ici. Les Cullen ne m'en avaient pas avertis. Mais ce n'était pas ce qui m'inquiétait pour l'instant. Une louve était derrière moi, en tan que chasseur, je me serais retourné et aurais sauté dessus. Mais en ce moment je n'étais pas dans la peau du chasseur. Cependant, il fallait bien que je me retourne. J'espérais juste ne pas tomber sur la meute carnivore. J'avais de grandes chances d'y laisser ma peau. Si c'était un membre de la meute de Sam, je ne savais pas comment je finirais. Je ne leur avais jamais parlé et ne savait pas leur tempérament. Peut-être me laisseraient-ils repartir ou bien, peut-être que comme la meute carnivore, ils me tueraient. Il n'y avait plus qu'a prier que ce soit quelqu'un de la meute de Jacob. Eux ne me ferait rien. Décidant de rompre mes doutes, je me retournai lentement. Je découvris alors devant moi une jeune fille, ravissante. Je l'avais déjà vu, une fois en compagnie de Jacob. C'était elle que je voulais revoir, elle qui m'avait rendu bizarre depuis quelques temps. J'allais peut-être, enfin, savoir pourquoi elle m'avait dévisagée l'autre fois. En levant les yeux se fut à mon tour de la dévisager. Je ne pus m'empêcher de regarder le moindre détail de son visage. Ses cheveux noirs coiffés en chignon, ses yeux marrons, qui étais si je ne me trompais pas était maquillés. Sa peau légèrement mate. Au fond de moi je fus ravis d'avoir voulu faire une balade dans les bois et de ne pas avoir suivi mon instinct qui me disait de poursuivre ma chasse. Soudain, je revins à la réalité. Qu'avais-je fait? Pour qui me prendrait-elle? Il fallait que je me reprenne. Qu'avais-t-elle dit déjà? Je n'arrivais plus à réfléchir. Il me fallut quelques secondes pour retrouver ce qu'elle avait dit. Il me fallut ensuite quelques autres secondes pour trouver une réponse.
▬ Ce n'est pas trop les vampires qui me font peur, je sais me défendre contre eux. C'est plutôt des loups que je me méfie.
J'avais dit ça bien sur sur le ton de la plaisanterie. Certes je ne savais pas me défendre contre des loups modificateurs mais je ne me méfiais pas d'eux. Du moins pas de la personne qu'il y avait en face de moi. Je lui fis un sourire timide pour bien lui montrer que je n'avais pas dit ça méchamment. Je m'étais déjà imaginé une scène dans ma tête pour le jour où on se reverrait pour comprendre notre entrevue de l'autre jour. Mais aujourd'hui même, le moment arrivé, je ne me rappelais de rien de ce que j'avais préparé. Cela ne m'étais encore jamais arrivé et je ne savais pas quoi faire. Je décidai alors d'attendre sa réponse pour voir comment je devais réagir. Je me souvins alors qu'elle ne connaissait pas mon nom. Devais-je lui dire avant qu'elle ne me réponde? devais-je attendre? Je décidai alors de lui dire:
▬ Au fait, mon nom est Nahuel. Je m'aperçus trop tard que je lui avait coupé la parole. C'était malpoli, mais c'était trop tard. Je ne pus que m'excuser: Oh... désolé.
C'était minable. J'aurais du ne rien dire. En 165 ans d'existence je n'avais jamais perdu mes mots ainsi. Huilen m'aurait qu'il y avait un début à tout mais ça ne m'avançait pas. Je relevai alors la tête pour éviter de ne paraitre encore plus stupide que je n'étais. Je préférai ne pas rouvrir la boucha tant que la jeune louve n'avait pas elle même pris la parole. [list][*] | |
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| Sujet: Re: Une balade perturbée. [PV- Elena Calcker] Mar 7 Fév - 16:09 | Nahuel ... Ce fût le plus beau prénom que j'ai entendu à l'instant même où il se présenta. Il mit un certain temps à me faire face et quand ce fût le cas, le temps s'arrêta subitement, tout d'un coup. Du moins pour moi. Je devais honteusement admettre que ce qu'il avait dit m'avait échapper, car j'étais complètement obnubiler par ses yeux bleus. Je ne m'en rendais pas compte, mais je le dévorais littéralement des yeux. Je n'avais entendu que son nom. Il devait sans doute me prendre pour une fille très bizarre légèrement cinglé pour le regarder de cette manière. J'aurais pensée la même chose si les rôles avaient été inversé. En tout cas je me serais posé des questions douteuses. Me pinçant alors la jambe de façon discrète histoire que je réagisse enfin, je finis par regarder un arbre derrière lui. Je devais arrêter de le fixer de cette manière comme une perverse de bas étage, car depuis mon imprégnation j'en étais une ! Mes pensées et mes rêves lui étaient tous dédiés !
Était-ce le destin qui avait écouté mes prières ? J'avais une terrible envie de le voir, c'était fait, Nahuel était devant moi. Il fallait que j'y aille doucement, je ne voulais pas lui faire peur même si c'était lui qui m'impressionnait avec sa grande carrure. Je déduisais d'après ce que je pouvais voir qu'il était musclé en dessous de son t-shirt. Osant alors quelques pas pour me rapprocher de lui histoire que l'on parle plus facilement, je pouvais aisément sentir son odeur. Une agréable odeur qui n'avait rien à voir avec celle des vampires dont je pouvais aisément me passer. Bah oui, ils étaient peut-être beaux ces suceurs de sang, mais mon dieu ce qu'ils sentaient mauvais ! Enfin en même temps Nahuel n'avait aucun défaut à mes yeux, il était la perfection. A noter qu'un loup trouvera toujours son imprégné parfait même avec un sac poubelle sur la tête. Bref, je m'étais rapproché de lui, et je me rendis compte qu'il était bien plus grand que moi, loin de me déplaire, je me sentais petite.
▬ Les hybrides sont aussi forts que les vampires ? Dis-je ironiquement.
Savoir que ma raison de vivre se promenait tranquillement sur un territoire dangereux ne me rassurait pas, au contraire ça m'angoissait plus que nécessaire. Il fallait avoir vécu une imprégnation pour savoir ce que je ressentais vraiment. On avait des réactions parfois excessives, c'était ainsi. Rien n'avait d'importance à part le soleil qui était à l'instant même en train de me regarder. Je me sentis rougir quand il me sourit, esquissant alors moi aussi un sourire timide je finis par entendre une branche craquait. Aux aguets, mon regard se tourna vers la source du bruit et je sentis l'odeur d'un loup en patrouille. Seth. C'était mesquin ça de me déranger avec mon imprégné, il allait m'entendre en rentrant.
▬ Je m'appelle Elena ... Je suis la cousine de Seth et de Leah. On ... On s'est vu une fois ...
Je pouvais sentir mon cœur battre à un rythme monstrueux. Me rappeler de cette journée bien précise ... Oui, si je devais choisir ça a été le plus beau jour de ma vie sans hésitation. Je pouvais m'en rappeler comme si c'était hier. Et j'avais ouvert la possibilité de parler avec lui de cette journée. Avais-je fait le bon choix ? Cette question me turlupinait beaucoup. J'imaginais déjà, Nahuel en train de me poser des questions du genre "Pourquoi tu me fixais bizarrement ?", et je lui répondrais "Oh, t'inquiète pas je me suis juste imprégnée de toi. Et maintenant je suis pire qu'une obsédée." J'en soupirais d'avance, et pourtant c'était la vérité. Je n'étais pas une menteuse, ni une cachotière. J'avais donc envie de crier haut et fort ce que je ressentais pour lui. Je voulais qu'il le sache vite, très vite. Lui faire comprendre que chacun de mes battements de cœur lui étaient destinés, que chacune de mes pensées lui étaient dédié ... Ça faisait à peu près trois semaines que mon imprégnation c'était déclenché sans prévenir, et je brulais à petit feu depuis ce temps-là.
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| Sujet: Re: Une balade perturbée. [PV- Elena Calcker] Mar 7 Fév - 17:04 | La jeune fille devant moi semblait être dans un autre monde en même temps que être debout devant moi. Ses yeux marrons me fixaient. Elle reproduisait exactement les mêmes gestes que la dernière fois que je l'avais vu. Cependant, Jacob n'étais pas là pour la tirer. Je ne savais pas si je devais bouger un petit peu, ou bien lui dire quelque chose. Elle avait l'air subjugué, subjugué par moi. Je ne sais pas ce qu'elle me trouvait. Personne ne m'avait ainsi regardé, du moins jamais aussi longtemps, ça en devenait presque gênant. Puis, je le vis se pincer la jambe, se croyait-elle dans un rêve? je ne le saurais jamais. Cependant, à cette vue je ne pus m'empêcher de sourire.
A mon grand étonnement, elle fit quelques pas vers moi avant de s'arrêter, j'avais comme l'impression qu'elle m'examinait. Les loups avaient-ils eux aussi des dons? Étaient-ils capables de tout savoir sur une personne rien qu'en la regardant fixement? C'était peut-être ce que le jeune fille essayait de faire. Elle verrait alors que je n'ai pas eu un passé très joli, comment le prendrait-elle? Je savais qu'ici, on avait pas le droit de toucher aux humains de craintes de se faire tuer par les loups-garous. Les loups prenaient-ils en compte notre passé? Si oui, je ne vivrais pas très longtemps. Arrivée devant moi, la louve eut l'air surpris d'être plus petite que moi. Il faut avouer que mes 1 mètre 92 pouvait surprendre, mais bon on s'y habituait. Enfin elle me répondit, je compris tout de suite qu'elle aussi était du genre blagueur. Elle aimait sans doute taquiner les autres comme ici par exemple. Je répondis à cet interrogation dans ma tête et me promis de lui répondre après. Elle allait sûrement se présenter à son tour.
Avant qu'elle n'ait eu le temps de se présenter, j'entendis quelque chose craquer sur ma gauche. Instinctivement je me tournai la tête vers ce bruit et je remarquai que la brune en fit de même. Mon odorat m'indiqua que c'était un loup. En revanche, je ne sus pas quel loup, il faudrait qu'un jour je me familiarise avec leurs odeurs, histoire d'éviter des petits problèmes. En regardant la louve, je compris que ce n'était pas un ennemie. Elle semblait plus frustrée qu'inquiète et cela me rassura quelques peu. Je n'avais pas très envie d'un combat en ce moment.. Je voulais avoir des réponses à toutes mes questions, depuis le temps que je les attendais, je n'allais pas partir comme ça. La jeune fille ouvrit une nouvelle fois la bouche pour enfin se présenter.
Elle s'appelait Elena et était la cousine des Clearwater. Je n'avais jamais entendu parler d'elle. Il faut dire que j'avais rarement eu l'occasion de parler avec ces deux là. Surtout la fille, elle semblait éviter tout contact avec les vampires. Que fallait-il que je réponde à cela? je ne pouvais pas parler de mes interrogations comme ça. Je n'allais pas lui dire "Eh au fait, va peut-être falloir m'expliquer pourquoi tu me relookes comme ça?" Certes, j'aurais ma réponde mais j'étais d'une part trop timide pour le dire comme ça et d'autre part, elle risquait de fuir, ce n'est pas le but escompté. Je me souvins alors qu'elle avait peut-être le don de savoir tout ce que j'avais fait. Peut-être lisait-elle dans les pensées aussi comme Edward. Si c'était le cas, j'étais cuit, elle savait tout ce que j'avais pensé depuis le début de notre petite conversation. Après réflexion, je me dit que c'était impossible, les Cullen m'en aurait parlé. Renesmée me parlait souvent des loups, elle me l'aurait dit. Ce n'est tout de même pas sans craintes que je lui répondis:
▬ Il ne vaut mieux pas que je te mette au défi, je pourrais te faire mal. Tout en disant, je ne pus m'empêcher de sourire. Je m'aperçut que en cette journée, j'avais plus souris qu'en un mois. Reprenant mon sérieux je repris: Et oui, je me souviens de t'avoir vu, chez les Cullen. Nous n'avions même pas eu le temps de se présenter. Je crois que ton chef était pressé de partir.
