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Ta musique retentit dans mon coeur [Romeo]

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MessageSujet: Ta musique retentit dans mon coeur [Romeo] Ta musique retentit dans mon coeur [Romeo] I_icon_minitimeSam 18 Fév - 16:10
Une semaine, une semaine entière c’était écoulé. Une semaine depuis que l’homme que j’avais toujours aimer, l’homme que je croyais mort, mon créateur, était revenue en face de moi. J’avais encore du mal à savoir ce que je devais faire, encore du mal à penser encore du mal à faire beaucoup de chose qui était normal. J’étais encore toute retournée par cette nouvelle, Une semaine que j’avais passé assise contre le mur de ma chambre, une semaine sans avoir bougé un sourcil. J’étais pareil à une statue, je regardais dans le vide, je ne savais pas ce que je devais penser, je ne savais rien. J’étais quasiment anéantie, je ne me reconnaissais pas, je me détestais. J’avais fait ma vie comme je pouvais loin de mon grand amour, j’avais tué et profité de mes charmes et des charmes de mes victimes, j’étais devenu ça. Pourquoi fallait-il qu’il change tout ? Non ! Il ne changerait rien, je reprendrais ma vie. J’essayais de m’en convaincre, mais ma semaine de jeun ne m’aider pas à m’en convaincre. Je me nourrissais tous les jours où tous les deux jours, au contraire de mes congénères qui pouvait attendre quelques jours, moi non, j’aimais trop ça pour m’en passer et puis, cela me conférait une force que j’aimais fortement. Là, une semaine passait sans me nourrir, mes yeux étaient sombres, un rouge inhabituel. Et quand j’eu croisé mon regard dans le miroir que j’ai décidais de bouger. Une semaine à ne rien faire, à réfléchir, à penser, à me morfondre, non, je n’étais pas ça et je reprendrais ma vie comme si lui, il n’était pas revenu. J’en étais convaincue. Du moins, j’essayais de m’en convaincre. Je m’étais levée, habillé et mes gestes étaient plus robotiques qu’à l’ordinaire, je ne m’aimais pas dans cet état. Une robe en laine blanche, des bottes, une casquettes et je m’apprêtais à partir et je passais, bien évidemment dans le salon où sont odeur était restait. Je me suis raidit et est donné un coup dans le mur, comme si le pauvre n’avait pas assez souffert. Chaque chose me rappelait à la petite bagarre, où plus à ma crise de nerf face à ce retour imprévu. Je passais rapidement dans cette pièce et sorti par la fenêtre, on voyait le coucher de soleil, la fin de la journée en somme. Je marchais dans réel but, pour une fois, je ressemblais plus à la Mina humaine, qu’a la vampire, pour ça que je n’avais rien mis de provocant, mais juste de jolie. Pour ça que je ne prêtais pas attention aux regards que l’on me portait. Je n’étais plus moi-même. Dans le centre ville, j’entendis une musique, une douce mélodie qui vint jusqu'à mes oreilles et qui me décrocha un sourire. Je m’arrêtais et regardais la provenance de ce son, la bibliothèque. Il y avait un piano dans l’une des sales adjacentes aux autres pièces, à n’en pas douter, la musique venait de là. Je marchais en direction de cette musique, douce mais lourde. Un mélange de douceur, de tendresse et d’une grande mélancolie. J’arrivais devant le bâtiment et l’une des fenêtres était entrouvertes, j’entrais par là et me dirigé vers la sale d’où le son était de plus en plus fort. Je la trouvais sans aucun mal, comme quoi, l’ouie vampirique à du bon. J’entrais sans un bruit dans la pièce, sans un grincement de porte. Impossible de savoir que j’étais là, tant ma respiration ne faisait aucun bruit. Enfin, la musique se termina et je regardais le jeune homme de dos. Un jeune humain blond, doué de ses mains.

- C’était très joli.

Je n’avais pas prévenu de ma présence, sûrement allait il avoir peur. Je le regardais, un léger sourire tendre sur les lèvres, mes bras croisés sur ma poitrine. La lumière était propice pour cacher légèrement la teinte de mes yeux, ils devait passé pour noir tant ils étaient sombre du au manque de sang.
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MessageSujet: Re: Ta musique retentit dans mon coeur [Romeo] Ta musique retentit dans mon coeur [Romeo] I_icon_minitimeSam 18 Fév - 16:54

Allume ta prunelle à la flamme des lustres !
Allume le désir dans les regards des rustres !
Tout de toi m'est plaisir, morbide ou pétulant ;

Sois ce que tu voudras, nuit noire, rouge aurore ;
Il n'est pas une fibre en tout mon corps tremblant
Qui ne crie : Ô mon cher Belzébuth, je t'adore !

