Jasper H. Cullen & Jane Volturi

Agnello e Lupo

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Le cycle de la mort est long et infini. C'est un moment où on ne pense plus qu'àl liberté et au pouvoir. Après tout lorsqu'on devient vampire, on a beaucoup à gagner. La vitesse, accroissement des sens et un don unique pour chacun d'entre nous. Caractériellement, on devient un autre être. Formé par des bribes de notre passé, le pire comme le meilleur et bien sûr l'influence de notre créateur est immense, faites que vous tombez sur le bon. A cause de ce changement, on peut devenir une personne qu'on aurait jamais cru pouvoir être. Pour les bons côtés comme les mauvais. Parlons maintenant de moi.Contrairement à un certains nombre de vampire, je ne regrette pas d'être devenue comme je suis. Lorsqu'on est un vampire, seul notre âme subsiste. Ce que je suis dans ce corps n'est que le reflet de l'âme qui l'habite ou qui habitait jadis un autre corps, plus innocent et pur, sans histoire. Bref, vampire, je suis ce que je suis véritablement. Je n'ai pas besoin de me cacher. Le mal qu'on nous fait, soit nous détruit soit nous forge. Lorsqu'on est jeune, il nous forge à son image. Ce fut le cas pour moi. Je suis maintenant une diablesse autrefois ange.

Jane se réveilla de son sommeil, lorsque l'aube se leva sur Volterra. Les rayons du soleil lui donnait toujours des frissons, malgré la protection que lui offrait le palais où elle vivait depuis plus de 300 ans. La belle, s'étira de tout son long, dans son lit de bois baroque dessiné par un artiste de la Renaissance. Froissant au passage, sa belle robe de nuit blanche en dentelle. Tous les hommes à Volterra aimait ce style ancien et épuré. Quelques secondes après son réveille, un serviteur toqua à la porte prenant soin de bien dire Mlle Jane puis je entrer ? Car la dernière fois, elle était de mauvaise humeur suite à un rêve lui causant des désagréments et ce serviteur avait terminé en nourriture pour le goûter de mademoiselle. Un bon exemple pour les autres. Même si le pauvre était un nouveau arrivé à la veille. Les colères de Jane sont comme des cyclones : dévastateurs. En attendant, l'homme obtient son accord et elle put déguster son repas fait de sang humain en toute tranquilité pendant qu'une servante, venait lui annoncer le programme de la journée. La matinée était assez chargée : Chasse familiale, Apparition publique pour l'annonce d'un décret, réunion entre les Volturi pour déterminer la stratégie de la semaine pour Volterra. Et l'après midi c'était sport de son choix et la fameuse réunion avec un Cullen. Un Cullen d'ailleurs qu'elle n'a jamais eu le plaisir d'approcher de très près contrairement à certaines personnes de cette famille. Il se nomme Jasper Wistlock Cullen. La journée passa à une vitesse incroyable quand la cloche sonna l'arrivé d'un vampire à Volterra. Jasper.

J'étais alors installé dans la grande salle, assise sur la chaise au centre des quatre. Seule. Aucun des miens, ne viendrait aujourd'hui, c'était lui et moi. Le sort de sa famille est maintenant entre mes mains. J'étais habillée d'une robe brune mise en équilibre sur mes épaules par un collier d'or, décolletant ma robe. Elle était faite de velours brun. Mes cheveux étaient libre derrière moi et mon visage découvert. Pour une fois, je ne portais pas ma cape noire. Quelques instants après la fameuse cloche, un serviteur vint me chuchoter à l'oreille, qu'il était là. De ma voix forte, je lui dis faites le entrer ! Chose qu'il fit. Et un homme, fière, ce tint devant moi. Sa voix me semblait sans émotion quoique un peu inquiète. En tout cas, moins arrogante que son frère. Pour le moment. Car qui s'assemble se ressemble.
- Bien le bonjour Mlle Volturi

Je lui souris alors, ne dévoilant pas mes crocs, et je lui répondis d'une voix mielleuse mais ferme :
Bonjour à toi Jasper Cullen, sois la bienvenue à Volterra, je suppose que tu connais les motifs de ta venue ?