J'espérais qu'elle comprendrais que je faisais allusion au fait que Jacob avait été obligé de la tirer de force. Elle m'expliquerait peut-être pourquoi. | |
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| Sujet: Re: Une balade perturbée. [PV- Elena Calcker] Mar 7 Fév - 18:42 | Il n'y avait pas longtemps que je connaissais le secret environ trois semaines, d'ailleurs ce fût pratiquement au même moment où je fus éprise de ce beau jeune homme. De ce fait, je n'avais encore aucune expérience avec les visages pâles. Je n'avais fait que de simple patrouille, et je me demandais sans cesse quand je devrais faire face à un vampire. Je présumais que les Cullen n'avaient rien à voir avec ces tueurs d'humains, mais j'étais sûre d'en voir un jour. Je n'étais pas comme mes autres "frères". Impulsifs, impatients et violents. La meute de Sam en était l'exemple parfait, ils ne pouvaient pas blairer la présence de suceur de sang contrairement à la meute de Jake. Il fallait avouer que pour ma part je n'avais pas rejoint Jake parce que je voulais devenir amie avec les vampires, mais parce que Seth y était. Oui, raison puérile, mais après tant de temps à être séparer je voulais de nouveau pouvoir être avec lui. Cependant, je n'éprouvais aucune haine pour ces êtres de la nuit. J'avais juste quelques angoisses en étant avec eux, j'étais mal à l'aise peut-être parce que ce qui m'était inconnu me gênait. Que sais-je ... De toute manière, il fallait bien qu'un jour je surpasse cette peur de l'inconnu. Je m'étais imprégné d'un des leurs. Je devais donc m'adapter pour son bien être à lui.
J'avais finalement eu raison de sécher les cours, car la destinée ... Appeler là comme vous voulez, m'avait donné la chance de lui parler pour la première fois ! Ces trois semaines avaient été un calvaire émotionnellement, mais là quelques paroles échangeait me firent un bien fou. Il n'y avait pas de mot pour dire ce que je ressentais, mais ce qui s'en rapprochait le plus était le mot "combler". Oui, cette simple petite conversation avait rechargé mes batteries à bloc. C'était comme si le soleil rayonner de nouveau dans mon monde. L'imprégnation avait du bon certes, mais quand la personne aimée n'était pas là le loup devenait un véritable légume ... Charmant n'est-ce pas ? J'avais une envie irrésistible de me rapprocher encore plus de lui et de le prendre dans mes bras, malheureusement il était encore trop tôt pour ça. Si je l'aurais fait, il aurait eu de bonne raison de me prendre vraiment pour une cinglée. Remettant donc mes idées en place histoire de faire taire mon instinct, je finis par sourire en entendant ses paroles amusantes.
▬ Le mot défi ne doit pas être prononcé devant un loup ! Tu es grand en ce moment, mais je peux faire ta taille en me transformant. Riant timidement, j'évitais intentionnellement son regard. Je ne voulais pas m'y perdre de nouveau. Puis faisant une légère pause en laissant un petit vide, je m'arrêtais de rire quand il aborda "le" sujet. Jake ... Jake, n'était pas presser. Il y a juste eut quelque chose d'imprévue ... Puis je rajoutai évasivement : En rapport avec nos histoires de loup. Ces légendes Quileutes c'est de l'escroquerie. Rare ? Mon œil ...
Je n'avais pas fait attention à ce que je disais et sans le vouloir j'en avais dit trop. Poussant des jurons intérieurement, je priais pour que Nahuel ne soit pas trop perspicace. Quoi que ... Peut-être qu'il était plus facile pour que ce soit lui qui découvre tout plutôt que je lui lâche ça tout d'un coup. Il fallait que je me recule un peu, son odeur m'enivrait plus que de raison. Je pris donc place sur un gros rocher à côté de lui, faisant attention à ma robe. Me tortillant les mains, je me rendis compte que je n'avais pas trop la conversation. Il fallait que j'y remédie pour ne pas qu'on s'ennuie avec trop de vide.
▬ J'ai entendu dire que c'était toi qui avait sauver les Cullens il y a quelques temps. Et que ce n'est que récemment que tu t'es installé ici ... Tu ne dois pas trop connaitre les histoires de loups ...
S'il y avait un peuple qui avait beaucoup de légendes c'était bien les Quileutes. Pour le coup, on en avait tout un tas ce n'était pas ce qui manquait chez nous. J'avais du sang indien qui coulait dans mes veines. Toutes ces histoires qui à première vue paraissaient fantasques, étaient pourtant véridiques, bien réelles. Je décidais donc que pour l'instant j'allais lui sortir des anecdotes sur ces histoires, et plus tard j'allais lui dire que ça le concernait. Du moins une histoire particulière. C'était un bon plan, plutôt que de le dire cash. C'était quand même un sujet à pente raide. On ne pouvait plus faire marche arrière après avoir tout déballer. L'imprégnation était quelque chose de beau, mais de vraiment compliquer quand la personne concernée n'était pas au courant.
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| Sujet: Re: Une balade perturbée. [PV- Elena Calcker] Mar 7 Fév - 20:47 | Une soudaine envie de m'enraciner ici était né en moi. Plus je passais de temps avec Elena, plus j'avais envie de passer du temps avec elle. Je ne savais pas depuis combien de temps j'étais réveillé mais ça devait faire un petit moment. Lorsque je m'étais réveillé, le soleil se levait à peine. En ce moment, le soleil était très haut dans le ciel. On pouvait d'ailleurs le constater sur ma peau. Comme tout les vampires, ma peau brille aux soleil, elle ne brille pas exactement comme les vampires mais on peut voir une légère brillance sur mon corps. Ce n'est cependant pas désagréable à regarder. Enfin, c'est ce que je croyais, car après m'avoir fixé pendant je ne sais pas combien de temps, la brune évitait soigneusement mon regard, j'avais comme l'impression qu'elle me fuyait.
Je décidai alors de la regarder à mon tour comme elle me regardait. Je pus alors voir qu'une sorte de combat se jouait dans sa tête. Ça me faisait un peu penser à moi tout à l'heure. Était-elle en train de se demander s'il ne valait mieux pas qu'elle s'en aille? Peut-être que le loup qui tournait autour de nous lui avait interdit de me parler, elle n'avait peut-être pas l'autorisation pour fréquenter les vampires. Mais bon, je n'en étais pas vraiment un, j'étais à moitié humain, ça pouvait peut-être jouer en ma faveur. Après quelques secondes, j'en conclus qu'elle avait décidé de rester là car elle repris la parole sans toute fois me regarder dans les yeux.
Évidemment, comme tous les loups elle aimait les défis. Cela allait de soi, j'avais comme l'impression que tout les êtres surnaturels aimaient les défis. C'était peut être un avantage de ne pas être comme les humains. A ce qu'elle disait, elle pouvait avoir la même taille que moi si elle se transformait, j'espère qu'un jour j'aurais la chance de voir ça. Elle aussi ne put s'empêcher de rire à sa remarque. Quand elle eut finis, elle répondis à ma deuxième question. Cependant, j'eus comme l'impression qu'elle ne me disait pas tout. D'ailleurs ma question eut l'air de la rendre mal à l'aise. Elle avait eu du mal à commencer sa phrase et sa voix avait légèrement tremblé. C'était là aussi un avantage d'être à moitié vampire. On voyait et ressentait plus de chose que certaines personnes. Et en ce moment j'en étais sur, elle ne savait pas trop quoi me répondre. J'avais l'impression que je lui faisais un peu peur. Elle me parla ensuite de certaines légendes Quileutes qui étaient selon elle pas si rare que ça. Je n'avais pas très bien pourquoi elle avait insisté sur cela. Qu'est-ce que ça signifiait?
Je ne sais pas très bien si c'était volontaire mais elle ne voulut pas m'en dire plus sur ces évènements rares. Sans doute que le loup derrière nous l'empêchait de parler. Avant que je ne lui pose une question sur ce qu'elle venait de dire, elle changea de place et alla s'asseoir sur le rocher auquel j'avais fait face tout à l'heure. Je dus alors me retourner pour l'entendre ajouter quelque chose. Elle savait que c'était un peu grâce à moi que les Cullen avait été sauvé. Je n'avais pas eu à faire grand chose. Mais ce n'était pas ça qui l’intéressait, elle enchaina ensuite sur mon installation à Forks, qui était en effet très récente. Elle finit sur sa lancée en évoquant les légendes Quileutes. Ça en revanche ça m'intéressait. Peut-être m'en dirait elle plus sur ces fameuses légendes qui n'étaient pas "rare". Je lui répondis alors:
▬ C'est vrai, ça ne fait pas très longtemps que je suis là. Et je n'ai jamais entendu parler des légendes Quileutes jusqu'à maintenant. Si ça ne te dérange pas, je veux bien les entendre.
Mon ton était un peu trop enjoué à mon goût, elle comprendrait peut-être à quel point j'étais pressé de savoir quel lourd secret elle me cachait, car j'en étais maintenant sur, elle me cachait quelque chose. Pour paraître humain, j'allai m'asseoir sur le rocher où elle était assise. J'aurais très bien pu rester encore debout mais il fallait bien que je m'adapte aux personnes avec qui je parlais, en l’occurrence, une jeune fille qui était peut-être sur le point de me dire pourquoi elle m'avait regardé longtemps sans jamais baisser les yeux et que désormais, elle me fuyait du regard. | |
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| Sujet: Re: Une balade perturbée. [PV- Elena Calcker] Mar 7 Fév - 22:09 | Je m'étais éloigner de lui dans l'unique but de ne pas lui sauter dessus ou de faire d'autres choses regrettables. Son odeur avait le don de titiller un peu trop mes narines. Bien évidemment, Nahuel ne savait pas la raison de cet éloignement et à mon grand malheur - ou bonheur ? - il prit place juste à côté de moi sur ce maudit rocher. Je fus soudainement toute crispée en sentant son corps frôler le miens. Mon Dieu ! J'allais faire une crise cardiaque si je ne me calmais pas. J'empoignais fortement ma robe, me tournant dos à lui pour ne pas le regarder tout en restant néanmoins sur ce gros cailloux. Mon dos le touchait toujours. J'avais une température très élevée à cause de mes origines, mais l'endroit qui touchait Nahuel me bruler littéralement. C'était comme si mon corps réclamer le siens. Oui, bah finalement il fallait l'avouer j'étais devenue perverse. J'étais figée, remarquant par contre que Nahuel n'était pas affectée par mon odeur lupine. C'était peut-être l'imprégnation. Bref, la seule chose positive pour le moment c'était que Nahuel paraissait fort enthousiaste à connaitre les légendes de mon peuple. Bizarre ... Peut-être qu'il était curieux comme moi ? Ou avait-il pressentis que je ne disais pas tout ?! Je ne savais pas si c'était rassurant ou non, par contre ce que je savais, c'est qu'un voyeur était encore là ! Seth faussement dissimuler derrière un buisson, en loup, nous regardait. Prenant la plus grosse pierre que je voyais proche de moi je la jetais le plus fort possible vers lui pour qu'il déguerpisse. Et c'est ce qu'il fit. Je poussais des jurons intérieurs. C'était sûr, il allait s'en prendre une quand je rentrerais ! Je n'avais pas bougé de ma place pour autant. réfléchissant alors à ce que j'allais bien dire pour assouvir cette étrange soif de connaissance que Nahuel avait.
