AccueilDernières imagesRechercherS'enregistrerConnexion
B.B a fermé ses portes. Bye
Le Deal du moment :
Jeux, jouets et Lego : le deuxième à ...
Voir le deal

Partagez

Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] Clickherei

Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] Empty

MessageSujet: Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] I_icon_minitimeSam 28 Jan - 21:40



« Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! - Nicolae/Mina»










Je ne sais pas pourquoi mais depuis la discussion que j’avais eu avec ce Alek, j’étais perturbé, allez savoir pourquoi. J’avais l’impression de le connaître, son côté froid, sadique, distant, je le connaissais pour l’être assez souvent, mais son visage, son regard, certains gestes, il me rappelait quelqu’un, mais qui… J’étais perdue, déjà que je l’étais en temps normal, là, ça ne m’aidait pas. Chez moi, j’avais déballer la plupart des cartons, acheté le reste et pourtant, rien n’y faisait, je ne me sentais pas comme chez moi. Je n’avais jamais réussi à trouver ma place depuis plus de deux cents soixante dix ans. La question de la journée qui avait bien atteint la moitié de son court se posait : Qu’allais-je mettre aujourd’hui ? Bon, ce n’est pas comme si tout ne m’allais pas au contraire, c’était justement ça le soucis. Tout me vas. Je suis sûr que de simple guenilles deviendrais des robes de couturiers rien qu’en étant porté par moi. Je ne suis pas narcissique, je sais juste ce que je vaux. Le temps était, encore et toujours pluvieux, ça ne change pas beaucoup dans cette ville, il ne pleuvait pas et vu que je n’avais pas peur du froid et du reste, ça ne m’aidait pas à m’habiller. Etant humaines, à mon époque, c’était quand même plus simple. Le décence, encore et toujours, la même décence pour ne pas frustrer la popullasse. Lucy serait sans doute heureuse de me voir comme cela. Lucy… J’allais dans ce qui servait de chambre et regarder un bijou qui m’avait été offert après le décès de Lucy, mais c’était à elle. Un ras le cou en dentelle noire, je ne le mettais quasiment jamais, j’avais déjà mon lot de bijou pour me rappeler qui j’avais été et qui j’avais pu aimé. Je m’assis sur le li, le ras le cou dans ma main. C’était une si belle époque. Il était rare pour moi d’être convoité et je l’avais été. J’avais aussi été choyé et tellement aimé. J’avais une amie formidable qui me répétais sans cesse de prendre confiance en moi et en ma qualité de femme, un mari merveilleux qui ne voyait pas le mal que je pouvais faire et j’avais cet homme rencontré quelques semaines a peine avant mon « mariage ». Tous m’aimaient et tous aujourd’hui étaient morts depuis bien des siècles. J’avais beau essayé de me convaincre du contraire, je n’aimais pas ma vie. Enfin, si, mais pas totalement. Je replaçais le bijou de ma chère et défunte amie dans son rangement. J’aimais le voir, car je savais pour l’avoir vu de mes yeux, qu’il avait servi à cacher les morsures qu’on lui avait faites. Elle l’avait eut pendant sa transformation, je l’avais eu pendant la mienne. C’était un peu un lien, surtout que la personne qui l’avait transformé, m’avait transformé aussi. J’évitais de penser à cette dite personne. C’était sans doute le manque que j’avais le plus de mal à surmonter. J’avais aimé Jonathan, je portais toujours mon nom de mariée, mais rien n’avait été comparable à l’amour que je portais à Nicolae. Cet homme si doux, si tendre, qui m’avait fait renaître dans ma vie humaine puis, m’avait donné l’immortalité. Je serrais les poings et me crispant. Il ne fallait surtout pas que je pense à ça, sinon, je deviendrais folle pour de bon. Je me levais et enfila la première chose qui me tomba sous la main. Bon une robe blanche par un jour comme ça… Enfin, je me connaissais pour mon originalité après tout. Ma veste noire prise et je sortis de chez moi, main dans les poches, regard droit et pourtant ailleurs. Mon regard, ma tête, tout était retourné dans ma vie humaine, ces moments que je chérissais plus que tout au monde, ces moments que plus jamais je ne pourrais vivre. J’avais pensé à refaire ma vie, mais à quoi bon ? Personne ne serait Jonathan, et surtout, personne ne serait Nicolae. Un jour, j’espère sincèrement ne plus penser à eux, mais surtout a lui, ça fait bien trop mal. J’ai une façon bien à moi de supporter la tristesse, la mélancolie, ce genre de sentiment se transforme en leur contraire, la haine et la colère. C’est décidait ! Aujourd’hui, je fais un massacre ! Au diable les règles, au diable tout ! Je ferais ce dont j’ai envie de faire, la seule chose qui peut calmer une personne comme moi. Et si je dois mourir…Tant mieux, je serais mieux avec eux, qu’ici, toute seule. Au premier abord, je suis une femme froide et dure, pourtant, j’ai ce besoin d’être entourée qui est si fort. Si fort que je ne laisse jamais personne m’approcher, du moins, pas plus qu’un amant et les femmes, autant oublié, je ne supporte pas ce genre de personne, surtout si elle me ressemble, c’est encore pire. Un rictus vint ourler mes lèvres, je suis si…Pitoyable quand je décide. Allons bon, c’est ma nature après tout. Je continuais de marcher, ne suivant que mon instinct, mon cerveau ayant été, comment dire, déconnecté. Enfin, à demi, je réfléchis bien trop pour qu’il le soit totalement. Je voyais des tonnes de passants, des pressés, des tristes, des bourrés même. La race humaine est si… A force, les mots me manquent. J’avais le choix de victime, mais mon humeur massacrante se porta sur un choix de luxe. Je m’arrêtais quand mes mots que j’aurais voulu entendre à l’époque se firent présent, vraiment très présent. Des « Vive les Mariés » résonnèrent non loin de là où j’étais. Un mariage, rien que ça ? Oh…C’est si gentil qu’il ne fallait pas. J’avançais vers la salle des fêtes, me mettant dans un coin à l’écart, mais assez proche pour entendre. J’essayais de me trouver une proie et finalement, ce n’était pas une mais sur deux choix que mon envie s’arrêta et pas n’importe lesquels. J’avais entendu par ce qui devait être la mère d’un des mariés que les tourtereaux avait prévu de ne faire qu’une petite apparition à la fête donner pour eux et qu’ils partiraient ensuite pour les îles. Parfois, la chasse est vraiment facile, voir un peu trop. Je rentrais dans la grande salle illuminée et décorer pour la peine. C’était vraiment très beau. Les humains ont bons goûts, il fallait l’avouer. Je fis un rapide tour pour m’assurer qu’il n’y avait personne et j’entendis un moteur grondait derrière la salle suivit de prés par des voix et des rires. Je sortis et vit un couple très charmant. Un homme en costume noir, chemise blanche et cravate noir. Un classique pour les jours comme ceux là. La femme, elle, elle était digne d’une princesse. Une robe prés du corps, avec dentelles et perles. Un chignon avec d’autres perles, des gants en triangles aux doigts, un bouquet de roses blanches. Ces roses là, signifie la pureté, et bien, je peux vous dire que côté pureté, ça allait vite tourné court. Ils riaient, savourant leurs premiers moments de couple mariés. Vraiment très attendrissant, mais aujourd’hui, ça donnait juste un coup de pouce à ma haine, les pauvres. L’homme s’arrêta de rire en premier quand il me vut et la femme, même si elle avait arrêté ce gloussement qui était sien, avait un si petit sourire au lèvre qu’il était presque invisible.

- Mes…plus sincères félicitations…

Ma voix était mielleuse et pour ceux qui me connaissaient, ils auraient pu dénoter une pointe de sarcasme. Je leur fis un sourire à mon tour, pas un sourire compatissant et encore moins rassurant, au contraire.

- Néanmoins, Madame, puisqu’il faut vous appelez ainsi, il vous faut savoir une chose. Ne jamais croire les hommes.

Ils avaient l’air surpris et je du me retenir de ne pas éclater de rire. J’avais une chance sur deux, soit la donzelle hurlerait, soit elle serait tétanisée. Nous allons voir ce que nous réservait comme cadeau cette chère dame. A vitesse impossible à voir à leurs yeux, je me mis derrière le mari qui n’eut pas le temps de savoir ce qu’il lui arrivait. J’avais soif, j’étais en colère, je le vidais de son sang en premier et vraiment très rapidement. Je laissais tombé le corps dans un bruit assez sourd et la dame présente, recula de quelques pas, les larmes aux yeux. Elle ne crierait donc pas, brave fille.

- Ce n’est pas contre vous ma jolie. Je viens de vous rendre le plus grand service qu’on puisse vous faire. Sachez qu’un homme n’est pas une valeur fiable, il faut s’en méfier et ce et surtout si on a des sentiments pour lui.

