J'aimais cet endroit. Chaque chose semblait dans une parfaite harmonie avec ce lieu calme et apaisant. J'aimais m'y allonger de longue heure en fermant les yeux. Me laissant bercer par les effluves des plantes, le bruit des animaux autour de moi, le vent dans les branches. C'était comme un mini paradis. Une beauté, un calme et une harmonie parfaite. Ici c'était mieux que a ville. Bien que j'aurais apprécié aller faire un petit billard. Mais j'avais peur de faire du mal au gens. Et puis je suis sur que les Cullen n'auraient pas été d'accord.

Et je les comprend. J'étais une menace. C'est d'ailleurs ce qui me rendais si triste. J'avais peur de ce que j'étais. Même quand c'était un animal que je poursuivais et capturais je me haïssais. Jamais je n'avais demandé ça. Il avait juste fallu qu'il y en ai un qui, en plus d'être sadique, se soit foiré à me tuer. Et pourtant je me souvent de sa violente étreinte. De son emportement au plus fort de son plaisir. J'avais souffert le martyr. Et après cette morsure qui m'avait réparée ou lieu d'en finir avec moi.

Pourquoi ? Avait-il voulu me transformer vraiment ou bien me tuer ? Voulait-il que je vive pour me retrouver et continuer son travail. Je tremblais rien que d'y penser. Recroiser un jour ces yeux surnaturels qui m'avaient tant observés. Je revoyais son regard quand il m'avait plaqué contre cet arbre. Un regard horrible. D'une sadicité sans précédent. Quel horreur. On aurait dit qu'il se nourrissait de mon corps en le regardant, en l'arpentant de ses yeux de pervers, n'en lâchant pas une miette.

Je sentais les larmes monter mais devais les cacher bien vite sentant quelqu’un approcher. Je passais mes mains sur mes yeux pour les essuyer et en les enlevant je constatais qu'une jeune et jolie femme me faisait face. Je baissais les yeux. Que devais-je dire ? Que me voulait-elle ? La seule chose sur c'est que ce n'était pas une humaine. C'était une vampire.

C'est encore une journée pluvieuse à Forks. J'avais décidé d'aller me promener et de sortir de cette chambre d'hotel, où me parvenais toutes les effluves du sang des personnes qui habitaient cet hotel. Cela faisait pas longtemps que j'avais décidé d'être végétarienne et j'étais donc venu à Forks pour le devenir, parce que j'avais appris qu'une grande famille de vampires végétariens y habitaient et j'espérais bien qu'ils m'aident. Malheureusement, je ne les avais pas encore rencontré et je devais donc me débrouiller toute seule pour l'instant pour éviter de faire un massacre. Il fallait donc que je sorte prendre l'air pour éviter que cela fusse le cas.

Je me retrouvai alors très vite dans cette petite clairière que j'avais remarqué en arrivant dans la petite bourgade. C'est un endroit que j'affectionne beaucoup pour le calme et la sérénité qu'elle m'apporte quand je m'y trouve. En effet, c'est un lieu tout à fait charmand. Elle se trouve au milieu de la foret, il y a un mélange de fleur qui y pousse et cela donne à l'air une odeur florale, même par temps de pluie. Quand le soleil est au rendez-vous, la clairière est alors innondée de lumière et elle devient un endroit féérique, comme un décor tiré d'un dessin animé. J'aime beaucoup m'y retrouvé seule quand la tentation est trop forte. Les fleurs, les arbres, les oiseaux, les animaux autours de moi me font recouvrir l'importance de la vie humaine que je voulais pendant un moment détruire.

Je m'y retrouvai alors pour pouvoir faire le vide dans mon esprit et recouvrir une nouvelle force pour ne pas craquer, quand je sentis quelque chose, en arrivant à l'orée de la clairière. Quelqu'un s'y trouvait déjà. Pourvu que ce ne soit pas un humain, car je me sentais pas assez forte en cet instant pour résister à une bonne odeur de sang frais. Oui, si c'étais un humain qui se trouvait dans la clairière, c'étais une personne déjà morte. Je ne pouvais néanmoins pas faire demi-tour parce que je ne savais pas où aller d'autres. Il faudrait tout de même que je tente le risque.

j'entrais donc dans la clairière. Il y avait bien quelqu'un. Cela me rassura un peu parce que cela voulait dire que je ne m'étais pas trompée. C'étais un enfant. Un adolescent pour être exacte. Il était plus grand que moi d'une bonne tête au moins, il avait les cheveux blond-chatain et le regard d'un vert profond. C'est ce regard qui m'interpella. J'y trouvais une petite note de tristesse et surtout beaucoup de secrets non dévoilés. Ce fût après m'être approchée de lui que son odeur de vampire me caressa le nez. Je fus tout de suite soulagée car je n'allais pas craquer et donc m'en prendre à lui. Je me dis après mûres réfléxions que même si c'était un humain, je ne pourrais pas m'en prendre à lui. J'avais un désir inexpliqué de prendre soin de cce garçon au lieu de lui faire du mal.