▬ Il y en a tellement ... Mais je vais te raconter celle qui touche Jake et Renesmée. La plus ridicule qui soit quant-on est pas concerné par la chose.
Je fis une pause, jouant avec la laine de ma robe. A force, elle n'allait plus ressembler à rien tellement je la froissait à cause du trac qui me prenait au ventre. C'est là que je me rendis enfin compte que Nahuel pouvait sentir mes changements de ressentis. Zut ! C'était un demi-vampire ! Comment avais-je pu oublier ? Surement à cause de son odeur qui n'avait rien de vampirique pour moi. Pourtant j'avais bien vu sa peau briller, moins qu'un vrai vampire mais qui briller quand même. D'ailleurs à ma grande surprise, c'était très joli. Crétine ! M'insultant pensivement d'idiote, il avait sans doute remarqué depuis longtemps déjà que quelque chose clochait chez moi ! Géniale, il fallait que je me mette dans la tête que ce garçon n'était pas complètement humain et qu'il avait des capacités hors-normes. Ça devait être marquer en gros dans mon bloc-note ! Tentant d'oublier cette légère méprise, il fallait bien que je trouve la suite de mon histoire.
▬ Considère qu'un loup peut du jour au lendemain devenir un navet quand ses yeux rencontre ceux de "la" personne qui lui est destiné. Dès lors, plus rien ne compte à part elle. Plus rien n'a d'importance que son bien-être. Le loup donnerait jusqu'à son âme pour elle. L'imprégnation ... Telle est son nom. Je fis une nouvelle pause. Je n'étais pas douée pour raconter les légendes, contrairement à Billy. Puis j'ajoutais avec un petit sourire crispé : C'est ridicule n'est-ce pas d'aimer une personne à telle point que l'on s'en imprègne littéralement ... ?
Voilà, c'était sortit de manière bizarre mais c'était sortit. Un navet ... Pourquoi avais-je dis ça moi ? Au plus j'avais le trac au plus j'étais ridicule. Soupirant face à ma bêtise, je me pinçais les lèvres. Je n'osais pas me retourner, comme lui avant que l'on ne commence à discuter. J'avais peur de me retrouver face à face. Ma timidité allait me perdre un jour. Faisant alors balancer une de mes jambes dans les airs, je regardais tout sauf ce qui avait derrière moi. Pourtant, c'était la plus belle chose que j'avais regardé jusque là. Jouant ensuite avec mon petit bracelet indien, je n'allais pas le laisser parler tout de suite. Il fallait que je trouve quelque d'autre à dire.
▬ Beaucoup de loup sont imprégnés et pourtant c'est un phénomène dit rare. C'est de l'intox !
Le vent s'était peu à peu lever faisant danser mes cheveux d'ébènes. J'observais les alentours connaissant la forêt comme ma poche, humant l'air pour voir si je sentais quelque chose de dangereux à l'horizon. C'était ma maison. Je ne savais pas ce que Nahuel pensait de la relation de Jake et Renesmée et je n'osais pas lui demander directement de peur de connaitre la réponse. De toute manière je pouvais faire n'importe quoi pour lui s'il me le demandait. Tout, je pouvais tout lui donner pour le satisfaire. Puis ni une, ni deux la question sortit toute seule de ma bouche.
▬ Connais-tu l'amour ?
En clair je lui avais demander si il était amoureux. Je l'avais dis sans me contrôler, mon esprit voulait ardemment savoir et je priais pour que sa réponse me convienne. C'était égoïste oui je pouvais aisément l'admettre, mais si j'avais une chance de l'avoir rien que pour moi j'allais la saisir.
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| Sujet: Re: Une balade perturbée. [PV- Elena Calcker] Mar 7 Fév - 23:30 | A peine m'étais-je assis sur le rocher près d'elle que je sentis sa chaleur. Elle était littéralement brulante, je savais que les loups avaient la peau chaude mais je n'aurais jamais pensé à ce point. La peau des hybrides était elle aussi chaude, mais la température de celle des loups dépassait largement celle des hybrides. Malgré ce contact nouveau, je me surpris à ne pas changer ma position. Cela ne me dérangeait en aucun cas d'être en contact avec Elena. Beaucoup de vampire auraient redouté cette épreuve, mais pour moi ça ne me gênait en aucun cas. Elle, cependant, décida d'adopter un autre position, elle se tourna de façon à être dos à moi. Même dans cette position, je sentais encore la chaleur de son corps à travers sa robe et mon tee-shirt. Je ne comprenais pas pourquoi elle s'était mise ainsi. Cela m'inquiétait de plus en plus et je me demandais réellement si elle regrettait de m'avoir accosté.
Soudain, à mon grand étonnement, elle se baissa pour prendre une pierre dans ses mains qu'elle lança droit sur le loup qui rodait autour de nous depuis tout à l'heure. Elle le connaissait sûrement pour avoir fait ça. Son geste eut l'effet escompté, j'entendis le loup courir vers la Push. C'était une bonne chose de faite, je n'aimais pas être observer par des gens que je connaissais pas. La jeune fille se remit alors dans la même position qu'elle avait avant de jeter la pierre et entama son récit sur les légendes.
Elle me parla directement de Jacob et Nessie, cela m'intéressait, j'avais toujours voulu savoir quel lien unissait ces deux là. Toute le monde en parlait mais jamais personne ne m'en avait parlé à moi. Je voyais juste que Jacob était en adoration sur la jeune Cullen. Ce lien me fascinait, je ne voyais pas d'autre mot pour exprimer cela. On avait l'impression que Jacob dépendait de Renesmée, qu'il pourrait braver tout les dangers pour elle. Pour moi il l'aimait. C'est d'ailleurs ce que me confirma Elena en m'expliquant leur relation et en définissant leur lien par un mot: l'imprégnation. Ce mot voulait dire tant de choses. Mais ici, il avait l'air d'avoir un sens. Lorsqu'elle me décrit la façon dont une personne s'imprègne d'une autre personne, cela me rappela vaguement quelque chose.
*quand ses yeux rencontre ceux de "la" personne qui lui est destiné. Dès lors, plus rien ne compte à part elle.*
C'était exactement ces mots qu'elle avait utilisée. Je me rappelai alors le jour où nous nous étions rencontrés. Nous nous étions simplement regardés et elle avait semblé déserté ce monde pour en rejoindre un autre. Ce n'était pas possible, elle ne pouvait pas s'être imprégner de moi. Je n'avais rien de spécial. J'étais juste... Nahuel, l'hybride. Je devais me faire des idées. C'était une coïncidence. Elle me posa ensuite une question mais je n'y répondis pas. Je n'arrivais plus à parler. J'étais focalisé sur la phrase qu'elle avait dis juste avant. J'essayais de trouver un sens logique à cela mais rien ne me venait à l'esprit. Je n'arrivais plus à penser correctement, ça devenait grave. Je la sentais derrière moi, j'entendais son cœur battre à la chamade et cela ne faisait qu'amplifier mes interrogations. Elle se mit à balancer sa jambe, était-ce de l'impatience? Attendait-elle que je formule une réponse? Apparemment non car elle repris son récit en formulant une seule phrase. Mais dans cette phrase je ne retins qu'un mot: rare. Elle avait déjà dit ça tout à l'heure mais pas sur le même ton. En mettant ces deux phrases bout à bout on pouvait comprendre que ça lui était arrivé à elle mais qu'elle semblait le regretter. Était-ce cela qu'elle voulait me dire? "oui c'était pour te dire que je m'étais imprégné de toi mais je veux pas, j'aime déjà quelqu'un. " Mais après tout, ça ne me ferait rien. Enfin, le disant comme ça, j'eus un peu de peine à l'entendre dans ma propre tête.
Que m'arrivais-il à moi aussi? Je rêvais, rien de tout ça n'était arrivé. Le frigo était toujours plein, je n'étais pas dans la forêt, je n'avais pas rencontré Elena. Je décidai alors de reproduire ses gestes. Je me pinçai mais je dus relâcher la pression car une douleur se fit sentir. Je ne rêvais pas. C'était la réalité. Soudain, j'entendis une nouvelle fois sa voix. Elle me demandait si je connaissais l'amour. Elle avait utilisé du présent. Elle me demandait si j'étais amoureux. Après réflexion je remarquai que moi même je ne le savais pas. Depuis un mois je ne voulait plus rien faire, depuis un mois je voyais dans mes rêves un paire d'yeux, toujours la même, depuis un mois, je ne savais plus rien. Et cela faisait un mois que je l'avais vu pour la première fois. Qu'est ce que ça voulait dire. Je ne comprenais plus rien. Je ne savais pas ce qu''il m'arrivait. Étais-j' en train de tomber amoureux, étais-j' déjà amoureux. Je n'en savais rien. Que devais-je lui répondre. Je ne le savais pas non plus. C'était trop rapide, tout se révélait d'un seul coup. Mais c'était pourtant bien réel. Mais elle, elle ne s'était peut-être pas imprégné de moi. Peut-être étais-j' en train de ma faire des idées. Je me mis alors à réfléchir, à réfléchir comme je n'avais jamais réfléchis. Même avec ça, je ne trouvais pas de réponse. Il fallait cependant que je lui réponde.
▬ Euh... Je peux te dire que je n'ai jamais connu l"amour, je ne sais pas ce que c'est. Mais si tu me dit que l'amour c'est le fait de ne penser qu'à une personne en permanence, de ne plus avoir la volonté de faire quelque chose. Si tout cela ne se résume qu'à être amoureux alors en effet, je suie peut-être amoureux.
C'était horrible, je ne me rendis compte que trop tard que c'était moi qui venait de dire tout ça. Pourquoi lui avais-je dit ça? Je n'étais même pas sur de la connaitre. Je ne lui avais parlé qu’aujourd’hui, ça ne se faisait pas comme ça normalement. On ne pouvait pas tomber amoureux sur un simple coup d’œil. Les loups si mais les vampires? Après mûre réflexion, j'en conclus qu c'était possible. Rosalie était tombé amoureuse d'Emmet en le voyant, ça l'avait sauvé. C'en était de même pour Carlisle et Esmée. Alice était tombée amoureuse de Jasper en le voyant dans ses visions. En effet, c'était possible de tomber amoureux sur un simple coup d’œil. Mais qu'en était-il d'Elena, je n'avais tiré que des conclusions hâtives. Il fallait que je m'en assure. Je lui posai alors la question qui me brulait les lèvres depuis l'instant où j'avais des doutes.
▬ Et toi? Tu t'es imprégnée de quelqu'un? Tu connais ce sentiment?
Cela faisait longtemps que je n'avais pas entendu sa voix. Heureusement que je sentais son dos contre mes côtes, sinon, je me demanderais si elle était encore là. Ma température qui en général avoisinait les 40° Celsius devait être montée à 45° Celsius. Même le vent sur mon visage ne pouvait faire baisser cette température. Les battements de mon cœur avaient dépassé la vitesse de ceux du cœur d'Elena. Je n'arrivais pas à me calmer. Je n'attendais plus qu'une chose, la réponse d'Elena. | |
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| Sujet: Re: Une balade perturbée. [PV- Elena Calcker] Mer 8 Fév - 10:05 | La conversation était devenue plus sérieuse en un rien de temps. C'était de ma faute aussi, j'aurais dû faire attention à ce que je disais au lieu d'agir avec impulsion, et malheureusement il était trop tard. Comme je le pensais, je ne pouvais plus reculer. Après cette stupide question posée, qui était soit dit en passant inapproprié vu que je ne le connaissais ni d'Eve ni d'Adam, un long silence s'installa entre nous. Ce lapse de temps fût une véritable torture pour moi, et la réponse tant attendu m'acheva sur place. Tout d'un coup je n'eus qu'une envie, me transformer et partir loin, très loin de cet endroit sans me retourner. Nahuel était donc peut-être amoureux ... Non s'était sûr il l'était. Au vu de ce qu'il avait dit il ressentait des choses pour quelqu'un. Je ressentais exactement la même chose pour lui. Ça me blessait un peu, mais si Nahuel trouvait le bonheur sans moi je devais l'aider. C'était le but de l'imprégnation après tout. Mon bonheur dépendait du siens. S'il était malheureux, je l'étais aussi. J'allais être ce qu'il voulait que je sois, tout simplement. Respirant un bon coup, je finis par le regardais pour répondre à sa question. Combien de fois avais-je rêver qu'il me pose un jour cette question ?