Elle ne comprenait pas où je voulais en venir, mais moi oui. J’ai été doublement trahi en se jour sinistre. Nicolae m’a laissée seule et Jonathan m’a humilié, ma abandonné. Allez savoir pourquoi je suis comme ça à présent. Je laissais tombé ma veste et un sourire vint perlait sur mes lèvres à nouveau. Elle était en blanc, moi aussi et ses roses ne serait plus blanches longtemps. Je lisais dans ses yeux le désarroi total et la peine d’un cœur brisé. C’était sans doute ce qui pouvait se voir dans mes yeux à cette époque.

- Je sais ce que c’est, ne t’en fais pas. On m’en a fait aussi des promesses, juré un amour éternel, plus fort que tout. Les hommes mentent et sont lâches, les hommes ne pensent pas à nos cœurs. J’ai brisé le tien, je le vois, je le sens, je vais donc te laisser deux choix.

Plus je parlais, plus elle ne cernait pas ce que je voulais dire, elle était perdue, anéantie et malgré mon empathie certaines en ce moment, je jubilais, car ça n’était pas moi et parce que je voulais la faire souffrir. Je prenais mon temps, elle se décomposais sous mes yeux, pauvre humaine va ! Je lui tendis la main et vu mon regard peu amène à supporter un refus, elle posa la sienne dans la mienne. C’est vraiment une brave fille cette étourdie amoureuse. Je serrais sa main et la tira vers moi avec un sourire encore plus grand.

- J’aime ton silence, vraiment, mais là, tu vas devoir faire un choix. Je sais qu’une vie sans amour est inconcevable. Je l’ai provoqué et te dire que je n’aime pas ça, serait te mentir. Je vais te donner le choix qu’on ne m’a pas donné. Tu as le choix de vivre sans amour, peut-être t’en remettre un jour. Ce qu’il faut savoir c’est que cette vie sera aussi longue que le monde le sera. Tu as aussi le choix de retrouver le déchet que je viens d’assassiner sous tes jolis yeux bleux.

Je savais qu’elle avait compris ma nature et je ne risquais rien vis-à-vis des Volturi, car soit j’en faisait une des notre, soit je la tuais simplement. J’aurais aimé qu’on me donne le choix après la mort de Nicolae, qu’on me donne le choix de rester ou de le rejoindre. Je crois que malgré le pacte que j’avais fait avec lui, je serai partie peu de temps après lui, mais ce qu’il avait fait avait réussi, j’étais devenue comme lui, mais sans lui. J’avais pu aimé tendrement mon mari, il n’avait pas réussi à me toucher, à me faire rire, sourire comme Nicolae. Personne n’avait d’ailleurs réussi. J’avais presque oubliée la donzelle dans mes bras. Elle me regardait avec des yeux de merlan fris qui m’insupportait, avec une force amoindri à ma force habituelle, je l’envoyais balader contre un mur, le regard mauvais.

- C’est un cadeau que je te fais. Vis sans lui et vis une longue vie de connaissance ou meurt aujourd’hui avec lui. Et répond vite, je suis immortelle, mais tu n’es pas la seule dans mon planning !

Parfois, moi-même, je ne me reconnaissais pas, mais aujourd’hui, j’étais tout sauf la gentille et tendre Wilehmina Murray. Ce prénom… Depuis combien d’année ne m’avait-on pas appelé comme ça ? Mais bien sûr, depuis ma transformation. C’était sans doute du au fait que les deux seules personnes à m’appeler ainsi étaient mortes. Je regardais la pauvre loque qu’étais devenue la mariée. Elle ne parlait toujours pas, était-elle muette ? Non, je l’avais entendu avant, la crainte lui avait fait perdre ses moyens ? Tant pis, je choisirais pour elle.

- Je te fais cadeau de l’immortalité ma jolie. Tu n’as rien d’autre à faire qu’a souffrir. Ne suis-je pas gentille ?

J’arrivais à son niveau, me mis à genoux et mordis à pleines dents dans sa nuque, son sang était si délicieux, si goûtu. Je pris mon temps, voulant qu’elle souffre autant que j’avais pu souffert, enfin, pour elle, ça ne ferait que commencer. Je la vidais de sa vie et je m’arrêtais en plein milieu. C’était long, trop long. J’éclatais de rire en la regardant droit dans les yeux.

- Finalement, c’est trop long, tu aurais du choisir, là, tu vas mourir.

Je rigolais encore un peu et lui brisais la nuque. Je décidais d’être gentille, du moins autant qu’on puisse l’être, je mis les deux cadavres dans le coffre de leur voiture et je roulais jusqu'à la forêt. Là, j’emmenais les corps dans un endroit bien reculer et les mutilais assez pour que les animaux se chargent du reste. Je laissais la voiture dans un endroit de la ville ou je savais qu’elle ne ferait pas de vieux os. Je jetais un coup d’œil aux environs et une tache sur ma robe me fit grogner un peu. Idiote que je suis. Une tache rouge sur un blanc immaculé, c’est tout bonnement immonde. Plus qu’une solution, rentrer chez moi et me changeais. Je me mis à courir à une vitesse extrêmement rapide. J’étais en pleine possession de mes moyens après tout. Je laissais toujours la fenêtre de chez moi ouverte, ce n’est pas comme si j’avais peur du froid. Arrivée dans la rue et sur que personne ne regardais vers moi, je sautai directement dans la pièce au troisième étage. Il ne fallait pas compter plus pour des immeubles dans ce genre de ville. Arrivée sur le sol, je regardais la pièce qui me servait de salon, rangée comme à mon habitude, pourtant, sur la table basse, en fasse du salon, un objet attira mon attention. Une montre à gousset. J’allais directement là bas et la pris dans la paume de ma main. Je savais, je sentais que je connaissais cette montre et pour cause. C’était l’un des seuls souvenirs que j’avais de mon…créateur. J’en avais de Lucy, de mon mari, pourquoi pas de lui après tout. Il me l’avait offerte un jour où lui et moi nous promenions comme de vieux amis. A cet époque, je ne savais pas qui il était, je ne savais pas ses sentiments et je n’osais pas m’avouer les miens. Je retournais le petit objet pour confirmer que la montre était bien celle que je pensais « À une beauté qui éclipse même les éternelles étoiles dans le ciel ». Je ne pus m’empêcher de sourire et tendrement cette fois. C’était un si bon souvenir. Ce qui me tracassait, c’était la venue de cette montre sur la table, je pensais l’avoir perdue à l’un de mes nombreux déménagements. Je m’étais trouvé bête d’avoir perdu ce si petit objet qui avait une telle importance à mes yeux. Comment un vampire peu faire pour perdre quelque chose ? J’avais même pensé à un vol, mais c’était complètement stupide, je ne connaissais quasiment personne là où j’allais. Je me retournais pour regarder autour de moi, personne. Je n’ai sans doute pas fait attention, je l’ai sûrement retrouvé quelque part et posait là en n’y pensant plus. Ca ne me ressemblait pas, je sais bien, mais les gens changent. J’avais toujours cette montre dans la main, forte heureuse d’avoir remis la main dessus et j’allais directement dans la chambre où le lit ne servait qu’a débarras de vêtements. J’allais en choisir un, quand je sentis une présence dans mon appartement. Je ne connaissais pas cette odeur, mais lui ou elle, allait bientôt connaître le respect. Je sortais de la pièce, les yeux froids et quand je vis cette personne, l’inconnu qui n’en était pas un, je perdis tous mes repères. Je me stoppais net, les yeux écarquillaient, la bouche entrouverte. Je ne savais plus qui j’étais à cet instant. Je ne pouvais décrocher mes yeux de lui, de cet homme, de ce vampire, de…de… Nicolae ! Non, impossible je rêve, pourtant, tout à l’air réel. Les bras m’en tombaient en même temps que la montre à gousset. J’aimais cette montre et j’aurais voulu qu’un miracle la sauve...
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] Clickherei

Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] Empty

MessageSujet: Re: Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] I_icon_minitimeDim 29 Jan - 2:21
À mon arrivée à Forks, je n'ai pas mis longtemps à savoir où habitait Wilhelmina, ce n'est pas le genre de femme à passer inaperçue. Déjà lorsqu'elle était humaine, les pensées de certains hommes que nous croisions n'avaient rien de bien catholique alors maintenant qu'elle était vampire... La seule différence c'est qu'à cette époque elle n'en avait pas conscience. Aujourd'hui la belle avait pris de l'assurance et n'hésitait pas à en jouer à mon plus grand malheur. Posté non loi de son appartement, j'écoutais ses pensées comme il m'arrivait souvent de le faire quand son absence devenait trop pesante. Savoir qu'elle n'était qu'à quelques mètres de moi c'était toujours une épreuve pour mon self-control. Enveloppé dans mon long manteau noir j'essayais de me fondre dans la masse mais le fait que je reste debout à rien faire semblait attirer les regards curieux de quelques passants. Passablement irrité par toutes les questions qui semblaient gravité autour de ma présence ici, je regardais ma montre et soupirais d'impatience tentant ainsi de leur faire croire que j'attendais quelqu'un. Ne souhaitant pas jouer la comédie plus longtemps je m'approchais de son appartement et, une fois assuré que personne ne regardait dans ma direction, je sautais sur le toit, là où personne ne ferait attention à moi. M'asseyant contre le muret en pierre qui bordait chaque coin du toit, je pouvais enfin me concentrer sur ce à quoi elle pensait sans avoir à feindre une humanité que j'avais perdu depuis trop longtemps. Son esprit semblait occupé à choisir une tenue ce qui eu le don de me faire sourire, mais bientôt elle se mit à penser à Lucy, à Jonathan, à moi.. C'était rare qu'elle repense à tout ce qui s'était passé. Généralement elle ne souhaitait pas s'étendre sur cette période, c'était même moi qui lui la rappelait parfois, inquiet de ne plus nous voir apparaître. Ça n'avait rien de ces moment où, le sourire aux lèvres, on se remémorait de bons. Ses pensées était remplies d'amertume et de tristesse. La mort semblait être synonyme de passé pour elle. Tout était de ma faute. Si je n'étais jamais entré dans sa vie Lucy ne serait jamais morte, Jonathan non plus d'ailleurs. Ils se seraient mariés, auraient sûrement finit par avoir des enfants et auraient vécu un bonheur sans tâche, dans l'innocence la plus totale. Je lui avait retiré ça et l'avait condamné à cette vie dont elle ne voulait pas.

Après qu'elle soit sortie de son appartement, je restais plusieurs minutes assis les yeux dans le vide. C'était la première fois que je repensais l'histoire sous cette angle et savoir qu'elle aurait préféré mourir plutôt que de continuer à vivre après mon départ, ça me provoquait un pincement au cœur. Tout ça parce que j'ai cru qu'elle ne se transformait pas. Belle erreur qui avait finit par me gâcher la vie, mais surtout la sienne. Me décidant enfin à sortir de ma léthargie, je me mis à sa poursuite suivant son odeur. La piste me mena jusqu'à la salle des fêtes où, à en juger par les costumes de pingouins et à la voiture balai, l'on célébrait un mariage. Chacun semblait s'amuser à l'intérieur mais celle qui m'intéressais le plus se trouvait à l'arrière du bâtiment. Ne souhaitant pas traverser la foule de personne, je décidais de faire le tour par l'extérieur. Une légère odeur de sang semblait flotter dans l'air. Essayant de capter les pensées de Mina, je les retrouvais rapidement, emplie cette fois non plus de mélancolie mais d'une colère destructrice. Arrivant à l'angle du mur je m'arrêtais et prêtais l'oreille pour comprendre ce qu'il se passait.

« J’aime ton silence, vraiment, mais là, tu vas devoir faire un choix. Je sais qu’une vie sans amour est inconcevable. Je l’ai provoqué et te dire que je n’aime pas ça, serait te mentir. Je vais te donner le choix qu’on ne m’a pas donné. Tu as le choix de vivre sans amour, peut-être t’en remettre un jour. Ce qu’il faut savoir c’est que cette vie sera aussi longue que le monde le sera. Tu as aussi le choix de retrouver le déchet que je viens d’assassiner sous tes jolis yeux bleu.»

Le déchet ça avait été moi il y a des années de cela. Enfin, pour elle j'étais comme l'homme qui hantait les pensées de cette pauvre jeune mariée. J'avais été égoïste, quand bien même elle serait resté humaine après ma pseudo-mort, elle aurait mis fin à ses jours. J'en avais assez vu pour comprendre que cette situation avait bien que trop durée. Me précipitant vers son appartement, je passais par les toits pour éviter de croiser quelqu'un et gagner du temps. Passant par sa fenêtre restée ouverte, je me retrouvais dans une sorte de salle à manger. C'était assez déstabilisant de se retrouver ici. Savoir qu'elle vivait ici et que j'y étais, ça devait être une première depuis.. cette nuit où je l'avais transformée. Glissant ma main dans ma poche, j'en retirais la montre à gousset que j'avais récupérer quelques années plus tôt perdue au milieu de l'un de ses nombreux appartements. Je la retournais au creux de ma paume, et effleurait du bout des doigts la gravure qui avait tenue toute ces années comme une promesse d'un amour éternel. « À une beauté qui éclipse même les éternelles étoiles dans le ciel » Un sourire étira mes lèvres au souvenir de cette journée passée ensemble. La déposant précautionneusement sur la table basse du salon, je fis ensuite demi-tour avant qu'elle ne revienne et ne me surprenne ici. Ressortant par là où j'étais arrivé, je me postais à l'angle de sa rue, afin de la voir revenir. Ce qu'elle ne tarda pas à faire, me cachant un peu plus à son arrivé, je restais quelques secondes le cœur battant à tout rompre à l'idée de ce que j'allais faire. Cette mascarade avait bien trop durée. Je l'ai fait souffrir des années durant et moi avec. Je ne voulais plus me cacher, il était temps d'assumer toutes les erreurs que j'avais pu commettre dans le passé. Prenant une grande inspiration, je me dirigeais de nouveau vers son appartement et me glissait à l'intérieur par la fenêtre. Entendant le bruit de ses pas, arriver vers moi, je me dressais immobile pour pouvoir faire face. Lorsqu'elle apparue, l'assurance qui l'avait accompagner ces dernières années sembla l'abandonner. Les yeux écarquillés, elle laissa tomber la montre à gousset. J'aurais pu la rattraper bien sûr mais ça aurait signifier me rapprocher d'elle, et ça je n'étais pas encore sûr qu'elle l'accepte. Jetant un coup d’œil à l'état de la montre je ne pu empêcher une légère grimace en voyant quelque écrous ou ressort sortir du cadran. Relevant mon regard vers le sien, je tentais de cacher toute la nervosité qui pouvait m'habiter à cette instant et fit quelques pas vers elle. Arrivée à près d'un mètre d'elle, je m'arrêtais savourant cette proximité retrouvée.

« Wilhelmina... »

Je murmurais son nom dans un souffle en appréciant la sonorité. Je m'étais interdit à le prononcer depuis si longtemps.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] Clickherei

Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] Empty

MessageSujet: Re: Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] I_icon_minitimeDim 29 Jan - 11:58
Imaginez vous la situation. Vous vivez en tant que vampire depuis plus de deux cent cinquante ans, le premier jour de votre création fut la fin de vos deux amours. Un ayant été tué par des espèces de chasseur à la noix, l’autre par votre main. Vous vivez une vie morose où règne attirance sexuel et meurtre et un jour, jour où vous faites un carnage qui serait assez immoral vous rentrez chez vous et vous vous retrouvez devant l’homme qui est mort il y a quelques siècles, mais qu’au fond vous n’avez jamais cessez d’aimer. Il y a une chose qui est normal, vous devenez folle. Il était là, prés de la fenêtre et moi…moi j’étais incapable de bouger, de parler, même de respirer, bien que cette dernière chose ne soit pas si importante au fond. J’avais même été incapable de rattraper la montre qui m’avait tombé des mains. J’étais obnubilé par cette personne devant moi. Etait-il possible que je ne rêve pas ? Quand la montre tomba dans un espèce de bruit d’abord sourd ensuite de ferrailles, l’homme en face de moi grimace. D’un geste vraiment lent, robotique même, je baissais la tête vers la dit montre. Aie. Oh, je pourrais la réparer avec grande facilité. Comment croyez vous qu’elle tienne depuis tant d’années ? Je restais figée sur ce triste spectacle, essayant de…Non pas de me calmer, car j’étais dans un état second, mais plutôt de refaire surface. Je relevais les yeux quand je l’entendis avancer vers moi. Il était là, si proche de moi, proche comme je l’avais toujours voulu. Sa voix résonna et mes yeux s’ouvrirent un peu plus. Sa voix, elle était toujours la même, elle m’avait tant hanté que je n’avais jamais pu l’oublier. Se mot, mon prénom, j’en avais presque perdu le sens tant je ne l’avais pas entendu. Je levais une main tout aussi lentement que ma tête qui avait regardé la montre. Ma main s’arrêta prés de visage de cet apollon qui avait fait de ma vie un paradis…et un enfer.

- Non…Non…NON !

Je baissais la main avant de reculais contre le mur qui se trouvait à quelques pas derrière moi, mais me trouvant encore trop proche de lui, je filais droit vers l’autre côté de la pièce.