Je n'avais pas de temps à perdre bien que je sois éternelle et lui aussi. Mes décisions ne peuvent attendre et je veux être tranquille. Ainsi, au calme, si il le faut, je pourrai enfin mettre les miens au courant sur tous les détails.Même si, je les aurai tuer sans sommation depuis longtemps, la finesse est de mise aujourd'hui. Bien sûr, je n'hésiterai pas à le faire souffrir pour avoir des réponses. C'est dans ma nature, je n'y peux rien et cela me convient très bien. J'attendis alors qu'il acquiese de la tête pour continuer à débiter mon discours pour lui donner matière à réfléchir. Il parait que cela fais du bien aux cellules grises de notre corps. Autant les mettre, elles aussi à l'épreuve.

Toutes mes félicitations, tu es père.

Je secoua ma tête de dégoût, ils avaient adoptés une humaine dans leur famille. Peu importe qu'ils soient végétariens. Nous sommes deux races à part et il y a des règles. Pour le bon fonctionnement du monde, il faut les respecter. Peu importe que nos actes soient plus sombres et tout aussi interdit, nous on est les chefs. C'est différent. Les Cullens se prendrait il pour les chefs des vampires ? J'en doute fort. Mais alors, d'où leur vient ce besoin de se jeter eux mêmes dans la gueule du loup ?

J'avais traversé tellement de pays depuis les EU qu'une fois mis les pieds à Volterra , je n'avais qu'une seule envie retourner dans ma famille et revoir ma femme et ma fille. Je m’inquiétais pour elles , bien que je savais que ma famille serait là pour les protéger si quelque chose se produisait . Peut être étais ce un plan des Volturis pour m'éloigner d'eux et de pouvoir leur faire du mal sans que je ne puisse intervenir ? oui je devenais paranoïaque mais c'était normal pour quelqu'un qui tient à sa famille plus qu'à sa propre vie vampirique . Tout en m'avançant vers Jane , j'observais son regard , essayant de la dissuader de me faire souffrance. Je baissais à peine les yeux , imaginant les figures inquiètes des Cullen . Je ne serais surprise , si je m'en voyais deux ou trois débarquaient à Volterra pour prendre ma défense . Carlisle , Esmée et Edward , jurant devant les Volturis , que je fais un père formidable et qui ne veut aucun mal à Alyssa. Cette histoire me rappelait sans aucun doute , celle de Bella. Sauf que cette dernière était complétement consciente des choses et adultes. Puis Rosalie , elle qui ne comprenait pas cette lubie d'avoir adopter une humaine . Bien qu'elle accepte , je sentais , son désaccord face à cette adoption . Bien qu'elle adore jouait avec ma fille . Je pense juste que sa vie humaine avait tellement été un chaos et qu'elle aurait voulu vivre normalement qu'elle repose sa colère sur les personnes qui comme Bella autrefois voulait à tout prix devenir vampire.
J'avançais donc dans cette immense salle , ou seule la chaise la plus au centre était occupée. La salle était ornée d'or et de tableaux tellement magnifiques les uns que les autres que je n'arrivais pas à m'en défaire du regard . J'étais toujours surpris par un tableau plus particulièrement qui n'avait pas bougé de place depuis des siècles. C'était un tableau de Raphael . Une de ses dernière œuvre. La transfiguration a été commencé en 1518 mais inachevé de sa main en 1520, date de sa mort. Cette peinture est tout simplement un résumé de la vie . Avec ses couleurs, son coup de pinceau si pointilleux. Je ne cessais de le regardais à chaque fois que je venais ici . Il me subjuguait.

Mais je fus tirer de mes pensées par le regard insistant de Jane Volturi sur moi . Elle était habillée d'un style à la fois tellement sombre et tellement classique , qu'elle me faisait presque tomber à la renverse. Bon d'accord j’exagère mais faut se l'avouer , Jane était une très belle femme . Et je pense qu'elle savait jouer de ses charmes pour attaquer ses proies . Je finis donc par me retrouver en face d'elle . La saluant comme il se doit , j’esquissai un sourire à la fois chaleureux et inquiet. Je baissa mon regard vers le sol mais la voix ferme de Jane me fit d'un coup regardait vers elle comme si elle allait m'attaquer rien que par le son de sa voix. Bonjour à toi Jasper Cullen, sois la bienvenue à Volterra, je suppose que tu connais les motifs de ta venue ?.Je soupirais intérieurement , je haussais doucement les épaules. Lui répondant d'une façon presque anodine au final.

- Je pense que bien que oui ..

