Ce matin en quittant l'appartement de ma maman je ne m'attendais pas à ce que la journée ce passe comme ça. Enfin j'aurai eut de la peine à me l'imaginer en faite vu que j'avais jamais vraiment eut l'occasion de sortir avant, enfin je me baladais dans les rues tout ça me faisait peur. Tous ses bruits que je ne connaissais pas, ces odeurs que seul l'extérieur pouvait avoir certainement.. C'est à ce moment-là que je me suis rendue compte que là ou j'avais vécu jusque là, ça sentait vraiment comme une odeur de renfermer, mélanger aux odeurs de cigarettes froides, sans parler d'autre odeurs aux quelles je semblais m'être habituée, finalement je ne les sentais plus vraiment alors que maintenant que j'étais dehors et que je marchais dans le rue me dirigeant la ou mon instinct me menait toutes ses odeurs que j'avais connu me faisais dire que j'avais vécu le pire jusque là.. Finalement le monde ne paraissait pas aussi terrible que ce que ma maman me disais, je me dirigeais vers ce qui devait être une station de métro. Après être rester assise un petit moment sur l'un des bancs de la station, observant les gens autour de moi les entrées et les sorties jusqu'à ce que quelque chose en moi me dise que je devais me lever et entrer dans un des trains, mais pas n'importe lequel, celui qui était dernière moi et que j'avais regardé entrer en gare. Je remis mon sac sur mon dos et me levait pour me dirigeait vers le train en question. Je me fis un peu bousculer par les adultes autour de moi en essayant de rentrer dans le train, ça me faisais un peu peur tout ça mais bon je finis par réussir à me trouver une petite place je ne bougeais plus jusqu'à ce que à nouveau mon instinct me dise de sortir. De là je me mis marcher sans vraiment savoir ou aller, après être entrer dans un bus et puis j'ai fini par descendre et là j'ai recommencé à marcher. Mais il commençait à se faire tard, la journée semblait tomber petit à petit et le froid commençait aussi à se faire ressentir. C'est là que j'ai réalisé que finalement j'avais peut être fait un erreur en partant de chez maman, au moins là bas j'avais plus ou moins chaud et j'étais aussi plus ou moins en sécurité. Alors que là je me retrouvais livrée à moi même dans les rues d'une ville que je ne connaissais pas.. Je ne savais pas ce que j'allais devenir, les personnes qui marchaient près de moi ne semblaient pas me voire ou faire attention à moi.. En plus je commençais à avoir vraiment faim, en plus de me sentir vraiment fatiguée. Ne sachant plus ou aller ni que faire, je fini par entrer dans une petite ruelle plutôt sombre. Heureusement j'avais mes vieux habits un peu trop grand pour moi mais qui était bien pratique dans le sens ou je pouvais caché mes mains dans mon pull et que me petite veste me couvrait bien j'étais à croupi par terre et j'avais passé ma veste sur mes genoux. Je sentais la peur monter en moi, mon estomac gargouillait sans parler du froid qui se faisait de plus en plus perçant... Je me mis à pleurer espérant tout au fond de moi que la personne pour qui j'étais partie de chez moi me trouverais, parce que malgré la peur, le froid et la faim, je savais que si j'étais partie de chez ma maman c'était parce que je savais que ma vraie vie était ailleurs, j'étais persuadée que quelqu'un quelque part m'attendais et n'espérais que me trouver... Je restais dans mon coin attendant de voire ce que mon avenir me réservais..

Je revenais de la forêt où j'avais dégusté un repart fort appréciable. En effet, j'avais englouti deux biches et trois daims. Depuis quelques temps, j'avais remarqué que j'arrivais à contrôler mes pulsions et que la présence des humains ne m'était plus insupportable.

Je me dirigeai donc vers mon hôtel quand j'entendis des sanglots et des grelottements. Quelqu'un pleurait et avait froid pas très loin d'ici. Effectivement, il faisait pas chaud ce soir. Je décidai de me concentrer sur cette personne. Je découvris que c'était une petite fille et son passé me glaça le sang. En effet, elle avait une mère droguée et un père on ne sait pas où. D'ailleurs cela me rappeler le mien. Mais le pire, c'est que cette mère avait abandonné cette fillette seule devant son sort.