- Non…C’est impossible…Non…Je…Je t’ai vu mourir !

Je ne suis pas du genre à croire au fantôme, mais je savais que Nicolae était mort, je l’avais vu, j’avais senti son absence qui m’avait détruite jour après jour. J’étais le plus loin que cette pièce l’accorde, contre le mur, pour une fois depuis tant d’année, je montrais un visage que vraiment peu de gens avais connu : Celui de la peur. J’étais totalement terrifiée. J’avais été dans un état second où je ne pouvais parlé et maintenant, j’étais tout bonnement devenu folle. C’était forcement un fantôme, un fantôme qui me détruisait le cœur. Pourquoi était-il là ? J’avais fait un massacre terrible aujourd’hui, un couple fort charmant, tout ça qui me rappeler tant mon cher amour disparu…Car il est disparut je ne peux pas croire qu’il est là, prés de moi, c’est impossible. Comment est-ce possible qu’une vampire puisse avoir des hallucinations ? Je marchais de long en large, tremblant, ne voyant presque plus rien, ne m’occupant de rien, de ce qui pouvait tombé où non. J’essayais tant bien que mal d’oublier l’homme qui était chez moi.

- Ils…Ils t’ont tué devant moi ! Je ne suis pas folle ! Je t’ai vu mourir, tu étais prés de Jonathan…l’instant d’après tu…tu…

Je relevais la tête, incrédule par un raisonnement que j’avais fait un million de fois, mais qui en présence de lui prenait tout son sens. Il n’avait pas brûlé ce jour là, à vrai dire, il avait juste…disparu. Je ne connaissais pas autant de chose que je sais aujourd’hui sur les vampires. Je me laissais tombé au sol, les yeux dans le vague, les points serrés.

-Tu n’es pas un fantôme…Pas vrai ? Tu es bien là…

Je ne pouvais plus le regarder, je ne savais plus quoi penser. J’aurais du lui sauter dans les bras, mais non… Je revoyais ce triste jour, un jour des plus noirs pour moi…

Nous étions arrivés, Jonathan, nos amis et moi devant le manoir de mon cher et tendre, j’avais une forte brûlure qui me tiraillait dans la nuque, je sentais mon cœur battre beaucoup plus faiblement, mais je croyais que c’était l’appréhension du moment. On c’était séparés et moi et le plus vieux chasseur nous mirent en haut d’une colline. Ce qu’ils ne savaient pas, c’est que la voix de mon vampire, car c’est ce qu’il était, il était mon vampire, à moi. Donc j’avais la voix de Nicolae qui résonnait dans ma tête, un dernier « Je serais toujours présent » avant de le voir arrivé là où les chasseurs l’attendaient. Je tremblais et parfois, une larme où deux venaient coulé le long de mes joues. Je priais, je priais dieu pour qu’aucun mal n’arrive à quelqu’un, mais surtout à aucune des deux hommes que je couvais du regard. Un combat commença et je fermais les yeux pour éviter de voir, j’entendais des cris, des injures puis je me décidais de lever la tête et c’est à ce moment que je regrettais d’avoir la vue. Ce n’est pas Jonathan qui l’a tué, non, mais un de ses meilleurs amis. Nicolae était là, à me regarder, me faisant un dernier sourire et il disparut. Son prénom résonna là où nous étions, je m’étonnais moi-même de mon propre souffle. « Nicolae !! Non ! ». Je ne pouvais pas croire ce qu’il c’était passé, pas croire qu’il avait abandonné et qu’il était parti en me laissant seule. Car seule j’allais le devenir. Quelques secondes après sa mort, une forte douleur au cœur me tirailla, je pensais à la perte de Nicolae, mais non, c’était plus fort, beaucoup plus douloureux et un vif rayon du soleil me fit devenir folle. Oui, c’est à ce moment là que j’ai du devenir folle, quand j’ai compris qui j’étais et ce que j’allais faire et ce que j’avais perdu ou allait perdre. L’homme à mes côtés n’eut pas le temps de réaliser, ni de prévenir quelqu’un tant sa nuque se brisa rapidement. Je descendis de cette colline et quand tous virent mes yeux, ils reculèrent et moi, à l’instant, ça me faisait rire intérieurement. Je n’étais pas une si mauvaise personne, bien que mon amour pour Nicolae avait été un péché vis-à-vis de Jonathan. Je ne me reconnaissais pas, mais dans chaque lire, j’avais appris que l’amour pouvait rendre les gens bizarres, oui je confirme. D’une vitesse que je ne contrôlais pas, je tuais les un après les autres les amis de Jonathan. C’était aussi les miens, à une époque, mais quand leur dessein fut de tuer le vampire, je ne pus leur accorder plus d’amitié. Ne restait que Jonathan et moi. Je lui demandais pardon, réellement, je m’excusais de ce que j’avais fait. Je lui demandais de me reprendre, bien qu’au fond, je n’en veuille plus et les paroles qui allaient suivre m’aient convaincus de ne plus rester avec lui. « Tu n’es plus rien à mes yeux, un vulgaire monstre comme celui que nous venons de tuer ». Quoi ? Un monstre ? Je serrais les poings et le regarder droit dans les yeux. J’étais peut-être un monstre, mais Nicolae n’en était pas un, non. C’était un homme cultivé et charmant, qui avait accepté de m’attendre, bien qu’au final, il m’est transformé. C’était un homme bon, un merveilleux homme qui avait toujours été là à me protéger, à me parler, à écouter mes doutes et me rassurer. C’est à ce moment là que mon regard est devenu froid pour la première fois, regard que je ne quittais quasiment plus depuis. Toujours poussée par cette vitesse que je commençais déjà à aimer, je vins craquer la peau de mon mari avec mes dents pour m’abreuver avec une violence inouïe. Quand tout fut finis, je regardais autour de moi, appelant avec voix et pensée Nicolae, je ne pouvais pas croire que c’était finis, pas comme ça… Je suis rester dans cette clairière une semaine entière, assise, ne bougeant pas et surtout sans me nourrir. Ce sont des tsiganes qui ne sont occupés des cadavres et quand ils me demandèrent si je voulais boire, j’ai dit oui et c’est à partir de là, que je n’ai jamais arrêté de me nourrir de cette façon.

Toujours sur le sol, presque inertes, je fermais les yeux en me trouvant réellement idiote, il m’avait abandonné, oui, il ne m’avait jamais aimé, il ne m’aimait pas, ni à cet époque, ni maintenant et moi…moi qui est tué pour lui, qui est vécut pour son souvenir. J’étais si stupide.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] Clickherei

Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] Empty

MessageSujet: Re: Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] I_icon_minitimeMar 31 Jan - 15:27
700 ans que mes pieds foulaient cette terre. J'avais vu tant de choses que d'autres n'ont et ne pourront plus jamais voir. L'histoire et le temps glissaient sur moi sans jamais pouvoir laisser le moindre impact. Les guerres, les épidémies, les catastrophes naturelles, rien de tout ça ne m'avait jamais effrayé, même pas légèrement inquiété, au point de se demander si ma capacité à ressentir la moindre empathie m'avait quitté au moment où j'avais perdu mon humanité. Mais il y avait Mina, que j'avais suivi toutes ces années. Ma vie, je la vivais à travers elle et ça depuis que j'avais vu cette photo d'elle il y a plus de 300 ans. Elle hantait mes jours et mes nuits, chérissant les souvenirs des moments que nous avions pu passer ensemble. Et maintenant qu'elle était là, si proche, je restais immobile attendant une réaction. Comme quoi, on pouvait survivre à bien des choses et se retrouver penaud devant une femme. Ne décrochant pas mon regard de celle que j'aimais, je me demandais si le fait d'être aussi proche d'un coup n'avait pas été un peu précipité. La voyant esquisser un geste vers moi, je ne pu empêcher un sourire de naître sur mes lèvres à l'approche de sa main vers mon visage. Malheureusement, il mourut aussi rapidement qu'elle s'éloigna de moi. Paniquée, effrayée elle rasait les murs cherchant à mettre le plus de distance entre elle et moi, peu importe ce qu'il y avait sur son chemin. Ne souhaitant empirer la situation je prenais sur moi pour ne pas laisser la déception transparaître. Après tout à quoi pouvais-je m'attendre ? À ce qu'elle me prenne dans ses bras ? À ce qu'elle me pardonne ? Je l'avais abandonné. Tout ce qui pouvais m'arriver maintenant, c'est moi qui l'avait chercher. Ne voulant pas la laisser dans cette état j'essayais tant bien que mal de m'expliquer mais elle n'entendait rien, m'interrompant sans cesse.

