"Possession : La mise en garde"

Lorsque vous êtes si fusionnel, si complémentaire. Rendu jumeaux par les épreuves traversées ensembles, bonnes comme mauvaises vous êtes incapable de lui cacher un mal, un fait, un désir, une pensée bienfaitrice ou malsaine et cela sur tous les sujets.Même si vous ne voulez pas le blesser, vous le blesserez car vous ne pouvez taire ce maelström qui hurle en vous. Vous aurez mal pour lui, un peu trop parfois à en toucher les murs si fin qui emmène votre âme dans les détroits sinueux de la Folie.Depuis cette fameuse rencontre, c'est ce qui se passe.Je suis jalouse comme un poux, j'ai peur de changer notre relation : voici les raisons du coeur et mon âme vous dit : Cette femme est fausse, pas assez bonne pour mon frère. Ces deux paroles, se mêle et me meurtris, j'en perd le sourire et je souhaite tuer cette vampire, amante et aimante de mon frère de sang et d'âme.Et avant de craquer et de faire des actes que je regretterais plus tard, je préfère lui parler.Même si ça tourne au vinaigre, je m'y ferai.Ai-je d'autres choix de toute façon ?

Je rentrais de la villa, après avoir parlé longuement à Aurianne, elle s'était confiée à moi, elle aussi prise par la tourmente d'émotion aussi contracdictoire que jamais. Moi, je gardais mes émotions enfermées à double tour, sinon je crois que j'aurais pleurée avec elle et ça j'en avais pas besoin, pour mon équilibre émotionnel, s'il vous plaît.Et non, le fait que de pleurer fait du bien c'est de l'intox. Bon d'accord, tout intériorisé n'est pas non plus une excellente solution.Bref, sans commentaire ! Les femmes Lewis, n'ont point le droit au repos à ce que je vois.Un coup c'était Marianne, maintenant Aurianne puis moi. Qui-est-ce a lancé la malédiction des charmantes émotives ? On m'explique là ? Qu'elle ne fut pas ma surprise, de la retrouver dans les bras de mon frère, la congédiant. Il m'avait entendu arriver et lui disait en revoir, sachant le mal que ça me ferait de partager la même pièce avec elle.Et juste le fait, de voir son physique, d'entendre ses pas, de sentir son odeur me donnait envie de l'étriper et de tout nettoyer à la javel rendant pendant une semaine au moins la villa Lewis infréquentable à moins de se mettre des quiés dans le nez. Je sais, j'ai de sacrées idées.

Elle passa devant moi, fière, d'une démarche calculée et froide, se la pétant comme sur un tapis rouge, j'avais bien envie de lui faire un croche-patte afin qu'elle se torde les pieds sur ses talons géants, sa ne durerait pas longtemps mais elle perdrait au moins constance. Hop la voilà dégeler.Et blonde comme elle est au fond, elle me dit salut rosie, avec un gros sourire.Bof, son attitude, sa couverture est vraiment pourrie.Pas besoin d'avoir un détecteur de mensonge pour voir qu'elle fait est fausse comme femme.
Excuse moi, mais pour toi c'est Bonjour Rosaleen

Je venais de jeter un froid sur l'assistance et elle repartit sans plus de politesse n'y d'attention.Cette Malika a beaucoup de culot, un peu trop à mon goût.Si elle veut rentrer dans le clan, elle a déjà un avis négatif. avec de bon argument : N'aime pas le clan entier et n'est pas qualifiée. L'amour est vraiment un piège à pigeon voyageur. Pigeon voyageur ou mouche, comme vous préférez.

Je m'installais sur le pouf du salon tandis que Joshua partit chercher de la chair fraiche dans la cuisine. Je me frottais contre comme un félin afin d'enlever l'odeur épouvantable que Malika a laissé sur son passage en la remplaçant par la mienne et celle de Aurianne.Bon d'accord j'exagère mais c'est le coin aux Lewis et aux amis de toute la famille et pas seulement d'un. Amour ou pas.Quand Joshua arriva, je venais juste de terminer mon manège de chatte qui marque son territoire. Je m'installais brièvement dans ses bras car il puait encore son odeur, j'avais envie de lui dire : Prends toi une douche mais je retiens. Je m'asseyai et pris ma fourchette dégustant en silence, un plat qui perdait de sa saveur à chaque fois que l'amertume de nouveau se frayait un chemin dans mon coeur mort et figé comme de la pierre. J'hésitais à prendre la parole, que lui dire ? Dois-je entrer tout de suite dans le vif du sujet ou attendre un peu ? Quitte à rendre mon visage expressif.
Tu vas bien mon tendre âme ?

Dans ma voix était emprunt une douceur presque excessive mais déjà possessive.Si elle m'entendais dire cela, elle deviendrait rouge comme une pivoine, j'en suis sûr. J'attendis sa réponse, son élan.Et c'est maintenant que j'aimerai avoir le don d'Edward Cullen : Celui de lire dans les pensées des autres.