• Parfois, certains êtres que l'on croyait connaître peuvent nous étonner. Il n'y a pas si longtemps, Aro avait soudainement envoyé des membres de la garde à Forks. Pour lui ramener Esmée. Étrangement, cet ordre n'avait dérangé Jane. Esmée Cullen était la mère du clan Olympic. Aimée de sa famille, leur réaction quant à son enlèvement n'était pas difficile à imaginer. Pourtant, pourquoi capturer cette vampire, alors qu'il y en avait avec des dons, qu'Aro souhaitait avoir dans sa garde? Voilà donc une bonne question, sans réponse.
  
  Cependant, Aro n'étant pas du genre à expliquer ses plans, les gardes ne pouvaient plus qu'imaginer la suite. Tout d'abord, Jane avait cru qu'Aro cherchait à tourmenté les Cullen. L'idée ne lui déplaisant guère, la Volturi ne questionna par la suite plus les plans de son maître. Même à l'instant, rien ne lui ferait douter d'Aro. Peut-être étais-ce là par simple loyauté, ou par habitude. Un garde pouvait être aussi haut placé qu'il le souhaite, Aro gardait souvent ses plans tordus pour lui. Dans le cas des Cullen, c'était compréhensible. L'un d'eux avait le don de lire les pensées, mieux valait-il donc être sur ses gardes. Ainsi, arrivée à Forks, Jane se dirigea directement vers la villa des Cullen. Elle ne s'attendait pas à ce qu'on l'accueil à bras ouvert, néanmoins, elle s'attendait à un accueil digne de ce nom. Toute la famille devait être réunie pour trouver une solution, la Volturi n'en douta pas. Et le simple fait de savoir que leur mère, Esmée, était à Volterra.. Comment ne pas être de bonne humeur ? Sachant que les végétariens étaient à l'instant tourmentés et blessée, empli de tristesse. Pardonnez-lui donc sa cruauté, mais l'on ne pouvait changer Jane.
  
  Pourtant, être à Forks signifiait bien plus qu’une simple mission. Non loin d’ici, par exemple, Jane pourrait retrouver Jayden. Allant contre tout ordre, toute pensée rationnelle. Heureusement, sa mission était trop importante pour ne pas la mettre dans la liste des premières priorités. La pire menace, chez les Cullen, était Edward. Ce dernier pouvait lire les pensées, un don fort intéressant, sauf quand on l’a contre soit. Mais Jane se faisait confiance, elle pourrait garder certaines pensées bien loin d’elle, juste au cas où. Bien sûr, l’autre problème serait Isabella. Et son don.. Il n’y avait de mot pour le décrire, Jane ne savait rien faire contre elle. Jane se sentait inutile, faible et frustrée dès qu’elle était en présence d’Isabella Cullen. Mais que voulez-vous ; ne pas pouvoir user de son don était un vrai calvaire pour la Volturi. Et pourtant, qu’elle aimerait voir cette Cullen se tordre de douleur en hurlant, en la suppliant d’arrêter. En parlant de don.. Dons intéressant ou non, Jane ne se voyait pas un jour travailler au côté des Cullen, non pas que ceux-ci se joindraient aux Volturi de plein gré. Et au fond, c’était peut-être mieux ainsi. Mieux ne valait-il jamais dire cela à Aro.
  
  Alors que la vampire évita soigneusement les terres des Quilleutes, elle remarqua la présence d’autres êtres de la nuit. Enfin, si la présence d’autres modificateurs et l’on ne sait trop quoi avait une quelconque importance. Les modificateurs ne l’avaient jamais intrigué. Contrairement à d’autres, elle les trouvait répugnant. Il n’était qu’une espèce de gros chiens, puant et inutile. Mais peut-on leur en vouloir d’être né ainsi ? Probablement pas. Et c’est avec de telles pensées que la Volturi aperçu enfin la villa des Cullen. Il s’agissait d’une immense bâtisse au milieu des bois. Il était difficile de ne pas la voir, d’ailleurs. S’arrêtant alors, la Volturi se contenta de fixer la villa. Les Cullen avaient sans doute déjà dû sentir sa présence et ne tarderaient à sortir. Habillée de sa longue cape noire, Jane se contenta d’enlever sa capuche. Tout ceci était bien plus amusant qu’elle ne le croyait.

