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Perdre quelqu'un qu'on aime est une chose terrible. Surtout quand on sait que nous sommes pour le moment impuissant face à ce désastre. Cet enlèvement est un choc pour nous tous, personne n'aurait imaginé Aro aussi diabolique. Nous l'avions bien évidemment sous estimer lui et ses pensées lugubres et machiavéliques. La réunion venait enfin de prendre fin. Nous avions finalement conclus qu'Aro convoitait belle et bien quelque chose qui est sans aucun doute ma fille. Le fait qu'Aro ait comme ambition de s'en prendre à ma fille, une partie de moi, me rend fou. Je suis comme un lion affamé retenu par des chaînes attendant enfin de pouvoir être libéré pour traquer sa proie. Ma famille est bien la chose la plus chère à mes yeux. Ils sont tellement plus que ma propre vie, mon univers, ma raison de vivre. Sans eux je ne suis rien et je ne veux même pas y penser, mais savoir qu'un vampire diabolique usant de stratégie et de pouvoir pour s'en prendre aux êtres que j'aime le plus me met hors de moi. Je me levais du sofa et marchait jusqu'à la baie vitrée où je m'arrêtais pour regarder la pluie ricochait sur les feuilles des arbres et le sol. J'avais beau fixer un point dehors, mon regard était perdu cherchant encore une solution à cet affreux évènement. Tout le monde essayait de contenir sa rage et sa tristesse de façon différente. Jasper et Alice rejoignirent Alyssa en haut, Emmett parti chassé afin d'évacuer toute cette mauvaise énergie accumulée. Rosalie quant à elle avait gravi les marches en moins de temps qu'il en faut pour le dire pour rejoindre James. C'est impressionnant de voir a quel point Rosalie à l' instinct maternelle, elle sera sans aucun doute une excellente mère pour James. Ma femme quant à elle était partie rejoindre Carlisle dans le bureau pour lui exprimer notre soutien. Ce fut la réaction de Renesmée qui me fit le plus mal. Ma fille souffrait autant que nous de cet enlèvement. Elle gravit les marches de l'escalier puis s'enferma dans sa chambre. Mes jambes me portèrent en moins de temps qu'il en faut à l'étage devant la porte de la chambre de Renesmée. Ses pensées étaient plus tristes les unes que les autres. Voir ma fille si triste me fit horriblement souffrir. Au bout de quelques minutes, je finis par toquet à la porte.

- Chérie, je peux entrer ? fis je en attendant son autorisation d'entrer.