▬ Je n'ai jamais connue ce sentiment moi non plus, même pas une petite amourette par le passé ... Mais il y a peu de temps tout a changé, mon monde est ... Devenu soudainement plus coloré. Ça m'a beaucoup surprise au début, je ne m'y attendais pas du tout ... Mais pour rien au monde je reviendrais en arrière.
L'angoisse qui m'avait prit de cours avait totalement disparu en lui répondant. C'était comme un soulagement, le poids qui me pesait depuis des semaines avait disparu. Je lui avait enfin dévoilé, même si je n'avais pas dit explicitement qu'il s'agissait de lui. Avant de le lui dire, je voulais lui faire comprendre qu'il n'avait aucune obligation vis-à-vis de moi, je ne voulais pas être une gêne surtout s'il était déjà entiché de quelqu'un. J'étais donc face à lui, le regardant timidement. Effectivement je n'étais jamais tombé amoureuse. Pourquoi ? Je ne sais pas. Apparemment, le destin avait voulu m'épargner ça car j'allais m'imprégner. Tout le monde savait à La Push ce qui c'était passé avec Sam et Leah. Ma cousine me faisait de la peine. Vivre ça devait être très pesant. Dans mon cas c'était légèrement différent. Certes mon monde était beaucoup plus coloré en présence de Nahuel, mais notre imprégnation n'aurait certainement rien d'amoureux au vu de ce qu'il m'avait dit. C'était notre toute première conversation, je n'allais pas l'oublier de si tôt, et malgré tout je lui avais dis beaucoup de choses sur la nature de mes sentiments. Je me demandais qui pouvait être cette chanceuse qui avait attisé la curiosité de Nahuel. Comment était-elle ? C'était sûrement une humaine ... Y penser était douloureux, mais je faisais en sorte de ne pas le montrer. Nos corps étaient toujours en contact, et j'appris quelque chose sur les hybrides. Ils avaient une température plus haute que celle des humains. Je ne l'avais pas remarquer tout de suite, mon esprit étant attiré par d'autres détails comme par exemple son visage ... Nahuel était bien plus proche de moi que les fois précédentes. Je pouvais discerner certains détails que j'avais négligé au départ. Aussi près que de loin, l'hybride était beau. Puis je repris la parole. Il ne fallait pas que je montre mon mal être.
▬ Ce que tu viens de me décrire, c'est effectivement ce sentiment. C'est une chanceuse, la fille qui hante toutes tes pensées ...
Tout avait été très vite pour moi. Ma mutation en loup, la révélation sur les vampires, mon imprégnation foudroyante ... Pourtant, je ne regrettais absolument rien même si certaines choses m'avaient bouleversées - je n'oublierai jamais la douleur que j'ai ressentis lors de ma première transformation -. Nahuel était demi-vampire, il était donc un ennemi naturel normalement du moins à moitié. Et alors ? C'était presque contre nature, mais l'imprégnation c'était quand même faite à l'instar de Jake et Renesmée. Qu'il soit vampire, humain, ou vert ... Rien ne changer à mes yeux : il était quand même le centre de mon univers quoi qu'il arrive. Je ne connaissais rien de lui si ce n'est son nom, malgré tout je savais déjà que j'allais l'accepter tel qui l'était avec ou non un passé disons épineux. Tout, je voulais tout connaitre de lui jusqu'à sa couleur préférée. Cela ramenait donc à le revoir d'ici là. Je voulais avoir d'autre discussion avec lui, entendre sa voix me rassurait. C'était un besoin vital de l'avoir dans mon champ de vision malgré le fait que j'avais tout fait pour ne pas le regarder. Au plus je le voyais, au plus j'étais heureuse c'était un fait irréfutable.
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| Sujet: Re: Une balade perturbée. [PV- Elena Calcker] Mer 8 Fév - 15:19 | Cette réponse avait du mal à venir. Rien ne sortait de la bouche de la jeune Elena, elle semblait s'être figée lorsque je lui avais dit que j'étais peut-être amoureux. Avait -elle compris que c'était d'elle que je parlais? Mes pensées se confirmait. Elle ne voulait pas que j'ai des sentiments pour elle, cela lui compliquerais sûrement la tâche. Si je ne ressentais rien pour elle, elle n'aurait pas à faire de choix entre celui dont elle était amoureuse et moi. Il valait peut-être mieux que je m'en aille. Sa réponse que je n'avais pas eu explicitement m'avait détruit. Le nuage sur lequel je m'étais installé depuis quelques secondes avait subitement disparus. Je me sentais descendre en chute libre dans un gouffre interminable. Quand à elle, je la sentais fulminer, elle en avait marre d'être avec moi c'était évident. Au moment où j'ouvris la bouche pour lui dire que si elle préférait, je pouvais m'en aller, elle répondis à ma question.
Le début de sa réponse me rassura, elle n'avait jamais connu l'amour, comme moi elle était libre. J'avais donc ma chance. Cependant, mon instant de bonheur retomba vite. Elle s'était imprégné de quelqu'un, là, je n'avais plus aucune chance. Il me suffisait de regarder Jacob, il ne pouvait pas rester moins d'une journée sans voir Renesmée, il ne voulait que son propre bonheur. Elena serait pareil avec son imprégnation. Elle ne viendrait alors plus jamais me voir. Tout s'effondrait en moi, je n'avais plus d'espoir. En relevant la tête, je vis qu'elle s'était tournée de façon à pouvoir me voir. Qu'allait-elle m'annoncer? Qu'il fallait que je l'oublie? Pas question, elle m'avait ouvert l'esprit sur mes sentiments et elle n'avait pas le droit de briser tout mes rêves ainsi. C'était purement injuste.
Je me demandais à présent ce que j'étais censé faire. M'enfuir en courant? C'était impossible, je ne voulais pas, je voulais comprendre pourquoi elle me faisait ça, pourquoi elle me faisait ainsi espérer pour rien. Un autre choix s'offrait à moi, suivre mes instinct de chasseur et la faire partir elle. Cependant, je ne pouvais me résoudre à ça. Je ne voulais pas briser sa peau qui semblait si douce, je ne voulais pas qu'elle souffre. C'est pourtant l'impression que j'avais en la regardant. Elle semblait complètement déconfite. J'avais l'impression que les rôles étaient inversés et que c'était moi qui la faisait souffrir. Je ne voulais pas ça. Il y avait aussi une autre option qui s'offrait à moi. Je pouvais lui dire tout ce que j'avais sur le cœur en ce moment, j'en étais sur, je l'aimais. Plus je pensais à ça, plus les sentiments naissaient en moi. Je savais désormais pourquoi j'avais rencontré James, c'était grâce à lui si j'étais venu m'installer à Forks, c'était grâce à lui si j'avais rencontré la plus merveilleuse des filles. Malheureusement pour moi, ce n'était pas réciproque, elle n'éprouvait que de l'amitié pour moi, peut-être même moins. Elle me voyait peut-être juste comme une connaissance.
Ce fait fut cependant fut réfuté. Je le sus dés qu'elle reprit la parole. Elle me faisait une sorte de compliment en me disant que la fille pour qui mon cœur battait devait avoir de la chance. Je me rendis compte que j'étais en fait complétement à côté de la plaque. Son ton avait semblé ironique, comme si elle était jalouse de cette fille. Peut-être que c'était mois son imprégnation et peut-être qu'elle avait mal interprété mes paroles. Elle n'avait pas compris que je parlais d'elle. Comment pourrais-je lui dire que c'était elle? Je ne pouvais pas lui dire ça comme ça. Elle serait choquée, et je perdrais sûrement de l'estime dans son cœur. Comment devais-je faire. Je n'avais jamais fait ça, je devais me contenter de ce que je savais à ce sujet. Cela voulait dire rien. Je ne savais pas comment m'y prendre.
Je me mis alors debout et avançai de quelque pas vers l'emplacement ou le loup avait tourné en rond. Après avoir fait de pas, je me retournai. Je cessai de bouger et regardait mes chaussures. Elle devait sûrement me prendre pour un fou. Il fallait que je lui parle, je relevai alors la tête et ouvrit la bouche. Aucun son n'en sortit. Je recommençai alors, j'ouvris la bouche et cette fois-ci je m'entendis dire:
▬ Il se pourrait que tu la connaisse justement. J'en suis même certain.
Je lui jetai alors un regard qui voulait dire "Réfléchis un tout petit peu, tu as la réponse sous tes yeux. dis-le" j'espérais qu'avec tout ça elle comprendrait ce que je voulais dire. Je voulais tellement qu'elle comprenne, ça devenait presque intenable. La tension qui régnait ici était presque inquiétante. J'essayai de faire en sorte qu'elle comprenne plus en lui demandant:
▬ Et toi? Je peux savoir qui est l' " heuureuux" élu ou tu ne veut pas m'en parler?
Si avec ça elle ne comprenait pas, je ne savait plus quoi faire. J'hésitai à me rapprocher d'elle. Aurait-elle peur de moi? ou au contraire, me répondrait-elle plus facilement? Il me fallut attendre quelques longues secondes pour le savoir. | |
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| Sujet: Re: Une balade perturbée. [PV- Elena Calcker] Mer 8 Fév - 17:12 | Je ne savais pas combien de temps il s'était écoulé depuis que je l'avais rencontré par hasard dans la forêt, mais la position du soleil m'indiqua que le matin était passé depuis longtemps. Je n'avais pas vu les minutes s'écoulaient ... Je ne voyais plus le temps passé avec Nahuel. A La Push on devait sans doute se demandait où j'avais bien pu passer, mais je m'en fichais pas mal. Là je vivais la chose la plus importante de ma vie, un tournant décisif était fatalement arrivé. Je le pressentais ainsi. Prenant mon courage à deux mains je faillis lui dire que c'était de lui dont je parlais, mais je me retins au dernier moment quand ce dernier se leva et sauta du rocher pour rejoindre le sol. Il allait partir ? Je ne voulais pas qu'il parte ! Il fit quelques pas puis se tourna vers moi, regardant d'abord ses chaussures puis moi. J'avais perçu un manque d'assurance flagrant chez lui ce qui me consola en me disant que je n'étais pas la seule dans cet état.
Il avait quelque chose à me dire, et il répondit à mes doutes comme s'il avait compris que je désirais savoir. Plusieurs sentiments me traversèrent. En premier, je ressentis une tristesse inimaginable. Comment ça je la connaissais ? Dans mon entourage il n'y avait que des Quileutes. C'était donc une de mes "sœurs" ?! Impossible ... La malchance me poursuivait. Puis en plongeant mon regard dans le siens comme si je m'autorisais une dernière fois à le regarder, je compris ... Je voulais croire qu'il parlait de moi même si c'était difficile. Après tout on ne s'est vu qu'une fois. Nahuel n'avait pas les aptitudes nécessaires pour s'imprégner. Alors, pouvais-je croire que l'on pouvait tomber amoureux d'un seul regard ? Je mis ça sur le compte de l'imprégnation réciproque. Son regard était intense, et me regarder fixement. Je n'allais plus répondre de rien s'il continuait ainsi.