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La nuit était tombé, des étoiles peuplés le ciel. En temps normal j'aurais proposé à Bella d'aller à la clairiere pour observer tranquillement le ciel sauf qu'a chaque fois je passe des heures à l'observer. Chaque jour qui passe me fait l'aimer un peu plus et rien que l'idée de la perdre me rend fou. Mes mains agrippaient mes cheveux tirant dessus comme si ce geste allait m'aider a trouvé une solution. La réunion de famille que nous avions faite un peu plus tôt m'avait appris trois choses. La première, Aro a bien l'intention de se venger. La deuxième, Esmée ne tiendrait pas longtemps là-bas. Et enfin la dernière, il sait comment tous nous atteindre et plus particulièrement Bella et moi, Nessie.

A cette pensée mon poing s'abbatti sur le sapin qui se trouvait devant moi. L'arbre tombât au sol dans un bruit assourdissant. Mes mains avaient retrouvéesleur place dans mes cheveux tirant un peu plus sur chaque mèchequi se glissait entre mes doigts. Je n'avais pas pour habitude d'être violent, mais le fait de savoir que ma fille, mon unique fille, ma femme et ma famille étaient en danger fut trop pour moi pour garder mon calme.

Je fermais les yeux et le visage de Bella apparut et mon corps se détendit immédiatement. Elle a toujours été la seule à pouvoir me calmer, m'apaiser, me comprendre ...

Après quelques minutes à essayer de me calmer, je pris le chemin en direction de la villa. Je devais être là pour ma famille et non m'isoler en tentant de trouver une solution de mon côté.

Mes pieds effleuraient le sol jonchaient de feuille ne laissant que de faibles traces sur le sol. Quelques mètres me séparaient de la villa, mais une odeur me fit arrêtait brusquement. J'humais l'air pour être sûr que je ne me trompais pas. Hélas non je ne m'étais pas trompé, mes jambes reprient leur course vers la villa. Je ne pouvais laisser les Volturi atteindre ma famille une deuxième fois. L'odeur de Jane flottait dans les airs, j'entendais a présent ses pensées plus loufoques les unes que les autres. Un sentiment de rage s'emparait de moi quand j'entendis Alyssa hurler. Mes poings se serrèrent automatiquement. J'arrivais enfin à la villa. Jane se trouvait devant la porte d'entrée toute souriante et fière de l'effet qu'elle avait fait à ma nièce .

- Jane crachais je

Le malin plaisir qu’on pouvait prendre à terroriser une enfant. Certes, Jane ne pouvait pas la voir, mais remercions l’ouï si particulier des vampires. Son cœur battait à la chamade, pourtant, elle était toujours entourée de vampires. Quel cinéma ! C’était exagéré. En même temps, c’était une enfant, humaine, donc, stupide. Jane pouvait parfois être rajouté dans la catégorie des vampires qui oublient qu’ils ont eux-mêmes été humains un jour.

Mais bientôt, ce fut la présence d’un autre Cullen qui l’intéressa. Edward Cullen était enfin arrivé. C’était sans doute celui dont il fallait plus se méfier, comme il pouvait lire toutes les pensées qu’une personne avait. Et pourtant, en y repensant un jour, Jane s’était rendu compte de l’agacement que le pauvre végétarien devait subir. Après tout, entendre toutes les pensées des êtres vous entourant devait être assez.. Ennuyant ? Voir gênant même, car l’on sait tous que l’on peut penser à tant de chose..

