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Confidences autour d'un café {pv: Roméo

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MessageSujet: Confidences autour d'un café {pv: Roméo Confidences autour d'un café {pv: Roméo I_icon_minitimeSam 18 Fév - 19:40
Confidences autour d'un café
Confidences autour d'un café {pv: Roméo Anne-h10 Confidences autour d'un café {pv: Roméo Romeo10
Aurianne E. Canley et Romeo A. Hellfield


Le café c'était l'un des petits plaisirs de madesoille Canley quand elle était humaine. L'un de ces moments préférés de la journée c'était cette pause à 14h, qui n'en était pas vraiment une dans le fond. Vu qu'en plus de boire du thé, du café et manger des biscuits, elle devait surtout assimiler tout le cérémonial lié à celui-ci. Cela avait beau faire plus d'une centaine d'années qu'elle n'avait pas bu un café, à cause de sa condition de vampire, elle se rapellait toujours de son odeur, de son arôme, de sa puissance, de ses déclinaisons... Dans le fond cela lui manquait surement mais elle compensait avec autre chose. A présent la seule chose qui comptait pour vivre c'était le sang et comme le café celui-ci avait aussi son odeur particulière selon sa victime, son gout délicat quand elle mordait dans leur chair et enfin une saveur différente et nouvelle à chaque fois.

Ce matin-là la jeune femme avait bondit de son lit très tôt. Non pas qu'elle dormait l'instant d'avant, mais elle aimait le confort d'un matela et la caresse de draps de satin ou de soie sur sa peau de marbre. De plus Aurianne adorait faire semblant d'être une parfaite humaine, bien souvent elle prenait cela pour un jeu d'actrice, qu'elle savait éxécuter à la perfection. S'éclipsant dans sa salle de bain elle passa un petit moment à se maquiller. Elle mit des lentilles qui était de couleur marron, mais ses yeux étant d'un naturel très rouge, cela lui donnait des pupilles dont la couleur variait entre du marron foncé et du marron plus clair quand ses yeux étaient exposés à la lumière. La jeune femme se glissa ensuite dans son dressing et en sortit un pantalon noir et un pull bleu marine. Elle se para de quelques bijoux fantaisies comme c'était la mode ces derniers temps, puis attrapa son sac avant de quitter sa villa.

Le temps était maussade depuis quelques jours, ce qui n'était pas pour lui déplaire car ainsi elle pouvait se fondre dans la masse bien plus aisément que les jours ensoleillés. Un rapide coup d'oeil à sa montre lui apprit qu'il était près de sept heures, les passants étaient assez rare dans les rues à cette heure-là. En revanche les voitures étaient plus nombreuses, transportant des humains pressés de se rendre sur leur lieu de travail. C'était précisément pour éviter tout ce vacarme matinal qu'Aurianne adorait encore plus son métier. En tant qu'écrivain elle avait des horaires plus flexible et vu son talent et sa rapidité vampirique à écrire un livre, son éditeur n'avait jamais à la presser pour qu'elle travaille. Elle habitait presque à l'extérieur de Forks, ce qui lui permettait de courir tranquillement à travers bois et de se rendre ainsi sans problème et rapidement dans les villes alentours. La demoiselle ne mit donc pas longtemps à arriver à Port Angles une ville très sympathique et accueillante dans laquelle elle aimait se balader. Elle tourna au coin d'une rue et discerna déjà à quelques mètres devant elle le petit café où elle était habituée depuis quelques mois à s'y rendre pour écrire.

C'était justement dans cette optique là qu'elle s'y rendait à présent. Dans son sac elle transportait quelques stylos, de nombreuses feuilles blanches et quelques feuilles remplis de son écriture évoquant le début de son nouveau roman. Arrivée devant l'entrée du petit café de Port Angeles, elle poussa la porte faisant sonner le carillon présent au-dessus de celle-ci. Aurianne s'avança jusqu'au comptoir pour y passer commande. Elle salua polimment la tenante de la boutique qui commençait à bien la connaitre et n'eut pas besoin d'annoncer qu'elle voulait un café noir avec un sucre et un cookies, celle-ci la devança. L'humaine qui se tenait face à elle lui fit un clin d'oeil et sourit en même, signe certainement amical, qu'Aurianne ne releva pas particulièrement. Elle ne se liait quasiment pas aux humains, tout dabord parce que très généralement c'était son repas et puis parce que c'était souvent compliqué. La brune alla s'asseoir à sa place habituelle avec cette pensée attendant qu'on vienne la servir. Le carillon sonna une nouvelle fois, lui rapellant qu'il n'était pas impossible de bien s'entendre avec un humain, sans avoir envie d'en faire son déjeuner. Le café était vide à cette-heure là de la matinée, mais elle savait qu'elle ne resterait pas longtemps seule, toutefois elle ne se doutait pas de l'arrivé de ce jeune homme.