« Mina.. s'il te plaît.. écoutes moi.. Mina ! »

Continuant à faire les cents pas, renversant tout sur son passage, elle ne me voyait même plus trop absorbée par ses réflexions. Attendant qu'elle daigne enfin me voir, je restais à l'écart, craignant que le moindre contact ne l’entraîne plus loin encore. S'arrêtant soudain, elle semblait enfin comprendre.

« Ils…Ils t’ont tué devant moi ! Je ne suis pas folle ! Je t’ai vu mourir, tu étais prés de Jonathan…l’instant d’après tu…tu… »

Levant enfin son regard vers moi, je ne pu que sourire tristement à ce souvenir. Les choses auraient pu être si différentes si je n'avais pas pris ce choix mais on ne pouvait rien y changer. Le mal avait été fait.

« … a disparu. »

Lorsqu'elle s'effondra par terre, je fis un pas en sa direction mais me ravisais rapidement. Savoir que c'était de ma faute si elle était dans cet état là, ça m'était insupportable. J'aurais tellement voulu la prendre dans mes bras, la rassurer, mais ça n'aurait fait qu'empirer les choses. Elle avait tellement changé, elle n'était plus l'humaine fragile et chétive que j'avais connu. Je ne l'avais quasiment pas vu montrer le moindre signe de faiblesse depuis qu'elle était devenu vampire, enfin jusqu'à aujourd'hui.

« Tu n’es pas un fantôme…Pas vrai ? Tu es bien là… »

Elle avait l'air si abattue à ce moment là. Peut être que si je l'avais laissé croire que j'étais bel et bien mort, elle s'en serait remis, aurais pu m'oublier, souffrir un peu moins mais j'étais revenu ouvrant les cicatrices du passé. Sa tête était remplie de souvenirs de ce jour où je l'avais abandonnée. Ça avait dur pour moi mais je pensais l'avoir fait pour son bien. Je m'étais trompé. J'avais réussi à faire de sa vie en enfer en lui offrant l'éternité pour la laisser seule la seconde d'après. Concentré sur ses pensés , je pris comme un coup de poing le fait qu'elle pense que je ne l'avais jamais aimée. Blessé, je relevais la tête vers elle toujours au sol. Elle ne daignait toujours pas me regardé. Moi qui l'avait suivit toutes ces années, qui avait promis de lui laisser son humanité avec ce Jonathan et tout ça par amour, elle pensait que je ne l'aimais pas ! J'ai fait des erreurs et j'en assume les conséquences mais je ne pouvais accepter cela. Pris dans un élan de colère, je forçais le barrage de ses souvenirs et lui montrait toutes ces nuits, ces jours que j'avais passé à attendre dans l'ombre d'une ruelle ou autres à la voir avec tout ces hommes. Mais j'étais resté, je l'avais enduré, j'étais même là dans cette pièce avec elle parce que je l'aimais et que jamais je n'ai pu lui en vouloir pour ce qu'elle avait pu faire. Fatigué de me battre, je repartais vers la fenêtre et m'asseyait sur son rebord attendant qu'elle se remette de tout ça. J'avais attendu trop longtemps pour repartir si vite.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] Clickherei

Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] Empty

MessageSujet: Re: Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] I_icon_minitimeMer 1 Fév - 18:19
Je ne voulais plus l’entendre, le voir, ça faisait bien trop mal. Maintenant que je comprenais tout, que je savais que tout ce que j’avais pu penser n’était pas faux, je voulais qu’il meure pour de bon ! A cet instant, j’enviais les humains qui pouvaient pleurer, j’aurais tant voulu passer ma colère et surtout mon anéantissement de cette façon, j’étais sûr que je pouvais pleurer pendant des heures. J’avais entendu sa voix qui m’interpellait par moment, mais non, je ne le laisserais pas parler, je ne le laisserais plus m’avoir. Je l’avais vu sourire, non pas par plaisir, mais pour me faire comprendre que j’avais raison, son sourire…ses lèvres… Pourquoi je restais encore obnubilé par ça ? Je n’en veux plus, je ne veux plus de lui, je ne veux plus qu’il fasse partie de ma vie, de mon enfer causait par lui ! J’avais donné tout, mon cœur, mon âme et même mon sang pour lui, j’ai donné ma vie, j’ai damné mon âme rien que pour lui, pour passé « notre éternité » à deux. Comment avais-je pu être aussi stupide. Voilà deux cents soixante cinq ans exactement que j’ai foulait cette terre en tant que vampire et voilà deux cent soixante cinq ans que j’essaye tant bien que mal d’oublier ce que j’avais pu être, une femme gentille et surtout amoureuse, autant de temps que j’essayais de survivre sans eux, mais surtout sans lui. J’ai été ce que sont mes proies, des femmes fragiles et hypnotisaient, je n’étais qu’une proie de plus à ses yeux et pourquoi revenir aujourd’hui alors que j’y arrivais ! Le cours de mes réflexions avait pris tant de sens et tout ça fut stoppé par des visions, mais pas les miennes bien que j’y étais. Je me voyais, chassant et m’amusant avec des hommes, beaucoup à ce que je pouvais voir, je n’avais jamais compté, ça aurait fait malsain, surtout en tant d’années. Ca ne voulait pas arrêter, instinctivement, mes mains se posèrent sur ma tête, fermant les yeux.

- Arrête ça tout de suite !

Comment ce pouvait-il qu’il m’est vu ? Comment ce pouvait-il qu’il sache avec quel homme j’ai été ? J’étais quelqu’un de fort, bien qu’en ce moment je n’étais plus que l’ombre de moi-même et lui, il venait, il débarquait dans ma vie, comme si de rien n’était, il se permettait de chambouler ma vie et maintenant, il jouait avec moi. Ca n’était qu’un jeu, pourquoi s’amusait-il à me montrer comme ça ? Pourquoi tombait-il aussi bas ? Je n’étais qu’une proie et même ne tant que vampire, je n’avais pas tant changé de statut à ses yeux. J’entendis des pas, je du lever les yeux pour voir s’il venait vers moi, non il allait vers la fenêtre, pourquoi est-ce que je ressentais un soulagement de le voir partir ? Il ne partait pas, il s’assit sur la fenêtre et je ne pu m’empêcher de souffler.

- Ils avaient raison, tu n’es qu’un monstre.

Bien évidemment, je parlais de Jonathan et compagnie, ça me fit mal de le dire, moi qui l’aimais toujours, mais comment pardonner ce qu’il m’avait subir ? J’avais attendu des années, toujours l’espoir de le voir revenir, mais non, jamais, j’avais donc tirait un trait sur lui et lui…il revenait maintenant.

- Tu m’as fait tant de promesses, tu m’as juré devant tout ce que tu avais pu aimer que tu resterais toujours prés de moi. Tu m’as juré que tu m’aimais, mais tu as tué Lucy, tu m’as fait tué mon mari, tu m’as changé en monstre !

Tout n’était pas logique, je savais que pour Lucy, ça ne c’était pas passé comme ça, mais au diable ! Je me relevais et osais affronter le visage qui m’avait tant hanté. Mes yeux dans les siens, n’éprouvait aucun remord, aucun amour, non, que de la colère et de la haine.

- je t’ai cru ! J’ai dévoué ma vie pour toi, à te protéger comme je le pouvais ! Je ne t’en ai même pas voulu quand tu as rompu le pacte en me mordant ! Tu étais tout pour moi, tu le savais, mon amour pour toi dépasser celui que j’avais pour Jonathan !

Je commençais à trembler, ce qui n’était jamais mauvais signe, laisser court à ma colère, il ne valait mieux pas et pourtant, là, je ne voulais pas me contrôler.

- Je ne veux plus de toi dans ma vie, je ne veux plus te voir, je veux que tu sortes de mon existence, de ma tête ! Tu n’es plus rien pour moi !

Oh, bien sûr, ça n’était que mensonge, mais je commençais moi-même à m’en convaincre. La trahison de sa fausse mort avait tout ébranlé. Je fis un pas en avant, puis un autre, d’une marche bien déterminée. Je me retrouvais en face de lui et le saisi par son col, c’était un peu cliché, je vous l’accorde, mais bon. Je n’étais plus celle qui l’avait connu et aimée, en surface peut-être, mais au fond, c’était dans doute différent. Je serrais mes mains sur son col, je sentais son souffle autant qu’il devait sentir le mien. J’avais mes yeux rouge sang dans les siens, je les avais aimé dés le premier instant, son souffle qui avait toujours était sucré, je le sentais, me renvoyant des siècles auparavant. Je le tenais et ça c’était avant de l’envoyer valser contre un mur.

- SORS DE MA VIE !