Je ne voulais pas en dire plus et surtout pas parler de Alyssa Bianca. Je crois des Volturis , Jane était une des seule qui me faisait réellement peur. Son don était assez puissant et pouvait tuer une personne à tout moment dans d'incroyables souffrances . Je ne voulais en aucun cas subir cela. Enfin personne n'aimerai subir cela. Je restai alors surpris par ses paroles "Toutes mes félicitations, tu es père. ". Voila ce que je redoutais le plus en venir à ça . Je savais que ce n'était pas sincère et je ne pouvais rien y faire .

- merci Jane .

Mon remerciement était surement une parole creuse sans réelle intention comme elle venait de le faire quelques minutes auparavant. Alice et moi avions adopté une humaine . Elle nous a choisi pour être ses parents . Et tout les questionnements que ma femme et moi , nous nous posons depuis des mois , allaient devenir réalité surtout si Jane Volturi nous donnait un ultimatum.

- Cela pose t'il problème ?

Je ne voulais pas la provoquer , j'en voulais juste venir au fait . Comme ça je repartirais plus vite rejoindre ma famille. La petite était encore une enfant , et ni Alice , ni moi , ni les autres Cullens, voudraient lui faire du mal. Je restais donc en face de Jane , toujours en position de défense , attendant les paroles de cette dernière.

Jasper H. Cullen & Jane Volturi

Il futuro dei nostri

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Le souffle de la vie insuffle le pouvoir de se battre à notre âme, grâce à elle nous repoussons nos limites et nous gagnons toujours nos batailles.Des batailles qui souvent n'ont que des répercussions psychique ou mental. Rien de concret en somme. Mais le souffle de l'âme insuffle de la chaleur dans notre corps. Un corps imparfait ou souvent grimé d'un grand défaut pour au mieux équilibrer les chances ou justement les faire passé de l'autre côté. Encore heureux pour nous que notre psyché ne peut être détruite facilement.Le corps est une prison pour l'âme qui doit travailler pour deux. Où les limites qu'elle se donne sont impossible à accomplir. Comment cela ce fait ? Car les sensations ne sont pas les mêmes. Si l'un et sans l'autre, l'un est rien et l'autre est poussière. C'est le défaut des humains. Comment des vampires peuvent ils partager leurs maisons avec des personnes aussi imparfaite, aussi fragile. Surtout que plus vous êtes jeunes ou plus vous êtes vieux plus vous êtes fragiles et souvent vous n'avez aucune arme pour vous défendre. Le comble. Mais peu n'importe : c'est les miens que je veux protéger. Qui sera un pion, qui sera au cœur du jeu ? Tout cela est à voir. Il est sur que toi Jasper Cullen tu as gagné une entrée gratuite pour ce Hunger games, par contre ton retour n'est pas payé. Voyagera tu en fraude, payera tu le prix ou sera tu prisonnier de ses terres, loin de ta famille ? Cela dépendra des réponses que tu me feras. N'oublie pas même l'espoir peut faire vivre ceux qui sont déjà mort.

Les expressions sur le visage, la façon dont est formulé une phrase, la manière dont le corps se place, la différence de ton entre deux phrases indiquent tellement de chose sur ce que pense l'individu ou comment il veut se poser par rapport à vous. C'est tout simplement digne d'un des plus grands ballets des temps. Mais dans notre cas je renommerai cela : "La danse des expressions corporelles" Voilà je viens de vous présenter la deuxième faiblesse de notre corps d'humain : il trahit l'âme. Même si l'âme est irrationnel dans sa façon de les bloquer : elle les accumule pour qu'elle sorte en ne boule d'énergie encore plus violente et d'une telle façon que nous ne pouvons pas la gérer. Et en ce moment là à Volterra, c'était la danse corporelle des émotions de Jasper qu'elle essayait de décrypter. Ses réponses étaient molles comme ci il en avait marre.Apprendre est toujours aussi passionnant.

Les réponses de Mr Cullen étaient donc pour le moment sincère et molle, il ne voulait pas s'attirer mes foudres, il n'oserait pas. Tant mieux, je pourrai les torturer à un autre moment. Lorsque le Cataclysme du mouvement sanguinaire s'abattra sur eux. Il faut dire que nos rangs grandissent à une vitesse impressionnante tout en n'oubliant pas la qualité qui continuait à dominer le reste des critères. Tandis que j'allais lui poser la première question essentielle pour que je prenne ma décision, il me devança prenant la parole avant moi. Il n'était donc pas arrogant mais courageux c'est certain. En même temps, je peux le comprendre.