Baudelaire ; les fleurs du mal





    « Roméo? Bon sang, mais ça fait une semaine que t'as disparu! Je te rappelle que le prochain concert à lieu dans deux jours, alors j'espère que tu ne vas pas nous faire un sale coup comme la dernière fois! »

    La voix grave et furieuse de mon agent résonnait violemment à travers l'ensemble de trous de mon portable Nokia, à m'assourdir les oreilles de la manière la plus désagréable qu'il soit. La barbe! Une jolie grimace était plaquée sur mon visage fort blanchâtre. Trop peut-être. L'accumulation d'une fatigue habituelle, à ne point dormir de nuits agitées, à se tourmenter dans un mélimélo de pensées incohérentes et se torturer les méninges de ne point ordonner le fil de ce chaos. Damne que j'étais épuisé. Et pourtant, je ne parvenais pas à trouver le sommeil par une si belle soirée. La nuit se profilait au-dessus de la petite ville, silencieuse et mère de fantasmes nocturnes. J'étais allongé sur le lit de la chambre, à me laisser distraire par les fissures qui dansaient dans la chaume du plafond de l'auberge. Mes lèvres se pincèrent à maintes reprises, signe d'un agacement évident provoqué par les critiques de l'homme qui organisait mes concerts. Mon abruti de manager quoi.

    « Allo? Roméo, t'es toujours réveillé? »

    Bip...
    Je venais de lui raccrocher au nez, énervé. Lâchant un soupir qui me vida un tant soi peu de la tension qui m’éperonnait depuis quelques minutes, je fis un bond hors du lit, manquant de me claquer un muscle ou deux. Parvenant jusque dans la salle de bain, laquelle j'allumais avant de me diriger vers l'évier pour me regarder dans le miroir. Mes yeux mis clos constatèrent la présence de quelques gouttelettes de sueur perlant sur mon front. Ma tension artérielle devait être à son comble, si je me fiais au rythme des battements effrénés de mon cœur en plein trouble. Etais-je malade? Non, si ces symptômes devaient me faire conclure une telle hypothèse, je l'étais depuis fort longtemps alors. Disons que ce stress irrégulier, cette agitation impulsive m'assaillait de temps à autres, me surprenant dans un moment inopportun pour me rendre aussi vulnérable qu'un lapin dont la patte s'est enfermée dans le piège d'un braconnier. Alors que faire? Il me devenait difficile de respirer convenablement, si bien que je sortis en trombe de la petite pièce, enfilais mon long et épais manteau noir avant de m'éclipser de l'auberge pour sortir dans le froid de la nuit. L'air glacé de l'extérieur me liquéfia les poumons. Chaque respiration était douleur et bénédiction. Par dieu, quelle merveille. Debout et immobile sur le trottoir qui bordait l'auberge, je dus m'habituer à cette fraîcheur soudaine avant d'entamer une longue marche dont le but était d'ordonner le chaos qui agitait mon esprit. Et cette balade nocturne improvisée eut l'effet recherché. A mesure que j'avançai dans la nuit, m'éloignant davantage de l'auberge, ma respiration repris un rythme plus mesuré. Les battements de mon coeur ralentirent lentement. Bien que l'air d'hiver me gelait littéralement les articulations et faisait couler quelques larmes de mes yeux sensibles, je trouvai un certain réconfort à m'évader dans l'obscurité du soir, loin de la cacophonie de l'auberge. Sans surprise, mes pas me conduisirent jusqu'à la bibliothèque fermée à cette heure. Pourquoi me rendre là plutôt que dans un autre endroit? Tout simplement parce qu'il s'y trouvait le berceau de mon coeur. Un instrument de musique. Un piano. Comme à mon habitude, je me faufilai en toute discrétion par l'une des fenêtres entrouverte, me glissant jusqu'au fond de la grande salle encombrées d'étagères jusqu'à rejoindre l'instrument endormi et las de m'attendre, n'en doutais-je point. Je pris place sur le banc et ne mis pas longtemps à attendre avant de laisser mes doigts effleurer amoureusement les touches usées du clavier. La musique résonna comme un hymne divin dans la grande salle. Nullement souciant de me faire prendre par un éventuel gardien, je jouai aussi passionnément qu'un acte charnel. J'embrassai les touches du piano comme deux lèvres se frôleraient d'un ardent amour.


    « C'est très joli... »

    Je ne pus réprimer un sursaut. Mes doigts s'enfoncèrent brutalement sur des touches improbables alors que je détournai d'un geste brusque la tête. Mon regard tomba directement sur une silhouette inconnue. Une jeune femme. Une lady d'une grande beauté par ailleurs. Étrangement, cette situation m'en rappelait une autre. Je me mordillai la lèvre sous le coup de la nervosité, peu gourmand d'être surpris de la sorte, dans un instant aussi intime.