Dernière édition par Aurianne Elise Canley le Sam 25 Fév - 15:01, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Confidences autour d'un café {pv: Roméo Confidences autour d'un café {pv: Roméo I_icon_minitimeLun 20 Fév - 11:03


    Quel interêt présente un ballet de mouches, qui valsent dans d'inexplicables mouvements furtifs, virevoltant sans arrêt en vous assourdissant les oreilles d'un bruit particulièrement horripilant? Elles qui dansaient au-dessus de moi, avec la chaume craquelée du plafond en arrière plan, ne cessant d'importuner ce précieux silence que j'affectionnais tant. Depuis combien temps étais-je là, à les observer avec un interêt si indiffèrent? Trop longtemps sûrement. Elles semblaient avoir oublier ma présence. A moins qu'elles ne l'aient justement remarquée et que c'est justement là, la raison de leurs mouvements bruyants qui n'avaient qu'un même et unique but : m'agacer de la manière la plus agaçante qui soit. Et bien c'était divinement bien réussi. Allongé sur les draps froissés du lit, les bras croisés derrière ma tête qui semblait peser des tonnes à cet instant, je suivai d'un regard curieux les trajectoires imprévisibles de ces deux mouches embêtantes. Pourtant, l'instrument béni qui me permettrait de faire taire ces bestioles se trouvaient à quelques centimètres de moi. La tapette reposait lassement sur la table de chevet, à attendre que je l'emploie à une cause méritée. Mais je n'en fis rien.

    Au lieu de quoi, je me redressai avec une lenteur digne des vieillards décrépis, faisant craquer quelques os mal placés. Le contact de la plante de mes pieds sur le plancher vernis m'arracha un doux frisson. Laissant les mouches à leur danse frivole, je m'extirpai hors de mon lit pour me diriger vers l'une des fenêtres de la pièce. Dehors, la brume persistait encore et toujours, aussi indécollable qu'une sangsue gluante. Pourtant, malgré l'absence de beau temps et les agissements intempestifs de ces deux horribles mouches, je sentis naquir en moi cette soudaine bonne humeur. Une émotion soudaine et riche en couleurs qui faisait retentir dans mon âme, les splendides musiques de Johann Strauss et de Bach. Inspiré et souriant, je sortis de la poche de ma valise, mon lecteur ipod, lequel j'allumai avant de mettre le "Cello suite No.1" de Bach.



    La musique souvent me prend comme une mer !
    Vers ma pâle étoile,
    Sous un plafond de brume ou dans un vaste éther,
    Je mets à la voile ;
    Je sens vibrer en moi toutes les passions
    D'un vaisseau qui souffre ;
    Le bon vent, la tempête et ses convulsions

    Baudelaire ; Les fleurs du mal

    C'est comm si je pouvai voir les violons danser sous les mains des artistes. Un sourire serein se plaqua sur mon visage détendu. Que voilà une belle journée! Je le sentai au tréfond de mon âme. Quelque part, dans les abysses brumeuses de mon âme, un rayon effervescent en surgissait pour illuminer mon âme d'un joyeuse humeur. C'est dans cet état d'esprit que je pris une douche, m'habilla d'un jeans bleu foncé, d'une chemise quadrillé rouge vieilli, grise et branche par dessous ma longue veste noire. Une fois muni de mes chaussures en cuir, je pus escompter sortir prendre l'air. Dehors, la température m'apparut plus élevée que je ne l'aurai crue. Il devait faire aux alentours de 12 degrés. Les oreillettes de mon baladeur fourrées dans les oreilles, la musique de Bach résonnant toujours au coeur de mes tympans, je pris la direction du café de la ville d'un pas léger et habile. La brise tiède et matinale venait jouer dans ma chevelure brun châtain alors que je me laissai glisser de ruelles en ruelles, jusqu'à déboucher devant l'entrée du sympathique café des environs. Je m'y rendais de temps à autre depuis que j'étais arrivé par le plus grand des hasards à Forks, bien qu'en général, je m'engageai à boire quelques verres servis par le barman le soir plutôt qu'au matin. Et pas des sodas je vous prie, mais des alcools corsés, à mon grand malheur, qui nimbaient mon âme d'un désordre aussi vague que de l'art abstrait. En entrant dans le café, la chaleur malicieuse qui régnait dans la salle fit un bien fou à mes articulations douloureuses. Depuis quelques semaines, comme n'importe lequel des musiciens, je souffrai un peu de mes mains. Un peu de repos s'imposait et c'était la raison première de cette nouvelle 'fugue'. Mon agent devait sûrement s'arracher les cheveux à New York, mais qu'importe.

