J’avais quelque peu été étonné que Renesmée ne me pose pas de question sur ce que je lui avais dit. Etonné, car en effet je savais que malgré tout, ma petite, enfin grande maintenant, Nessie était quand même curieuse. Désormais, j’avais peur qu’elle ne m’en veuille de lui avoir caché tout cela, le jour où elle l’apprendrait évidemment. Ce n’était pas ma faute si je devais me taire, tout en moi me hurlait de plus en plus d’aller la trouvée de tout lui dire et de la supplier de me pardonner de n’avoir pas dit tout cela avant. Cela dit, les menaces récurrentes d’Edward et d’Isabella avaient souvent vite raison de ma volonté de tout lâcher. Les menaces du genre : « Tu ne vivras pas longtemps si jamais tu lui dis tout ça ! » ou « Si tu lui dis, on ferra en sorte que tu ne la vois plus jamais ! ». Bon d’accord, ils étaient sans doute excessif et ne pensaient peut être pas ce qu’ils disaient mais en attendant, je prenais ça au sérieux, ils leur étaient bien trop facile de me tuer, une petite morsure et on en parle plus ! Quant à la menace de ne plus voir Renesmée, c’était vraiment la menace suprême pour moi. Séparé d’elle, je mourrais à petit feu. Je comprenais qu’ils aient peur qu’elle ait des sentiments pour moi, après tout c’était leur petite fille, même si elle grandissait à vue d’œil ! Je savais aussi qu’ils espéraient sans doute qu’elle développe des sentiments pour un garçon plus dans leurs critères, je n’étais pas le mec de leurs critères et je le savais parfaitement. Edward ne m’avait jamais aimé, c’était d’ailleurs réciproque. J’avais espéré plus de compassion de la par de ma meilleure amie, mais apparemment je m’étais bien trompé sur son compte. Surtout le jour où elle l’a compris que je lui « prenais » sa fille, comme si j’avais choisi de m’imprégné d’un bébé à peine né, ça je dois l’admettre, Edward avait eu plus facile de comprendre que je n’étais pas fautif, même s’il n’avait pas tardé à me mettre des limites. Je reçu un sms de Renesmée me demandant de me rendre à la plage pour dix huit heure. J’étais surpris du ton solennel qu’on pouvait prêter à ce texto, ce n’était pas habituel chez elle, ce pourquoi je me dis que tout à coup quelque chose clochait. Loin de me douté qu’elle avait fini par percer à jour quelques indices qui la mènerait à comprendre le fin mot de l’histoire.

J’étais donc partit de chez moi, enfin de chez mon père, je n’avais pas encore fini d’emménager dans mon chez moi réel. Prenant ma forme de loup pour aller plus vite, je m’arrêtais dans les fourrés pas loin de la plage pour redevenir humain et me rhabiller, je n’allais pas choquer la demoiselle, en plus je pense qu’Edward me ferrait la peau. Une fois présentable, je me dirigeais vers elle assise sur le sable les pieds dans l’eau. Plusieurs choses me surprirent, d’abord le fait qu’elle n’osait pas me regarder, ensuite les battements de son cœur qui s’accéléraient méchamment quand je me posais près d’elle et enfin, qu’elle ne se soit pas lever pour me sauté au coup comme elle faisait d’habitude.

« Salut Nessie… »

Il y’ avait comme une espèce de malaise qui régnait en ce moment entre nous deux, ça me dérangeais vraiment. Je ne savais pas trop quoi dire ou que faire… Je devais simplement attendre qu’elle se lance et qu’elle me dise ce qui n’allait pas, comme je le faisais toujours. Mon regard ne la quittait pas, ça devait être pesant pour elle, mais cela l’était aussi pour moi. Quand enfin, elle prit la parole, je me mordais doucement la langue, il semblerait bien que l’heure de la vérité ai sonné.