Et en y repensant, c’était lui qui avait créé tant de problèmes à sa famille. Oh, il y a longtemps que les Volturi considéraient les dons d’Edward, de Jasper et d’Alice Cullen comme intéressant, mais sans plus. Mais c’était Edward qui était venu à eux pour être détruit. Parce qu’il avait perdu sa bien-aimée. Ne mentons pas, il avait été stupide ce jour-là. Il aurait au moins pu vérifier de lui-même si sa tendre Isabella était en vie ou non. Mais non, tout ce qu’il avait fait, s’était venir pleurer chez les Volturi pour qu’ils l’aident à en finir. Jane se rappelle avoir pensé qu’il était assez pathétique, s’il aurait ce jour-là vraiment voulu être détruit, il aurait pu trouver une meilleure solution, sans emmerder son monde. Langage, Jane, langage. Et puis, l’existence de sa bien-aimée, jadis humaine, n’aurait jamais été découverte. Peut-être un jour, certes. Pour ce qui était de leur enfant, Irina Denali en était la cause. C’était sans doute là la seule fois ou la venue des Volturi n’était pas directement la faute d’Edward Cullen. Ah, tout était de sa faute. Comment pouvait-il supporter l’idée, d’ailleurs ? Ce n’était naturellement pas les autres végétariens qui lui en voudraient.
Pourquoi donc le provoquer ainsi, par le simple pouvoir du silence ? C’était Jane, il n’y avait sans doute aucune pensée positive qui pouvait réellement s’échapper de son esprit. Elle s’était tournée pour faire face au Cullen, qui n’était clairement pas heureux de la voir. Voyons, pourquoi autant de haine ?

« Cullen. »

Qu’il ne compte pas lui gâcher le plaisir de voir la tête des autres membres de sa petite famille. Surtout quand elle leurs annoncerait des nouvelles de leur bien aimé Esmée. Dès son retour à Volterra, Jane irait d’ailleurs d’abord voir la végétarienne et ensuite à peine se diriger vers la salle des trônes. Annoncer à Esmée l’état de sa famille lui semblait une priorité et une partie de plaisir qu’elle ne raterait pour rien au monde. La Volturi avait déjà compris depuis bien longtemps que son don pouvait faire souffrir les Cullen, comme tous les autres. Mais chez les végétariens, il y avait une chose qui était bien pire. Savoir qu’un des leurs souffrait, justement. C’était là leur plus grande faiblesse. Une faiblesse que Jane avait aussi en quelque sorte, avec son jumeau. Si Carlisle serait là, ce serait parfait. Il était souvent le seul à éviter les conflits, et il serait dommage qu’Edward et Jane en viennent aux mains. Non pas qu’elle se rabaisserait à un tel niveau, mais avec l’autre qui pouvait entendre ses pensées, on ne pourrait s’étonner de rien. Étais-ce mal de se rappeler les cris de leur mère, quand Jane la torturait ? Oui, définitivement.

« Je ne suis ici que pour vous porter un message. Et cela concerne bien évidemment Esmée Cullen. »

Aro n’aimerait sans doute pas que Jane s’amuse d’une telle façon, mais il aurait dû se douter en l’envoyant ici qu’elle risquait d’énerver toute la petite famille ne fusse que pour s’amuser d’eux.

Alors que j'étais dans les bras de mon oncle Emmett, Edward était revenu, je l'avais entendu prononcer le nom de la méchante aux yeux rouge sang... Jane, ainsi elle portait un nom... Les personnes comme elle ne devrait pas porter de nom selon moi... Ils n'ont rien d'humains ces personnes là.. rien qui fait qu'on puisse leurs donner un nom... Jane fait peur.

Alors que j'étais toujours blottie dans les bras de mon oncle, elle se mit à s’adresser à mes oncles et prononça le prénom qui évoquait quelques chose pour moi. La personne qui après maman et la plus gentille et la plus tendre.
J'ai levé les yeux, noir de rage... Ainsi c'était donc elle qui faisait du mal à ma mamie ?!

« Mamie ! C'est vous qui la retenait prisonnière ! »
Mes mains se mirent à chauffer, n'étant pas au courant de posséder un don, je me suis demandé ce qu'il se passait mais au moment où je me suis posé la question : Qu'est ce qu'il m'arrive? Cela s'est arrêté, j'ai reposé mes mains sur Emmett et j'ai regardé Jane, sauf qu'en la regardant, la rage se faisait ressentir et la sensation dans mes doigts en fut plus intense, allant jusqu'à bruler un peu le tee shirt d'Emmett.

Je fis les grands yeux en voyant cela et je me suis mise à tapoter le tee shirt, pour ne pas le voir s'enflammer d'un coup.
*Je suis désolé, désolé ! *
Je regardai Emmett pour voir sa réaction, j'avais peur de me faire disputer parce que je ne n'avais pas voulu bruler son vêtement.
J'ai regardé mes mains, rien n’apparaissait, tout était normal alors je me suis tourné vers Edward, en faisant de grands yeux.