" Sayin' Rosie, come with me, close your eyes and dream "

Salon vide. Comment ça salon vide ? Depuis quand la villa des Cullens étaient aussi calme qu'un vieux cimetière des années 50 ?. Et pourtant c'était bien le cas. J'avais beau chercher dans les moindres recoins de la villa, il n'y avait pas âme qui vive. Esmée toujours penché sur ces plans de rénovations n'était pas assise près de la table basse avec son crayon de bois dans la main, Carlisle constamment assoiffé de connaissance ne siégé pas comme un gouverneur sur son large fauteuil noir moelleux. Aucun petit lutin souriant se nommant Alice ne sautillé suivie de près par son grand blondinet de Jasper dans les couloirs à la recherche d'immortels lugubre s'ennuyant dans leurs chambres. Pas de Nessie, Pas de belle sœur ni du petit Rouquin. Pour eux, ce n'était pas un scoop. Renesmée était trop occupé dans les bras de son loup des bois. Pour ce qui est d'Ed et Bella ils étaient surement entrain de profiter de la joie d'être un couple dans leur petit cottage au fin fond de la forêt tel la famille Ingalls dans la petite maison dans la prairie. Je sais, ma culture cinématographique est impressionnante.

Alors j'étais là, comme un pauvre petit malheureux la lèvre pendante et les yeux triste au beau milieu de la cuisine, incapable de savoir quoi faire pour me distraire un minimum. Je scrutais la pièce vide de vie en face de moi, cherchant activement ce qui pourrait ressembler à une activité amusante. Chasser ? J'y étais allais hier toute la journée. Je ne pouvais pas dire de recommencer aujourd'hui. Carlisle allait encore me faire la morale sur la destruction inutile de notre seul dîner du coin. Le cerf. Quel bête. Et quel repas. Quoi ? C'est pas d'ma faute si j'ai toujours faim. Jouer au base-ball ? Tout seul ? Pas que l'affaire soit impossible, non, elle était juste foutrement ennuyante. Le maigre espoir que j'avais accumulé au cour de mes recherches s'effondra. J'étais condamné à errer dans une maison de rêve sans but une journée entière. Hallelujah. J'étais bon à regarder Mickey & Co' sur Disney Channel.

Je sautais par dessus le plan de travail afin de me rendre au salon. La télévision était ma dernière idée. Quite à me taper Dora l'exploratrice, c'était mieux que rien. J'entendis soudain un petit air de rock pur venir du garage. Cela voudrait-il dire que je n'étais plus seul ? Je descendis sans bruits jusqu'au garage ou je découvris de magnifique chaussure dépassé du cabriolet rouge. La taille du talon était si impressionnante qu'il ne pouvait s'agir que d'une seule personne. Ma Rose. J'avais imaginé qu'elle était partie avec Alice faire les boutiques. Son visage m'apparut soudain et je ne pus que sourire en contemplant ces traits. Je sais très bien que j'arborais un air niais mais comment voulez-vous, devant une beauté pareille ? Y a de quoi devenir barbe papa les gars. La beauté en question se rua vers moi et m'embrassa avec intensité. Je lui rendis automatiquement son baiser, la plaquant contre mon torse sculptural. Elle avait beau être recouverte de cambouis des pieds à la tête, Rosalie restait magnifique. Quoi qu'il arrive.

Rosie s'échappa de mon étreinte pour s'enfuir baisser le son de la radio et s'essuyer les mains. J'eus alors le luxe de pouvoir la fixer vue de dos. Oh la vache. Je détournais le regard vers son bijoux, sa belle rouge. Oui, sa voiture quoi. Beau matériel, et bien soigné en plus de ça. Du Rose tout craché. Je me mis à chantonner la musique. Je n'avais pas forcement beaucoup de talent en chant mais personne ne s'en était plein jusqu'ici alors.. Ma tête pivota et je croisai le regard brulant de Rosalie qui fus dans mes bras et sur mes lèvres en quelques secondes. Notre baiser fut long et enflammé. Comme toujours. Je lui fis un sourire en retour, heureux d'être là.

▬ Alors ? Ton bébé te pause quelques problèmes ?

Spoiler:

La jolie blonde resta quelque instant dans les bras protecteur de son mari, un léger sourire inscrit sur son visage. Il n'y avait vraiment rien de mieux que ses petits moments rien que tous les deux. Rosalie s'en délectait. Ses yeux se posèrent ensuite sur sa sublime voiture rouge. Pas la moindre égratignure, pas la moindre taches. Elle brillant comme à sa sortie du magasin, de toute façon le premier qui abimerait sa voiture chérie aurait les foudres de Rosalie.

Après quelque instant dans le silence, Emmett osa demandé se qui clochait sur sa voiture. Rosalie fronça son nez dans une petite mimique totalement adorable. Le soucie c'est qu'elle n'en avait pas la moindre idée. La jeune blondinette avait entendu de petits clique-tics à sa dernière conduite, mais elle avait beau chercher, elle n'avait rien trouvé de concluant. Il fallait se rendre à l'évidence, pour la première fois, la jeune femme allait devoir passé la main et un spécialiste automobile allait devoir travailler sur son bijou. Mais rien qu'à y penser, elle en eut froid dans le dos. Non, elle ne pouvait pas se résoudre à donner sa voiture à quelqu'un d'autre qu'elle même.

''Effectivement! Et je n'ai pas la moindre idée de se qui ne vas pas!'' fit elle doucement.

Sa main resta positionné sur le torse musclé de son homme et son regard se releva vers lui, les yeux pétillant comme à chaque fois qu'elle le voyait. Emmett avait un effet spécial sur sa femme, dès la première seconde où leurs yeux s'étaient croisés elle s'était sentit complète.
La jeune femme se serra un peu plus contre lui et profitant de cette proximité bien mérité. Ce contact l'apaisa immédiatement.

''J'ai retourné le dessous de toute ma voiture, j'ai examiné, bidouillé, modifié, mais il n'y a rien a faire, le bruit est toujours là. Écoute!''

Rosalie se détacha doucement des bras fort de son mari et se dirigea vers le volant de sa voiture. Elle ouvrit doucement la porte et s'y installant. Ses sièges en cuir beige grincèrent doucement à son assise et elle tourna doucement le contact. Mais à la plus grande surprise de Rosalie, elle n'entendit plus le bruit suspect. Elle resta concentré sur son moteur, l'oreille au à guet. Mais rien, son moteur ronronnait comme à la première heure. La jeune femme s'extirpa rapidement de sa voiture et retomba avec légèreté sur ses jambes fines, malgré qu'elle soit monté sur des talons affolant. Elle s'accrocha au cou d'Emmett en rigolant franchement.

''J'e te jure, il y a vingt minutes le bruit était toujours là. Je ne sais pas comment ...''

La dernière phrase de Rosalie resta en suspend car ses lèvres retrouvèrent celle de son amant. Soulagée, elle se laissa allez dans les bras de son mari. Elle qui pensait devoir passer tout son dimanche sous sa voiture, elle était heureuse de savoir qu'elle allait le passer avec lui. Un léger sourire lui échappa et elle plaqua son corps fin contre celui d'Emmett. Le corps de ce dernier se colla contre la voiture de sa femme. Rosalie enfuit son visage dans le cou d'Emmett et profita de sa présence si particulière.

''Je t'aime'' lui chuchota-t-elle légèrement.