« Je m’en souviens, oui. Je t’écoute, Nessie… mais sache que si je réponds des choses qui te fâche parce que tu trouve qu’on te les a caché trop longtemps… c’est pas vraiment ma faute. »

Renesmée C. Cullen a écrit:

« Jake & Nessie » " Toi et moi, c'est presque ca, c'est tellement déjà. " Je me tournais légèrement dans sa direction, osant un regard rapide vers lui avant de froncer les sourcils. Je ne m'étais jamais sentie ainsi, à coté le stress de la rentrée ce n'était rien comparé à ce que je vivais en ce moment. Je ne savais même pas par ou commencer lorsqu'il semblait attendre que je lui fasse par de mes 'découvertes'. Je devenais encore un peu plus suspicieuse lorsqu'il m'expliqua que certains secrets avaient été gardés contre sa volonté. Soudain ce fit tilte dans ma tête, se pouvait-il quand même que... Enfin... J'étais totalement perdue, déboussolée. J'avais tellement peur d'être ridicule de me faire des films alors que non... Bref je me mordis la lèvre avant de commencer, maladroitement : « Je... euh... Je me demandais...tu sais on se connait depuis... Depuis toujours en fait, enfin pour moi. On est... des amis, n'est ce pas ? Je veux dire, est ce qu'on sera toujours juste des amis ? » Avais-je finis par demander, me maudissant intérieurement d'être aussi bête. Je me levai d'un bon histoire de marcher un peu dans l'eau. Il faisait vachement chaud pour un temps d'hiver, ou alors c'était moi. Je passais une main dans mes cheveux flamboyants, un peu nerveuse. Je jetai un regard autour de nous, la plage était totalement déserte, paisible. Je bouillonnais de questions j'avais cette excitation de découvrir tout ce qu'on m'avait caché, cette colère d'être traitée comme une gamine et surtout, cette peur au creux du ventre qui me rongeait un peu plus chaque seconde. Ces derniers jours avaient été les plus horribles, j'avais du m'employer à faire comme si de rien n'était avec tout le monde, à cacher à mon père mes pensées et a mes parents mes recherches. Et puis ca avait semblé plus clair, comme si ce qui se passait sous mon nez depuis tellement longtemps venait de m'éclater à la figure. Jacob avait été un frère, un ami, un confident, un protecteur pour moi durant toutes ses années mais ce n'était plus comme ça que je le percevais. Je le voulais pour moi seule, j'avais du mal à supporter son absence, j'étais jalouse lorsque d'autres filles le convoitaient. J'avais pensé que c'était normale, mais mon arrivée au lycée me fit comprendre le contraire. J'avais souvent observé les humains et mon amie m'en avait appris plus qu'elle ne pouvait l'imaginer sur les relations. En réalité, je l'aimais. Pas comme on aime un ami ou un frère, c'était plus fort que ça, ca avait toujours été plus fort que ça. Je détestais les sentiments qu'il faisait naître chez moi, comment allais je faire si ce n'était pas réciproque ou si ca l'était et qu'un jour notre histoire finisse comme celle de Sam et Leah ? Je cherchais son regard, j'espérais qu'il finirait par mettre un terme à l'enfer que je vivais actuellement, j'avais besoin de réponses, d'explications, après tout je méritais bien ça. « Je t'en prie Jake, j'en ai marre des secrets, j'ai déjà trop de secrets à porter, alors soyons honnêtes au moins, je suis grande, je ne veux plus qu'on me cache des choses importantes. » L'implorais-je, qu'importe ce qu'il avait a me dire et s'il le fallait je dirai à mes parents que c'est moi qui l'ai torturé pour qu'il avoue, je trouverai une excuse bidon mais il était temps que je sache tout ce que j'avais à savoir, surtout si ça me concernait. J'avais établi une certaine distance avec Jacob, chose à laquelle nous n'étions pas vraiment habitué tous les deux. Plus je me tenais loin de lui plus j'avais l'impression d'être attirée comme un aimant vers lui. Je finis par me rapprocher pour finalement me blottir dans ses bras, posant ma tête sur son torse. Je profitais au maximum de cette étreinte, après tout peut être qu'après cette discussion il ne voudrait plus me faire de câlin de peur qu'il y ait ambiguité. Spoiler:

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Que répondre, mais que répondre à ça… Je la regardais, je n’avais pas la moindre idée de ce que je devais lui dire. Bien sûr qu’on était amis, qu’on pouvait le rester et ce malgré le fait que je crevais littéralement d’amour passionnel et fusionnel pour elle ! Si c’était ce qu’elle voulait, je ferrais tout, absolument tout pourvu que je puisse être près d’elle le plus longtemps possible, que notre relation fasse en sorte qu’on ne soit jamais séparé… sinon je meurs. Les mises en garde de ses parents et de sa famille tournaient dans ma tête, sans un sens, dans un autres… ça devenait un tourbillons infernales du quel je ne parvenais pas à me sortir ! Je passais ma main sur mon visage, j’allais finir par être en sueur à force de réfléchir à quoi dire et que faire. Je regardais Renesmée qui venait de s’éloigner de moi, ça me déchirait de devoir la fermer alors qu’elle quémandait la vérité. Une vérité qui lui était due, elle avait le droit de savoir, elle n’était pas bête, je pense même loin, très loin de l’être. Je fini par détourner le regard et fixé le sable de la plage, j’étais presque écartelé entre avouer et ne pas avouer. Soulagée celle que j’aimais d’un secret qui lui devenait pesant et me mettre en danger potentiel à cause de ses parents. Que dire, que faire ? J’en étais presque au point d’avoir envie de me lever et fuir, ne pas affronter le dilemme qui se dressait devant moi comme un mur trop haut à escalader. Cela étant, je ne suis pas un lâche et je ne le serais jamais, j’ai toujours affronter les choses et même les choix les plus difficiles. Ceci dit, les choix que je devais faire aujourd’hui me semblaient tellement difficile que j’aurais préféré affronter une armée de nouveaux nés tout seul. Je n’avais pas relevé la tête quand Renesmée se colla contre moi, effaçant la distance qu’elle avait instaurée entre nous. Ses suppliques tournaient dans ma tête avec les menaces et tout le reste, j’avais l’impression que mon crâne devenait trop petit pour tout contenir, qu’il allait finir par exploser. J’étais tellement déconnecté du reste de mon corps, que je ne me rendis même pas compte que j’avais serré Nessie contre moi, un réflexe d’habitude sans doute. Et ça tourne et ça tourne et… Boum ça explose, moi je n’en peux plus, il faut que ça sorte.

« Je serais… ce que tu veux que je sois… Demande moi d’être ton frère, je le serais. Demande moi d’être ton ami, le meilleur si tu veux, je le serais. Demande moi d’être ton chien, je le serais. Demande moi d’être ton confident, ton protecteur, ton épaule pour pleurer, je le serais. Demande moi d’être… ton amant, ton petit ami, l’homme de ta vie et je le serais… parce que sans toi, ma vie n’aura plus raison d’être… sans toi, je ne suis rien de plus qu’une enveloppe charnelle qui va son chemin. »

Je relevais la tête de Nessie pour plonger mes yeux marron dans l’intensité des siens. Mes doigts sous son menton, je traçais délicatement le contour de ses lèvres avec mon pouce.

« Sans toi, c’est simple, je meurs. Quand tu es venu au monde… j’ai voulu te tuer, parce que tu le sais, j’aimais ta mère et quand elle a manqué de mourir j’étais au plus mal… je te détestais de l’avoir tuée. Je sais, c’est purement ridicule, mais dans le feu de l’action, on ne réfléchit pas… Quand je suis venu dans le salon où tu étais avec ta tante, j’y suis allé avec la ferme intention de te tuer ou d’être tué… et tu m’as regardé, je t’ai regardé et … je n’ai pas su. En un clin d’œil, ce n’était plus la force de gravité qui me tenait au sol, c’était toi, tu étais devenu mon monde, mon univers… ma raison d’existé. L’imprégnation, tu l’as compris maintenant. A l’époque, ça t’a sauvé toi mais aussi ta famille, Sam voulait tous vous tué et je m’étais ranger du côté de tes parents pour ne pas que ça arrive. Grâce à ça ta famille et les Quileutes s’entendent plus ou moins. On ne peut pas dire que tes parents apprécient ce qui s’est passé entre toi et moi ce jour-là. Ils ne voulaient pas que je te le dise, le jour où ta mère l’a compris elle a voulu me tuer, sans Seth elle aurait réussi d’ailleurs. Et je crois qu’aujourd’hui encore, l’idée même que tu puisse m’aimer autrement qu’en ami les répugnent… les menaces de leur part j’en reçois constamment… c’est presque invivable, Nessie. »

Je soupirais et je regardais ailleurs, mes yeux me faisaient mal parce que je luttais pour ne pas pleurer, mais bordel qu’est ce que c’est dur de retenir ses larmes.