    « Vous m'avez surpris... » articulai-je difficilement, d'une voix neutre mais grave. Que dire? Que faire? Cette jeune femme ne pouvait être la gardienne. Bien trop jolie et accoutrée d'une tenue peu approprié à ce travail. Un curieuse dans ce cas? Fort probable. Je finis par délaisser le clavier du piano, mais san]Ms pour autant me retourner complètement. J'étais toujours très peu à l'aise dans ce genre de situation.

    « Merci » finis-je par lâcher d'une voix incertaine. Elle devait remarquer l'agitation qui me gagnait. Moi qui suis un bien piètre comédien, il est si facile de lire les émotions qui ont coutume de me gagner sur l'instant. Certains prétendent me lire comme un livre ouvert...mais ils n'arrivent pourtant à me comprendre. A comprendre ma réaction.

    « Et vous êtes...? »

    Mais qu'importe après tout.


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MessageSujet: Re: Ta musique retentit dans mon coeur [Romeo] Ta musique retentit dans mon coeur [Romeo] I_icon_minitimeSam 18 Fév - 18:39
Je ne pu réprimé un sourire encore plus grand quand je le vis sursauter. C’est ça l’inconvénient avec les humains, ils ne ressentent pas la présence des autres, des vampires, surtout si ceux-ci, on décidé d’être calme. Un bruit de touche que martèle me fit grimacer un peu, c’était dénaturer l’instrument magnifique dont il avait su faire bel usage quelques secondes avant. Je fermais la porte à clé dans un geste si vite que le bruit de cliche ne se fit pas entendre. Nous serions tranquille pour bavarder, à moins je trouve d’autres projets pour lui, qui ne saurais pas le ravir. Je le vis me regarder et je pu constater que son teint était aussi pale que le mien, lui aussi avait arrêter de ce nourrir ? Je le vis se mordre un peu la lèvre et par un si bel homme, car il était beau, je trouvais ça charmant, presque tentant. J’avais trouver le moyen d’oublier ce qu’il c’était passé une semaine avant.

« Vous m'avez surpris... »

Sa voix était si grave, presque un peu froide comparé aux autres humains. Je savais que je l’avait déranger, c’était le but, mais sa réaction me fit me renfrogner sur moi-même. J’avais tenté la douceur pour une fois. Je vis ses doigts quitter l’instrument de mes envies, pourtant, il ne me regardait pas. Je compris que ma présence le dérangeait, il voulait sûrement être seul pour jouer.

- Je suis navré, tel n’était pas mon but.

Je continuais sur la douceur, à presque 300 ans, je savais comment jouer une parfaite comédie. Ma voix était douce, certes, peuplé de ce qu’un humain pourrait voir comme de la culpabilité. Je baissais un peu la tête, continuant dans mon rôle de la pauvre femme navré d’avoir déranger l’artiste. Un « merci » me parvint aux oreilles, sa voix ne changeait pas, je sentais à sa voix, à son attitude, qu’il n’aimait pas cette situation. Si il avait le monopole du piano, la comédie n’était pas son fort contrairement à moi. Je jouais à merveille la fille qui s’en voulait, il n’avait pas l’air d’un mauvais garçon, il s’en voudrait sûrement d’avoir pu blesser une femme qui inspire douceur. J’inspirais douceur car je ne voulais pas lui faire peur, pas maintenant. Je voulais retrouver qui j’étais et celle que j’étais aimé la traque, la comédie, jouer avec sa proie. Car oui, j’avais jeté mon dévolu sur lui, il serait ma proie. Il est triste de savoir que cet humain ne saura pas son sort tout de suite, triste pour lui, bien évidemment. Pour l’instant, je serais la simple damoiselle qui était subjugué par le don de ses doigts. Ce n’était pas totalement faux.

« Et vous êtes...? »

Je n’avais plus les bases du savoir faire humain, cependant, je me débrouillais bien. J’avais l’air si triste à ce moment, sentiment qui après la dure semaine que je venais de passer, n’était pas si difficile à feindre. Je sursautais et me mis à jouer avec mes doigts, nerveuse.

- Je… Je me nomme Mina, j’habite en ville. Je… Je vous ai entendu jouer, c’était si beau, ça m’a transcendé. Je ne voulais pas vraiment pas vous déranger ! Je voulais juste voir la personne qui savait faire vivre cet instrument.