Je découvris qu'elle venait d'une ville à coté de Seattle et qu'elle avait fait le chemin jusqu'à Forks toute seule alors qu'elle n'avait que 5 ans.

Ce passé fit remonter mes pulsions meurtrières. pas envers la fillette mais envers cette mère qui ne savait pas la chance qu'elle avait et qu'elle avait gaché. Moi je le savais, parce qu'avec Josh on avait toujours voulu être parent mais au fond de moi, je savais qu'à cause de ma nature ce ne serais pas possible.

Je décidai donc de me dirigeai vers la fillette en suivant les bruits. Cette caractéristique que je tenais de ma nature était pratique tout compte fait. Je trouvai la fillette dans une ruelle sombre, recrocquevillée sur elle-même en train de pleurer. C'était une petite fille blonde, les joues bouffies et des petits yeux verts devenus rouge. Elle paraissait fatiguer par son voyage et le petit gargouillement de son ventre me confirma qu'elle était affamée.

- " Viens avec moi ma chérie, je vais t'emmener manger quelque chose, commençais-je.

En voyant qu'elle commençais à se dérober à mesure que je m'approchais d'elle, je rajoutai.

- " ne crais rien ma puce, je ne vais pas te faire de mal, je veux juste t'emmener autre part, parce qu'une ruelle n'est pas un lieux pour une petite fille. Viens avec moi, je vais m'occuper de toi, finis-je par lui dire en attendant sa réaction.

Après être partie de l’appartement de ma mère tôt dans le matin et avoir voyager toute la journée sans avoir la moindre idée de l’endroit où mes pas allaient me mener, je fini par arriver dans une petite ville. Enfin j’en avais l’impression en tout cas, ici il n’y avait pas vraiment beaucoup de monde qui marchait dans les rues, elle semblaient presque déserte, pourtant c’est ici que mon instinct m’avait emmenée et je me disais qu’il devait bien y avoir une raison. Que c’était peut être ici que se trouvaient ma nouvelle vie et la personne que je devais rencontrer pour la commencer. Le problème c’est que tous les gens que je croisais me regardaient à peine alors que moi je cherchais leur regard pour savoir si c’était pour l’un d’entre eux que mon cœur m’avait emmené ici. Mais je ne parvenais pas à attirer un seul regard sur moi. Du coup je ne savais pas trop si mon instinct m’avait jouer un tour où alors est-ce que j’avais mal su interpréter ce qu’il me disait ?

Je me retrouvais seule dans les rue d’une ville que je ne connaissais pas, entourer de gens qui ne me regardais même pas, comme si il était habituelle pour eux de voire une petite fille de mon âge seule dans les rues. Mais ce n’était pas mon seul problème, en effet la nuit commençait à tomber et tout ça ne me rassurait pas ! Il faut dire que je n’étais jamais sortie de nuit, mais j’avais vu à la télévision que beaucoup de drame se produisait la nuit. C’est à peut près à ce moment-là que je me suis sérieusement demandée si j’avais bien fait de quitter l’appartement certes insalubre de ma mère pour me retrouver seule dehors. En plus je commençais à sentir le froid traverser ma veste trop grande, visiblement elle n’était pas assez chaude pour la saison, sans compter qu’après la journée que j’avais passée je me sentais vraiment fatiguée et j’avais faim aussi. Je fis encore quelques pas avant d’aller me réfugier dans une petite ruelle plutôt mal éclairée et en cul de sac. Je ne savais pas vraiment si je faisais bien mais bon il fallait bien que je fasse quelque chose au moins là j’allais être à l’abri des regards même si le froid lui allait rester.