« Tu sais tout… et je te demande pardon, d’avoir eu envie de te tuer, de t’avoir caché ces choses et surtout… de ne pas être la personne que tu pensais que j’étais… Mais je t’en prie, ne m’abandonne pas ou alors… je ne le supporterais pas. »

Je n’osais même plus la regarder. Oh oui, j’ai honte, une honte terrible de ce que j’ai pu pensé d’elle il y a 5 ans, d’avoir du tout caché alors que je voulais tout lui dire et arrêter les mystères. Ceci dit, je n’aime pas mentir, j’aurais pu ne pas lui dire que j’avais eu cette envie sanguinaire le jour de sa naissance, mais non, j’étais sincère.

Renesmée C. Cullen a écrit:

Renesmée C. Cullen a écrit:

« Jake & Nessie » " Toi et moi, c'est presque ca, c'est tellement déjà. " Alors que j'écoutais le discours de Jacob, mon cœur se serra et la tension s'envola. J'avais eu peur d'aborder ce sujet, le doute s'était installé pendant des jours, j'avais eu peur pour rien. Une drôle de bataille émotionnelle se jouait à l'intérieur de moi, heureuse et soulagée, frustrée et en colère à la fois. Heureuse et soulagée car je n'avais pas perdu mon meilleur ami, mon confident mais parce que je venais de gagner l'amour de ma vie, je le savais maintenant. Au final ça avait été lui, toujours lui et rien que lui. Et maintenant que j'étais certaine de son imprégnation je savais qu'il n'y aurait que moi. Qu'y avait-il de plus rassurant d'être toujours être aimée quand on a l'éternité devant soi ? En colère car une fois de plus on m'avait prise pour une gamine, caché des choses dont j'aurai du être la première au courant. Franchement ! J'en voulais un peu à Jacob certes, mais ce n'était rien comparée aux sentiments puissants que j'éprouvais pour lui. Mais j'étais vraiment furieuse contre mes parents. Ils avaient pris un droit qu'ils ne possédaient pas. Aujourd'hui justice était faite, j'étais au courant et désormais rien ne pourrait changer ça. Jacob pourrait vivre tranquille et j'étais prête à prendre sa défense lorsqu'ils découvriront qu'il m'a tout dévoilé. « Jacob je t'en prie. Je te pardonne voyons. J'imagine sans mal que tu n'avais pas franchement le choix, mais j'aurai aimé que tu me donnes des indices car ça faisait des jours et même plus, que je n'osais pas aborder ce point. J'avais peur que tu n'éprouves pas la même chose et je ne voulais perdre ce qui nous liait. » Lui expliquais-je avant de me blottir contre lui en le serrant fort. Ma tête contre son torse, je pouvais entendre son cœur battre la chamade. Je fermais les yeux profitant pleinement de l'instant, comme si toutes les choses simples avaient un goût différent, bien meilleur. Je me décollais légèrement pour croiser son regard. Je gardais un main sur son torse et je portais l'autre sur sa joue chaude et rougie par l'émotion. Je lui offrais tous les meilleurs souvenirs que j'avais de nous deux. De notre tout premier regard qui lui valut l'imprégnation, moi encore bambin riant aux éclats sur son dos, notre première bataille de neige, la première soirée légendes à la Push, nos journées ou l'on ne se quittait pas, la veille de ma rentrée. Je ne pouvais m'empêcher de sourire, comme si j'avais toujours su qu'on me cachait quelque chose, qu'on avait voulu me voler une partie de moi même. A présent tout était parfait et je ne voulais penser à rien d'autre qu'à cette sensation agréable qui m'avait envahi lors de son discours. Je ne voulais pas penser à la guerre mondiale que ce changement de situation allait entrainer avec mes parents j'avais envie de fuir loin juste avec Jake. « Je ne t'abandonnerai jamais, je te le promets, je t'aime trop pour ça. J'aurais du me douter de quelques choses quand je me suis rendue compte que je ne pouvais pas vivre sans toi. » J'enlaçais son cou et me mis sur la pointe des pieds alors que mon rythme cardiaque doubla de vitesse. Je ne savais pas vraiment comment on était censé s'y prendre mais peu importe j'en avais envie, j'y avais pensé pendant des heures. Je me rapprochais doucement mais dangereusement de son visage, posant mon regard sur ses lèvres avant qu'un sourire se dessine sur mon visage. Je lançais un dernier regard à Jacob, afin de m'assurer qu'il n'était pas contre ce que je m'apprêtais à faire. Visiblement il n'était pas contre, ce qui me rassurait. Je posais doucement mes lèvres sur les siennes, resserrant un peu notre étreinte. Je mis fin au baiser, sans pour autant me décoller de lui. La chaleur qui nous entourait empêchait le froid de nous atteindre. C'était encore mieux que ce que j'avais pu imaginer. Alors que mes doigts jouaient dans ses cheveux je ne pus m'empêcher de dire : « Je propose qu'on fuit Forks pendant que mes parents ne sont pas encore au courant, il est encore temps tu sais. »