    «Tiens, Romeo, c'est rare de te voir de si bonne heure ici. Hum, qu'est-ce que je te sers

    Le serveur, toujours aussi chaleureux et plein d'entrain avec moi comme avec ses bons clients, me lança l'un de ses superbes sourires. J'en fis autant.

    «Un thé à la menthe s'il te plaît, avec du miel.»

    Il n'y avait pas grand monde dans la salle, mais bon, vue l'heure matinale, ça n'était guère étonnant. Pourtant, en balayant les lieux d'un regard curieux, m'apprêtant à rejoindre une table isolée près de la fenêtre, mes prunelles céruléennes s'arrêtèrent sur une silhouette qui m'était familière. Celle-ci semblait être plongée dans ses écrits, comme à son habitude. Mes lèvres s'élargirent en un grand sourire.

    Aurianne...

    Elle devait m'avoir sentie, nul doute là dessus, à moins que son attention ne soit entièrement fixé sur son travail, ce qui ne serait pas étonnant. Cette vampire avec qui je m'étais lié d'amitié par l'intermédiaire de Waren m'avait toujours fascinée. Et je devai lui reconnaître un talent certain pour l'écriture. M'approchant à pas de velours, comme à mon habitude, je finis par m'arrêter en face d'elle, derrière la table à laquelle elle était installée, la mine radieuse, sans oublier de retirer les oreillettes de mon baladeur, de l'éteindre avant de le fourrer dans la poche de ma veste.

    «Bonjour Aurianne. Puis-je t'importuner de ma présence?»

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MessageSujet: Re: Confidences autour d'un café {pv: Roméo Confidences autour d'un café {pv: Roméo I_icon_minitimeMar 21 Fév - 3:05
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Aurianne E. Canley et Romeo A. Hellfield



[Moi ma musique classique préférée c'est :ELLE !]

Les détails, ces éléments particuliers qui permettaient de différencier chaque chose entre elles. Ces mêmes éléments qui permettaient d'apprécier la vie et ses composants, de découvrir et redécouvrir chaque objet, concept, individu, attention... Chaque détail pouvait permettre une appréciation différente d'un évènement, selon le jour, l'humeur ses caractéristiques... Ce simple mot était magique à lui tout seul, quand on en connaissait toutes ses utilisations et ses possibilités. Malgré cela tous les individus ne les appréciaient pas, certains préféraient même se contenter de la généralité. D'autres ne trouvaient pas le temps, l'énergie ou simplement l'envie de s'attarder à contempler et décrire les détails qui les entoure et qui pourrait à bien des égards les rendre riche et souriant. Bien heureusement, des individus savaient prendre le temps de vivre et d’en savourer correctement chaque instant. C’était le cas d’Aurianne qui s’attachait à ses détails si précieux. D’autant plus qu’en tant que vampire, ils étaient beaucoup plus nombreux que lorsqu’elle était une simple humaine. Elle savait que c’était aussi le cas du jeune homme qui venait de faire son apparition dans la boutique. Pour un artiste, c’était quelque chose auquel il fallait s’attacher, pour se perfectionner, mais aussi pour s’en inspirer et toucher son public avec l’émotion dont on c’était imprégné. Cela était presque nécessaire pour eux, pour se différencier vraiment des autres artistes de leur milieu. Pour trouver son univers, unique, confortable, il fallait que celui-ci soit truffé de détails.