Est-ce que je le voulais seulement ? Mina ça suffit ! Il ne t’aime pas, jamais il ne t’a vu comme il te parlait, ça n’était que ruse. Ne tombe pas dedans, non, ne tombe plus dans cet engrenage. Il ne t’aime pas, ce corps que tu as chéri n’était qu’un jeu, il t’a laissé tant de temps seule, affrontant ce monde sans aide. Tu es devenu un être dénué de sentiments et froid, à cause de lui ! Tu as tué ton mari, à cause de lui ! Tout ça, c’était mes réflexions, pour essayer de ne pas sombrer dans l’envie qui me tirailler mais que je devais taire. Une fois que je l’avais envoyé dans mon mur, qui par un grand miracle, n’eut aucunes séquelles, je laissais tomber mes bras contre moi, mon menton tombant lourdement contre ma poitrine, ma voix ne devenant qu’un murmure un peu cadavérique.

- Part, je t’en prie, je t’en supplie…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] Clickherei

Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] Empty

MessageSujet: Re: Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] I_icon_minitimeMer 15 Fév - 3:01
Tout se passait de travers. À commencer par cette visite, mais pas seulement. Mon histoire, notre histoire, n'avait été qu'un enchaînement de malentendus et d'erreurs. Je ne peux pas l'en blâmer, toute cette situation c'est moi qui en était l'origine. Mais jamais ça n'avait été dans mes intentions de lui faire du mal. Pourtant elle était là derrière moi, effondrée, anéantie, par mon retour du monde des morts. Assis sur le rebord de sa fenêtre, je fixais la rue quelques mètre plus bas. L'espace d'un instant j'en vins à me prendre de compassion pour tout ces hommes et ces femmes dont l'amour bafoué avait poussé à commettre l'irréparable. Toute cette haine qui l'habitait, je pouvais l'entendre. Pas besoin de la regarder ou encore de parler pour savoir que je n'étais pas le bienvenue, ces pensées étaient suffisamment explicites. Mais comme pour confirmer un peu plus le fait que ma présence ici n'était en rien voulue, elle se décida à reprendre la parole.

« Ils avaient raison, tu n’es qu’un monstre. »

Les yeux toujours tournés vers l’extérieur, je prenais chaque mot comme un nouveau coup. Un monstre ? J'ai bien conscience d'être un monstre. Je n'ai pas eu besoin d'attendre qu'elle me le dise pour m'en rendre compte. Un monstre assoiffé de sang, tuant d'innocentes femmes et enfants pour assouvir son besoin le plus primaire : Se nourrir. Mais ce n'était pas tant cette idée qui me dérangeais, c'était surtout le fait qu'elle, la femme que j'aimais plus que n'importe quoi sur cette foutue planète, ne puisse même plus passé outre ma nature et se rappeler l'homme qui se cache derrière. Elle avait finalement fini par rallier son défunt mari sur cette idée même qui l'avait poussée à le tuer.

« Tu m’as fait tant de promesses, tu m’as juré devant tout ce que tu avais pu aimer que tu resterais toujours prés de moi. Tu m’as juré que tu m’aimais, mais tu as tué Lucy, tu m’as fait tué mon mari, tu m’as changé en monstre ! »

Irrité qu'elle puisse penser ça je me retournais enfin vers elle et croisais son regard meurtrier. Elle pouvait m'en vouloir pour beaucoup de choses déjà. Dieu seul sait le nombre de fautes que j'avais pu faire, elle n'avait en aucun cas besoin de m'en rajouter. Je n'ai pas tué Lucy, c'est ces prétendus amis qui s'en sont chargés ! J'ai même été jusqu'à veiller sur la jeune femme après m'être laissé allé à boire de son sang.

« Tu sais que c'est faux.. » sifflais-je entre mes dents, énervé qu'elle puisse me reprocher cela.

Me retournant une nouvelle fois vers l'extérieur, je tentais cette fois de calmer la colère qui commençait à gronder en moi. Pourquoi ne voulait-elle pas comprendre ? Des années à la suivre, caché, à l’abri de tout soupçons. Des années que je n'avais pas senti la douceur de sa peau contre la mienne, des années que je ne lui avais pas parlé. Et maintenant que j'étais là, devant elle, elle ne voulait plus rien entendre, plus rien comprendre. Être si proche à cet instant et avait avoir la désagréable sensation de la sentir s’éloigner encore un peu plus.

« Je t’ai cru ! J’ai dévoué ma vie pour toi, à te protéger comme je le pouvais ! Je ne t’en ai même pas voulu quand tu as rompu le pacte en me mordant ! Tu étais tout pour moi, tu le savais, mon amour pour toi dépasser celui que j’avais pour Jonathan ! »

N’arrêteras t-elle donc jamais ? Comment pouvait elle croire que mon amour pour elle n'avait pu être qu'une vaste blague ? Tentant de garder mon calme, je serrais un coin de la fenêtre devant moi qui ne tarda pas à devenir poussière.

« Arrêtes. »

Les mâchoires serrés, je fermais les yeux espérant effacer tout ce qui pouvait bien se passer autour de moi. Je pouvais comprendre que baser toute son éternité sur quelque chose qui se révélait n'être qu'une vaste mise en scène ça avait de quoi bouleverser. Mais je n'étais pas là pour l'abandonner de nouveau. Si j'étais là c'était pour mettre un terme à toute cette mascarade et voir que l'illusion même de ma mort lui semblait préférable que ma réapparition soudaine me mettait dans tout mes états. Comment pouvait-elle douter de mes sentiments en ce moment ?! Vu sa réaction, c'est moi qui devrait avoir des doutes.

« Je ne veux plus de toi dans ma vie, je ne veux plus te voir, je veux que tu sortes de mon existence, de ma tête ! Tu n’es plus rien pour moi ! »

C'en était trop ! 300 ans que je n'étais plus dans sa vie. 300 ans qu'elle ne m'avait pas revu. Pourtant elle pensait toujours à moi, j'avais pu en avoir la preuve il y a de ça quelques minutes. Elle voulait me faire croire que je n'étais plus rien ? Alors pourquoi massacrer ce couple de jeune mariés ?! Je sais ce qu'est la soif, et ça ne vous oblige en rien à faire ce qu'elle à fait ! Ses actes, ses pensées, tout prouvait le contraire ! Me retournant violemment vers elle, je n’eus malheureusement pas le temps de dire quoi que ce soit. M’attrapant sans ménagement par le col, elle vint fixer son regard au mien. Ces yeux rouges n'avaient rien à voir avec ceux que j'avais pu contempler maintes et maintes fois il y a de cela des siècles mais leurs magnétisme restait le même. Son souffle haletant venait frapper mon visage. Ses lèvres légèrement entrouvertes étaient tellement tentantes que l'espace d'un instant j'en oubliais presque ma colère ne souhaitant plus qu'une chose, goûter enfin aux saveurs sucrées de ses baisers. Mais la plénitude ressentie à cette soudaine proximité vint s'écraser sur le mur quelque mètres plus loin.

« SORS DE MA VIE ! »

Sonné, je restais assis au pied du mur les yeux dans le vague. Ça faisait si longtemps que je n'avais pas ressenti quelque chose de tel. Je ne parlais pas de la colère ou de la douleur liée au fait qu'elle venait de me lancer à travers la pièce mais au désir qui avait parcouru mes veines quelques secondes avant. Elle voulait que je sorte de sa vie mais j'en étais bien incapable. Même si je l'avais voulu, ma vie n'aurait plus aucun sens sans elle à mes côtés. J'avais bien assez souffert de son absence et je savais qu'elle aussi. Je n'étais pas là pour faire de sa vie un enfer, au contraire. Mais serait-elle seulement capable de le comprendre ? Je décidais finalement de me relever et fit quelques pas dans sa direction sans pour autant l'approcher de trop près, je ne voulais pas qu'elle s'énerve de nouveau. Alors que j'allais prendre la parole, elle vint une fois de plus m'interrompre.

« Pars, je t’en prie, je t’en supplie… »

Sa voix faible et ses supplications me firent douter un peu plus sur ce que je devais faire. Jetant un coup d’œil vers la fenêtre par laquelle j'étais entré, je pesais le pour et le contre. Serait-elle vraiment mieux si je m'en allais maintenant ? Elle avait vécu toutes ces années avec l'idée que j'étais mort tué par son mari par amour pour elle, et malgré les années elle pensait toujours à ça. Si je la quittais aujourd'hui, je ne ferais que répéter une fois de plus les erreurs qui avaient pu nous mener ici. Inspirant profondément je ramenais mon regard sur elle. Je ne partirais pas, quoi qu'elle puisse dire, je pouvais pas l'abandonner une seconde fois.

« Je peux pas, je suis désolé. J'ai cru que la transformation n'avait pas marché.. J'ai pensé que tu aurais peut être plus de chance de survivre si je disparaissais. Ils avaient déjà tuer Lucy, je ne voulais pas te condamner au même sort... »

Me passant les mains sur le visage j'essayais de me redonner du courage pour continuer. Je n'avais aucune envie de la perdre, mais si elle ne voulait plus de moi.. Chassant ces pensées loin de mon esprit, je repris la suite de mes explications.