Voyant qu'il avait remarqué ma présence et qu'il savait qui j'étais ( cela se voyait dans son regard ), je pris le courage de lui parler.

Quand elle s'avança vers moi, je reculais. C'était une vampire à n'en pas douter. Je n'entendais pas le sang couler dans ses veines. Elle se présenta en me disant qu'elle s'appelait Kate. Elle me demanda aussi comment je m'appelais. Je la regardais hésitant à répondre. Je n'aimais pas rencontrer des gens et encore moins des vampires. Avec ce qui m'es arrivé cela pouvait se comprendre.

Du coup je me concentrais sur la jeune femme. Je ressentais du bon en elle. C'était quelqu'un d'aimable et d'attentionnée. Mais je ne pouvais m'empêcher de ne pas vouloir l'approcher de trop. Alors je restais à bonne distance. Je baissais alors les yeux me rendant compte de l'impolitesse de ce que je faisais. Cela durait depuis quinze bonne secondes. Je la dévisagée, la regardant de bas en haut comme pour la jauger. Je baissais donc le regard et lu répondais :

"Lucas. Désolé de ce que je viens de faire."

Mais remarque elle était très belle. Vraiment très jolie. J'avais l'impression de voir un ange. C'était comme un coup de foudre pour moi. Jamais je n'avais vu une telle jeune femme. Elle n'était pas jolie qu'à l'extérieure, je ressentais aussi de la beauté intérieure. Quand elle m'avait vu dans la clairière, j'avais remarqué qu'elle avait de suite voulut prendre soin de moi. Comme si rien qu'en me voyant elle s'était liée à moi.

Moi de mon côté, je ressentais comme de l'amour. Elle était si belle et si gentille. Je voulais aller me mettre dans ses bras. Pourtant je me retenais. Quelque part en moi quelque chose m'en empêcher. Du coup je la laissait s'avancer vers moi alors que je m'asseyais dos contre l'arbre.

Il n'arrivais pas à défaire ses yeux de moi et cela faisait un moment qu'il me dévigeais. Dans un contexte différent, la personne qui me dévigearerait aurait déjà eux une réflexion de ma part. Mais c'étais différent dans ce cas la parce que je ne rencontrais pas la même impression que j'ai avec les autres personnes de ce monde qu'avec le garçon qui se trouvait devant moi. En effet, je ressentais une certaine crainte envers les humains, parce qu'en choississant de devenir végétarienne, j'avais choisi de ne plus leur faire du mal mais c'étais très dur donc je les évitais au maximum. Mais avec Lucas, c'étais simple, puisque je n'avais pas cette peur de lui faire quoique ce soit parce que c'étais un vampire comme moi.
Je me rendit compte, après mes réflexions, qu'il fallait que je dise quelque chose pour détendre l'atmosphère entre nous.


J'avais dit cela en le regardant dans les yeux et en m'avançant vers lui. Cette fois-ci, il ne recula pas. Il se contenta de s'assoir, dos à un arbre. Je vis dans ses yeux la même tristesse que j'avais remarqué un instant plus tot en entrant dans la clairière. Il se pourrait qu'il ait eux des problèmes où alors qu'il ait eux une transformations difficile. Mais qu'est ce que je dis !!!!! Toutes les transformations sont difficiles parce qu'elles entrainent un changement radical de vie. Mais il n'a pas du avoir une vie facile depuis. Cette réflexion me fit rappeler cette affreuse soirée dans laquelle j'avais vu Josh pour la dernière fois. je dus me retrourner un instant pour essuyer des larmes qui viennent à chaque fois que je repense à l'homme que j'ai aimé.
Le garçon commença à s'inquiéter de mon comportement.


PS : je suis désolé pour mon retard !!!

La jeune femme semblait perdu dans ses pensées alors qu'elle avançait vers moi. Puis au coin de son œil je crus voir perler une larme. Elle se retourna puis se remit face à moi en s'excusant de son comportement. Mais elle continuait d'approcher vers moi. Ce n'est pas que je n'aimais pas cela mais je ne voulais pas trop que l'on s'approche de moi. J'avais horreur des contacts physiques depuis un certains temps. Les seuls qui avaient eu droit de me toucher avait été Edward, Emmet, Jasper et Carlisle.

Emmet cela pouvait paraître étrange en effet. Dans un premier temps j'avais eu très très peur de lui. Il ressemblait tant à celui qui m'avait jeté contre la villa lors de cette étrange attaque. Mais en fait il n'était absolument pas aussi violent que lui. Au contraire j'avais l'impression d'avoir affaire à un gros nounours. Jamais je n'avais lu tant d'amour en quelqu'un. Et pourtant j'ai longuement refusé de lire ses émotions. Mais en le voyant se comporter si tendrement avec son petit bout de chou je m'étais résigné à m'ouvrir à lui.