J'avais l'impression de rêver. Combien de fois avais-je fantasmer à ce sujet ? Toutes les nuits je ne manquais pas de penser à lui, et mes compagnons de meute n'en rater pas une pour se moquer de moi en lisant mes pensées. L'imprégnation était donc réciproque, je compris toute l'ampleur de cette légende quand les sentiments de Nahuel m'atteignirent. Je pouvais le dire, j'étais la fille la plus heureuse du monde. C'était un peu niais, mais c'est ce que je ressentais. A partir de ce moment, je ne me gênais plus pour le regarder. J'en profitais même. Descendant finalement de mon perchoir avec une certaine aisance, j'osais quelques pas timides pour me rapprocher de lui. Encore et encore ... Je voulais être plus proche. J'arrivais alors devant lui à quelques pas. Je devais lever la tête pour le regarder, ce n'était pas le premier, tous les loups étaient des géants à part les femmes. Puis je me rendis compte que je devais lui répondre à mon tour après ce long silence.
▬ Et si je te disais que mon imprégné se trouve juste devant moi ? Pourquoi ne voudrais-je pas t'en parler alors que tu es le premier concerné ... ? Le problème est que je ne savais pas comment te le dire ...
Normalement j'étais censé y allait doucement dans mes explications, mais la tension entre nous me fis céder. Je ne pouvais plus résister, tout ce que je voulais c'était qu'il le sache. Même s'il y avait des chances qu'il puisse me repousser, je ne pouvais plus le garder pour moi. Enfin, cette supposition n'avait plus lieu d'être au vu de ce qu'il m'avait dit avec un simple regard. Peut-être que je me faisais des films sur ce que je voyais dans ses yeux, mais j'avais quand même pris la décision de tout lâcher. C'était trop lourd à supporter. J'osais encore quelques pas petits pas pour finalement me poser juste devant lui. Sa taille était vraiment impressionnante, Nahuel était aussi grand qu'un Quileute avec des gênes de loup. Un grand désir de le toucher naquit soudainement en moi, mais ma timidité était encore trop forte pour que j'ose l'enlacer par exemple.
▬ Cependant sache que ça ne t'engage à rien. Une amie, une confidente, une sœur, ... Une inconnue. Je serais celle que tu veux que je sois.
Je finis par poser mon regard sur la première chose que je voyais. Je comprenais maintenant le si grand mal être que les loups imprégnés ressentais quand il devait expliquer le pourquoi du comment de cette fascination démesurée. Par exemple, Seth qui regardait au loin cette humaine ou encore Jake qui lui était obligé de tout garder pour lui.
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| Sujet: Re: Une balade perturbée. [PV- Elena Calcker] Mer 8 Fév - 21:24 | J'attendais sa répons avec impatience, cela faisait d'ailleurs un moment que j'étais impatient. Depuis que j'étais sur le rocher, je voulais que le temps s'accélère. Elena avait l'air de tenter de déchiffrer ce que je venais de lui dire. Il faut dire que je ne lui avais pas facilité la travail. Je n'avais pas réussi à lui dire ce que je voulais de lui dire de la façon que je le voulais. C'était très dur de déballer nos sentiments. J'avais pourtant essayer, je lui avais dit à ma façon ce qu'elle me demandait. Dans un langage plus commun, ce que je venais de dire voulait dire que la personne pour qui j'éprouvais ces sentiments était elle. J'espérais qu'elle comprenne ce que je venais de dire. Moi, j'étais toujours planté debout entre elle et les arbres derrière moi. A l'idée de me voir partir elle avait semblé déçu. Cela signifiait qu'elle voulait que je reste. Ça tombait bien car je ne voulais pas partir. Je me permis de regarder ses yeux. Elle avait l'air d'être en pleine réflexion, puis soudain, elle eut comme une sorte de révélation. Elle avait peut-être compris ce que je lui avais dit.
Elle se leva alors de son rocher et en descendit gracieusement. Une fois à terre, elle resta quelques secondes sur place. Je sentais une grande tension entre nous deux. Elle allait peut-être répondre à ma question. J'allais peut-être enfin savoir qui était la personne dont elle s'était imprégnée. Elle s'approcha ensuite à pas mesurés vers moi. J'entendais son cœur taper contre sa cage thoracique avec une force incroyable. Je pouvais compter le nombre de battements de son cœur en une seconde. Je trouvai que c'était une vitesse beaucoup trop rapide, je recomptais alors une seconde fois et j'arrivai au même résultat, quatorze battements par secondes. Elle se rapprochait toujours de moi jusqu'à arriver à deux mètres de moi. J'avais l'impression qu'elle avait peur de moi. Elle m'avait pourtant dit quelques minutes auparavant que si elle se transformait, elle égalerait ma taille. Quelques minutes n'étaient peut-être pas le bon terme. Je ne savais même pas depuis combien de temps nous étions ici tout les deux dans la forêt. Seul le soleil pouvait me renseigner, à la vue de son inclinaison, il devait être dix heures. Les Cullen ne sauraient pas savoir où j'étais et Alice ne leur était d'aucun secours en ce cas.
Soudain, je vis Elena se rapprocher de quelques centimètres. Je pouvais alors admirer chaque détail de son beau visage. Il était aussi beau voir plus beau de prés que de loin. J'entendais toujours son cœur battre à la même vitesse. Je pouvais aussi sentir un délicieux arôme, il était indescriptible mais très agréables à sentir. Aussi près de moi, je remarquai une nouvelle fois que j'étais beaucoup plus grand qu'elle, on m'avait pourtant affirmé que les loups étaient très grands. Cela touchait peut-être seulement les hommes. Cela ne me dérangeait en aucun point. Au contraire, je ne me voyais pas avec une personne plus petite que moi. Elena était parfaite, tout chez elle était parfait. Je me surpris alors en train de l'imaginer dans mes bras, je la voyais blottie contre moi. Peut-être un jour je pourrais faire cela. Je n'attendais qu'une chose pour le savoir. Et comme si elle avait lu dans mes pensées, elle répondit à ma question.
C'était la réponse que je voulais entendre. J'en étais sur désormais, elle s'était imprégnée de moi. Elle me voyait comme la personne la plus importante au monde. Je l'avoue, c'était assez flatteur de se sentir la personne la plus importante pour Elena. Cette personne merveilleuse ne voulait que moi, rien que moi. Cependant, quand je plongeai une nouvelle fois mon regard dans le sien, je pus y lire du doute. Elle ne semblait pas sur d'elle. Regrettait-elle de m'avoir dit out ça? Elle ne pouvait pas me faire ça. Je ne voulais pas. Malheureusement, ce n'était pas à moi d'en décider. Elle avança encore de quelques pas. Il y avait désormais moins d'un mètre qui nous séparait. Je sentais sa chaleur, comme si elle me touchait. Je du même vérifier si elle me touchait. Et en effet, elle ne me touchait pas. Nos cœurs faisaient un bruit très audible. Si un loup ou un vampire serait passé par là, il se serait sûrement questionner sur la source de ce bruit monstre. Mais ce n'étais pas ce qui comptait en ce moment, J'avais enfin compris pourquoi elle avait des doutes.
Ce n'était pas d'elle qu'elle doutait, c'était de moi. Elle n'était pas sur de mes sentiments. Moi en revanche, je savais ce que je pensais d'elle. Je voulais lui dire, il fallait qu'elle sache. Je la regardais et je me surpris une fois de plus à plonger mon regard dans le sien. Je comprenais maintenant pourquoi elle m'avait regardé ainsi le jour de notre première rencontre. Elle n'avait pas été maitre de ses mouvements. Maintenant ça ne me dérangeait pas le moins du monde qu'elle me regarde ainsi. J'étais moi même en train de la regarder comme elle m'avait examiner. Mais à la différence de l'autre fois, je sentais que noue nous rapprochions inévitablement l'un de l'autre. Je sentais désormais son souffle sur mon visage. Nous nous effleurions les lèvres. Étais-je préparé à cela? Je n'en étais pas sur, cependant, j'étais sur de le vouloir. C'est donc moi qui rompit ce moment de tendresse en posant délicatement mes lèvres sur les siennes. Je sentis la chaleur de son corps contre moi. Ma main droite avait enlacée sa taille et l'avait rapprochée de moi. Ses lèvres douces étaient toujours posées sur les miennes. Ma main gauche alla se placer en haut de son dos. Je ne savais pas ce que je faisais. Mes envies me guidaient et c'était la première fois que je les écoutais.
Je me retirai légèrement de ses lèvres afin d'admirer la beauté de son visage. Ses joues avaient subitement rougies, elle était encore plus belle ainsi. Ses yeux étaient emplis de bonheur, les miens devaient être aussi joyaux, aussi aimants. Ses lèvres me manquaient déjà et je ne pus m'empêcher de reposer les miennes sur ses douces lèvres. Notre baiser dura longtemps, mais pas assez à mon goût. C'était à n'en pas douter le meilleur moment de mon existence. Ma main gauche était maintenant arrivée à hauteur de son cou. Nous nous écartâmes de quelques millimètres en restant cependant en contact. Il avait fallu que j'attende 165 ans pour pouvoir rencontrer la personne. Cette personne c'était Elena et je ne déjà plus imaginer un monde sans elle. J'en profitai pour répondre à ses interrogations:
▬ Je comprend que tu ais eu du mal à me l'avouer. Et saches que moi je te vois comme la plus belle chose au monde. Tu détient mon cœur maintenant. Elena, je veut que tu sois plus qu'une confidente, plus qu'une amie. Je veut justement que tu sois tout pour moi. Elena, je t'aime.
Pour lui montrer mes sentiments, je l'embrassai rapidement sur la bouche et lui fit un sourire. J'en étais sur et certain maintenant, je l'aimais. Il fallait que je remercie James, sans lui je ne serais jamais venu m'installer ici et je n'aurais sans doute pas rencontré ma raison de vivre. Mon Elena. | |
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| Sujet: Re: Une balade perturbée. [PV- Elena Calcker] Jeu 9 Fév - 8:33 | Nous étions face à face, se dévorant des yeux l'un l'autre ce fût les plus longues secondes de mon existence. J'attendais de savoir ce qu'il voulait de moi, et rien n'allait être impossible je me l'étais promis en m'imprégnant de lui. J'allais tout lui offrir, tout lui donner. C'était graver dans tout mon être. Si un jour il m'aurait demander la Lune, j'aurais consacré toute ma vie à la chercher même si j'avais bien conscience de l'impossibilité de cette demande. Ce qui prouvait en soit que l'imprégnation était très intense, presque excessive, voir exagérée. C'était surement malsain comme relation, l'excès n'ayant jamais était bon pour personne. Mêmes les victimes de cette légende avaient consciences de cette réalité, mais c'était plus fort que nous. C'était notre raison de respirer, de vivre tout simplement.
Cette longue attente ne fût pas vaine, j'eus la réponse à ma question. Sans que je ne m'en rende vraiment compte, le visage de Nahuel s'approchait progressivement du miens. Comme attirer par lui j'en fis de même. Tous nos gestes étaient tendres, aucun de nous ne voulez se presser ou brusquer l'autre. C'est comme si on avait appuyé sur le bouton "vitesse réduite", pourtant Dieu seul savait ô combien j'avais voulu gouter à ses lèvres tentatrices dans mes rêves les plus coquins. Il n'y avait qu'une petite distance qui séparaient nos bouches, nous étions si proches que je pouvais sentir son souffle caressait doucement ma peau. Comme deux jeunes amoureux nous nous cherchions pour finalement nous trouver dans un doux baiser. Là, tout ce fit machinalement comme si j'étais programmer exclusivement pour lui. Auparavant je n'avais jamais eu quelconques expériences avec le sexe opposé, pourtant avec Nahuel se fût quelques peu différent. C'était mon premier baiser, et pourtant mon corps savait ce qu'il faisait.