« Lorsque j'ai appris que tu étais toujours de ce monde, mais sous une forme vampirique cette fois, j'ai compris mon erreur. Je t'ai suivi toutes ces années. Tu étais déjà tellement différente, et moi je... »

Soupirant face à la médiocrité de ce que j'avais à lui dire. Désespéré je levais les yeux au ciels et continuait sans vraiment y croire. Elle avait l'air tellement en colère.

« J'en sais rien ! J'ai eu peur ! Il y avait tout ces hommes.. et toi, qui ne ressemblait plus à celle que j'avais connue ! J'ai eu peur que tu m’aie oublié.. J'ai eu peur que tu ne m'aimes plus. Ça, je l'aurais pas supporter. Mais visiblement je me suis pas tellement tromper... »

Je devais vraiment avoir l'air d'un idiot. Toujours dos à moi elle n'avait pas bouger tout le long de mes explications. Tout ça ne servait à rien. Me pinçant l'arête du nez en signe de lassitude, je lâchais sans vraiment réfléchir ce qui hantait chacune de mes secondes passées loin d'elle et que je n'avais jamais réellement reformuler depuis des siècles.

« Je t'aime Wilhelmina Murray. »
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar

Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] Clickherei

Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] Empty

MessageSujet: Re: Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] I_icon_minitimeMer 15 Fév - 14:03
Je ne savais plus quoi penser, j’étais tellement perdue. J’avais aimé le souvenir d’un Nicolae protecteur, amoureux fou d’une simple humaine qui lui avait donné ce merveilleux cadeau qu’est l’éternité. J’avais vraiment cru qu’il était mort et j’avais fait ma vie en conséquence, ma vie n’était pas glorieuse, je le sais bien, ça n’était que meurtre et sexe, il y a mieux. Je n’étais pas comme ça et j’avais beau me dire que je l’étais devenu, je ne l’étais pas encore. Bien sur, maintenant, ça c’était banalisé, ça ne me faisait plus rien et j’aimais mes habitudes, mais là, avec lui devant moi, je ne savais plus rien. J’en avais presque oublié mon nom, oubli où j’étais et pourquoi j’étais comme ça. Je m’écoutais, des mots qui sortaient face à la terreur et à l’indignation, mais au fond, est-ce que je les pensais ? Est-ce que je pensais qu’il était un monstre ? Non, ça je ne le pensais pas, enfin si, enfin non. Ma tête va exploser tellement je ne peux plus me repérer. J’entendis sa simple phrase, rien de bien extraordinaire, si ce n’est le ton de sa voix qui devenait tranchant. Il n’avait aucune raison d’être en colère, il m’avait abandonné, menti, il n’avait qu’à supporter et si c’était trop dur pour un lâche comme lui, qu’il parte, je referais ma vie encore une fois. Je ne savais pas ce qui était faux. Etait-ce son amour pour ? Parlait-il de Lucy ? Où était-ce les deux ? Je n’aimais pas ne pas savoir et ça n’était pas le moment de voir combien de temps je pourrais tenir sans le mettre en pièce. Ca me fendrait le cœur, mais je savais que j’en été capable si je ne me calmer pas. J’avais tant de fois imaginer qu’il n’était pas mort, dans mes fantasmes les plus fous, je le voyais débarqué après un de mes repas. Il serait à quelques mètres de moi, il me regarderait, il attendrait. Il aurait se sourire que j’avait tant aimé, il écarterait les bras et moi je serais parti m’y réfugier pour ne plus jamais qu’il me quitte, pour ne plus jamais avoir mal. Tout ça c’était passé autrement, car dans mes rêves, il était quand même mort et là, c’était une trahison de le savoir en vie. J’aurais profité de sa peau si dure qui m’aurait donné un sentiment de protection. Il m’aurait dit que mon passé était derrière moi, que je ne ferais plus les mêmes bêtises car il serait toujours là. Ma vie aurait changé si c’était un rêve. La réalité est bien pire, je n’avais pas été dans ses bras et j’avais ressenti mon cœur explosé encore une fois, comme il y a bien longtemps à présent. J’avais toujours cru à ses belles paroles, à ses sourires à tout. J’aimais la période où nos sentiments n’étaient pas dévoilés, avec la décence de l’époque, nous n’avions jamais le droit de nous toucher… Mais si je trébuchais, il était là et son contact si frais m’électrisait tellement. Je faisais le mur, parfois avec Lucy pour le rejoindre dans une salle qui faisait des soirées tous les soirs. Nous dansions jusqu'à plus d’heure, nous n’étions que seul au monde. Puis, quand j’avais chaud, il m’emmenait dehors et nous parlions, assis à la terrasse comme deux amis. Nous ne pouvions être que ça, des amis et pourtant…Même Lucy n’était pas dupe, il n’y avait que moi qui me cachais la vérité. La vérité était que dans ma tête, il n’y avait qu’un homme et un seul. Cet homme rencontrait lors d’une balade où j’écrivais dans mon journal. C’était pittoresque. Une bourrasque de vent avait fait envolé mon chapeau et lui, il me l’avait ramené. Il m’avait fait un tel sourire que j’en été resté scotché. Nous étions descendu ensemble de cette petite falaise, une fois en bas, un baise main délicieux et je parti en direction de chez Lucy, donnant quelques coups d’œil à cet homme. Depuis se jour, j’avais tenté de me cacher la vérité car je ne voulais pas faire du mal à Jonathan, je ne voulais pas détruire ces espoirs, alors j’étais restait alors qu’ardemment, mon corps, mon cœurs, mon âme, mon esprit, mon moi entier voulait être avec Nicolae. A ses souvenirs, je me calmais un peu, laissant même un très infime sourire apparaître sur mes lèvres, mais je changeais vite. Tout ça n’avait été qu’illusion, je m’étais lourdement trompé. Nicolae été un vampire et comme tel, c’était un monstre sang cœur, avide de sang. Je n’avais été qu’une proie qu’il n’avait pas pu mordre et je n’avais été rien d’autre. Grand dieu que j’étais sotte de l’aimer. Une partie de moi n’accepter pas mes propres pensées, j’avais dans l’espoir de me tromper. Etait-ce moi, où était-ce un stratagème de Nicolae en étant dans ma tête ? Je devenais parano tant j’étais plus que déboussolée par ce qu’il ce passait. Sa voix était si distante, comme s’il était réellement énervé. Comment pouvait-il prétendre à la colère alors que c’est moi qui venait de voir que ma vie, toute entière, humaine et vampire confondu n’avait été que mensonge. Je me pensais bien plus intelligente que cela et non, j’avais été amoureuse, éperdument amoureuse de cet homme qui avait rythmé ma vie de part sa disparition. Disparition qui n’était que pur mensonge. Je n’arrivais pas à me l’enlever de la tête ça. Comment réussir à réagir normalement alors qu’il était là, dans la même pièce que moi ! J’avais été si rapidement vers lui qu’il n’eut pas le temps de réagir, pourtant, à son regard, je voyais qu’il s’apprêtait à parler et non d’une manière réjouissante. Pendant que mes mains, tels des étaux serré son cols, je pu le voir changé, changer d’humeur et la douceur de ses traits me toucha… Je ne suis plus l’idiote de service, non, je suis une redoutable femme, je ne me laisserais pas faire. Je l’envoyais néanmoins contre mon mur avant de me retourner pour être sur de ne pas être tenté. Car si j’avais pu voir tentation dans son regard, je restais folle de lui et je l’étais tout autant. Je ne voulais plus le voir, du moins c’est ce que je pensais. Je lui avais fait « mal » physiquement, en le voulant et je regardais mes mains stupéfaites. Nicolae avait été, comme les humains disent, le soleil de ma vie. Il m’a réchauffé et ça malgré la froideur de son corps, il m’a éclairé sur mes attentes, quand il a disparut, ma vie c’est gelé, chaque massacre me souvenait de lui. Chaque contact avec les hommes était pour me rappeler que ses mains me manquaient. J’espérais qu’un jour, un homme me ferait tant de bien, humain ou non, je l’aurais épargné et j’aurais sans doute pu reconstruire quelque chose. Je savais au fond de moi que ça n’était pas possible, du fait que je ne laisserais plus un homme me touchait sentimentalement parlant et surtout parce que je savais qu’aucun homme ne serait lui. Je le sentis se lever et venir vers moi. « Bon dieu Nicolae, part ! » C’était ce que je voulais, je le savais. Je ne sais pas si je voulais qu’il parte pour un moment ou pour toujours, mais c’était trop pour moi. Je n’étais pas si forte, je ne l’étais plus et j’avais tant de mal à supporter ça. Je le suppliais, oui, je le suppliais de partir, c’était trop, je n’en pouvais plus. Je m’étais nourri et pourtant, mes jambes trembler. Je posais mes mains sur le dossier de mon canapé et baisser la tête. Je sais bien que je suis quelqu’un de mauvais, mais ça n’est pas normal de me forcer à vivre mon pire cauchemar ! Car oui, Nicolae était devenu mon pire cauchemar, ma bête noire dans ce monde.