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Je me sentais d’un coup très très mal, dans le sens où malgré tout, même si je savais que Renesmée était très intelligente, elle avait toutes les raisons du monde de m’en vouloir. Vous apprécieriez vous de vous entendre dire que la personne avec qui vous passé autant de temps avait envie de vous tué, il y a encore quelques années de cela ? Personnellement, la pilule aurait un peu de mal à passé. Même un peu beaucoup, me connaissant, sans doute pour cela qu’avec Edward cela n’était toujours pas le grand amour et que cela ne le sera probablement jamais. Je m’étais relevé d’où j’étais assis quelques minutes plus tôt, d’abord parce que je m’attendais à me faire royalement repoussé par elle et qu’il serait donc plus facile pour moi de m’en aller si j’étais debout mais aussi parce que je n’aimais pas rester assis trop longtemps. Maintenant, je savais aussi que j’allais me faire étripé parce qu’il ne faudrait qu’une fraction de seconde à Edward pour savoir qu’elle savait tout ! Je fus alors surprise de sentir ma Nessie se blottir contre moi, je l’enveloppais affectueusement de mes bras et je continuais de regarder le paysage marin devant moi.

« Tu as un indice depuis ton premier Noël… mais fallait-il encore que tu sache ce que c’était. – je pris son poignet avec le bracelet – Ceci, ma chère Nessie, est l’équivalent Quileute d’une alliance… ta maman n’a pas apprécié que je te l’offre, mais tu l’aimais tellement qu’elle n’a jamais osé te demander de l’enlever. »

C’est alors qu’elle m’envoya toutes les images qu’elle avait encore de nous deux, de sa naissance à aujourd’hui. Cela me fit sourire, parce que malgré tout j’avais une relation très exclusive avec elle et j’espèrais que ça le reste. C’était ma Nessie, je ne partage pas beaucoup… sauf si les gens sont sympa là je veux bien. Quand elle en termina avec son résumé de sa vie en image, je glissais mes doigts et ses cheveux roux derrière son oreille en souriant, je préférais voir son visage dégagé, admiré la beauté pur de son visage et de ses grands yeux pétillant de malice. Je posais mes yeux dans les siens et parcourrait sa joue du bout de mes doigts.

« Je ne t’abandonnerais jamais non plus, en tout cas pas volontairement. Je t’aime, Renesmée. »

Quand elle enlaça mon cou, je passais mes bras autour de ses hanches, l’aidant un peu dans sa tentative de venir à ma hauteur. J’étais vraiment trop grand, ou elle était encore fort petite, enfin nous verrons cela, elle n’a pas encore fini de grandir. Son visage sembla soudain dangereusement proche du mien, je la regardais devinant parfaitement ce qu’elle avait en tête et c’était tout à fait normal, depuis le temps que j’en avais envie aussi. Ceci m’avait toujours semblé être un fruit défendu à jamais, c’était quasiment une torture quand j’étais proche d’elle de ne pouvoir simplement poser mes lèvres contre les siennes. Le premier contact entre les lèvres de la jeune femme que j’aimais et les miennes m’électrisa d’une telle manière que j’en frissonnais sur le moment même. Je lui rendais tendrement son baiser, lui laissant le loisir d’arrêter quand elle voudrait. Elle cessa, je continuais de la regarder avec un léger sourire aux lèvres, la serrant toujours contre moi, caressant son dos par-dessus ses vêtements. J’eu un petit rictus en entendant sa réplique.