Compliment, nervosité, tristesse. Ma voix trahissait une nervosité vraiment pas sur jouée. Je devais paraître comme une femme peu habile avec le contact humain et avec une certaine confiance en moi qui n’existait pas. C’était parfait. Je finis par relevé ma tête et fit quelques pas vers lui, jouant toujours avec mes doigts pour marquer l’agitation qui sembler murir en moi, je finis par arriver vers lui, prés du banc où il était possible que je m’assois, mais ça, pas maintenant. Je posais une main sur le piano, ce qui me fit sourire. Je ne le regardais pas, je ne voulais pas qu’il prenne peur en regardant mes yeux.

- Pouvez vous jouer un autre morceau ? S’il vous plait ! Enfin, si cela ne vous dérange pas, je comprendrais que ma présence vous gênes…

A la fin de ma phrase, je fis demi tour, prête à partir. Si c’était un homme aussi doux que sa musique, il me retiendrait et nous continuerions notre échange. J’agissais comme l’ancienne Mina, tout me ramener à mon ancienne vie. Ma douceur, ma compassion, ma tendresse. Ca n’était pas totalement feins et je dois dire que malgré moi, j’aimais ça, redevenir comme avant.
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MessageSujet: Re: Ta musique retentit dans mon coeur [Romeo] Ta musique retentit dans mon coeur [Romeo] I_icon_minitimeSam 18 Fév - 19:53



    Troublé, agité, agacé, nerveux,...tant d'émotions et si peu d'ordre dans mon esprit. Moi qui escomptais avoir trouver le repos de l'âme en venant jouer ici, voilà qu'une parfaite inconnue avait eut la déplaisante idée de venir me tourmenter encore plus. Cette pensée pourrait me qualifier d'associable, mais il bien connu que je ne suis pas l'être le plus doué dans les relations humaines. Je devais paraître dérisoire aux yeux de cette beauté, mais je ne pouvais m'empêcher d'agir de la sorte après avoir interrompu pour ce qui m'avait semblé être un instant charnel avec le piano. Un moment si intime et privilégié, brisé par la venue d'une étrangère à mon monde. Je ne pus retenir un rictus. Certes, il fut discret, mais pas invisible. Je ne suis pas un fin comédien et je l'assume. Qu'il n'en déplaise à mon entourage.

    Et voilà qu'elle s'excuse, feintant de ne point avoir voulu cette tragédie. Qu'est-ce que cette absurdité? Si elle n'avait souhaité me surprendre, la belle muse se serait glissée devant moi plutôt que de me surprendre par derrière. Les femmes...une vraie énigme. Un péché, une faiblesse, une torture pour chaque homme. Aussi fines comédiennes qu'envoûteuses sorcières, ne sont-elles pas le fruit même de la tentation? Et tandis que leurs lèvres s'étirent en un sourire délicat et innocent, que leurs cils battent allégrement par-dessus leurs globes oculaires hypnotiques, on ne peut s'empêcher, nous pauvres mâles éblouis, de déglutir sous l'effet d'un vague d'hormones en ébullition. Faibles que nous sommes, livrés à nous même dans cette épreuve insoutenable. Les femmes sont semblables aux sirènes des légendes antiques. Muses infernales. Et je ne doutai point que l'image que cette prétendue Mina essayait de m'envoyer n'était que pure illusion. Pourquoi? Devrai-je m'appuyer sur mes expériences passées, sur ma clairvoyance ou sur autre chose de plus concluant? Allez savoir. Néanmoins, la scène qui se déroulait dans cette bibliothèque semblait sortir tout droit d'une comédie écrite par un quelconque poète de l'époque classique. Elle me semblait absurde, voire irréelle. Etrange n'est-ce pas? Au point que j'en étais moi même dérangé. Pourtant, je camouflai cet agacement du mieux que je le pus.

    Elle me suppliait de jouer. Ma foi, ça n'était pas un fardeau. Jouer était le seul plaisir auquel j'escomptai m'adonner pour toute la soirée à venir. Et bien que cette donzelle sortit d'on ne sait où déployait les charmes dont elle avait hérité avec l'âge, je n'eus comme réponse retour que de me remettre correctement en face du piano, de reposer mes doigts sur les vieilles touches encore praticables du clavier, muré dans un profond silence et d'entamer une nouvelle partition. Cette fois, j'optai pour une oeuvre qui n'était pas mienne. Un chef d’œuvre parmi les nombreux que j'affectionnai.

    Chopin, illustre artiste dont les oeuvres retentissaient telles des chants divins dans mon âme. Echos de plaisirs charnels fictifs. Emotions virtuelles jaillissant du fond de ma mémoire, causées par ces merveilleuses créations.




    Mon esprit, tu te meus avec agilité,
    Et, comme un bon nageur qui se pâme dans l'onde,
    Tu sillonnes gaiement l'immensité profonde
    Avec une indicible et mâle volupté.