Le serveur eut le plaisir de recevoir le jeune homme dans l’établissement, il l’accueillit donc chaleureusement lui demandant ce qu’il souhaitait boire. Aurianne, assise, discrète et silencieuse contemplait l’échange de sa place. Même si elle n’avait vu Roméo que de dos elle pouvait le reconnaitre sans problème. A vrai dire, même les yeux bandés elle pouvait sentir sa présence. Privilège ou malédiction des vampires ? La jeune femme détectait l’arôme si particulier de son sang, bien qu’elle se délectait fréquemment de sang humains, elle savait faire preuve d’un grand contrôle et donc de retenue avec les humains. Le privilège d’avoir une longue expérience passé dans le corps d’un vampire. Avec le jeune Hellfield elle n’avait pas vraiment ce problème de contrôle de sa soif, étrangement elle n’était pas obsédée par le gout de son sang. Avant même sa beauté rare d’humain, la délicatesse de sa voix, la transparence et la clarté de ces iris, son sourire sincère, sa vision du monde, sa conversation… Toutes ces qualités et aspects du jeune homme qu’elle appréciait. Avant tout cela, une chose la fascinait, l’hypnotisait, la transcendait souvent : sa musique.

Il jouait divinement bien et encore c’était assez minimaliste comme appréciation. Depuis qu’elle l’avait entendu et vu au concert où Waren l’avait emmené, elle ne pouvait plus se passer de ses mélodies, qu’il créait, reprenait, interprétait, enjolivait… Pourtant elle était très connaissance dans le domaine car cela faisait de très nombreuses années qu’elle écoutait diverses musiques à travers le monde et les cultures. Jamais elle n’aurait cru possible le fait d’être touchée par un musicien si talentueux, pas depuis qu’elle était devenu vampire et qu’elle était censé de ne pas avoir d’âme. Si ça avait été réellement le cas elle n’aurait pas pu ressentir cette foule de sentiments, qui étaient apparus en elle dès les premières notes qui virent le jour au sortir de son instrument.

Roméo passa sa commande et Aurianne replongea dans ses manuscrits, ou plutôt dans ses feuilles pour la plupart encore vierge d’écriture et d’encre. Elle n’eut aucun mal à penser quelque peu au développement de son histoire, tout en observant le jeune homme. La vampire ne le regardait pas directement, elle n’en avait pas besoin, elle sentait le regard du garçon balayer la salle, à la recherche d’un coin offrant tranquillité et confort. Elle se retint de sourire ou même de rougir quelque peu, quand elle sentit se poser plus longuement sur elle le regard de mister Hellfield. Patiemment elle attendit qu’il vienne dans sa direction, pour au moins la saluer. Elle savait le garçon poli et elle aurait au moins le droit à cette attention de sa part.

Ce fut à pas de velours qu’il vint jusqu’à elle, elle apprécia cette démarche, douce et paisible pour son ouïe délicate et surdéveloppé. Malheureusement elle ne put en dire autant de la musique qui s’échappait de ses écouteurs. Aurianne l’entendait distinctement quand il était entré dans le bar et quand il retira ses écouteurs elle l’entendit comme si la mélodie passait à la radio du café. Non pas qu’elle n’appréciait pas "Cello suite No.1" de Bach, mais plutôt que cela lui gâchait quelque peu le plaisir d’entendre la voix de son interlocuteur. Elle ne s’en fâcha pas pour autant, et releva sa tête dès qu’il commença à lui parler. Cette fois-ci elle ne put retenir un sourire amusé par son interrogation. D’un geste volubile de la main, elle lui désigna la chaise face à elle et répondit à sa requête :

- Bonjour Roméo. Sache que même si tu le voulais, tu ne pourrais jamais m’importuner de ta présence.

Pour Aurianne son interrogation revenait à dire à un enfant à noël, excuse-moi de t’offrir un cadeau, plutôt que de ne rien te donner du tout. Un ange est un ange, on ne pouvait pas le changer, c’était ainsi qu’elle considérait la compagnie du garçon. Attendant la décision de Roméo, elle le regarda avec un sourire bienveillant, remarquant en même temps que le serveur apportait sur un même plateau leurs deux commandes.
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MessageSujet: Re: Confidences autour d'un café {pv: Roméo Confidences autour d'un café {pv: Roméo I_icon_minitimeMer 29 Fév - 17:08

    En rejoignant la table où Aurianne était installée, je me remémorai avec une once de complaisance nos premières rencontres, lesquelles avaient été rendues possibles grâce à l'initiative de Waren. Cette belle gueule au caractère de chien était parvenu à attiré la lady jusque dans les méandres de la foule qui se chevauchait quasi pendant l'un de mes concerts. Je ne regrette pas cette initiative car elle m'a permit de faire la connaissance d'une femme ravissante et bourrée de ressources. La première fois que j'ai eu le loisir de rencontrer Aurianne, la belle vampire m'a quelque peu impressionnée, de par son charme vampirique et sa prestance, tout naturellement, mais aussi à cause d'un chose dont je n'arrive pas, encore aujourd'hui, à définir la nature.