Je pus sentir le bras droit de mon compagnon enlacer ma taille, et sa main gauche se logea naturellement sur ma nuque. En dix-sept années de vie, ce moment fût automatiquement classé premier au classement des moments merveilleux. C'était trop beau pour être vrai, je rêvais les yeux ouverts. Alors quand il rompit une première fois notre échange de tendresse, je me pinçais la cuisse et je ressentis une douleur. Non Elena, tu ne fantasmais pas, cette fois-ci c'était bien réel ! Un bonheur indescriptible me submergea en un instant, esquissant ainsi un joli sourire. Je me sentis même rougir en pensant à ce que nous étions en train de faire. Puis je me permis de glisser mes petites mains sur les hanches de ce bellâtre qui se trouvait face à moi comme si j'avais peur qu'il disparaisse. J'essayais de vaincre cette timidité, de toute manière mes envies la battait loyalement. Plus proche que je ne l'ai jamais été de Nahuel, ses lèvres me manquaient déjà, et comme s'il entendait mes désirs il posa de nouveau ses lèvres sur les miennes. Je n'avais aucune idée du temps qui passa. Aussitôt m'avait-il embrasser que je n'arrivais plus à réfléchir. Mon cerveau était en mode "off". J'étais dans ma bulle ... Non, nous étions dans notre bulle et plus rien n'avait d'intérêt à mes yeux si ce n'était lui.
Nous séparant de nouveau sans pour autant s'éloigner l'un de l'autre, Nahuel me fit une très belle déclaration. Aucun homme ne m'avait un jour parlait de cette manière et j'en fus très touché. Entendre son imprégné vous dire qu'il vous aimait était la plus belle chose que votre oreille ait écouté, je pouvais vous le garantir. Je remerciais à cet instant le ciel pour ne pas être sourde. Nos baisers étaient déjà des preuves de ce qu'il voulait, mais l'entendre était différent. C'était une autre manière de me faire comprendre qu'il m'aimait. Un regard valait mieux que dix mille paroles. Ce proverbe en était le bon exemple. En l'écoutant, je crus que mon cœur allait exploser dans ma poitrine tellement il tambourinait contre celle-ci.
▬ Je ne compte plus les fois où j'ai rêvé que tu me dises toutes ces belles choses. Si je n'avais pas déjà vérifier, je croirai encore que je fantasme ... Il n'a suffit que d'un regard pour que tu deviennes le centre de mon univers. Rougissant de plus belle, mes mains étaient toujours au bas de son dos. Je t'aime.
C'était officiel, Nahuel était ma moitié. Si un jour on m'aurait dit que j'allais bafouer ciel et terre pour un homme, je lui aurais ris au nez. Je n'étais pas une grande féministe, mais ma mère m'avait toujours appris que la fierté d'une femme n'avait pas de prix. Oui, on pouvait faire des concessions dans un couple, mais se plier en quatre pour son partenaire était inconcevable. C'est pour cela qu'avant mon imprégnation, je ne comprenais pas mes frères qui auraient vendu pères et mères pour leur âme sœur. Là je comprenais avec une infime précision. Quand j'appris à ma mère que je m'étais imprégné, elle esquissa un sourire me disant que je n'avais jamais eu de copain et que du jour au lendemain je trouvais un Dieu vivant.
Ne pouvant plus me retenir, je finis par me blottir contre le torse de Nahuel. M'imprégnant de son odeur, et m'habituant petit à petit de son corps ...
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| Sujet: Re: Une balade perturbée. [PV- Elena Calcker] Jeu 9 Fév - 19:47 | Ce jour est le plus beau de ma vie, je sais, je me répétais mais je n'arrivais toujours pas à m'en remettre. C'était tellement beau. Il fallait que je le dise à ma tante Huilen, je ne reviendrai pas de si tôt à la maison. Je l'appellerais ce soir. Nous avions appris il n'y a pas longtemps l'existence des portables, c'était bien utile en ces occasions. Elle serait contente pour moi, je l'espérais. Je préférai ne pas penser à ça pour l'instant, le moment était mal choisi. Tout se déroulait si bien, je ne voulais pas briser ce rêve, qui toujours à mon étonnement n'était pas un rêve. Je me rendis alors compte que j'avais retrouvé mon entrain perdu depuis un mois. Il fallait simplement que j'aille voir l'élue de mon cœur. Simplement, je me surpris à penser se mot. Ça n'avait pas du tout été simple de lui dévoiler ma flemme.
Je sentais toujours ses bras autour de ma taille. Elle me serrait, je fus surpris par se force. Je n'aurais pas pensé qu'un être à l'apparence si fragile puisse avoir une force égale à celle ci. Je devrais me faire, ça ne me dérangeait pas du tout qu'elle m'enlace ainsi. J'avais surtout l'impression qu'elle me retenait. Avait-elle peur que je parte? Si oui, elle n'avait aucune raison d'avoir peur, je resterai ici aussi longtemps que je pourrai. Baissant la tête, je vis qu'elle allait me parler. Et en effet, elle répondit à ma petite déclaration. Elle semblait tant émue. Pour cause, elle disait avoir rêvé de ce moment un nombre infini de fois. Elle me fis à son tour une déclaration qui me fit chaud au cœur. C'est ainsi qu'elle me considérait, le centre de son monde. C'était la plus belle chose que j'avais entendu depuis que j'étais né. D'ailleurs, je me souvins qu'étant petit je pensais que je ne rendrais jamais une femme heureuse en sachant que j'avais tué ma mère de mes propres dents. Rien qu'à penser à ce malheureux souvenir, mon moral descendit d'au moins cinq étages. Je m'en voulais toujours. Je sais que si je n'avais pas eu ma tante, je n'aurais jamais rencontré Elena. Elle aussi je devais la remercier, je devais remercier Bella, sans elle Renesmée ne serait jamais née. Edward aussi y était pour quelque chose. Les Cullen avaient eu eux aussi leur importance dans l'histoire. Mais les deux pour qui je devais beaucoup étaient Alice et Jasper. C'était eux qui m'avaient trouvé et m'avait ramené à Forks. Je compris alors que mon destin avait sûrement été scellé depuis longtemps.
Elena réussit à me réconforter en se blottissant contre moi, sa tête reposait sous mon cou. Elle allait se rendre sourde à coller ses oreilles aussi près de mon cœur. Ce bruit aurait pu lui percer les tympans tellement il était fort. Ses mains toujours dans mon dos avaient légèrement dé serré leur emprise mais elle restait cependant bien agripper. Je la serrai alors à mon tour contre moi. Mes bras nu autour d'elle était entourés de son corps et même les mains dans son dos, je sentais son cœur battre. C'était si incroyable. Je réagis alors qu'il n'y avait à peine quelques minutes, un loup rôdait autour de nous. Leur avait-elle déjà dit qu'elle allait me dire qu'elle s'était imprégnée de moi? Je me rappelais alors que Renesmée m'avait expliquer que les loups pouvait lire dans les pensées de leur confrères une fois qu'ils étaient sous la forme. Il ne pouvait donc pas être au courant, elle ne s'était pas transformée en loup devant moi. Cela me rassurai légèrement. J'avais peur de savoir ce que penseraient les autres de notre relation. Après tout, j'étais un étranger ici, je n'avais rien à faire ici. Il pourrait regretter de nous avoir présenter l'un à l'autre. J'étais en train de m'embrouiller. Les membres des meutes n'avaient pas le droit de faire souffrir quelqu'un qui s'était imprégner en critiquant sa moitié. J'étais légèrement rassuré. Je n'était pas pour autant rassurer, ils le sauraient très vite. Les Cullen comme les Quileutes. Edward le lirait dans mes pensées dés que je serai rentré à la maison. Jasper aurait pu lui aussi voir mes sentiments, je ne pourrai pas le cacher plus de cinq minutes. Ces deux-là s'empresseraient de le dire aux autres. Quand aux Quileutes, ils le sauraient dés qu'Elena se changeras en l'une des leur. Toute la ville serait au courant avant la fin de la semaine. J'en aurais parier tout ce que j'avais. Je voulais savoir ce qu'en pensait Elena. Peut-être ferait-elle tout pour le cacher aux loups. Je préférai lui demander son avis.
▬ Eh, comment vas tu faire avec les autres loups? Tu vas essayer de leur cacher, chose qui ne sera sûrement pas très facile, ou tu n'as au contraire qu'une envie: qu'ils le sachent?
Au fond de moi même, j'espérais qu'elle choisirais la deuxième option. Je savais qu'elle m'aimait, ça se voyait. Mais je voulais surtout savoir si elle avait aussi peur que moi du regard des autres? Tout en parlant, j'avais gardé notre position, j'étais très bien comme ça et mon corps me permettait de rester ainsi un peu plus longtemps que la normale. Je décidai donc de ne pas bouger tant qu'elle voudrait prendre une autre position. Je ne savais pas si les loups avaient eux aussi la capacité de ne pas bouger pendant un certain temps, si il leur était impossible de rester fixe longtemps. Je me plierais à ces envies. Je pouvais bien lui faire ça. Je voulais lui montrer à quel points mes sentiments pour elle était fort. Il fallait qu'elle sache que je m'étais littéralement lié à elle, mon coeur battait à présent pour elle.
Je comprenais maintenant ce que ressentait Jacob en voyant Renesmée. Il ne devait attendre qu'une seule chose, qu'elle lui dise qu'elle aussi l'aimait. J'espérais sincèrement qu'un jour il l'entendrai lui dire ça. Certes, j'aimais le taquinais avec ça mais je ne savais pas que c'était aussi important. Maintenant que je comprenais ce qu'il ressentait, je cesserais de lui faire ce que je lui faisais. | |
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| Sujet: Re: Une balade perturbée. [PV- Elena Calcker] Ven 10 Fév - 8:27 | Maintenant que je savais ce que Nahuel ressentait pour moi, j'avais le désir de le connaitre davantage. Je voulais tout connaitre de lui, même ce qui pouvait paraitre futile aux yeux de tous. C'était, je pense, naturel de vouloir le savoir. J'avais déjà eu des bribes par Jacob, mais ce n'était pas suffisant pour assouvir ma soif de le connaitre. De plus, je ne voulais pas apprendre des choses sur mon imprégné par la bouche de quelqu'un d'autre. Je voulais que cela vienne de Nahuel. Je savais donc déjà que ce jeune homme aux beaux yeux était un hybride, qui par le passé avait sauvé la mise aux Cullen contre ces vampires qu'on appelait Volturi. D'après les bruits qui couraient à La Push, il vivait dans un endroit reculé en Amérique du Sud loin de la civilisation. Et qu'il était récemment venu s'installer à Forks. En faisant état de ce que je savais, je ne pouvais que constater que je ne connaissais pratiquement rien de l'homme que j'aimais. Si le moment n'était pas si magique, j'aurais grimacer. Il fallait que j'y remédie et vite.
Mes frères connaissaient leur imprégné mieux que quiconque comme s'ils lisaient en elles. C'était un peu honteux que ce ne soit pas le cas pour moi même si les conditions étaient contre moi. Je m'étais imprégné d'un inconnu il fallait le prendre en compte. Je devais démarrer de zéro, tandis que ce n'était pas le cas pour les autres. D'ailleurs, en parlant des Quileutes j'avais le devoir de leur dire. Rien ne devait être caché, de ce fait tout le monde à La Push savait déjà que je m'était imprégné depuis le jour où ce fut le cas. Par contre, personne n'avait connaissance de ce petit entretien hasardeux que nous vivions en ce moment. C'était officiel. L'imprégnation était réciproque. Je ne savais pas ce que pensais les loups de cette situation et pour être franche ça m'était égale. Comme je l'avais dit précédemment, je passais outre le fait que Nahuel soit un hybride. Si ça avait était vraiment impossible entre nous ou impensable, l'imprégnation n'aurait pas eu lieu. C'est comme ça que je voyais les choses. Mais apparemment Nahuel avait quelques doutes à ce sujet. Sur ma façon de pensée ou celle de mes frères ?