    Baudelaire ; Les fleurs du mal

    Les notes commençaient à s'associer à mesure que mes doigts dansaient habilement sur le clavier. Elles s’associaient pour former cette symphonie reprise dans de nombreux films. Pendant ce qui sembla être une éternité, et qui ne représenta pourtant que quelques minutes, j'avais bercé l'endroit d'une harmonie de notes musicales, engourdis dans une torpeur indéfinissable et pourtant quotidienne. Mon esprit avait retrouvé la sérénité dont il avait besoin pour me faire retrouver ce sourire passionné, ce regard amoureux. A mesure que mes doigts jouaient et que le son du piano berçait mes tympans, les traits de mon visage s'étaient détendus à leur maximum. Quand enfin, mes doigts s'immobilisèrent sur le clavier sans appuyer dessus, je penchai d'un quart de tour la tête, sans pour autant chercher à avoir Mina dans mon champ de vision.

    « Nocturne, partition 20, de Chopin »murmurai-je dans un souffle à peine audible, la voix rauque. Connaissait-elle? La curiosité me dévorait, car j'aimais savoir si ceux à qui j'étais confronté connaissaient ces auteurs qui déchiraient mon âme. J'aurais pu penser une nouvelle fois 'qu'importe', mais ça ne fut pas le cas. Oser m'imaginer feinter l'indifférence d'en apprendre plus sur celle qui était sortie de l'obscurité des abysses pour venir me parler serait un pur mensonge, car en tant qu'animal avidement curieux, je ne pouvais refouler cette ardente émotion que de vouloir connaître quiconque sortait de l'ordinaire. Et cette comédienne m'intriguait. Était-ce parce que cette soirée m'en rappelait une autre qui m'avait tout autant troublé par le passé?

    « Je m'appelle Roméo... »

    Par cette phrase, je m'étais engagé à accepter sa présence, à me soustraire à mon plaisir d'être seul pour satisfaire la curiosité qui me démangeait l'âme. Elle n'était pas normale...du moins...pas comme les autres jeunes femmes que je pouvais croiser dans la rue. Un regard vers elle me le confirma. Ses yeux d'ébènes...qui exprimaient, semble t'il, une faim insatiable. Je finis par sourire...non pas un sourire amusé, mais résigné. Afin d'assouvir mes doutes, j'eus le surprenant geste de venir frôler son visage du bout de mes doigts. Et là...le doute n'était plus permis. Je laissai retomber mollement mon bras dans le vide, mon regard ne se décrochant du sien.

    « Vous êtes glacée... » Des yeux de corbeaux...exprimant l'inévitable soif acérée.
    « Et vous semblez avoir soif... »murmurai-je d'une voix infiniment douce...

    Le doute était permis, alors je demeurai vague dans mes paroles. Incertain. Imprécis.
    En bref, comme je le suis d'ordinaire...


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MessageSujet: Re: Ta musique retentit dans mon coeur [Romeo] Ta musique retentit dans mon coeur [Romeo] I_icon_minitimeSam 18 Fév - 22:40
J’allais partir, du moins, je lui laissais croire que tel était le cas. Que je partirais s’il le désirait, que je sortirais de sa vie, néanmoins, je n’avais pas à le faire, je le regardais du coin de l’œil et je laissais échapper un sourire quand j’entendis les notes résonnaient. Je me détendis immédiatement en entendant les nouvelles mesures qui me firent un bien fou immédiat. J’avais garder la main sur le piano et je fermais les yeux l’espace d’une seconde avant de regarder l’humain en face de moi. Je fus étonnée de voir sur le visage de cet homme une tendresse dont je ne lui connaissais pas. Il souriait, de façon si merveilleuse que j’allai m’asseoir prés de lui sur le banc. Je ne me collais pas, peur soudaine que ma fraîcheur innée ne l’effraie. Assise prés de lui, je fermais à nouveau les yeux, tant le moment était à l’affection de ce morceau. Il jouait merveilleusement bien, c’était reposant, calme et à nouveau, tout amené à la une certaine nostalgie. C’était le genre de musique qui était souvent mis dans mon appartement et qui me faisait, parfois, me remettre en question. J’en avais besoin, surtout en ce moment. J’aurai pu, qu’une larme aurait sans doute perlait sur la joue, descendant dans sa course pour s’effondrait sur ma main. Une fois fini, je poussais un léger soupire, preuve de mon mécontentement du a la fin du morceau. Je mis un certain temps à ouvrir les yeux, gardant ce moment de plénitude entier. Je ne voulais pas laisser partir cet instant si captivant, ce fut la voix du jeune homme qui me sortit de ma torpeur.