« Je peux pas, je suis désolé. J'ai cru que la transformation n'avait pas marché.. J'ai pensé que tu aurais peut être plus de chance de survivre si je disparaissais. Ils avaient déjà tuer Lucy, je ne voulais pas te condamner au même sort... »

Je ne pensais pas qu’il aurait le courage de rester, de parler, lui qu ne formulait que de petite phrase. Je serrais les mains sur le canapé, je ne pouvais pas réfuté qu’il n’avait pas tort. Ma chère Lucy était morte parce qu’elle était devenue comme moi, il n’avait pas pu la sauver, ils l’avaient tués, elle n’était plus là. Il ne voulait pas de condamner au même sort ? J’aurais préféré de loin la mort que ça ! Je ne parlais pas, je continuais de garder en moi et ça finirait par exploser à nouveau, je le sentais. Je savais qu’il était dangereux pour lui de continuer, je savais qu’il franchirais la limite de mes propres limites, mais sa voix…J’en avais besoin.

« Lorsque j'ai appris que tu étais toujours de ce monde, mais sous une forme vampirique cette fois, j'ai compris mon erreur. Je t'ai suivi toutes ces années. Tu étais déjà tellement différente, et moi je... »

Je serrais un peu plus mes mains, respirant avec difficulté. Je plissais les yeux avec une telle force que ça commençait à picoter. J’avais besoin de sa voix, mais pas d’entendre ça. Je pouvais tout casser en un clin d’œil. C’est tout ce qu’il avait à me dire comme ânerie ? Mes tremblements se firent un peu plus fort, plus rapide, plus présent.

« J'en sais rien ! J'ai eu peur ! Il y avait tout ces hommes.. et toi, qui ne ressemblait plus à celle que j'avais connue ! J'ai eu peur que tu m’aie oublié.. J'ai eu peur que tu ne m'aimes plus. Ça, je l'aurais pas supporter. Mais visiblement je me suis pas tellement tromper... »

Peur ? C’était risible. Un vampire avoir peur ? La suite de sa phrase me fit si mal que mes jambes commencèrent à fléchir. Oui, il y avait eu des hommes, oui, je ne suis plus la même… Il l’avait vu… J’avais réussi à le décevoir… C’était donc ça, je m’avais perdu et je l’avais déçu. Je ne savais pas s’il c’était trompé. Je l’avais aimé parce qu’il était mort, parce que dans mon souvenir, il était un homme bon. A présent, je ne savais plus rien. Je pensais que je ne pouvais pas toucher le fond, je pensais que rien ne pouvait être pire. Je n’avais pas prévu d’entendre ces mots. Je les avait tant de fois rêver et là…C’était comme tout, c’était plus pareil.

« Je t'aime Wilhelmina Murray. »

Je levais la tête automatiquement, les yeux écarquillés. Ca me rendit totalement hors de moi. Hors de moi, de deux façons. De façon complètement désorientée, comme si c’était un réel cauchemar qui se réalisait et si ça n’était que réalité. Je lui en voulais plus que je ne l’aurais pensé. Il n’avait pas le droit de me dire ça, non ! Mes mains se serrèrent un peu plus sur mon canapé, mes doigts déchiquetèrent quelques morceaux et sans que j’aie pu le prévoir moi-même, je me retournais avec force, emmenant le canapé dans ma course. Je le lâchais pour qu’il arrive en plein sur l’homme qui m’avait anéanti. Mes cheveux avaient recouvert mon visage, mais je le vis une fois de plus atterrir contre mon mur. Entre mon canapé et mon mur.

- NON ! Tu n’as pas le droit ! ARRETE TOUT DE SUITE OU JE TE TUES !

J’avais cri si fort que ça me fit du bien, néanmoins, je n’arrivais pas à croire que je lui avait refait du mal, moi… Je me laissais une fois encore tombé sur le sol. Mon corps trembler, c’était ce qui devait remplacer des larmes qui ne pouvaient plus couler. Je fermais les yeux et d’après ce que je pouvais comprendre sur moi-même, ma colère était parti avec le canapé. J’étais vidée, c’était comme si je ne m’étais plus nourri depuis des semaines. C’était comme si j’avais vu un fantôme qui venait de chambouler ma vie et qu’importe s’il restait dans ma vie ou non, je ne serais plus jamais la même. C’était ce qu’il c’était passé, je ne savais pas ce que l’avenir me réservait, mais mon présent était éclaté. Je savais qu’il percevait chacune de mes pensées et je m’en moquais de savoir s’il avait mal où non, sa douleur n’était en rien comparable avec la mienne.

- Je pourrais te tuer… Tu le sais. Comme je sais que stupide comme tu es, tu ne bougerais pas. Tu crois réellement que ta vraie mort peut changer quelque chose maintenant ?

Je ne savais pas ce que je disais, j’étais dans une espèce de stase où je ne contrôlais plus rien. J’aurais tellement voulu connaître le feu des flammes pour finir ma vie ici.

- Tue moi Nicolae.

Non, il n’y avait aucune logique dans mes paroles, dans mon raisonnement. Je ne savais s’il m’en voulait de ma violence envers lui et je m’en moquais. Ma voix devenait de plus en plus sourde, devenant un murmure quasiment inaudible, même pour un vampire qui était proche. Comment j’en étais arrivé là déjà ? S’il était sincère avec moi, je crois que ces trois mots que je venais de prononcer lui avaient fait plus de mal que tout ce que j’avais pu dire. Enfin, je ne sais pas comment il pense, je ne sais plus rien de lui et ça me tue. Je lui demandais de mettre un terme à ma vie, je lui demandais de me laisser rejoindre mon mari et mon amie.

- Harker. Wilhelmina Harker. J’ai gardé son nom après ce que tu m’a fais faire. Je suis Madame Harker et je le resterais jusqu'à la fin.

« Je ne le serais pas rester, si tu avais pris tes responsabilité ! Si tu étais rester je serais tienne, comme j’ai toujours voulu l’être ! »Je crois que j’étais arrivé au moment, où, il souffrirais par chacune des mes paroles. Il m’avait voulu, il avait voulu que je devienne sa femme, mais après sa fuite, j’ai gardé mon nom de femme mariée, je resterais la femme de Jonathan. Je ne serais jamais Mina Dragimov, comme je l’avais rêvé, je serais Mina Harker. Sans doute existait-il un espoir pour que je le devienne un jour, mais à l’heure actuelle, Nicolae n’était plus rien pour moi, je commençais tout juste à le comprendre.

- Il y a eu tant d’homme parce que je voulais t’oublier toi qui avait réussi à faire vibrer mon corps. Et chaque homme et un bon substitut. Je ne suis plus la même, je ne serais plus jamais la pauvre idiote qui buvait tes paroles ! Cette femme est morte quand elle a vu partir l’homme de sa vie.

Je restais là, me demandant s’il allait venir me voir, m’obliger à le regarder, s’il allait me tuer où s’il allait partir pour me laisser en paix. J’avais aimé un fantôme, maintenant que je sais que ce fantôme n’en ai pas un, mes sentiments ne sont plus les même.
Revenir en haut Aller en bas
Edward A. Cullen
« Un larbin du maître cruel et sadique »
Edward A. Cullen
« Un larbin  du maître cruel et sadique »
■ Morsures : 2038

■ Inscrit le : 19/11/2011

■ Localisation : Forks

Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] Clickherei

Want to know my relationship?
Tes ennemis :
Mon entourage:

Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] Empty

MessageSujet: Re: Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] I_icon_minitimeDim 29 Avr - 7:50
J'archive le Rp mais si vous voulez le reprendre plus tard il n'y a pas de soucis Smile
Revenir en haut Aller en bas

Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] Empty

MessageSujet: Re: Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae] I_icon_minitime
Revenir en haut Aller en bas

Quoi ! Mais je...Tu es vivant ?! [Nicolae]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Sujets similaires

-
» Le temps efface certaines blessures, mais jamais les liens du sang [Nicolae]
» Nicolae L. Moldovan - Ayez peur pauvre vermine x)
» Rosalie Hale mais vous pouvez m'appeller Rose
» Un changement à l'horizon, mais cela se discute en famille [ PR CULLEN ]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Breaking Blood  :: Les RP Terminés ou inachevés-