La Famille est le bien le plus précieux qu'on puisse nous offrir après être comblé par la vie et l'amour. Aussi mal qu'ils peuvent nous faire, on a bien du mal à s'en détacher. Alors quand vous aimez les vôtres comme Jasper les aime ou comme moi je les aime, il est compréhensible d'avoir peur, d'être triste avant d'entendre la proposition ou la sentence concernant l'un des vôtres. Mais je vous préviens, vous ne pourrez pas vous en servir comme une arme. Essayez pour voir si cela vous chante, mais on ne tente pas le diable en général. Si vous me dites oui je vous déclare comme étant une personne folle. A vous de choisir.

Comment pouvais-je lui expliquer cela ? Lui qui est attaché à une vampire dénué de froideur, à eux qui désirait tout cela. Comment leur dire qu'ils n'auraient jamais pensé à cela sans l'accouchement de Bella, sans son arrivée dans leurs vies ? Je ne serai pas cruelle aujourd'hui car je sais ce que cela fait. Sur ce coup c'est bien ma faiblesse. L'exploitera il ? L'a-t-il seulement senti ? D'une voix plus douce qu'à l'accoutumé je lui dis :

Tu veux que je te donne mon avis en tant que vampire aidant à la gestion du monde des vampires ou veux tu mon avis par égard de vous ? Les deux sont possibles mais tu dois faire un choix et vite !

Sous ces airs là, se dessinait un ultimatum. Un ultimatum destiné à protéger la communauté des vampires et permettant d'éviter toute souffrance à la jeune fille qui avait été adoptée. Quoi, je suis compatissante ? Non bien sûr que non, laissez moi avec mon euphémisme de rendre le monde meilleur en étant drastique et donc un peu beaucoup méchant sur les bords. Bon okay au centre aussi ...

Je n'étais venu que rarement à Volterra , et chaque fois c'était pour régler des problèmes de vampires . Je ne voulais surtout pas me mettre à dos les Volturis car j'avais beaucoup trop de respect pour ces derniers même si je ne cautionnais pas certains de leur faits et gestes . Mais dans l'optique d'aujourd'hui , je ne voulais en aucun cas , me mettre à dos cette grande famille et mourir bêtement alors que j'étais censé être un individu éternel. Puis ma venue ici n'était pas du tout anodine , je savais pertinemment pourquoi on m'avait convoqué et que j'allais surement avoir un ultimatum pour Alyssa.
Alice et moi l'avions adopté il y a quelques mois déjà , pour ma femme c'était comme une évidence , elle savait que cette petite fille allait faire partie de notre vie . Quant à moi , bien que je sois tout à fait apte à me contrôler désormais , j'avais peur d'un dérapage. Au début j'étais assez réticent mais lors de ma rencontre avec Alyssa , tous mes doutes s'étaient dissipés pour faire place à de l'optimiste . Je savais aussi que la rumeur de cette adoption allait se répandre jusqu'en Italie et que j'allais devoir m'expliquer . Il le fallait , et je devais aussi de protéger ma famille face à cela. La famille était quelque chose d'important pour moi . Lors de ma transformation jamais je n'aurais pensé en être arrivé à cette situation. J'étais à l'époque perdu , naïf et manipulé par Maria . Je formais les jeunes nouveaux nés pour en faire de véritables guerriers mais beaucoup ne dépasser pas un an de vie vampirique . Puis j'en étais lassé et je me devais de partir. Durant mes années d'exil avant ma rencontre avec Alice , j'ai rencontré de multiples vampires et chacun d'entre nous , avions pris un destin différents. Et quelques années plus tard , me voila à Forks. Avec des parents adoptifs , des sœurs , des frères , une belle sœur , une nièce , une femme et une fille humaine. Le comble quoi.