Nocturne, partition 20, de Chopin

Sa voix était calme et posé, je préférais de loin celle là à celle d’avant. Je hochais la tête, je connaissais ce morceau, ainsi que beaucoup d’autres.

- Oui. J’ai quelques CD de lui, Mozart et de bien d’autre. J’ai même un piano chez moi.

Je n’avais pas que « quelques » CD chez moi, j’avais une bibliothèque énorme, comprenant des livres anciens et de la musique classique. J’en avais des tonnes et j’aimais ça. Pas besoin de faire semblant quand je me plonge dans cet univers. Comme lui, j’avais un visage détendu et je me sentais bien quand retentissait la musique ou quand je dévorais un livre.

« Je m'appelle Roméo... »

Une fois encore je me mis à sourire. Car de ce fait, il accepter ma compagnie, mais aussi parce que son prénom me plaisait. Avait-il une vie aussi chaotique que celui dont ses parents c’était inspiré pour formé sa vie ? Etait-il aussi torturé et à part que le vrai ? Je jetais un coup d’œil vers lui et je ne constatais aucune peur, aucune curiosité malsaine à la vue de la couleur de mes yeux. Je le défiais du regard avec cette gentillesse qui était pourtant si rare chez moi. Je le regardais avec envie, une envie tout de même bien cachée. Envie de le connaître et envie de m’abreuver à son sang qui devait être si délicieux. J’avais installé le mutisme chez moi, je voulais voir la suite. Je vis une de ses mains se levait, ses doigts s’approchait de mon visage et je ne sourcillais pas. J’avais l’impression qu’il savait, qu’il voulait une confirmation. J’avais aperçu un sourire comme si il savait que son heure était venu, comme s’il savait qui j’étais et ce que j’allais lui faire. Je le laissais faire, voulant savoir si comme son sourire l’avait fait remarqué, il savait. Il toucha, du moins effleura ma peau et sa main retomba automatiquement. Il savait.

« Vous êtes glacée... »

Je me devais de lui mentir, je ne pouvais pas admettre que j’étais ce qu’il ne semblait pas redouté. Je ne cherchais pas longtemps ma réponse, tant je l’avais dit plus d’une fois pour rassurée une proie.

- Il fait froid dehors, j’ai la peau sensible et…

« Et vous semblez avoir soif... »

Il ne détournait pas le regard, non, il affrontait le regard de la personne qui allait mettre un terme à sa vie. Je ne fus que peu surprise de sa réponse. Il savait, le doute n’était plus permis. Il n’avait pas l’air d’avoir peur. Etait-il préparé à mourir de cette façon ? Au fond de moi, une pointe de faiblesse de ma part, me disait de ne pas le tuer, un talent comme le sien serait une perte, sauf si je lui donnais ce que l’on m’avait donné.

- Oh. Je vois.





Je détournais le regard pour le poser sur le piano et commençait à jouer quelques notes, assez lente avant d’entreprendre le morceau en lui-même. Le mot de la soirée, pour moi, était : Nostalgie. Je jouais se morceau car celui-ci me transcendé, il me faisait connaître un univers différent, un univers où ne suscitait aucune colère, juste un bien être éternel, ce que j’avais mérité. Ca n’était pas aussi vieux qu’il l’avait jouer, mais la sensation que cela me faisait était indescriptible tant je me sentais comme dans un rêve. Il me laissa faire et je pouvais à mon tour arborer un visage tranquille, sans aucune fioriture que ce soit. Je ne trichais pas, je ne jouais pas une futile comédie. La fin du morceau faite, je gardais les doigts sur les touches, les yeux restant fermés.

- Vous avez un réel talent, Romeo.

Je laissais mes doigts caresser les touches, plus aucunes notes ne sortais, je voulais juste touchait la fraîcheur de cet ivoire avant de tourner mon visage vers lui.

- Vous savez ce que je suis. Vous savez ce que je viens faire ici.

Nul doute n’était possible, je n’accordais jamais vie sauve et il n’y avait qu’une solution pour lui, si ce n’était pas la mort, ça serait l’immortalité. Je levais la main qui était alors encore sur cet instrument bénie des dieux avant de la lever vers la joue du jeune homme. Je lui souriais, non pas sadiquement, mais comme la mort qui venait le prendre de la plus douce des façons. Avec mon pouce, je caressais sa joue, je ne quittais pas son regard. De mon autre main, je saisis son poignet avant de le porter à mon visage. Mes lèvres étaient si proches de la peau qui pouvait craqueler sous le poids de mes dents. Au lieu de ça, je respirais son odeur. Je ne sais pas qui était la plus sadique des deux Mina. Celle qui jouait à faire trembler sa proie, où celle qui prenait un soin fou de sa victime.