Mais revenons à nos moutons. Je me roulais en boule ramenant mes genoux contre mon ventre et les entourant de mes bras. Je me fermais à elle. Elle semblait gentille mais j'avais encore ce blocage par rapport aux inconnus. Même avec ce que j'avais pu voir en elle, je ne pouvais me résigner à m'ouvrir. Néanmoins je ne l'empêchais pas de m'approcher. Mais pourquoi je ne saurais le dire.

***********
Excuse moi pour l'attente

Le garçon semblait perdu dans ses pensées, peut être revivait-il des moments douloureux. J'avais su grâce à mon don, qu'il avait eux un passé douloureux. Certes, un garçon de son age qui voit ses parents mourir avant lui parce qu'il ne vieillirait jamais doit être terrible. Moi j'avais choisi de fuir le milieu familial à cause de mon père. Enfin, je ne sais pas si on peut qualifier "ça" un père, et je ne suis même pas sur qu'il se considérait ainsi. Donc, je dirais mon "géniteur". Depuis que je l'avais fuis, je me sentais bien mieux, même si j'étais seule. En même temps, je n'avais pas eux le choix, car si j'étais rentrée chez moi après ma transformation, j'aurais tué l'homme qui me servait de père donc valait mieux pas.
Reportant mon attention sur Lucas, je m'aperçus qu'il avait changé de position. Mes réflexions avaient-elles durer si longtemps ? Dans tous les cas, le garçon avait adopté une position dans laquelle il était assis contre un arbre avec les genoux serrés contre sa poitrine. je connaissais bien cette position, pour l'avoir adoptée après la mort de ma mère ou quand mon père faisait crier ses femmes. Le garçon était en train de se fermer comme une huitre.

- Oh non, ne te ferme pas !! Ne me ferme pas ta porte !! lui dis-je en sachant que c'étais plus facile à dire qu'à faire. Ecoute, je sais que ce n'est pas facile de faire confiance à une inconnue, mais j'ai un don. Un don qui me permet de lire le passé des gens. J'ai lu le tient et de ce fait je sais qu'il a été très difficile. Mais je peux t'aider à te libérer si tu veux, de ce fardeau. Mon passé non plus n'est pas rose, mais je suis sûr que je puisse t'aider.

Consciente, que j'avais été trop directe, je pris peur face à ma prise de risque. En effet, soit mes paroles allaient faire qu'il s'ouvrirait à moi, soit au contraire, il se fermerait définitivement. Je m'agenouillai devant lui avec mes yeux posés sur lui, en attendant une réaction de sa part. La balle était dans son camps comme on dit !!

La jeune femme semblait très gentille. Elle ne voulais pas me faire de mal. Elle s'approchait de moi doucement sans doute pour ne pas me brusquer. J'avais l'impression qu'elle avait l'habitude des gens comme moi qui se protègent en se fermant aux autres. Et je dois reconnaître que sa façon d'être me semblait aussi très bizarre. Elle s'agenouilla devant moi les yeux fixés sur moi et me dit :

"Oh non, ne te ferme pas !! Ne me ferme pas ta porte !! Écoute, je sais que ce n'est pas facile de faire confiance à une inconnue, mais j'ai un don. Un don qui me permet de lire le passé des gens. J'ai lu le tient et de ce fait je sais qu'il a été très difficile. Mais je peux t'aider à te libérer si tu veux, de ce fardeau. Mon passé non plus n'est pas rose, mais je suis sûr que je puisse t'aider."

Je trouvais la démarche maladroite. Et il semblât que elle aussi. Mais en même temps je ne voyais aucune agressivité en elle. C'est bizarre mais j'avais l'impression de pouvoir lui faire une confiance aveugle. Cependant je ne savais vraiment pas quoi dire. Si elle avait vu mon passé, réellement vu, alors je ne savais pas quoi dire. J'étais souillé à un tel point que ça m'en était insupportable.

Je baissais les yeux. Je ne savais que faire et s'en était frustrant. Déjà que je causais des soucis aux Cullen je voulais pas en causer d'autres à quelqu'un de plus. C'était immoral. Et puis je l'avais peut-être cherché. Avais-je mérité cela ? Devenir l'objet sexuel d'un immortel sadique ? Et s'il refaisait surface ? Que devrais-je faire ? Comment faire ? Qu'allais-je devenir s'il revenais me prendre ?

Je levais mes yeux tristes vers la jeune fille en détachant mes mains de mes genoux et étendant mes jambes. Seulement je ne savais vraiment pas quoi lui dire ou quoi faire. Je la regardais donc en disant :

"Euh oui difficile c'est le mot."