Après avoir avancer dans la ruelle alors que je ne m’y sentais pas du tout en sécurité, je fini par me mettre à croupi, bien cachée derrière ce qui avait l’air d’être une pile de vieux cartons, j’ai caché mes mains dans les manches trop grandes de ma veste et de mon pull arrivant même à passer ma veste sur mes jambes que j’avais collée à mon corps pour essayer de me réchauffer. Mais la peur montait en moi, l’angoisse d’être partie alors qu’en faite je n’aurai pas du et si personne ne m’attendais ailleurs que c’était juste mon esprit qui voulait tellement que ma vie change ? En ajoutant en plus à cette angoisse la fatigue et la faim qui se faisait de plus en plus forte, vous obtiendrez la petite fille que j’étais à ce moment-là ! Autrement dis une petite fille en pleur dans la rue, mais qui au plus profond d’elle espérait encore que quelqu’un allait la trouver et que cette personne serait la personne pour qui j’avais décidé de quitter l’appartement de ma mère.

J’étais en boule perdue entre mes larmes et mes pensées quand tout à coup… Alors que je n’avais entendu personne marcher dans la ruelle une voix me ramena à la réalité. Je relevais la tête, osant à peine regarder la jeune femme qui se trouvait en face de moi, j’étais toujours effrayée et je ne savais pas si je pouvais faire confiance à cette femme, j’eu un petit geste de recul malgré le faite que sa voix était douce et aurait du me donner confiance. Je la regardais, n’osant pas bouger, avant de finalement oser lever un peu plus mes yeux et la regarder dans les yeux. Je l’écoutais, elle me disait toujours avec une voix très douce qu’elle n’allait pas me faire de mal, qu’elle voulait juste m’emmener ailleurs, car cette ruelle n’était pas un lieu sûr pour moi, elle me dit ensuite les mots qui changèrent tout, qu’elle allait s’occuper de moi si je la suivais. Et puisque je la regardais maintenant je pouvais voire qu’elle avait un regard qui m’inspirais la confiance et qu’elle avait l’air des plus sincère avec moi. Je ne saurai pas vous expliquer ce qui s’est passé en moi à ce moment-là mais j’ai su… J’ai su que c’était pour elle que j’étais partie de chez moi ce matin, que c’était elle qui m’attendait sans forcément le savoir. Je séchais mes larmes avec mes manches de ma veste avant de me relever doucement et de lui tendre ma main pour qu’elle la prenne, après avoir essayer tant bien que mal de la faire apparaître sous la longueur de mes manches. Je n’arrivais pas encore à lui parler ni à lui sourire mais à ce moment-là j’ai su que j’avais trouvé la personne que j’attendais depuis déjà bien longtemps et ceux malgré mon jeune âge. J’étais prête à la suivre et à lui faire confiance les yeux fermer, car je sentais qu’elle ne me voulait aucun mal et qu’au contraire elle voulait juste m’aider.

La fillette finit par relever la tête et par me regarder. Après un court instant, elle finit par me tendre sa petite main qui était au fond d'une manche qu'on aurait dit interminable. Il était 22h mais je savais que le petit restaurant de Forks restait ouvert assez tard, aussi je décidai donc d'y emmener la petite fille.
Sur le chemin du restaurant, la petite fille ne disait rien et osait à peine me regarder. Cela commencer mal !!!! Je me disais en plus que je ne pouvais pas la garder avec moi, car elle était humaine et elle méritait beaucoup mieux qu'une vie avec un monstre. Donc le mieux pour elle était qu'après le restaurant, je l'emmenerais aux services sociaux pour qu'ils puissent lui trouver une famille aimante, à la place de cette mère indigne Cependant, je pris tout de même mon courage à deux mains et j'engageai la conversation.


C'étais compréhensible. Elle devait être traumatisée par sa vie d'avant et donc elle était comme bloquer. Nous arrivames finalement devant le restaurant, dans lequel nous entrames. Les clients, encore assis u bar, nous regardèrent avec étonnement. Pas étonnant vu que la petite portait des habits trop grands pour elle et ils ont du croire ue j'étais la femme qui l'obligeait à porter ses guenilles. La scène était plutôt paradoxale, faut le dire. Une jeune femme, assez jeune et bien habillée rentre dans un restaurant avec une petite fille tout a fait mignonne qui à l'ai triste et qui porte des vetements sales, trop grands et par endroits déchirés.

Nous nous asseyames quand même à une table et la serveuse ne tarda pas à venir nous prendre notre commande. Je m'adressa à la fillette.