    Quoiqu'il en soit, je ne pus que sourire en m'immobilisant à quelques centimètres du rebord lisse de la table en bois, bienheureux de pouvoir croiser Aurianne par une matinée que mon esprit avait classé comme 'superbe', malgré le temps nuageux. La tiédeur subtile de la matinée avait revigoré tous mes sens durant la courte promenade qui m'avait amené jusqu'au bar, avant que la chaleur des lieux ne m'engourdissent tout aussi rapidement. Mes yeux s'égarèrent un moment sur la silhouette de la vampire, toujours aussi élégament vêtue. Une tenue classique et qui semble à première vue banale, mais judicieusement choisie vis à vis de son teint blanchâtre et de sa chevelure naturellement foncée. Mon regard remonta jusqu'à s'accrocher au sien, marron ambré.

    "Bonjour Roméo. Sache que même si tu le voulais, tu ne pourrais jamais m’importuner de ta présence"

    A mon grand plaisir. Je pris donc place sur la chaise voisine et solitaire après avoir éteins la musique provenant de mon ipod. Laquelle je ne doute pas, devais résonner avec allégresse et sonorité au creux des tympans de l'écrivain. L'acidité auditive peut présenter autant d'avantages que d'inconvénients. Pour ma part, la normalité de mes sens me convenait. Quand je fus installé, le serveur arriva au même instant, un plateau chargé à la main, pour venir déposer sur la table les deux commandes brûlantes. Des veloutes de fumées s'échappaient des deux tasses en porcelaine blanche. Je sortis mon portefeuille et sortis quelques dollars pour régler les deux commandes. Le remerciant, ce dernier partit à la conquête d'autres clients tous aussi aimables que nous l'étions. Du moins supposais-je d'avance que nous l'étions, vu le splendide sourire qui avait garni le visage de l'homme avant de nous quitter. Mon attention fit déroute vers Aurianne, qui était à moitié enchevêtré sur ses écrits, et la tasse fumant dangereusement à quelques centimètres de ces feuilles propres.

    "Alors, comment vas-tu depuis la dernière fois? Maurianne n'est pas trop casse cou?"

    Ah Maurianne, une vampire qui appartient au même clan qu'Aurianne et Waren, et dont l'affection que je lui porte frôle quasi le zéro. Je pris la tasse chaude par la corne tiède et but une première gorgée du thé brûlant. Un certain volume de liquide se déversa dans mon oesophage, l'irradiant d'une chaleur plutôt agréable alors que je reposais la tasse sur sa petite assiette en guise de compagne. Cela eut pour effet de dissiper les mauvaises pensées qui circulèrent à l'encontre de la dulcinée de Waren dans mon esprit. Mon dieu, dès que je pense à cette furie, je sentai mon estomac se contracter avec une violence agaçante. Cette vampire est, pour moi, tout simplement méprisable.

    "Vu son coup de la dernière fois...heureusement que Waren était dans les parages. "
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MessageSujet: Re: Confidences autour d'un café {pv: Roméo Confidences autour d'un café {pv: Roméo I_icon_minitimeJeu 1 Mar - 21:00
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Aurianne E. Canley et Romeo A. Hellfield


Il était chose facile que de s’évader par une fenêtre ouverte, les yeux du jeune homme lui donnaient les clés d’une escape dans leurs souvenirs. Première rencontre avec mister Hellfield, elle ne l’avait pas vu, elle l’avait d’abord entendu. C’était une expérience inédite pour la vampire et plaisante à la fois. Aurianne avait accepté l’invitation de Waren de l’accompagner à un concert. La jolie brune aimait presque tous les styles de musiques aussi il n’était pas dur de la contenter mais la surprendre était là une tâche bien plus ardue. Peut-être que ce n’était pas l’objectif de Waren quand il la conduisit ce soir-là mais se fut ce qui se produisit. Aur’ prit place parmi les spectateurs, la lumière baissa d’intensité pour éclairer plus intensément la scène. Son attention comme celles des autres personnes présentes dans la salle fut guidé par cette lumière unique et attrayante. Puis la musique se fit entendre. Ensemble renversant, déroulant le fil d’une histoire muette, la vampire se laissa porter comme tant d’autres par la mélodie. Au milieu de tous ces instruments l’un d’eux l’interpella davantage que ces congénères…

