TON HISTOIRE!!

1890, quelque part dans la province Italienne.
La souffrance que ressent une femme lors d'un accouchement est inégale. Dans une petite habitation en bois, en pleine campagne, c'est ce qu'est entrain de vivre une femme ayant dépassée déjà la quarantaine d'année. Ses cris se font entendre jusqu'à la grange où s'est réfugié son mari et ses autres enfants morts de peur mais attention impatiemment la venue de ce nouveau membre de la famille. Blottis tout contre leur père, les enfants, âgés de trois à dix ans, certains pleurant d'autre piétinant le sol. Soudains, seuls les cris d'un bébé se firent entendre, tandis que ceux de sa mère cessèrent.
Ce n'est que quelques minutes plus tard que le père de famille fût convié à entrer dans la petite bâtisse, où l'on lui apprit le décès de sa femme, morte en mettant au monde l'enfant, une adorable petite fille. Le père en fût fou de rage et ordonna qu'on éloigne l'enfant, sa propre fille, de sa famille, la qualifiant l'enfant du diable.

1900, dans un manoir de Florence.
Abandonnée dès sa naissance, une jeune enfant, jolie, blonde aux yeux d'un bleu clair, jamais vu encore auparavant, s'affaire en cuisine. L'enfant, adoptée, à l'âge de deux ans et baptisée Héstia Sélène par sa famille adoptive, les Viretti, aristocrates respectés de Florence.
A ces cinq ans, la petite était heureuse, elle vivait la vie de château, portait de jolies robes, cependant, sans jamais être montrée aux amis de ses parents. Et elle comprit bien vite la raison de cela, à ses huit ans plus exactement. Où elle se retrouva très vite aux cuisines, à éplucher les légumes. Terminée la petite vie de princesse, et bonjour la vie de bonne aux services de ses 'majestés'. Dix ans, et l'enfant n'avait d'autre choix que d'obéir aux ordres et travailler en signe de reconnaissance envers ses 'parents' l'ayant 'sauvé' d'une vie de misère à l'orphelinat. Malgrés cela, intérieurement elle n'avait pas vraiment conscience de son statut et remerciait du fond du cœur ses personnes.

1906, départ pour Rome.
C'est à l'âge de seize ans qu'Héstia réussit à s'échapper de la 'maison familiale' ne supportant plus son statut qu'elle qualifiait d'esclave. Après avoir tout planifié avec l'une de ses amies rencontrée au marché, elle quitta le manoir et prit la route vers Rome, où elle était persuadée que sa vie serait meilleure et qu'un jour elle rencontrera le grand amour et épousera un homme riche. Cela était d'ailleurs son plus grand rêve. Seulement la réalité la fit vite déchanter.
Une fois arrivée à Rome, Héstia fut abordé par une femme, d'une trentaine d'année, encore plus élégante que sa mère adoptive, qui lui proposa de l'héberger. Cependant ce que la jeune fille ignorait c'est que tout cela n'était pas gratuit, elle devrait travailler pour elle, et non pas en tant que cuisinière ou femme de ménage, non, en tant que fille de joie. Il faut dire qu'à seize ans, elle avait tout de même un corps ravissant qui plairait sans aucun doute aux hommes. Fort heureusement la jeune fille eu le choix de refuser, malgré l’insistance de la femme, et s'enfuit loin, entrant dans un quartier très animé où se trouvait de grande structure de toile que l'on appelait chapiteau. Elle admirait les artistes s’entraîner le tout dans la joie et la bonne humeur. Elle n'hésita pas une seule seconde et demanda à rejoindre la troupe. Pour une raison encore ignorée, et avec une grande chance, le directeur accepta même si elle ne disposait d'aucun talent.
Sous le conseil de l'homme, elle s'entraîna à faire bouger des marionnettes à l'aide de fils. Elle s'entraîna durement jusqu'à la maîtrise totale de chaque fils et marionnettes, et pût enfin se produire sous le grand chapiteau.

1909, une rencontre qui lui changea la vie.
Cela faisait à présent trois années que la jeune fille avait intégrée la troupe du cirque et son numéro de marionnettistes avait, au fil des entraînements s'était grandement et rapidement amélioré, et malgré les fils qui tenait les poupées de porcelaines, elle ne les faisait bouger que très rarement. Cependant, les poupées, elles bougeaient bel et bien au gré des envies d'Héstia même si, fatiguée, elle devait reprendre le contrôle avec les fils.

Un soir, après un spectacle, elle alla se promener, seule, bien que les rues étaient pour la plupart assez sombres. Mais Héstia n'a jamais eu peur de quoi que se soit donc pour elle, il n'y avait pas de danger. Seulement voilà, ce soir là, elle fit une rencontre qui bouleversa sa vie à tout jamais. Un homme, d'une pâleur inhumaine, aux yeux rouges, et portant une cape sombre. Elle n'eu pas peur, non, au contraire, elle était plutôt curieuse d'en apprendre plus sur cet étrange personnage. Mais cela ne durera pas, à peine quelques mots échangés, une douleur atroce la transperça ensuite, elle ignore combien de jours cela à duré mais elle a souffert comme jamais.
Lorsqu'elle se réveilla, la douleur avait laissé place à une soif atroce mais l'eau ne lui fit rien. Il lui fallait autre chose, cette chose chaude, cette source vitale nommée sang. Elle avait changée, elle le savait, mais ignorait encore comment. Elle ignorait l'existence des vampires avant qu'elle ne se voit dans un miroir. Pour elle s'était une légende, mais maintenant, tout avait changé, elle était vivante, mais morte à la fois... Ses sens étaient ultra développé et chaque humain qu'elle avait le malheur de croiser ravivait la brûlure qui envahissait sa gorge. Elle découvrit seule les avantages et désavantage d'être devenue un monstre, son créateur l'ayant sauvagement abandonnée après l'avoir mordue. Elle lui en voulait pour cela et s'était promis de se venger de lui si un jour elle le croiserait.

Quelques semaines plus tard, elle découvrit qu'elle n'était donc pas seule, et qu'un jeune vampire l'observait, de loin certes, mais l'observait, comme s'il attendait quelque chose ou attendait le meilleur moyen pour l'attaquer. Mais Alec, de son nom, s'averait être en fait un allier, son seul allier dans se vague monde, remplis de viande fraîche à dévorée. C'est en 1950 qu'elle accepta de le suivre jusqu'à Volterra, et y revit son créateur, Aro, entouré de gardes et des deux autres rois. Une nouvelle vie allait commencé pour elle, et ne serait plus seule, mais toujours aussi rebelle.