A grande surprise un son sortit de sa bouche pour dire à la serveuse qu'elle voulait un steak-frite avec une glace au chocolat en dessert. Après avoir dit à la serveuse que je ne voulais rien, je me tournas vers la petite en lui souriant. Elle commençait à se détendre, cela se voyait, et, en la regardant droits dans les yeux, je sus que je n'aurais jamais le courage de me séparer d'elle parce que je m'étais deja attacher à elle, de telle sorte que je n'imaginais plus ma vie sans elle. Mais le doute se fit ressentir. En effet, si elle ne voulait pas rester avec moi ? Et si elle préférait aller dans une autre famille ou alors retourner auprès de sa mère biologique ? Ce dernier choix étant inenvisageable car je ne la laisserais jamais faire, je décidai de lui donner le choix.

La serveuse nous emmena les plats de la petite et, après que celle-ci fut partie, je décidai de me jeter à l'eau.


Après avoir lacher cette phrase qui ressemblait plus à une supplication qu'à un choix, j'attendis sa reaction.

Je venais de tendre ma main vers la jeune femme qui m’avait trouvée. Elle l’avait prise après avoir réussi à passé au delà des couches de tissus de mes habits bien trop grand pour moi. Puis la regardant toujours sans pour autant lui parler je l’avais suivi dans les rues de la ville où j’étais arrivée quelques heures plus tôt. J’avais tout de suite senti que la jeune femme qui m’avait trouvée était différente mais je ne savais pas en quoi mais je sentais bien qu’elle était différente, mais je sentais aussi qu’elle n’allait pas me faire de mal du coup je la regardais plus intriguée de ne pas savoir en quoi elle était différente qu’autre chose. C’est à ce moment-là qu’elle m’a dit qu’elle s’appelait Kate, je la regardais mais je n’arrivais pas à lui répondre même si j’aurai bien voulu pouvoir lui dire que moi c’était Nora, mais je n’étais pas encore suffisamment rassurée après les heures d’angoisse que j’avais vécu pour arrivé à lui parler et je m’en voulais j’aurai voulu pouvoir lui dire..

Je la suivais toujours lui faisant confiance, puis on est arrivée devant une sorte de petit restaurant, Kate poussa la porte et là tout à coup plein de regard se posèrent sur moi et sur Kate, je me cachais derrière elle n’ayant pas du tout l’habitude d’être le centre d’intérêt, j’avais serré un peu plus la main de Kate. Les gens nous regardaient très bizarrement pourtant moi je me sentais en sécurité derrière Kate, je ne savais pas comment me l’expliquer mais j’avais l’impression que ce que je ressentais depuis des années à savoir que quelqu’un m’attendais quelque part était bien réelle.. Et j’avais même l’impression que Kate était la personne qui m’attendait, celle pour qui j’avais pris mon courage à deux mains me décidant à quitter l’appartement insalubre dans lequel j’avais vécu jusque là. Je la regardais avant de m’asseoir en face d’elle à table, c’est alors qu’elle me dit à nouveau de sa voie douce que j’étais sa puce et que je pouvais prendre ce que je voulais… Je la regardais et je me dis que j’allais demander ce que les gens demandais dans les films en général j’avais toujours rêvé de pouvoir essayer de manger ça un jour. Je lui dis alors :

- J’aimerai bien un steak-frite et une glace au chocolat s’il te plait Kate..

Je n’avais pas osé regarder la serveuse, mais j’avais regardé Kate droit dans les yeux et une fois la serveuse repartie avec ma commande je dis à Kate la regardant en lui faisant un premier petit sourire…