- Je suis réellement assoiffée, vous savez. Votre sang bouillonne dans vos veines, je le sens, vous avez peur ? Il m’appelle autant que vous appel cet instrument. Votre odeur est exquise. Tentatrice comme l’est une nouvelle partition que l’on a hâte de jouer.
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MessageSujet: Re: Ta musique retentit dans mon coeur [Romeo] Ta musique retentit dans mon coeur [Romeo] I_icon_minitimeVen 24 Fév - 15:53


    Je savais pour elle, pour sa particularité. Malédiction ou bénédiction? Cela dépendait des gens. Tout dans mon attitude et mon regard décrivait mon état de pensée. Non pas la peur, ni vraiment l'abandon, mais la compréhension. Il serait futile de tenter de sauver ma vie par une escapade physique. Humain contre vampire...on pourrait énoncer le combat de David contre Goliath, mais même cette comparaison serait trop gentille pour énoncer la différence écrasante de forces qui sévissait entre un humain et une telle . C'est comme si une souris se faisait bouffer par un lion. Combat qui n'en est pas vraiment un en soi. Vain. En cet instant, j'avais juste reporté l'échéance de la mort, mais l'épée de Damoclès pointait toujours avec menace au-dessus de ma tête, prête à venir me perforer l'âme d'un coup violent.

    Lorsque j'eus effleuré sa peau, elle failli me parler, puis s'abstenu. Elle comprit que je savais. A quoi bon feindre l'ignorance? Ce n'était pas mon genre. Non, je préférai de loin la franchise et voir quel sort me serait réservé. En vue de ses paroles, de son comportement de prédateur affamé, je savais quel sort m'était réservé. C'était tellement prévisible. Mon sang me martelait fort les tempes. J'aurai beau nier me foutre complètement de mourir, ça n'était point le cas. Je ne souhaitai pas ça! Pas si tôt! Pas déjà! Pas maintenant! Le sang me montait à la tête à mesure que le souffle putride de la mort s'écrasait contre moi, plus proche que jamais de venir m'attirer dans le coeur des enfers. Enfer? Point Paradis? Qu'importe, j'étais trop tourmenté pour m'en soucier. Mina s'empara jalousement de mon poignet. Avait-elle peur que mon sang ne s'enfuit subitement de mon corps pour s'évader dans la nuit? Ou sentir ce liquide charnel si près de sa bouche l'affamait-elle davantage? Je déglutis lorsque ses canines proéminentes effleurèrent tendrement ma chair, menaçant de la craqueler avec violence sous le coup de la soif subite. Pourtant, elle n'en fit rien. Elle se contenta de jouer avec moi...telle l'habile clown qui s'amuserait avec ses pantins de bois. Elle s'imprégna de mon odeur après que son pouce eut explorer ma joue. Un frisson d'émotions inssaisissables déferla le long de mes membres. Un sursaut presque imperceptible, mais je ne saissai de la contempler, d'un regard presque solennel. Tiens, elle souhaitait me voir jouer un autre morceau? Qu'à cela ne tienne, voilà une chose à laquelle j'étais apte à réjouir.

    « Si vous me tenez le poignet, je ne pourrai vous satisfaire... »

    Et comme une prière entendue de Dieu, mon poignet retrouva sa liberté. Je lui accordai un sourire conciliant avant de me tourner vers le piano, les doigts reprenant jalousement possession du clavier.

    « Jouons Toccata and Fugue in D minor, de Bach, voulez vous? »

    Mais je n'attendis pas son accord. Je commençai à jouer d'une main les débuts de la composition, attendant qu'elle me rejoigne dans cet élan de danse de notes musicales, tel un amant attendant sa maîtresse pour former le duo charnel. Mais ici, c'était un ballet de doigts amoureux du clavier. Mina était douée au clavier, j'en étais persuadé, et elle allait satisfaire la partie manquante à la symphonie en venant se joindre à moi.





    Cieux déchirés comme des grèves,
    En vous se mire mon orgueil,
    Vos vastes nuages en deuil
    Sont les corbillards de mes rêves,
    Et vos lueurs sont le reflet
    De l'Enfer où mon coeur se plaît.

    Baudelaire ; les fleurs du mal

    Nous jouions ainsi, sous le feu incessant d'une passion musicale. Le regard mi clos, mon coeur battant douloureusement et de manière irrégulière contre ma poitrine, je me laissai aller au rythme de la composition, jusqu'à la fin de la partition. Presque dix bonnes minutes s'écoulèrent lorsque les dernières notes résonnèrent autour de nous, et je sentis mon coeur affolé se détendre lentement. Je profitai du silence qui régnait à présent. Un silence qui m'apparut sacré. Divin. Indicible. Je n'osai le rompre...de peur de voir la mort me fauché prématurément.

