La quiétude de Forks me faisait sentir bien à l'aise. La nuit, j'étais amplement dans mon élément. Je n'avais nulle sensation d'être un étranger dans cette minuscule ville où le soleil faisait rarement apparition. De nuit, aucun regard ne suivait mes pas rapides, tentant de percer le solitaire que j'étais. Je n'étais à Forks que depuis deux jours, j'étais encore le petit nouveau dans la ville. Le même matin, j'avais surpris la vieille dame qui m'hébergeait entrain de m'épier d'un air intrigué. Je pris bien le soin de verrouiller soigneusement la chambre qu'elle m'octroyait, ne désirant nullement qu'elle se penche sur mes affaires, étant intransigeant sur le maintien de mon intimité. Heureusement que cette situation était provisoire, le temps que je trouve un appartement correct qui répondrait à mes exigences et dont le prix pourrait être recouvert par mes maigres ressources. Ma bourse n'était pas bien remplie. Je devais me trouver un travail, en attendant que mon recueil de nouvelles soit achevé. Comme quoi, la vie n'était toujours pas aussi simple, pour moi.

Mais la nuit, je ne pensais guère à mes problèmes matériels. La simple idée de chasser parvenait à me dérider. L'envie que j'éprouvais de m'alimenter n'était pas très pressante mais je préférais prendre mes précautions pour éviter tout problème. Maintenant que je vivais de nouveau parmi les humains, je ne pouvais me permettre de constituer un danger pour eux. Aussi, je quittai l'appartement furtivement par la fenêtre, pour éviter que mon hôtesse ne s’aperçoive de mon absence. Une bourrasse fraîche m'accueillit. Le vent souffla sur mon visage et mes bras nus. ~... la nuit... un chat... une voiture... ~ J'écoutai distraitement ses murmures à mon oreille avant de reprendre ma marche vers la forêt.

Bien entendu, grâce aux exploits de vitesse qu'on attribuait à mes semblables, j'atteins ma destination bien rapidement. Le discours de mon éternel compagnon retentit de nouveau à mon oreille alors qu'il s'extasiait sur les danses des feuilles d'arbre qui se mouvaient gracieusement dans l'air avant d'atteindre le sol. Je ne pus m'empêcher de sourire aux métaphores de mon ami, je me préparai à lancer une réplique subtile au vent lorsque son changement de sujet m'alarma : ~... suceur de sang ... ~ J'entrouvris les lèvres, de surprise. Le vent ne m'appelait jamais ainsi, se pourrait-il qu'il s'agisse d'un autre vampire ? Mon flair m'aida à détecter une odeur peu méconnue... La créature des ténèbres devait être encore un peu loin. ~... sosie ... deux gouttes d'eau... ~ Sosie ? Décidément, je ne comprenais guère ce qu'il voulait dire. Je demandai des explications mais sournois, le vent retourna à ses contemplations, me parlant à présent d'un saule pleureur et de l'herbe fraîche.

Délaissant mon désir de chasser de côté, l'esprit embrouillé par la curiosité, je guettai le moment où le vampire apparaîtrait. Un bruit de branchage finit par me venir de la droite, précédemment mon semblable qui ne tarda guère à se tenir devant moi. Mes yeux s'écarquillèrent dans une surprise horrifiée. Je me retrouvai devant mon reflet. Le vampire me ressemblait en tout point. Se pouvait-il que... ? Non, impossible ! Ma famille devait être morte à l'heure actuelle... A moins que...

Je n'acceptai guère la vérité, trouvant la coïncidence trop absurde. En même temps, je ne formulai mot, me contentant d'envelopper mon jumeau d'un regard voilé par le doute.

Je n'aimais pas Forks cette ville si perfide soit elle m'était vraiment insupportable mais il fallait que je reste dans cette si petite ville encore quelques temps , sous l'ordre des Volturi plus précisément Aro , un de mes meilleurs amis. Il devait être dix heure et j'étais encore dans mon lit avec une de mes proies bon ok Marianne ne saurait pas vraiment très contente mais si elle n'en savait rien , elle ne m'en voudrait pas , et tant mieux car je ne voulais pas encore une crise de jalousie simplement pour une simple petite humaine sans défense. Il fallait vraiment qu'elle sache que je n'aimais que elle , et pourtant j'avais beau lui répéter plusieurs fois par jours , elle ne pouvait pas concevoir que j'ai des maîtresses , comme par exemple Aurianne je pouvais comprendre car moi même je devenais fous de rage quand elle était aux côtés d'autres hommes que moi.

La pauvre était presque morte , mais il fallait que je la garde envie beaucoup de meurtres avaient été commis et il fallait absolument ralentir le rythme même si au départ je n'étais pas vraiment pour.
Il fallait absolument que je la libère , tranquillement , mais pour cela il fallait que j'attende qu'elle ce réveille.

Pendant ce temps je pris ma douche , cela dura un bon quart d'heure. J'aimais sentir l'eau sur ma peau. Après cette bonne douche , la jeune femme dont je ne connaissais même pas son prénom , me fis un légé sourire et me dit.

La Fille - " Salut beau goss "

Je lui fis un sourire.

Waren - " Bonjours beauté , je vais te demandé de sortir de chez moi , sans vouloir te vexer , ta compagnie finie vraiment par me taper sur le système. "

La fille outré partie sans dire un mot , elle ne savait pas la chance qu'elle avait d'être en vie. Car j'avais bien faillie la bouffer cette petite idiote.

Même si je m'étais déjà nourrie hier soir , ma soif était illimité , de plus pour nous vampires " sanguinaires " le sang était notre drogue et je ne pouvais pas m'en passer.

C'est pour cela que je me dirigeais maintenant vers la forêt il n'y avait plus grand monde dans la villa presque tout le monde était partie chasser , seulement Rosaleen était resté pour pouvoir surveiller la villa , il fallait bien que quelqu'un sens charge. Je jeta un délicat sourire à Rosaleen puis sortie.

Je ne mis pas longtemps à arriver à la lisière de cette magnifique forêt. C'est la que j'entendis des bruits venir de l’intérieure de la forêt , une odeur étrange s'en dégagé , j'avais vraiment l'impression de la connaitre sans en être vraiment très sure.

Je finie par rentrer à l’intérieure , toujours en vitesse vampirique , c'est la que l'impossible se produit , mon reflet était devant moi , comment cela pouvait être possible , j'étais stupéfiais par cela , nous nous ressemblions comme deux goûtes d'eau , cela ne pouvait pas exister ?

Waren - " Qui êtes vous ? Ça ne se peux pas , c'est impossible ! "

Je ne savais vraiment pas comment réagir et pourtant j'étais le premier à prendre la parole , nous étions tout les deux sur le "cul".