- Je m’appelle Nora…

Je ne savais pas trop comment décrire ça mais je sentais bien que je pouvais avoir confiance en Kate, j’espérais qu’elle me garderait parce que je savais pas ce que c’était mais y’avait quelque chose qui m’unissait déjà à elle, mais je ne savais pas si pour elle c’était pareil mais je ne savais pas trop et je n’osais pas lui demander si c’était elle qui allait devenir ma maman… Oui ma maman pas ma nouvelle maman juste ma maman parce que jusque là j’avais pas vraiment eu de vraie maman.. C’est alors que que la serveuse me sorti de mes pensées, elle m’apporta mon steak-frites me disant juste qu’elle me donnerait ma glace un peu plus tard pour pas qu’elle fonde pendant que je mangerais mon assiette.. Puis je regardais à nouveau Kate un peu impressionnée de la quantité de nourriture qu’il y avait dans l’assiette j’avais jamais connu ça en 5 ans. C’est là que Kate pris la parole alors que je pris une frite avec mes doigts, au ton de sa voie je sentais que c’étais du sérieux ce qu’elle voulait me dire du coup j’arrêtais de manger pour l’écouter très attentivement… Elle me dit que c’était à moi de choisir si je préférais rester avec elle ou plutôt qu’elle m’emmène dans un endroit spécial ou on s’occuperait de moi pour me trouver une nouvelle famille.. Je la regardais le regard un peu déchirer en lui disant..

- Mais je croyais que c’était toi ma nouvelle famille…

Ben oui moi je voulais rester avec Kate, je savais que toutes les deux on était déjà unie par un lien naissant, celui d’une mère et de sa fille où quelque chose comme ça en tout cas…

- Moi je veux rester avec toi Kate, c’est ce que je désire…

J’attendais de voire sa réaction si elle aussi allait être aussi contente que moi du faite que je lui demande à rester avec elle, c’est comme ça que je saurais si elle « ressentait » la même chose que moi…
Mon estomac me faisait mal il fallait que je mange même si Kate et moi discutait de quelque chose d’important, du coup je pris mon couteau et ma fourchette en main et commençais à essayer de découper mon steak, mais c’était la première fois que j’avais à faire ce genre d’exercice, d’habitude j’avais droit à des restes qui ne nécessitait pas l’emploi du couteau, et puis moi j'avais que 5 ans alors du coup ça pouvait aussi excuser le faite que j'y arrivais pas toute seule.. Je regardais alors Kate et lui dit un peu gênée…

- S’il te plait mam.. heu Kate tu veux bien m’aider pour couper ma viande j’arrive pas…

Je savais pas trop pourquoi mais tout à coup ça m’était sorti tout seul… Ou du moins un bout.. J’avais failli l’appeler maman, du coup j’étais encore plus gênée et osait à peine la regarder… Et du coup j'espérais vraiment plus que tout que Kate me garderait avec elle...

J'en coryais pas mes oreilles. D'une part, elle m'apprit qu'elle s'appelait Nora, qui je trouve lui allait super bien. Au moins sa mère n'avait pas tout fait de travers. Mais quand elle me dit qu'elle voulait rester avec moi et qu'elle me considérait comme sa nouvelle famille, je crus que j'allais tomber à la renverse. En effet, jamais une nouvelle ne m'avait autant fait plaisir.

Je dus me ressaisir car la serveuse nous regarder bizarrement. D'ailleurs elle a dut me prendre pour une folle ou une mère inexpérimentée. Ce que j'étais car je n'avais aucunes expériences avec les enfants, étant fille unique et une vampire, je n'avais pas eux l'occasion de m'exercer. J'avais lu que l'instinc maternel venait naturellement donc je ne me faisait pas de soucis sur la qualité de vie que je pouvais offrir à Nora. Et puis sa ne pourrais jamais être pire que ce qu'elle avait connu avec sa "mère" si on pouvait l'a nommé comme ça. Je décidai tout de même de répondre à la fillette.

" - Tu ne peux pas savoir comment ça me fait plaisir que tu décides de rester avec moi, commençais-je par lui dire. Je te promet que tu n'auras jamais rien à craindre avec moi, je te protègerais comme une mère doit protéger son enfant et tu ne seras jamais dans le besoin. Et si telle est toujours ton choix, je ferais officialiser ton adoption la semaine prochaine au tribunal de Seattle, pour que ta mère biologique ne puisse pas te reprendre pour te refaire vivre un enfer. Par contre, si un jour tu désire la voir, je ne t'en empêcherais pas....

Quand je finis par me taire, elle me demanda de lui couper sa viande en faisant un lapsus. En effet, elle avait commencer par m'appeler maman mais elle s'était vite rattraper pour finir à m'appeler Kate.