Maintenant je devais me justifier de mes actes , face à la plus redoutable des Volturis Jane. Je n'étais pas très à l'aise face à cette jeune vampire. C'était une des seules qui me dépossédait complétement de mon don et qui avait une certaine supériorité sur moi.Peut être à cause de son don qui me faisait légèrement frémir. Mais ma fierté ne voulait pas que je me fasse avoir tel un débutant . Je me devais d'être fort et ne pas me laisser abattre par cette inquiétude qui me venait . Je soupirais légèrement face au regard insistant de Jane . Je me demandais si elle comprenait que la famille était quelque chose pour moi de nouveau , je veux dire par là , d'avoir un enfant et que je devais tout faire pour la protéger comme devrait faire un père avec son propre enfant. Je m'avançais doucement mais pas non plus trop prés afin d'entendre ce qu'elle avait à me dire .Tu veux que je te donne mon avis en tant que vampire aidant à la gestion du monde des vampires ou veux tu mon avis par égard de vous ? Les deux sont possibles mais tu dois faire un choix et vite !. Je souriais légèrement face à cette phrase . Rien de drôle bien sur . Mais cette façon de le dire , me fit arracher un léger sourire . J'avais baisser les yeux deux secondes avant de reposer mon regard sur Jane et de lui rétorquer.

- Donnez moi les deux .. Au point où j'en suis , je ne suis plus à ça prés , vous savez.

Dis - je ironiquement . A tout moment , elle pouvait utiliser son don sur moi mais désormais une force assez déroutante m'avait envahis et je ne voulais pas me laisser faire . Je tenais son regard , attendant une réponse ,un mouvement de sa part.Un sentiment .Mais rien , je ne ressentais rien .

- Elle est trop jeune pour la transformer ..

dis je seulement avec une voix tellement douce et presque compatissante, qu'elle allait sûrement me rire au nez .

Spoiler:

[J’improvise x)]

Ne rien ressentir. Il le fallait bien. Jasper Cullen pouvait ressentir les émotions des gens, les changer même. Certains ne verraient l’utilité d’un tel don. Jane pouvait le concevoir. Tout comme Aro. Un tel don serait tellement utile dans certaines situations. Mais pour l’instant, ce don appartenait à un vampire qui n’était pas un Volturi. Alors, la vampire se contentait de ne rien ressentir. Pas la moindre chose. Ce n’était pas si compliqué, il suffisait de faire le vide. Ne certainement pas penser à son frère, ou même aux gens qu’elle apprécie. Ne pas trop penser à ses ennemis et aux humains, ou Jasper Cullen ressentira la plus grande dose de haine qu’il ait jamais ressenti.

Elle le regardait toujours aussi attentivement, même quand il s’approcha un peu. Et ses réponses finirent presque par l’amuser. Un léger sourire moqueur s’installa sur son visage. Il savait qu’elle pourrait user de son don sur lui. Et qu’elle n’hésiterait pas à le faire. L’idée était, d’ailleurs, très tentante. Il lui dit que la fillette était trop jeune pour être transformé. Elle lui répondit d’une voix calme et posée.

« Je sais. »

Se levant de sa chaise, elle laissa aller quelques émotions. En outre, le sentiment de dégoût envers leur mode de vie, ou même le fait qu'il ait adopté une humaine. Mais aussi l'intérêt. Elle voulait qu'il fasse un pas de travers, ou même qu'il dise quelque chose qu'il ne faut pas dire. Tout prétexte serait bon pour le torturé, après tout.

« En tant que vampire aidant à la gestion du monde vampirique, je trouve votre acte irresponsable. Adopter un enfant humain, en voilà donc une idée. Même si vous ayez l'intention de la transformer dans quelques années. C'est un enfant, qui doit grandir. Qui aurait des questions, passant par l'adolescence des envies. Et, pour le même prix, qui ne sera peut-être pas tenir sa langue. »

Comme toujours, le secret des vampires était mis en jeu. Déjà étant enfant, la petite pouvait parler par inadvertance. Elle aurait des questions, tant de questions. Et quand elle sera adolescente, qui dit qu'elle voudra devenir vampire ? Ou qu'elle ferait de ses siennes, d'une manière ou d'une autre ? Et ne serait-il pas mieux pour l'enfant de grandir avec d'autres humains ?

« Par égard à vous, par contre, je sais que vous tenez à votre famille. Et que cette humaine a probablement trouvé de bons parents. Mais il s'agit toujours d'un acte irresponsable. Croyez-vous réellement que cette enfant vous sera reconnaissante en sachant, qu'un jour, vous allez devoir la transformer ? »

Ils le devaient bien, un jour ou l'autre. Si pas ce destin, elle mourra. Il était déjà bien que les Volturi ne décident de la tuer maintenant.

(je te mp pour le sujet =D)