Les battements de son cœur me disait qu'il était un peu anxieux et à la fois très heureux. Je me rendis compte alors que j'étais resté dans ses bras très longtemps sans m'en rendre compte tellement j'y étais bien. Ses bras musclés étaient rassurants et protecteurs. Me reculant alors un peu pour mieux le distinguer sans pour autant mes mains de son corps, je lui fis un sourire que je voulais rassurant. Si je ne bougeais pas un peu j'allais avoir des fourmis dans les jambes ! Je cherchais un peu mes mots pour lui expliquer ma vision des choses. Des partenaires dans un couple avait le devoir de réconforter l'autre quand ça n'allait, de le rassurer face à ses craintes, de l'encourager quand il le fallait et de l'aimer tout simplement.
▬ Pourquoi je voudrais le cacher ? Même si je l'avais voulus c'est impossible. Certes on ne choisis pas son imprégnation, mais malgré tout je suis contente que ça soit toi. Je me fiche pas mal des "on dit". Tu es mon imprégné, et je n'en ai pas honte au contraire. L'imprégnation est un sujet sacré, on fait attention à ce qu'on dit à La Push quand l'un de nous en est une heureuse victime.
Midi était passé, le soleil le disait et mon ventre le prouvait. J'avais faim. Malgré ma petite carrure je mangeais presque autant que mes frères, la mutation nous prenant beaucoup d'énergie malheureusement. Et de ce fait, j'avais souvent faim et dire que j'étais gourmande était un véritable euphémisme. C'est là que je me souvins que des vampires nomades étaient passés par là. Et au vu du rythme de nos cœurs mutuels, ils criaient à l'unisson "venaient nous manger". Je préférais donc changer d'endroit. Ça me permettait non seulement de me bouger un peu les muscles qui était un peu endormis et de faire une promenade. Prenant la main de Nahuel, je l'attirais dans un endroit, toujours dans la forêt, mais qui était dépourvu d'arbre. Une sorte de demi clairière. Là au moins le paysage était un peu dégagé, je pouvais voir si des vampires étaient proches même si j'avais un odorat sur développé comparer aux humains normale. J'affectionnais cet endroit, j'y jouais beaucoup étant petite. M'asseyant sur un tronc d'arbre mort, je regardais mon imprégné avec un sourire.
▬ Tu habites chez les Cullen ... Vas-tu rester chez eux ? C'était loin d'être un reproche. Je n'avais aucun préjuger sur cette étrange famille. Tout ce que je voulais savoir était si Nahuel allait rester dans la région ou non. Je prévoyais en fait. S'il partait, je faisais mes valises dès le coucher du soleil même si je devais y laisser ma mère. Ça allait me rendre triste, mais j'allais être une loque si je n'étais pas avec l'hybride. Je voudrais te connaitre un peu plus ...
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| Sujet: Re: Une balade perturbée. [PV- Elena Calcker] Ven 10 Fév - 20:59 | Ce moment se déroulait merveilleusement. Elle, toujours blottie dans mes bras me rendait heureux semblait rayonner de toutes parts. L'imprégnation semblait être si forte, je ne comprenais pas à quoi ça ressemblait intérieurement. Ce sentiment avait l'air de changer une personne du tout au tout. Est-ce que les Hybrides pouvaient aux aussi s'imprégner? Je savais parfaitement la réponse mais ça me paraissait tellement fou, j'étais presque accro à elle, sa voix me hantait, j'avais l'impression de l'entendre parler mais c'était dans ma tête, je l'entendais me dire que j'étais son imprégné, je l'entendais aussi me dire "je t'aime". Je voyais encore ses yeux marrons me dévisager, comme dans mes rêves. J'aurais du me douter que c'était elle, ses yeux, que je voyais. Je pourrais les reconnaitre parmi tous. Il n'y avait que ses yeux qui le regardaient avec autant d'amour, personne sur la Terre et dans l'Univers ne pourrait égaler cet amour pour moi. J'en fus tellement heureux que je resserrai mon emprise sur elle en veillant tout de même à ne pas lui faire mal. Ce n'était pas dans mon genre de me vanter mes j'avais la chance d'avoir un corps assez musclé. Je crois bien d'ailleurs que tout les vampires était physiquement musclés.
Sa chaleur concourrait avec celle du soleil. Je ne savais pas vraiment qui d'entre elle ou les rayonnements du soleil était plus chaud. J'en fus d'ailleurs surpris. Autant je m'étais habitué à la chaleur corporelle d'Elena, autant la présence du soleil ici me semblait nouvelle. Les Cullen s'étaient installés ici car il n'y avait que très peu de soleil, cela leur permettait de cacher leur vrai nature aux humains. C'était d'ailleurs compréhensible, il y avait cependant des jours où on ne pouvait rien n'y faire, le soleil pointait le bout de son nez. En l'occurrence aujourd'hui. Personnellement, je ne m'en plaignais pas. Dans la Sud de l'Amérique le temps était, certes, humide mais on avait du soleil 320 jours par an. J'étais sur que je n'allais pas me faire à ce temps mais maintenant que je l'avais rencontré, je pourrais sûrement m'y faire, rien ne me ferait partir d'ici.
Elena se recula légèrement de moi pour me jauger du regard. Avait-elle remarqué que j'étais anxieux d'entendre sa réponse. Elle sembla réfléchir à la réponse qu'elle allait me donner et, quelques secondes plus tard, elle me donna sa vision des choses pour un couple. Je compris que ça ne la dérangerait pas que sa meute le sache. Et comme je l'avais pensé, on n'avait pas le droit de faire des remarques déplaisantes sur les imprégnés des loups. Cela eu le don de me réconforter, je fus rassuré d'entendre ces mots sortirent de la bouche de ma bien aimée. Je n'en revenait toujours pas à quel point ça m'avait moi même changer, je ne m'étais jamais autant posé de questions. L'amour changeait des vies, que ce soit du à une imprégnation ou à un coup de foudre, c'était la même chose.
Soudain, j'entendis une sorte de grognement dissimulé. En baissant les yeux je compris, ce n'était rien d'autre que le ventre de la jolie brune qui demandait à manger. Je remarquai alors que moi aussi j'avais faim, il faut dire que j'avais souvent faim. Je n'avais jamais connu un hybride aussi gourmand, il fallait savoir que je n'en connaissait seulement deux. Mais j'étais tout de même gourmand, il ne se passait pas une journée sans que j'aille grignoter des gâteaux. Je fus heureux qu'Esmée en achetait souvent pour Nessie. Mais pour l'instant, je préférais rester ici plutôt qu'aller manger.
Elena recula alors définitivement de moi et sembla chercher quelque chose. Si elle cherchait à manger ici, elle ne trouverait pas grand chose. Mais ce n'étais pas ce qu'elle voulait faire. Elle me prit la main et s'enfonça dans la forêt. Elle avait peut-être senti un danger, j'humai alors les environs mais ne sentit pas d'odeurs parasites. Il y avait une forte odeur de loup mais elle n'était pas fraiche. J'en étais sur, il n'y avait que nous dans la forêt. Je la suivais ainsi pendant quelques minutes et nous arrivâmes dans une mini clairière. Je trouvais que ce petit endroit avait un certain charme. Le trou laissé par les arbres avaient la forme d'une lune une semaine avant qu'elle ne soit pleine. Elena me tira vers un arbre mort où elle s'assit. Elle me lâcha la main, me regarda et me posa une question. Allais-je rester chez les Cullen? La question ne se posait même plus.
▬ Eh bien, il faut dire que je n'avais pas prévu m'installer définitivement chez les Cullen mais au vu des circonstances, ça va changer beaucoup de chose. Je vais rester à Forks jusqu'à temps que tu te lasses de moi. Je lui souris pour lui montrer que je rigolais. Et, si ma présence dérange les Cullen, je trouverais bien un petit appart. Mais en tout cas, je veux rester à tes côtés. Je veux rester le plus longtemps près de toi.
Je lui fis un sourire mais cette fois-ci, c'était pour lui montrer mon amour pour elle. Puis, je vins m'asseoir devant elle, sur l'herbe. Je lui attrapai les mains et posai les miennes sur ses jambes. Je lui posai ensuite une question:
▬ Et toi, dis moi tout. Tu vis depuis toujours ici? Tu as des frères et des soeurs? Ça fait longtemps que tu es devenue une louve? Tu ressembles à quoi quand tu te transformes?
Je ne me répondis compte qu'après que je n'avais pas posé qu'une seule question. J'en avais tant d'autre qui me brulaient les lèvres. Je voulais tout savoir sur elle, absolument tout. | |
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| Sujet: Re: Une balade perturbée. [PV- Elena Calcker] Dim 12 Fév - 13:07 | Mon cœur fit un bond à l'entente de sa réponse. Je n'avais pas peur qu'il parte car la solution était simple et déjà réfléchit : j'allais partir avec lui. Je l'aurais suivis au bout du monde s'il me l'avait demandé sans aucune hésitation. Nahuel pouvait être considéré comme mon oxygène, ma bulle de survie au-quelle je m'accrochais fixement. Si je n'avais plus d'air, j'allais mourir. C'était une relation fusionnelle et passionnelle. Bref, ce qui me rendit vraiment heureuse est le fait qu'il me fasse comprendre qu'il resterait avec moi. J'en esquissais un sourire qui répondit au siens. Il était installé devant moi, assit dans l'herbe il me prit les mains, posant les siennes sur mes cuisses. Chaque contact physique avec mon imprégné était un délice pour mes sens. C'était sûr, je n'allais jamais m'en lasser. J'en étais convaincue. Pour la question de l'hébergement, je pouvais aisément lui offrir un toit. A La Push, ma mère et moi avions une charmante maison, ni petite ni trop grande. Il y avait donc de la place. Et concernant ma génitrice j'étais sûr que ça ne lui poserait aucun problème, même si elle ressentait quelques craintes vis-à-vis des vampires. mais pas d'inquiétude elle allait vite se rendre compte que Nahuel était sans défense ... Du moins avec les personnes qu'il aimait.
Avant que je ne lui propose de l'héberger au cas où ça n'irait pas, Nahuel me bombarda de questions ce qui me fit légèrement rire. J'avais bien conscience que je ne connaissais rien de lui et que je voulais assouvir cette envie de savoir. Par contre, j'avais négligé que lui non plus ne connaissait rien de moi. Il fallait que j'apprenne vite que dans un couple, un manque était souvent réciproque. Gardant alors mes mains dans les siennes, je caressais de mes pouces sa peau. C'était des gestes timides, mais il fallait bien faire fondre ce trait de ma personnalité après imprégnation. Mais c'était aussi des gestes tendres et amoureux. Je ne savais pas par quoi commencer en répondant à ses questions diverses et variés. Puis, je finis par lui dire :
▬ Alors je suis née à Atlanta. Mon père est mort à la guerre. Comme ma mère se retrouver seule avec une enfant à charge dans une si grande ville, elle a décidé de revenir chez elle. A La Push. J'avais deux mois, et depuis j'ai grandis ici. Donc non, je n'ai ni frère ni sœur, même si je dois avouer que j'aimerais en avoir. Quant à mon apparence en mutant ...