- Tu peux m'appeler maman si tu le désire ma chérie, lui dis-je en lui coupant sa viande.

En me rasseyant, j'imaginais déjà ma nouvelle vie avec ce petit sucre d'orge. Car c'est sur, ma vie ne sera plus jamais la même. Tu as vu Josh j'ai enfin fini par devenir maman comme on l'avait espérer tous les deux, dommage que tu ne sois plus là pour voir cela, et je sais que c'est ma faute, pensais-je. Une tristesse me submergea de nouveau. Je la ravala tout de suite pour ne pas inquiéter Nora.

Quand elle eut fini de manger sa glace, je décidais donc de l'emmener se coucher. Je me dirigeai vers le comptoir pour payer le repas et j'allais chercher la petite fille, la mienne maintenant, qui était rester sur sa chaise.

- Je vais t'emmener dans ma chambre d'hotel pour que tu puisse aller te coucher parce qu'il est tard et tu dois être fatiguer.

On quitta donc le restaurant et on se dirigea vers l'hotel. Je pensais donc qu'il sera peut être temps que je cherche une petite maison pour que Nora est une vie normale parce qu'une vie dans un hotel se n'est pas top top. Je commencerais à chercher demain.

- Que dis tu d'aller faire un peu de shopping pour te faire une garde robe digne de se nom et surtout à ta taille demain ? lui demnadais-je en la couchant dans le lit, une fois arriver à l'hotel.

En effet, la concierge, Mme Burton , s'était étonnée de me voir revenir avec une enfant alors que cet après midi, ainsi que les autres jours, j'étais toute seule.

- Euh ... Oui. Mme Burton, je vous présente Nora ma fille. Elle m'a rejointe après avoir un peu de temps chez ma soeur. Je suis désolé, j'aurais du vous prévenir.

Après m'avoir dit que ce n'était pas grave, elle tomba littéralement sous le charme de Nora et donc elle nous posera aucun problème.

Je regardais Kate avec mes petits yeux qui voulaient dire, garde-moi s’il te plais ne me donne pas à quelqu’un d’autre… Ben oui moi j’avais pas envie de perdre Kate alors que quelque chose en moi me disait que c’était pour elle que j’avais fais tout ses kilomètres depuis chez moi, me laissant guider par mon instinct. Du coup je m’étais décidée à parler et je lui dis que je m’appellais Nora, par contre je pouvais pas lui dire mon nom de famille vu que je le connaissais pas moi même.. Enfin c’était pas grave, mais je continuais à regarder Kate qui fini par me dire qu’elle était contente que j’ai envie de rester avec elle. Je la regardais, lui faisant un grand sourire à la nouvelle qu’elle venait de m’annoncer avant de continuer à l’écouter bien attentivement. Elle me dit aussi qu’elle me promettait que j’aurai rien à craindre avec elle car elle me protégerait comme une mère et que je ne serais jamais dans le besoin. Je ne comprenais pas vraiment ce que ça voulait dire être dans le besoin mais bon j’étais encore petite et surement un jour j’allais comprendre..

Mais la suite me provoqua des frissons quand elle me dit qu’elle allait officialisé mon adoption pour pas que ma mère me récupère.. J’ai tout à coup eu peur de la voire d’un coup franchir la porte du restaurent folle furieuse comme elle l’était souvent avec moi sans même que je sache pourquoi elle était fâchée, sauf que là pour une fois je pourrai le comprendre.. J’étais un peu paniquée sur le coup et je dis à Kate..