« Ce ne serait certainement pas une mauvaise chose, mais pas une bonne non plus… si, ils nous récupèrent, ce sera pire encore. Crois moi, l’idée est plus que tentante… je n’ai vraiment pas envie de me retrouver face à tes parents maintenant. »

Je posais mon regard doré sur ledit bracelet. Evidemment ca aurait pu être un très bon indice dans la mesure ou j'aurai su ce que cela signifiait. A l'époque ca n'avait été qu'un joli bracelet fabriqué par la main de Jacob. Tout le monde s'était bien évidemment gardé de m'expliquer la signification. Ca ne m'était pas vraiment de mes parents, ils allaient être bien surpris ce soir à mon retour. D'ailleurs il était temps que j'ai une explication avec eux également. Y avait il d'autre chose qu'on me cachait et qui me concernait ? « Effectivement c'étai un bon indice mais je ne savais pas ce que ça représentait, tu t'en doutes bien. » Je regardai le bijou d'une autre façon, d'un nouveau regard maintenant. Toujours contre Jacob, protégée du vent frais amené par la mer je me sentais bien, comme si ma place avait toujours été là, auprès de lui. Je profitais de cette douce sensation, ne préférant pas penser à ce qui m'attendrait ce soir. Je levai mon regard vers Jacob, un sourire aux lèvres : «  Alors comme ça, tu m'offres une alliance sans me demander mon avis. Bravo ! » lui fis-je remarquer en plaisantant. Ce que je venais d'apprendre changeait en tout ce que j'avais pu prévoir, ça avait changé ma vie, mon futur. Maintenant je savais, je savais pourquoi nous ne pouvions pas nous quitter pendant très longtemps, je savais pourquoi l'entente n'était pas au beau fixe entre mes parents et Jake. L'embrasser n'avait pas paru bizarre, après tout ca aurait pu l'être, il avait été mon meilleur ami, mon confident, un grand frère. Mais aujourd'hui il était plus, il était mien et il le serait pour toujours je le savais au plus profond de moi. Je savais ce que je voulais maintenant tout était parfaitement clair dans mon esprit, il ne restait plus qu'une chose. Faire accepter cela à mes parents, à ma famille. Et ca ca s’annonçait un peu plus difficile. Mais ils n'auraient pas vraiment le choix. Après tout ils m'avaient caché tout ça depuis le début donc ils ne pourraient pas m'engueuler. J'étais assez grande pour prendre mes propres décisions de toute façon. « Je pense que ce soir, ca serait préférable que tu ne me raccompagnes pas à la maison, parce qu'à la minute ou je serai assez près de mon père, il saura et j'ai pas envie qu'une bande de vampires essaient de te tuer. » Blaguais-je même s'il y avait du vrai dans mes paroles. Ils allaient devoir s'y faire, je n'étais plus une enfant, loin de là. Rien n'avait été normal dans ma courte existence et pourtant mon monde se résumait à des vampires et des loups garous. Il était grand temps que Jacob soit accepté à sa juste valeur, car il n'était plus seulement Jacob mon meilleur ami, un modificateur il était mon Jake. Je l'aimais d'un amour qui n'avait plus rien à voir avec la forte amitié qu'on avait établi dès le début, c'était plus et chaque jours qui passeraient, cela deviendrait encore plus. Toujours plus. Toute ma vie j'avais espéré secrètement trouver l'amour, le vrai, le pur, comme celui de mes parents. Il avait finalement toujours été là, devant moi, sans que je ne m'en aperçoive. Ils ne pourraient pas à Jake de me rendre heureuse, plus heureuse qu'aucun autre garçon ne le pourrait. De plus, ils savaient que j'étais toujours en sécurité à ses côtés, il était donc le prétendant parfait.