Je fis une petite pause. Je n'étais pas vraiment malheureuse que mon père soit mort, car je ne l'avais jamais connu. Je n'avais aucun souvenir de lui. Je n'avais qu'une photo. Par contre oui, une présence paternelle m'avait manquer étant plus jeune, mais ce n'était plus le cas en grandissant. Les Quileutes étaient comme une grande famille, j'avais donc plusieurs pères de substitutions si je puis dire. Souriante, je ne savais pas vraiment comment me décrire en mode loup. Il fallait le voir pour savoir. Je pouvais me transformer, mais je n'aurais plus de vêtement et je ne voulais pas non plus effrayer Nahuel ... D'un autre côté, je voulais qu'il sache tout de moi. Je ne voulais rien lui cacher. Puis ma décision fût prise. Après avoir muter je l'amènerai à La Push. C'était un imprégné il avait le droit d'y aller, histoire que l'on aille chez moi pour que je puisse porter de nouveaux vêtements.
▬ Je vais te montrer ...
Si on m'aurait dit qu'un jour j'allais pouvoir me transformer en loup ... Et c'était bien la réalité, tout ce qui avait de plus réel. Hésitante au début, je le fis quand même. Je l'embrassais tendrement un certain temps avant de libérer ses lèvres si tentatrices. Au diable ma gêne, mes envies étaient plus fortes. Me levant alors en lâchant ses mains par la même occasions je m'éloignais le plus possible tout en restant néanmoins dans cette petite clairière. Puis ni une ni deux, je mutais transformant mes vêtements en lambeaux. Adieu jolie robe. Au je mutais au plus c'était facile. On avait toujours du mal à me distinguer avec Sam. Lui qui était un loup de couleur encre, si noir qu'on ne le voyait pas la nuit, j'étais presque de la même couleur mais avec des reflets bleus. J'étais un loup faisant la taille d'un cheval ... M'approchant doucement de lui, je regardais la moindre de ses réactions pour voir comment il réagissait face à ça. Il était au courant que j'étais une louve, mais savoir et voir était complètement différent. J'avais quelques craintes, ne bougeant nullement devant lui.
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| Sujet: Re: Une balade perturbée. [PV- Elena Calcker] Dim 12 Fév - 16:01 | Je remarquai que toutes mes questions posées en quelques secondes la fit rire. Et ce ne fut pas la seule à rire, je me surpris à en faire de même. Tout en riant, je me surpris à la dévorer des yeux, elle était très belle quand elle riait. J'étais sur que même si elle pleurait elle serait belle, j'espérais juste qu'elle ne pleurerait jamais, je ne voulais pas la voir triste, encore moins si c'était de ma faute. Pour le moment elle semblait heureuse, c'était le principal. Je la vis regarder mes mains se poser sur ses cuisses, j'eus peur qu'elle ne les repoussent mais au contraire, elle eut un petit sourire, sans doute de plaisir. Pour répondre à ce geste, je sentis ses doigts fins caressés tendrement mes mains. Je baissai à mon tour les yeux et fus surpris de voir à qu'elle point mes mains paraissaient grandes par rapport aux siennes, j'esquissai un sourire en l'entendis ensuite répondre à mes questions. J'en appris beaucoup sur elle, elle n'avait pas connu son père, moi c'était ma mère, je ne l'avais jamais connu, j'avais vu une fois son visage, je lui avais fait une seule fois un câlin mais je n'avais jamais eu d'autres contacts avec elle. Quand à mon père, je le connaissais mais ne l'appréciait pas. Il tuait beaucoup de femmes juste pour pouvoir créer des hybrides, c'était injuste.
Elle n'avait donc pas eu d'autres frères ni de soeurs de sangs, certes elle avait sa meute, ils étaient comme des frères mais ça ne devait pas être exactement pareil. Une fois encore, j'apparentai une fois de plus ça à moi. Elle n'avait que sa mère, il y de ça quelques temps, je n'avais que ma tante Huilen. Mes soeurs étaient restées avec mon père. Il y a deux ans, Huilen avait rencontrée un vampire, et ils étaient tout deux tombés amoureux l'un de l'autre. Ils avaient décidé d'acheter une maison et de se cacher dans le monde humain. Je l'entendis alors parler de sa mutation. Elle semblait hésiter. Elle ne voulait sans doute pas me faire peur, pourquoi, c'était si effrayant que ça? Je ne le savais pas, je n'en avais vu qu'une fois. Le jour où j'avais vu pour ma première fois la famille Cullen. Les loups n'avaient pas l'air si méchant. Certes j'avais été surpris de les voir, j'avais même eu peur mais je ne m'étais pas attardé sur eux.
Je la regardais toujours en attendant qu'elle me donne sa réponse. Elle n'était pas obligée de me le dire. Elle avait peut-être peur de me dire qu'elle n'était pas comme les autres loups, mais je m'en moquait royalement. Je suis sur que je la trouverais belle même en louve. Soudain, sa décision tomba. Elle allait muter. Devant moi. Je ne m'étais pas entendu à ce qu'elle me dise ça, j'en fus cependant heureux. Elle me lâcha alors les mains et se leva de son assise. Elle se baissa et m'embrassa tendrement, pas assez longtemps cependant à mon goût. J'aurais bien aimé sentir ses lèvres encore plus longtemps sur les miennes mais je devais la laisser partir. Je la regardais s'éloigner dans la clairière, elle resta cependant dans la petite clairière. Je la fixai, je ne voulais pas perdre une miette de sa mutation.
Soudain, Elena laissa place à un loup noir majestueux. Sa robe en laine vola en lambeaux, elle ne réapparaitrais sans doute pas habillée, je n'avais pas pensé à ça. Peut-être avait-elle prévue des affaires des de rechange. S'il faudrait, je lui prêterais mon tee-shirt, il serait sans doute assez long pour lui couvrir le corps jusqu'à ces cuisses. Mais je laissai ces questions en suspens et m'approchai doucement d'Elena. Elle était très belle, même en loup. Son pelage noir contrastait énormément avec l'herbe verte. En regardant bien, je remarquai que dans son pelage, on distinguait des reflets bleus. Elle était tellement belle. Je m'approchais encore d'elle jusqu'à être à deux centimètres d'elle. Je fixai ces yeux et reconnu ceux de l'Elena humaine. Les yeux de la louve debout devant moi semblaient intelligent et capable de réfléchir. Je remarquai aussi qu'elle était légèrement plus grande que moi. Elle disait vrai. Je lui dis alors:
-- Waou! C'est ... magique, tu es magnifique!
Je tendis ma main vers elle, j'avais tellement envie de la toucher, de voir comment était son pelage. Mais comment le prendrait-elle? Je ne voulais pas qu'elle pense que je la prenais pour un animal. Elle était plus que ça. Elle était ma vie. Je laissai alors retomber ma main. je lui montrai que je l'aimais et prit sa tête entre mes deux mains et regardai fixement ses yeux. J'ouvris une nouvelle fois la bouche et lui dit:
-- Je t'aime tant, tu es la plus belle chose qui me soit arrivé en 165 ans. | |
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| Sujet: Re: Une balade perturbée. [PV- Elena Calcker] Dim 12 Fév - 20:24 | A La Push les garçons ayant des gênes de loup s'habillaient tous avec un short histoire d'amortir les dépenses pour de nouveaux vêtements qui nous ruinait nous, les femmes. Effectivement nous ne pouvions pas nous promener tranquillement avec uniquement un short ... Ce qui était injuste je trouvais, surtout qu'il était rare de voir une louve dans une meute. Ainsi à chaque transformation, je mettais en lambeaux sans le vouloir des vêtements que j'aimais beaucoup. Ça revenait cher tout ça ! La robe en laine que je venais de déchirer était une robe que j'appréciais également. Elle était non seulement confortable, mais aussi élégante pourtant que je n'eus cette fois-ci aucun remord à la détruire sous les yeux de Nahuel. C'était pour la bonne cause. Je voulais qu'il connaisse l'humaine et la louve.
En parlant de ça, cette découverte ne l'effraya aucunement. J'avais peur de le brusquais, mais heureusement ses battements de coeur m'indiquaient qu'il n'était pas nerveux à mon grand soulagement. Il acceptait donc cette partie de moi que je ne pouvais mettre sous silence. C'était ma nature je n'y pouvais rien. C'est comme si on interdisait les vampires de boire du sang qu'il soit humain ou animal. C'était tout simplement inconcevable. J'avais besoin de me transformer. Non seulement pour ne pas vieillir, Nahuel était immortel, mais également par instinct. Je devais me dégourdir les jambes. Courir vite, très vite entre les si nombreux arbres de la forêt ... C'était une sensation que j'aimais beaucoup. Mon imprégné s'approcha alors de moi. Il tenta d'abord de me toucher avec une main puis se ravisa aussitôt. Avait-il peur ? Non, puis que l'instant d'après, il prit doucement ma tête dans ses mains. Je mettais alors son indécision sur le compte du respect. Nahuel avait certainement peur que je le prenne mal en percevant mal ses gestes. En découvrant que j'avais des gênes Quileutes, j'avais aussi découvert que j'avais un instinct animal. Alors je n'allais pas le prendre mal. Entre deux caresses, il me confessa de nouveau ses sentiments ce qui chamboula mon cœur ... Encore oui. Il pouvait me dire inlassablement qu'il m'aimait, j'aurais trouvé ses paroles plus belles que tout au monde.
Il m'apprit alors quelque chose en même temps que sa déclaration. Il avait plus d'un siècle, cent soixante-cinq ans pour être exact. J'en fus très surprise, étant encore peu adapté à la vie immortelle. On pouvait dire ironiquement que Nahuel était un vieillard bien conserver ! Si j'avais pu, j'aurais un ris face à cette constatation. Son âge ne me choquait pas, il ne me gênait pas non plus. Par contre, j'avais une crainte. Il était beaucoup plus vieux que moi. Je n'étais qu'une adolescente de dix-sept ans. Comment allais-je détruire ce fossé d'une centaine d'année ? Il était plus mature. Il fallait que je grandisse vite, très vite pour pouvoir le rattraper.
Remuant doucement tout mon corps pour réveiller mes muscles, je regardais fixement mon imprégné. J'étais comme je le pensais légèrement plus grande que lui. Malheureusement Nahuel ne pouvait communiquer qu'en sens unique avec moi. On le saurait si les animaux pouvaient parler ! Moi je ne pouvais que lui faire des gestes pour lui faire comprendre ce que je voulais dire. Et ce fût le cas en cet instant. Logeant d'abord ma tête sur son épaule comme si je l'enlaçais, je lui montrais ensuite la direction de La Push et je commençais à avancer pour l'informer qu'il me suive. C'était l'occasion de lui faire découvrir où je vivais point très important. Je voulais lui montrer la réserve, mais également ma maison. Ma mère n'y était pas, travaillant, mais j'aurais d'autres occasions de lui présenter. M'enfonçant donc dans les bois à un rythme ni lent ni rapide, nous n'étions pas très loin de la frontière à quelques mètres seulement. Là, en mode loup je pouvais entendre tous mes frères ayant prit leur couverture animal eux aussi. J'écoutais d'une oreille distraite ayant peur de ne pas entendre Nahuel.
[HP : Ne vaudrait-il mieux pas ouvrir un autre rp à La Push pour la suite ? ^^ Soit tu répond dans ce sujet même, soit tu en fais un autre à La Push (ou je le ferais)]
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| Sujet: Re: Une balade perturbée. [PV- Elena Calcker] Dim 12 Fév - 22:51 | | |
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■ Inscrit le : 19/11/2011
■ Localisation : Forks
| Sujet: Re: Une balade perturbée. [PV- Elena Calcker] Sam 19 Mai - 12:47 | RP ARCHIVE ❝ Bonjour Petite fraise des bois !
Cet Rp est archivé. Il peut être remis en jeu sous demande au staff.
❞© CJ.POMME'&Tumblr | |
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| Sujet: Re: Une balade perturbée. [PV- Elena Calcker] | | |
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