- Je veux pas retourner avec elle, elle est toujours fâchée après moi et elle est méchante… Je veux rester avec toi… Mais si elle me retrouve avant que tu m’adopte je devrais repartir avec elle…

Je lui dis ça d’un ton tout malheureux mon visage se faisant triste j’étais au bord des larmes imaginant la scène ou ma maman biologique arriverait et m’arracherais à Kate… J’avais moins faim pour le coup mais j’avais déjà demandé à ma nouvelle maman de couper ma viande et j’avais même dis pour la première fois de ma vie maman à quelqu’un, enfin j’avais presque dis maman en faite parce que je m’étais reprise avant de finir le mot me disant que Kate n’avait peut être pas envie que je l’appelle comme ça. Mais mon lapsus n’échappa pas à Kate qui me dit que je pouvais l’appeler maman si je le voulais, elle me dit ça tout en me coupant ma viande. Je la laissais faire un peu gêné mais finalement je lui souris à nouveau me disant que Kate était bel et bien celle pour qui j’avais quitté ma vie d’avant ce soir. J’avais eut raison en me disant que je partais pour mieux que tout ce que j’avais pu connaître jusque là, j’espérais que Kate ne regretterait jamais sa décision de m’avoir adopté, en tout cas j’allais tout faire pour qu’elle m’aime et qu’elle soit fière de moi. Même si j’avais l’impression qu’elle m’aimait déjà, ce qui était étonnant pour moi parce que c’était tellement nouveau tout ça, j’avais en tout cas le présentiment que j’allais être bien et heureuse avec Kate.

Je continuais à manger mon assiette, bon j’avais pas réussi à finir toute mon assiette mais j’avais encore de la place pour ma glace. Ben oui attend c’est pas parce que j’ai plus faim de salé que j’ai plus faim de sucré non plus… En plus les glaces c’était trop bon, c’est vrai que j’en avais pas souvent manger non plus. Une fois ma glace finie je regardais Kate, baillant, commençant à vraiment ressentir la fatigue et mes petits yeux menaçait de se fermer tout seul et de ne plus s’ouvrir… Heureusement ma nouvelle maman compris tout de suite et décida de m’emmener avec elle dans sa chambre d’hôtel… Tien chambre d’hôtel ? Ben ma nouvelle maman vivait dans une chambre d’hôtel ? C’est pas un truc pour quand on est en vacances ça, je lui posais la question histoire de savoir si chambre d’hôtel c’était bien ce que je pensais..

- Maman, tu vis dans une chambre d’hôtel ? J’avais vu à la télé que que les chambres d’hôtels c’était pour quand les gens étaient en vacances…

Je la regardais lui tenant bien la main, fière que quelqu’un me tienne la main à moi et en public, pour une fois qu’on essayait pas de me cacher par tout les moyens.. En même temps tout ça m’effrayait un peu parce que j’avais pas l’habitude d’être dehors entourée de plein de monde alors oui j’étais fière d’être à ses côtés mais je restais près d’elle pour me rassurer et puis je regardais partout pour pouvoir me cacher si je voyais ma maman biologique.. On sait jamais tant que ma nouvelle maman n’a pas encore pu m’adopter mieux vaut être prudent… Heureusement on arriva rapidement à l’hôtel de maman, une fois dans le bâtiment j’étais rassurée et je fus complètement rassurée une fois en sécurité dans la chambre de maman. Maman me demanda alors si j’avais envie d’aller faire un peu de shopping demain pour que je puisse avoir des habits qui soit à ma taille et puis aussi plus à la mode que les mien. Je lui fis un sourire et lui dit…

- Oui, ça serait bien maman, mais tu sais je peux garder mes vieux habits c’est pas grave… Et puis faut faire attention j’ai trop peur de devoir te quitter..

Ben oui j’avais pris l’habitude de me contenter de peu et ça faisait beaucoup de changement pour moi rien que ce soir, beaucoup d’émotion, j’étais plus que fatiguée et pressée de me coucher et de dormir aussi. Je décidais de ne pas m’inquiété de savoir si ma mère biologique me cherchait ou si elle était plutôt en train de fêter mon départ dans une rue probablement aussi insalubre que l’appartement ou elle vivrait désormais toute seule. En parlant de ça j’étais toute étonnée de voire comme tout était neuf dans la chambre de ma nouvelle maman mais j’étais surtout trop fatiguée pour être émerveillée, ça serait pour demain quand je serais plus reposée. Maman me borda, ce qui me fis avoir un petit rire de joie et je fermais rapidement les yeux bien au chaud enroulée dans mes draps qui sentait bon le propre m’endormant paisiblement alors que j’entendais que maman parlait avec une autre femme qui avait l’air très gentille.