Le piano, ou pour être plus précis le pianiste. La musique que jouait un piano était souvent très touchante mais l’intensité des émotions ressenties dépendait en grande partie du talent et de la personnalité du pianiste. A un moment du concert une note la toucha tellement, qu’une larme silencieuse prit naissance à son œil pour venir se fondre dans le creux de son cou. Elle ne sut si Waren l’avait remarqué, elle n’avait plus versé une larme depuis des décennies, elle ignorait même que cela lui était encore possible jusqu’à ce soir-là. Ce soir-là plus que tout le spectacle lui-même se fut ce simple musicien qui bouleversa l’âme de la demoiselle. Elle loua ses qualités et surtout son talent inouï pour la musique à son compagnon. Mister Lewis attentif au discours d’Aurianne lui proposa de la conduire jusqu’à ce musicien qui était un de ces amis. La vampire n’hésita pas, elle accepta immédiatement sa proposition, ne prenant même pas le temps d’être surprise que Waren soit ami avec un être humain.

Juste avant que sa réminiscence ne prenne fin, elle se souvint des premiers mots qu’elle lui avait dit : « Vous êtes un musicien exceptionnel, on sent que la musique vibre dans tout votre être. ». Revenant dans le café, la jeune femme remercia le serveur par un sourire courtois. Elle observa Roméo sortir son argent pour payer la commande, elle le laissa faire sans broncher. Aurianne savait que le jeune homme était un gentleman et qu’en cette qualité il était naturel d’offrir des faveurs à la demoiselle. Aur’ remercia donc aussi son interlocuteur d’un sourire un peu plus chaleureux que celui qu’elle avait offert au serveur. Leurs boissons chaudes et fumantes étaient posaient devant chacun d’eux, dans une symétrie quasi-parfaite. La jeune femme entrelaça ses mains autour de sa tasse à café, celle-ci avait beau être brulante, elle ne sentit rien du tout, ses mains étant d’un naturel aussi froid voir même plus que le marbre. Rien ne pouvait échapper à la vigilance d’un vampire, aussi se fut avec amusement qu’elle remarqua que Roméo s’inquiétait de la proximité de sa boisson par rapport à ses pages manuscrites. L’agilité dont elle était pourvue l’empêchait presque toute maladresse, sauf si c’était volontaire de sa part. Un accident n’était donc pas à prévoir dans l’immédiat.

Parmi l’infinité de sujets possible à explorer, le jeune homme choisit de parler de Marianne, sa rivale. Objet de conversation bien souvent source de conflit car il était connu que les deux femmes se détestaient. Tout comme Aurianne savait que majoritairement Mar’ était populaire et appréciée, surtout par la gente masculine. Bien heureusement, Roméo savait faire preuve de discernement face aux agissements de son ennemie, et il ne portait donc pas cette dernière dans ces bonnes grâces.

- Aussi parasitant puisse être la présence de Marianne, je me porte comme un charme. Et toi Roméo, comment vas-tu ?

Ce début de conversation pouvait sembler des plus banals. Mais aux yeux de la belle il n’était pas anodin de converser avec un humain comme Roméo Hellfield. Ce dernier prit courageusement la tasse de thé brulant entre ces mains pour en boire quelques gorgées. Il ne grimaça pas et sembla même apprécier la chaleur du breuvage. Humaine, Aurianne détestait boire des boissons trop chaudes, qui avaient la fâcheuse habitude de lui bruler la gorge, ainsi que la langue, la privant ainsi de son sens gustatif des minutes durant. Au vu de son expérience elle ne put que saluer le geste du jeune homme.

La nouvelle qu’il lui avoua à demi-mots eut l’effet d’une bombe sur la vampire. Il n’y avait pas beaucoup de possibilité d’interprétation de ces propos-là. Toutefois n’étant pas au courant de l’évènement elle devait être certaine de son hypothèse. Le regard d’Aurianne c’était fait noir quand elle entendit le musicien, toutefois elle réussit à s’apaiser pour avoir un air plus doux et calme et lui demander ainsi :

- Est-ce qu’elle a essayé de te toucher ?

Vu le lieu dans lequel ils se trouvaient tous deux, elle pouvait difficilement lui dire de but en blanc : Est-ce que Marianne a voulu boire ton sang ? Ou, est-ce qu’elle a voulu te tuer ? Cela aura certainement attiré l’attention des quelques matinaux présent dans le café de Port Angeles.
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