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MessageSujet: Re: Ta musique retentit dans mon coeur [Romeo] Ta musique retentit dans mon coeur [Romeo] I_icon_minitimeMer 21 Mar - 23:25
« Si vous me tenez le poignet, je ne pourrai vous satisfaire... »

Je lâchai donc son poignet, libérant sa chair de l’étau de mes mains, il parut soulagé. Il semblait même me remercier, gentil homme, qui n’a peur de rien. Je hochai la tête et le regarda, il se remis au piano, il m’expliqua le morceau qu’il, non, que nous allions jouer et je le laissais commencer. Je pus à nouveau saisir l’intensité de son talent, je n’étais pas peu fière d’avoir ce concert et maintenant, ce duo avec lui. Je posais mes doigts, à nouveau, sur le clavier et nous nous sommes mis à jouer. Aucunes fausses notes, aucune colère, non, un tout parfait nous unissais. J’entendais deux musiques, qui toutes deux me firent sourire. L’une par la douceur du piano, l’autre, à l’opposé. Commençant par rapide, affolés, cela se calma pour laisser, après la fin du morceau, résonnait dans mes tympans un cœur bien tranquille. Je souriais à nouveau. Si lui profitait du silence, je profitais de son cœur. Je ne m’attardais pas sur ce genre de chose, mais pour cet humain, je faisais une exception, sa double musique m’avait atteinte. Ma main passa sur les touches, les frôlant, puis retrouva le poignet du jeune homme pour le remettre prés de mon visage. La tentation était forte, réellement. Je me levais avec rapidité et dans une douceur qui mettais rare, je le levais aussi, ne lui laissant aucun refus possible, il ne pouvait rien contre ma force. Je le collais contre moi, serrant tendrement son poignet, ma bouche prés de sa nuque.

- De cette manière aussi, j’ai envie d’être satisfaite.

Ma voix était anormalement douce, peut-être le manque de sang qui se faisait cruellement sentir en présence de cet humain chétif. Je respirais profondément avant de me crisper d’un coup. Ma main se serra fortement sur son poignet, ma tête se relevais et ne quittais plus la fenêtre des yeux. La colère avait été au début pour finalement laisser place à des yeux bien triste sur mon visage de poupée. A nouveau, j’aurais pu, j’aurais pleurer. Je fixais la fenêtre, les dents serraient, tout autant que ma main. Je ne faisais plus attention, un petit « crac » me ramena à la réalité et je regardé le jeune homme, au visage un peu crispé. Automatiquement, je relâchais l’étau de son poignet. Je ne jouais plus de jeu, j’étais perdue, dans un autre univers, mélange de tendresse et de nostalgie. J’avais sentie Nicolae, sa présence m’avait empêché de mordre Roméo, mais ne m’avais pas empêché de lui faire du mal. Je regardais l’homme avant de me laisser tomber sur le siège. Inouïe, je m’en voulais d’avoir blessé le pauvre humain. Je n’avais pas cassé son poignet, une petite foulure tout au plus, heureusement que j’étais redevenue un peu moi-même. Je m’en voulais, je savais qu’il ne pourrait plus jouer, mais je faisais face à un sentiment inconnu pour moi. Je plongeais à nouveau mon regard dans celui du pianiste, lui montrant ma peine, chose comme je l’ai dites précédemment, très rare.

- Je suis navrée.

Et je l’étais, c’était ça le comble. Je pris son poignet et par ce qui ressemblait à un foulard accroché à ma ceinture, je pris le poignet douloureux et l’enroula autour. Je serrais, faisant attention à ne pas lui faire plus que mal, je serais au point qu’il ne pourrais plus bouger ses doigts ni son poignet. Je glissais ma main sur sa joue, je ne savais plus réellement ce que je faisais, j’étais perdue entre l’odeur de cet humain et l’odeur vampirique qui s’estompais depuis que j’avais ressenti sa présence.

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Jaymes K. Preston
« Un larbin du maître cruel et sadique »
Jaymes K. Preston
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MessageSujet: Re: Ta musique retentit dans mon coeur [Romeo] Ta musique retentit dans mon coeur [Romeo] I_icon_minitimeMer 18 Juil - 9:57

RP ARCHIVE
Bonjour Petite fraise des bois !

Cet Rp est archivé. Il peut être remis en jeu sous demande au staff.

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MessageSujet: Re: Ta musique retentit dans mon coeur [Romeo] Ta musique retentit dans mon coeur [Romeo] I_icon_minitime
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